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 DON'T WAKE ME UP. 19/05 à 04h40

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Jaileen

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MessageSujet: DON'T WAKE ME UP. 19/05 à 04h40   DON'T WAKE ME UP. 19/05 à 04h40 EmptyDim 19 Mai 2013 - 10:41

VALERI & JAILEEN
19/05 à 04h40



Finalement la vie en communauté ce n’était pas fait pour Jaileen. Du moins concernant le sommeil. Ce n’était pas le fait de dormir avec un inconnu qui la dérangeait, d’autant plus que physiquement parlant il était assez intéressant, mais il s’agissait de tous les petits bruits parasites qu’il y avait autour d’elle et qui l’empêchait de s’envoler pour le pays des rêves. Dans un coin de la chambre, quelqu’un était en train de ronfler comme un gros porc alors qu’un petit peu plus loin, une voix féminine était en train de divaguer, de raconter des conneries plus grosses qu’elle. C’était marrant comme situation d’écouter quelqu’un parler durant son sommeil, mais cela pouvait devenir pénible et bien plus vite que prévu. La blondinette ne cessait de tourner encore et encore dans son lit, tout en prenant soin de ne pas faire trop de bruit, ou de mouvements brusques, afin de ne pas réveiller Valeri, son partenaire pour le programme. Ne trouvant toujours pas le sommeil au bout de quelques minutes, Jaileen envoyait valser la couette un petit peu plus loin pour se lever, se dégourdir les jambes, essayer de trouver le sommeil dans une autre pièce que sa chambre. Dans le noir, elle parcourait le nid, découvrant des lieux dont elle n’aurait jamais soupçonné l’existence. Elle avait l’air d’être une véritable gosse découvrant les moindres recoins d’un magasin de jouet. Durant une bonne grosse heure, elle marchait à la recherche de Morphé, mais jamais il ne venait. Commençant à s’ennuyer fermement, elle prenait la sage décision de retourner dans son lit auprès de Valeri. Les mains devant elle, en tâtonnant un petit peu partout, elle finissait par retrouver son bien et lorsqu’elle venait pour s’allonger à sa place, il lui était impossible de le faire. En position étoile de mer, le jeune homme partageant son lit avait profité du temps de son absence pour s’accaparer tout le matelas. Poussant un soupir d’exaspération et ne sachant comment faire pour pouvoir se glisser sous la couette, Jaileen venait poser ses mains froides sur l’un des bras du garçon pour le secouer très légèrement dans tous les sens. « Hé, tu peux te pousser s’il te plait ? Une belle jeune femme en détresse aimerait bien se glisser dans son lit, mais tu prends un peu toute la place là. » Avec sa force de moineau, la blondinette tentait de pousser le corps de son partenaire, mais il n’y avait rien à faire, elle semblait condamné à dormir debout tant qu’il n’aurait pas ouvert les yeux, mais elle ne comptait pas s’avouer vaincu de sitôt. Jaileen venait se mettre à genoux sur le matelas, tout près de son camarade pour venir agripper, avec plus de poigne, le bras de Valeri. « Allez réveille toi. Les oiseaux chantent, le soleil brille, c’est l’heure de partir à la chasse aux papillons. » C’était tout de même fou le nombre de conneries qu’elle était capable de débiter uniquement pour tenter de réveiller quelqu’un dormant comme un loir. S’il venait à quitter le pays des rêves maintenant, il allait la prendre pour une folle, c’était sûr et certain.
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MessageSujet: Re: DON'T WAKE ME UP. 19/05 à 04h40   DON'T WAKE ME UP. 19/05 à 04h40 EmptyDim 19 Mai 2013 - 19:34

Comme tout nouveau chapitre, il y avait un récit, un héros et un titre. Tout avait commencé, il y a de cela un jour. Déjà une journée que cette parenthèse inattendue dans la vie de Valeri s’était ouverte. Elle se refermera un jour, comme toute parenthèse. La genèse de cette histoire était une rencontre. La rencontre d’un garçon et d’une fille. L’histoire d’un garçon et d’une fille, mais celle-ci n’avait rien d’une histoire d’amour. Ou tout du moins, elle était une histoire un peu hors-norme, une aventure anticonformiste. Il était brun, elle était brune. A l’image de Ken et de Barbie. Ce détail capillaire n’était peut-être pas forcément voulu par la production. Ils étaient en couple. Ils étaient ensemble. Valeri n’avait rien demandé, mais tout compte fait, il n’allait pas s’en plaindre. Il devait vivre une fausse histoire d’amour. Une histoire qu’on lui avait imposée. A présent, c’était à lui. A lui d’écrire cette histoire, seul ou avec elle. Avec Jaileen. Parce que cette fille s’appelle comme ceci. Jaileen. Il faut dire que Valeri avait encore un peu de mal avec son prénom. Elle aurait quand même pu choisir un prénom plus simple que cela, non ? Comme par exemple, Jane. A vrai dire, tout cela n’était qu’un jeu. Il n’allait pas faire son mauvais joueur, et jouera le jeu jusqu’au bout. Il était encore trop tôt pour qu’il tire des conclusions sur son début d’aventure, sur ses premières rencontres, et sur ce début de relation qu’il allait tisser avec cette jeune fille. Cette jolie blonde qui se trouvait être dans son lit. Ils avaient même imposés des règles dans ce fameux lit. Règle numéro une : il dormirait à la droite du lit, elle à la gauche. Règle numéro deux : aucun étranger n’a le droit de dormir dans ce lit. Règle numéro trois : aucun ronflement n’est accepté, et on évite la bave sur l’oreiller au lever du réveil. Sait-on jamais, peut-être que Jaileen se transformait en Saint-Bernard au cours de ses nuits. Si certains mythes évoquaient des vampires, ou des loups-garous, là il était bel et bien question d’un Saint-Bernard. Et à cela s’ensuivait d’autres règles, que je mettrai sous silence. Cette première nuit en compagnie de Jaileen semblait bien se passer. Sûrement parce que Valeri avait rapidement trouvé refuge dans les bras de la belle et douce Morphée. Sa nuit fut calme, très calme… enfin, ça c’était jusqu’à ce qu’une voix vint lui susurrer quelques mots au creux de son oreille, à l’image d’une sirène. A cela s’ajouta quelques petites poussettes, le faisant alors tanguer de gauche à droite. Il grogna un instant, avant de tourner la tête vers cet élément perturbateur. Il tenta tant bien que mal d’ouvrir les paupières. « Hum ? Barbie ? souffla-t-il, l’esprit encore embrumé. Règle numéro sept : ne pas me réveiller violemment, t’as déjà oublié ? » reprit-il grognon. Il cligna doucement des paupières avant de les ouvrir entièrement. Il se résigna finalement à lui faire une petite place à ses côtés, afin qu’elle se glisse de nouveau à ses côtés. « Allez, viens ! » soupira-t-il dans la nuit. « J’espère pour toi que je vais pouvoir me rendormir, sinon.. ».
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MessageSujet: Re: DON'T WAKE ME UP. 19/05 à 04h40   DON'T WAKE ME UP. 19/05 à 04h40 EmptyDim 19 Mai 2013 - 20:08

On allait dire que, pour le moment, Valeri, le partenaire de Jaileen, était plutôt sympathique et que tout se passait bien entre les deux jeunes gens, mais c’était sans compter sur le petit diffèrent qui allait les animer durant leur toute première nuit ensemble. Impossible de dormir pour la blondinette qui décidait d’aller faire un tour dans le nid afin de se dégourdir les jambes, mais en revenant elle avait eu la mauvaise surprise de retrouver le jeune homme en position étoile de mer dans leur lit. Elle restait un bon moment à l’observer dans l’espoir qu’il vienne à bouge et qu’elle puisse récupérer sa place, mais rien à faire, il dormait profondément, tel un petit bébé et ne semblait pas sur le point de bouger. Jaileen n’avait plus d’autre choix que de le réveiller, ou du moins de lui faire comprendre qu’il fallait qu’il se pousse, qu’il retrouve son côté droit du lit et que le reste de la nuit se passe relativement bien pour lui, comme pour elle. La demoiselle le secouait un petit peu dans tous les sens et il ne tardait pas à émerger, à bredouiller quelques mots. « Hum ? Barbie ? Règle numéro sept : ne pas me réveiller violemment, t’as déjà oublié ? » L’anglaise était à deux doigts t’attraper son cousin pour l’assommer d’un coup encore plus violent que de le secouer de gauche à droite, mais elle se retenait, se contentant de lui répondre dans un murmure d’une voix douce et pourtant si autoritaire : « Et règle numéro un, tu dors du côté droit du lit, pas complètement au milieu et surtout pas à ma place, puis arrête de m’appeler Barbie, mise à part la couleur de cheveux, je n’ai rien du tout de cette bimbo en plastique. » Et oui Jaileen avait horreur qu’on la compare à cette poupée niaise que les petites filles faisaient être vétérinaire, star de la chanson ou encore maîtresse d’école. Valeri avait un petit peu de mal à ouvrir les yeux et Jaileen ne voulait pas le bousculer encore plus. Elle attendait quelques secondes supplémentaires. Il finissait par se décaler de quelques centimètres. « Allez, viens ! » Un léger sourire sur les lèvres, elle venait se glisser sous la couette, à sa place, tournant la tête vers son partenaire lorsqu’il reprenait la parole : « J’espère pour toi que je vais pouvoir me rendormir, sinon.. ». Les hommes alors, dès qu’on avait le malheur de les réveiller dans la nuit, c’était terminé, nous étions, nous les femmes, les fautives. Je poussais un soupir avant de rétorquer : « Sinon je te raconterais une histoire, comme on fait aux enfants et puis voilà. » La blondinette posait ses pupilles sur le plafond avant de reprendre, toujours dans un murmure, mais bien plus enfantin cette fois ci, comme si elle voulait obtenir quelque chose : « En parlant d’histoire, tu ne veux pas être galant cinq minutes et m’en raconter une pour que j’arrive enfin à m’endormir. » Sourire enfantin et capricieux au bords des lèvres, voilà que je plongeais mon regard dans le sien, comme si je cherchais à l’hypnotiser pour qu’il accepte.
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MessageSujet: Re: DON'T WAKE ME UP. 19/05 à 04h40   DON'T WAKE ME UP. 19/05 à 04h40 EmptyDim 19 Mai 2013 - 21:26

S’ils avaient instauré des règles, c’était pour qu’ils les respectent. Alors pourquoi. Pourquoi avait-elle osé enfreindre l’une d’entre elles ? Surtout la plus importante. Celle de ne pas réveiller en toute violence Valeri. Il n’aimait pas cela lui. Il n’aimait pas être réveillé brutalement. Ca avait tendance à le mettre de mauvaise humeur, de très mauvaise humeur. Cela avait sûrement dû s’entendre à son air ronchonnant lorsqu’il eut pris la parole. Et aussitôt, sa jolie partenaire ne manqua pas de tact pour lui répondre. Il fronça doucement le nez. Règle numéro une ? Certes, lui aussi était un peu coupable pour cette fois. Mais, c’était un peu de sa faute. Elle n’avait qu’à pas quitter le lit aussi. A croire que Valeri n’était pas une si bonne compagnie pour la jeune fille. Elle finit alors par lui demander d’arrêter de l’appeler Barbie. Elle n’avait rien en commun avec cette petite poupée miniature, enfin seulement les cheveux, d’après elle. « T’as la même poitrine aussi ! » rétorqua-t-il. La même chevelure, et la même poitrine, c’était déjà bien assez pour qu’il la surnomme Barbie. Sur ces brèves paroles, Valeri tenta d’ouvrir les yeux. Par chance, elle n’avait pas allumé de lumière. Encore heureux, il s’en serait retrouvé aveuglé sinon. Après quelques minutes d’hésitation, ou plutôt le temps qu’il émerge de son lourd sommeil, il la convia à reprendre sa place initiale. C’est-à-dire dans son lit, à ses côtés, à partager le même drap. Maintenant, il allait pouvoir se rendormir. Tout du moins, allait-il y parvenir. Après tout, il venait d’être troublé dans son sommeil, et il n’y avait qu’une fautive à cela : Jaileen. Il n’y avait qu’elle de toute façon. Elle n’avait qu’à le réveiller doucement, tout en douceur. Comme il le lui avait conseillé avant de s’endormir. A croire qu’elle ne l’écoutait même pas. Et voilà qu’elle reprenait la parole. Elle disait pouvoir lui raconter une histoire. Comme pour les enfants. Comme pour les… ? Se faire comparer à un enfant, ce n’était franchement pas très flatteur, entre nous. Vraiment pas. Valeri se mit finalement sur le dos, posant sa tête confortablement dans l’oreille. Il observa longuement le plafond, avant de reporter son regard sur le visage de Jaileen. Elle lui demandait d’en raconter une, d’être galant et de lui en raconter une. Une histoire. Il fronça légèrement les sourcils, avant de respirer très profondément. Elle voulait qu’il lui conte une histoire ? Vraiment ? « On peut faire autre chose que de devoir se raconter des histoires, tu sais… » souffla-t-il.
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MessageSujet: Re: DON'T WAKE ME UP. 19/05 à 04h40   DON'T WAKE ME UP. 19/05 à 04h40 EmptyDim 19 Mai 2013 - 23:05

Déranger les gens, ce n’était pas dans les habitudes de la jolie petite blonde, mais là elle n’avait pas vraiment eu d’autre choix que de réveiller son partenaire afin de pouvoir caresser l’espoir d’avoir l’autorisation de retourner dans son lit, sous sa couette, auprès du jeune homme. Après l’avoir secoué dans tous les sens, voilà qu’il ouvrait les yeux, avec un petit peu de difficultés, mais il le faisait tout de même. Il semblait grognon et n’hésitait pas y aller de son petit commentaire pour le lui faire comprendre, mais s’il pensait toucher Jaileen en en lui parlant de ces fameuses règles qu’il avait décidé d’imposer et qu’elle avait bien voulu accepter pour lui faire plaisir parce qu’après tout elle n’était pas des plus chiantes la petite anglaise, même si là elle décidait de le contredire, de lui dire que si elle avait eu la délicatesse d’esprit d’enfreindre la règle numéro sept, lui n’avait pas respecté la numéro un. Quant au fait qu’il s’amusait à lui donner le surnom de Barbie, elle s’empressait de lui répondre qu’à part les cheveux elle n’avait rien d’autre en commun avec ce bout de pastique ambulant que toutes les petites filles s’arrachaient dans le monde entier. Bien évidemment, en tout bon garçon, Valeri trouvait une ressemblance physique majeure entre sa partenaire et la célèbre poupée. « T’as la même poitrine aussi ! » Instinctivement, elle venait mettre une main devant sa poitrine, fronçant les sourcils tout en observant le garçon. C’était étrange, mais elle se sentait observée soudainement. Elle se rappelait même qu’il y avait des caméras dans cette baraque. Une simple petite réflexion et voilà qu’elle se mettait à se sentir épiée de la tête aux pieds. Elle n’en perdait pas son répondant pour autant. « Je ne regarde pas tes attributs masculin moi donc tu es prié de ne pas observer ma poitrine sans mon autorisation. » Bon d’accord ce n’était pas vraiment la même chose, mais cela avait du sens tout de même. Histoire de se protéger d’un quelconque regard sur son corps, Jaileen venait se remettre dans son lit et se couvrir de la couette. Il continuait de se plaindre et elle lui proposait de lui raconter une histoire avant de finalement se rétracter et de lui quémander une histoire. Il n’avait pas l’air trop chaud pour lui raconter un conte ou un truc dans le genre d’ailleurs. « On peut faire autre chose que de devoir se raconter des histoires, tu sais… » Le regard de la blondinette venait se poser sur le visage de son partenaire. Sourire charmeur et regard espiègle, voilà qu’elle venait dire : [i] « Je suis ouverte à toute proposition mon cher ami. » Ouai enfin presque toute.
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MessageSujet: Re: DON'T WAKE ME UP. 19/05 à 04h40   DON'T WAKE ME UP. 19/05 à 04h40 EmptyDim 19 Mai 2013 - 23:38

Dans cette histoire, ils pouvaient se dire « être quitte ». L’un comme l’autre avait enfreint l’une des règles qu’ils avaient préalablement établies. Etablir des règles, c’était en quelque sorte la genèse pour une bonne entente, lorsque l’on devait vivre vingt-quatre heures sur vingt-quatre avec une tierce personne. Il était certain que c’était une chose qui semblait être nouvelle dans la vie du jeune garçon. Vivre avec quelqu’un, vivre avec des gens. Lui qui avait toujours été solitaire. Ainsi, le voilà retrouvé à devoir vivre en communauté, en « couple » avec une jeune fille. Jaileen, ou Barbie comme il s’amusait à l’appeler. Un amusement non-partagé. Pourtant, ce sobriquet sorti de la bouche de Valeri était si flatteur. Sûrement aurait-il dû s’abstenir de ce nouveau commentaire. Commentaire un brin de gauche. Commentaire un brin beauf sur les bords. A vrai dire, il avait dit cela comme ça. Sans non plus, avoir passé des heures à admirer la poitrine quelque peu généreuse de sa partenaire. Il aimait regarder les jolies femmes, certes. Mais pas en allant les scruter tel un voyeuriste. Valeri grimaça légèrement, lorsque sa partenaire reprit de nouveau la parole, avant finalement de pouffer doucement de rire. Il allait certainement déranger les autres qui dormaient, mais tant pis. Tant pis pour eux. Ainsi pour regarder la poitrine de Jaileen, il devait donc avoir son approbation. Elle n’était pas déjà compliquée. « Je le saurais pour la prochaine… » tenta-t-il d’articuler, encore endormi. Après cette brève chamaillerie, Jaileen regagna le lit, et se couvrit de la couverture. Tout est bien qui finit bien, comme le disait si bien la rengaine. Tout cela pour ‘ça’. Pour retrouver sa place au cœur du lit. Valeri décréta qu’il allait se rendormir, tout du moins, c’était ce qu’il avait sous-entendu dans ses quelques paroles. S’il n’arrivait pas à trouver sommeil, elle lui dicterait une histoire. Mais pour le moment, c’était elle qui en voulait une, d’histoire. Franchement ? Que pouvait-il bien lui raconter comme histoire ? Il n’en connaissait aucune. Ils pouvaient s’occuper d’une autre façon, oui. Après tout, il existait mille et une choses qui pouvaient meubler une nuit où Sommeil se faisait la mal. Il fronça légèrement les sourcils. Elle était ouverte à toutes propositions. Il scanda une nouvelle fois cet énoncé dans sa tête. Elle… était… ouverte… à… toutes propositions. « Vraiment ? » articula-t-il, quelque peu perplexe. « Je croyais que ce n’était pas avant la deuxième soirée ? » souffla-t-il, un brin taquin. Si Valeri avait vaguement laissé sous-entendre qu’il n’était pas contre une aventure éphémère avec sa partenaire, il était certain que ce sous-entendu n’était qu’une plaisanterie de mauvais goût. De très mauvais goût certainement. Valeri prit un instant de réflexion, avant de briser une nouvelle fois ce silence. « Parle-moi un peu de toi, je veux dire… qu’est-ce qu’une fille comme toi vient faire dans une telle émission ? » demanda-t-il alors. C’était une conversation. Une conversation comme une autre. Une conversation certainement un peu plus intelligente que les autres qu’il avait pu entreprendre avec sa partenaire. Parce qu’après tout ? Que savait-il d’elle ? Rien, ou peu de choses.
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MessageSujet: Re: DON'T WAKE ME UP. 19/05 à 04h40   DON'T WAKE ME UP. 19/05 à 04h40 EmptyLun 20 Mai 2013 - 12:09

Si la blondinette ne voulait pas réveiller son partenaire, mais elle avait été obligée de le faire pour récupérer sa place étant donné que le jeune homme se prenait pour une étoile de mer. Elle était partie seulement durant une petite heure et Valeri en avait profité pour prendre tout le lit, pour la mettre dehors. Elle n’avait plus aucun remord de le voir réveillé lorsque elle entendait les bêtises qu’il était capable de lui sortir, et surtout auxquelles la petite anglaise était capable de répondre. Elle qui avait du mal à m’endormir, cela allait lui faire passer le temps de discuter un petit peu avec lui. Elle s’amusait, entrait dans son jeu, répondant sur sa petite attaque des règles et de tout le tralala avant de se glisser à ses côtés, venant même très légèrement se coller à lui pour essayer de retrouver un petit peu de chaleur. Après tout, il faisait tout de même hyper froid dehors et elle avait les pieds carrément congelés la pauvre, donc autant profiter d’avoir quelqu’un dans son lit. Et tant pis si il avait froid. Se plongeant dans son jeu, voilà qu’elle lui dévoilait être ouverte à toutes proposions. Valeri ne semblait pas plus étonné que ça, mais s’amusait tout de même de la situation en venant répondre : « Vraiment ? » Sourire charmeur et aguicheur au bout des lèvres, Jaileen attendait la suite. « Je croyais que ce n’était pas avant la deuxième soirée ? » La belle arquait un sourcil, sourire à l’appui avant de répondre. « Je parlais de tout, sauf de ça, mais au moins je sais que j’ai intérêt à me méfier de toi car tu as l’air d’un gamin dont les hormones sont en ébullition. Je vais même finir par me demander si tu n’es pas juste puceau et que tu vois en moi une opportunité de devenir un homme. » Bien évidemment, la blondinette était en train de le taquiner. D’ailleurs, elle continuait sur sa lancée. « Ou alors tu es juste accro et déjà en manque et toutes tes propositions sont dans l’espoir d’assouvir tes envies. » Ou pas. Il finissait par reprendre, décidant de parler de moi, de ma petite vie. « Parle-moi un peu de toi, je veux dire… qu’est-ce qu’une fille comme toi vient faire dans une telle émission ? » Je faisais une petite grimace avant de pousser un soupir et de finalement me lancer : « Je viens tout juste d’arrêter mes études de journalisme. Enfin je prends une année sabbatique quoi et du coup je voulais mettre un peu de fun dans ma vie, donc du coup je me suis dit pourquoi ne pas tenter ce programme, ça peut être cool. Donc du coup, tadaaaam, me voilà ici. Et toi ? Parle-moi de toi ? »
Valeri

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MessageSujet: Re: DON'T WAKE ME UP. 19/05 à 04h40   DON'T WAKE ME UP. 19/05 à 04h40 EmptyLun 20 Mai 2013 - 14:21

Elle s’était glissée sous le drap quelques minutes, avant de finalement venir se blottir contre son partenaire. Il n’avait jamais été un garçon très affectueux. Il n’avait jamais été ce garçon bisounours, friand d’étreintes et de petits mots doux. Il ne le sera certainement jamais. Jamais, il ne sera doux, et affectueux. Jamais, il ne sera une peluche. Il ne fallait pas que Jaileen s’attende à des pulsions teintées de niaiseries et fleur bleu de Valeri. Il était tout sauf cela, qu’on se le dise. Alors qu’il venait de décliner la proposition de raconter des histoires pour qu’elle puisse s’endormir, la jolie blonde s’était dite ouverte à toutes propositions. Vraiment toutes. Quelques mots qui allaient à l’encontre de ce qu’elle avait osé lors de leur première rencontre. Elle lui avait pourtant dit pas avant la deuxième soirée. Et cela, Valeri ne manqua pas à lui faire comprendre. Un petit rire s’échappa doucement de ses lèvres, lorsqu’elle lui dit que ce n’était pas de cela qu’elle voulait parler. Vraiment ? Elle ne parlait pas de ça ? De quoi parlait-elle dans ce cas ? Le regard du garçon se dévia sur le plafond, qu’il contempla une nouvelle fois. Il cligna des yeux longuement, écoutant ses paroles, sans un mot. « Je ne sais pas laquelle de ces deux insinuations est la plus vexante… » souffla-t-il. Entre le puceau et l’obsédé, il était évident que ni l’une ni l’autre de ces remarques n’étaient bonnes à prendre. Valeri n’était ni l’un, ni l’autre. Il était juste… un peu joueur, un peu trop joueur, un peu taquin. Il n’était pas sérieux dans ses propositions, même si certains devaient penser le contraire. Il fallait croire dans ce cas qu’il était bon comédien. Très bon comédien. Un illusionniste dans cette grossière comédie, voilà ce qu’il était. Il tourna doucement la tête, vers sa partenaire, prenant alors une nouvelle fois la parole. Un soupir vint se glisser au creux de l’oreille de Valeri. Elle ne semblait pas si enthousiaste que cela à l’idée de devoir parler d’elle, de sa vie, et des raisons de sa présence ici. Si elle ne voulait pas y répondre, elle n’y répondrait pas. Il n’allait tout de même pas la forcer à le faire, même en la menaçant avec un coussin. Finalement, la voix de la jeune fille retentit dans la pièce endormie. Il l’écouta. L’écouta parler, comme bercé par ses mots. Ainsi, elle était étudiante en journalisme. Elle venait de prendre une année sabbatique, mettant alors une parenthèse à sa vie étudiante. Les études. Un concept totalement flou pour Valeri, ou plutôt un concept qu’il fuyait. L’école n’avait clairement jamais été son truc à lui. Elle lui expliqua alors qu’elle était venue ici pour un peu « de fun dans sa vie ». Valeri secoua doucement la tête, avant de finalement sourciller légèrement lorsqu’elle lui retourna cette question. Lui. Pourquoi était-il là ? Elle voulait qu’il parle. Qu’il parle de lui. Un silence s’installa dans la pièce, avant que Valeri décide alors de prendre la parole. « Je suis avant tout là pour m’amuser… même s’il est certain que je n’ai pas besoin de ce concept télévisuel pour m’épanouir dans ma vie. » souffla-t-il avant que sa voix ne s’éteigne une nouvelle fois dans le noir. Clairement, il n’avait pas besoin de cela. A Paris, il s’amusait déjà bien assez. Même si évidemment, il ne devait pas avoir la même notion d’amusement de n’importe quelle personne. Valeri était comme ça. Valeri était un joueur. Il jouait avec tout et n’importe quoi. Valeri était ce joueur sans attache, qu’aucune règle n’arrêterait. « Tu vois, je suis mime… enfin, c’est l’étiquette que l’on m’a donné le premier jour où je me suis donné en spectacle. Je joue dans la rue, je raconte des histoires avec quelques gestes, et je m’amuse. Ca amuse les gens aussi je crois. C’est certain que je n’ai pas une vie de luxe, que je ne roulerai jamais sur l’or, mais ça me plait, je m’amuse en faisant ça. ». Il marqua une brève pause, avant de reprendre. « Je ne sais pas vraiment ce que je fais là… ou je crois qu’en fait, je renie ces raisons évidentes, plutôt. Ce jeu, cette participation à ce jeu, c’est peut-être l’une de seules choses positives qui a pu arriver dans ma vie… Je me dis que si mes parents pouvaient me voir dans leur écran de télé, ils seraient fiers de moi. Ils m’ont toujours vu comme ce garçon à problèmes, à échec. Pour une fois dans leur vie, il serait fier de leur môme. J’sais même pas s’ils connaissent Fake Lover, en fait. », il se tut une nouvelle fois. « Et… j’ai assez satisfait ta curiosité, c’est bon ? ».
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MessageSujet: Re: DON'T WAKE ME UP. 19/05 à 04h40   DON'T WAKE ME UP. 19/05 à 04h40 EmptyLun 20 Mai 2013 - 21:42

Un peu de tendresse ? Non, Jaileen n’en cherchait pas. Elle avait seulement froid et espérait que son partenaire pourrait la réchauffer, lui filer un petit peu de chaleur humaine. Il n’était pas démonstratif et c’était tant mieux. Il ne relevait pas non plus son geste. Le silence du jeune homme allait très bien à la demoiselle qui pouvait ainsi profiter de sa présence comme elle le voulait, en restant dans les limites de la décence bien évidemment. Elle faisait un petit sous-entendu et finalement, elle se rendait compte qu’il avait plutôt une bonne mémoire et qu’il se rappelait exactement de ce qu’elle avait dit lorsqu’ils avaient fait leur entrée dans l’aventure. Cela la faisait sourire. Un sourire enfantin et surtout confiant. Elle ne savait pas vraiment pourquoi, mais elle pensait qu’ils allaient bien s’entendre tous les deux, même si il semblait quelque peu vexé par les deux hypothèses de la belle blonde. « Je ne sais pas laquelle de ces deux insinuations est la plus vexante… » Tournant la tête pour poser ses pupilles sur son visage, une petite grimace venait prendre possession des lèvres de Jaileen. Elle n’avait pas dans l’optique de le vexer, mais juste de le taquiner. Bougeant légèrement, se tournant à peine sur le côté, afin de pouvoir l’observer, vers lui, elle venait prendre la parole : « Fais pas la tête. Je voulais juste te taquiner un petit peu. Je sais très bien que tu n’es ni l’un, n’i l’autre. Enfin, du moins je l’espère. » Marquant une pause de quelques secondes, Jaileen continuait : « C’était de mauvais goût, je te l’accorde. » La conversation glissait sur la raison de la présence de la jeune femme dans le programme et elle ne tardait pas à lui expliquer qu’elle faisait un break dans ses études et qu’elle voulait mettre un petit peu de fun dans sa vie, avant de lui retourner la question. « Je suis avant tout là pour m’amuser… même s’il est certain que je n’ai pas besoin de ce concept télévisuel pour m’épanouir dans ma vie. » Intéressant. Jaileen avait hâte d’en savoir plus. « Tu vois, je suis mime… enfin, c’est l’étiquette que l’on m’a donné le premier jour où je me suis donné en spectacle. Je joue dans la rue, je raconte des histoires avec quelques gestes, et je m’amuse. Ca amuse les gens aussi je crois. C’est certain que je n’ai pas une vie de luxe, que je ne roulerai jamais sur l’or, mais ça me plait, je m’amuse en faisant ça. ». Un sourire s’emparait des lèvres de la blondinette. Mine. C’était bien la première fois qu’elle entendait cela. Où plutôt qu’elle en côtoyait un. Un jour, il faudrait qu’il lui explique en quoi cela consistait réellement et surtout, s’il le voulait bien, qu’il lui donne un cours. Elle trouvait ça amusant d’apprendre toujours de nouvelle chose et de s’ouvrir à de nouveaux horizons. « Je ne sais pas vraiment ce que je fais là… ou je crois qu’en fait, je renie ces raisons évidentes, plutôt. Ce jeu, cette participation à ce jeu, c’est peut-être l’une de seules choses positives qui a pu arriver dans ma vie… Je me dis que si mes parents pouvaient me voir dans leur écran de télé, ils seraient fiers de moi. Ils m’ont toujours vu comme ce garçon à problèmes, à échec. Pour une fois dans leur vie, il serait fier de leur môme. J’sais même pas s’ils connaissent Fake Lover, en fait. » Inconsciemment, elle ne cessait de sourire comme une enfant. Il y avait un petit quelque chose chez Valeri qui le rendait plus attendrissant, plus attachant qu’au début. Un point faible peut-être. « Et… j’ai assez satisfait ta curiosité, c’est bon ? » La demoiselle passait ses bras au-dessus de sa tête, s’étirait avant de passer l’une de ses mains sous son crâne, sous l’une de ses oreilles. « Pour être franche, tu me donne envie d’en savoir encore plus sur ta petite personne. » Un sourire mince toujours au bout des lèvres, elle reprenait : « Si je me souviens bien tu es parisien, c’est ça ? »
Valeri

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MessageSujet: Re: DON'T WAKE ME UP. 19/05 à 04h40   DON'T WAKE ME UP. 19/05 à 04h40 EmptyLun 20 Mai 2013 - 23:02

Il ne savait pas s’il devait prendre au sérieux ses propos, peut-être bien que oui. Dans ce cas, il pouvait se juger avoir été quelque peu blessé par ses conclusions hâtives faites par sa partenaire. Il ne manquerait plus que des personnes écoutent discrètement leur conversation et ne retiennent que ces propos. Il dessina une moue faussement boudeuse, alors que Jaileen venait de reprendre la parole. Elle lui disait alors de ne pas faire la tête, qu’elle le taquinait. Qu’elle le taquinait un peu. Sûrement, tout du moins, il l’espérait. Il ne manquerait plus que sa partenaire joue la carte de l’hypocrisie. Valeri finit par réagir à sa dernière réflexion. « De très mauvais goût, même » renchérit-il alors qu’elle avait fini de parler. Autant dire les choses comme elles étaient. Il n’allait se cacher sous de brefs acquiescements. Finalement, il lui posa quelques questions à son sujet. Sûrement pour en apprendre un peu plus à son sujet. Après tout, elle n’était que sa partenaire, et c’était la seule chose qu’il avait su d’elle. Il était certain qu’ils auront tout le temps pour apprendre à se connaitre plus en détail. A connaitre leurs habitudes et leurs goûts, à apprendre un peu plus de leur vie respective. Après tout, c’était ensemble. Ensemble qu’ils partageaient cette aventure, il n’allait pas pouvoir faire en sorte de jeter un voile d’ignorance sur tous ces détails. Il en avait ainsi appris un peu plus sur elle. Elle avait tourné le dos à ses études, pour se prendre une année dite sabbatique. Ce fut à son tour de parler. De parler de lui, et de devoir très certainement se mettre nu devant elle. Se mettre nu devant elle, c’était une façon de parler. Il est de toute évidence que Valeri n’enlèvera pas son boxer. Il lui expliqua alors qu’il était là pour le jeu, pour l’amusement. Avant de mentionner quelques raisons qu’il reniait encore à présent, évoquant alors son métier –si on pouvait appeler cela un métier, sûrement oui… puisque c’était de ces petites rentes d’argents quotidiennes qu’il vivait– mais aussi la situation avec ses parents, et de cette certaine fierté qu’il aurait pu avoir s’ils avaient su que leur gamin terrible participait à une émission de télévision. Il parlait. Il parlait peut-être un peu trop. Il n’aimait pourtant pas cela. Il était certain que Jaileen serait sûrement la seule personne à qui Valeri évoquerait une parcelle de sa vie. Peut-être parce qu’elle est sa partenaire, et qu’il devait avoir confiance en elle quelque part. Oui, ça devait être cela. Ainsi, il espérait malgré tout avoir satisfait l’appétit curieux de la jeune fille. Après tout, il n’y avait rien à dire d’autres. Le reste était plus ou moins inintéressant, aux yeux de Valeri, peut-être était-ce parce qu’il n’aimait pas. Il n’aimait pas sa vie, et celle qu’il avait vécu. Il tourna doucement la tête, alors qu’elle prit la parole. Elle voulait en savoir plus sur lui. Qu’y avait-il à dire de plus ? Rien, n’est-ce pas ? Qui s’intéresserait à la vie d’un petit gars comme lui ? Personne, n’est-ce pas ? Son regard dévia une nouvelle fois sur le plafond. Parisien. Etait-il parisien ? Il cligna des yeux, avant d’agiter légèrement la tête de droite à gauche. « Pas vraiment, en fait… » souffla-t-il avant de s’interrompre longuement. Il laissa quelques secondes s’écouler avant que sa voix ne se projette une nouvelle fois dans la pièce. « Je suis à Paris depuis… trois ans à peu près. » dit-il, tout en comptant sur ses doigts. A vrai dire, cela ne servait à rien qu’il compte, il ne savait plus exactement la date de son arrivée dans la capitale française. « Avant, j’habitais en Biélorussie, mais franchement… ça fait beaucoup moins ringard de dire que l’on vient de Paris, plutôt que de dire qu’on est Biélorusse. Ca plait déjà plus au gens d’entre parler de Paris, plutôt que de la Biélorussie, entre nous. Ca les fait plus rêver. » finit-il par dire dans un murmure.

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