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 INTO THE LIMELIGHT - mercredi 29 mai, 17:52.

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Cosmas

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MessageSujet: INTO THE LIMELIGHT - mercredi 29 mai, 17:52.   INTO THE LIMELIGHT - mercredi 29 mai, 17:52. EmptyLun 27 Mai 2013 - 13:34

/w Sully.


Le bouquin des quatorze mille raisons d'être heureux à la main - oui, parce qu'un tel bouquin existait et que bien que je le trouvais absolument perturbant, je m'y voyais accroché comme une abeille au pollen d'une fleur - je m'étais décidé d'aller bouquiner un peu dans la salle de réunion. Au moins, y'aurait pas de neuneus prêtes à me crier dans les oreilles parce que je leur aurais "fait peur", ici ... Enfin, je ne croyais pas. Je ne l'espérais pas pour le moins du monde, je tenais trop à mes oreilles pour cela. Ismène faisait ... C'était une bonne question, ça : "qu'est-ce-que Ismène fait". Je devrais aller la voir, plus tard, ça fait longtemps que je ne lui ai pas parlé, tiens. Néanmoins, il y avait un bémol à mon choix de destination : si mes souvenirs étaient corrects, n'étant passé ici qu'en coups de vents furtifs, il n'y avait que deux fauteils ... Et je me demandais si prier pour que l'un d'eux soit libre et que l'autre ne soit pas occupé par une personne lourdingue relevait de l'ordre de l'égoïsme. Oh, et puis ... On était tous égoïstes, un jour ou un autre, cela ne servait à rien de se voiler la face. Marchant donc d'un pas assuré, je me dirigeais vers le centre de la pièce où se trouvaient les-dits fauteils avant de remarquer une tignasse blonde qui débordait de l'une des chaires. Ah bah tiens. J'avais visiblement de la compagnie. Heureusement, l'autre était vide, c'était déjà ça. M'affalant dedans avec lourdeur, je me laissais soupirer, pensant à la courte nuit que je venais de passer. Je me tourne alors vers l'autre individu, avant de tenter de me rappeller de son nom ... Sully, je crois. Ouais, c'était sans doute Sully. Je me rappelle avoir petit-déjeuné vite-fait en silence face à lui, un jour, la semaine passée ... Et j'étais aussi allé l'embêter, un peu, sur son blog, là. Peut être faudrait-il apporter plus de substance à nos rapports, si nous allions tous deux rester sur le plateau pendant d'autres semaines. Bon, autant se mouiller le pied en entamant la discussion, hein.

- 'Lut. lui dis-je alors avec calme, le regard posé sur mon bouquin, malgré tout, histoire de ne pas le déranger s'il n'avait pas trop envie de parler non plus, mais prêt à reposer ce livre si l'opportunité de le faire se présentait.
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MessageSujet: Re: INTO THE LIMELIGHT - mercredi 29 mai, 17:52.   INTO THE LIMELIGHT - mercredi 29 mai, 17:52. EmptyLun 27 Mai 2013 - 18:21

Il n'était pas désagréable de prendre le temps de vivre. C'est ce que Sully faisait depuis qu'il était ici, dans cette aventure. Il prenait le temps de vivre, et goûtait ainsi à un quotidien sensiblement différent de celui qui était le sien en dehors de ce jeu. Dehors, tout allait si vite. Que ce soit à cause de son travail, ou bien à cause de ses parents, Sully trouvait rarement une minute pour penser à lui en priorité, pour prendre le temps de se reposer, de se détendre. Mais ici, c'était chose possible. Et c'était assurément le premier point positif qu'il voyait au fait de faire partie de cette aventure. A la base, il n'avait pas été question qu'il y tente sa chance - ce n'était pas le genre d'environnement qu'il pensait être fait pour lui - mais le destin s'en était mêlé et il se retrouvait ici. Une chose était en tout cas certaine, le jeune homme avait sous-estimé l'intérêt de la salle de réunion. Il faut dire qu'il n'y était jamais passé que rapidement, et pas tant de fois que ça d'ailleurs, si bien qu'aujourd'hui qu'il prenait pleinement le temps d'y passer un moment, il en venait à la conclusion qu'il aurait peut être du y faire plus attention. Car ici, il y avait de quoi combler le cinéphile qu'il était. Des films, beaucoup de films, sans doute de différents genres et de différentes époques. Un écran, également, permettant sans doute de les visionner. En cela, il aurait effectivement pu mieux y regarder. Mais le principal était sans doute qu'il fasse ce constat à la deuxième semaine de jeu, ce qui restait encore relativement précoce. A moins, bien sûr, qu'il passe inconsciemment ses derniers jours au sein du nid. Partir si tôt aurait alors quelques problématiques conséquences. Mais le temps n'était pas à ce genre de pensées pessimistes. Car Sully avait véritablement envie de ne se préoccuper de rien dans l'immédiat. Alors il se contentait de rester assis, sur l'un des fauteuils de la pièce, sans trop savoir s'il comptait visionner un film, ou bien rester simplement là, à ne rien faire, à ne pas penser, si ce n'est au bien que cela pouvait faire de prendre le temps de vivre. Mais bientôt, l'un de ses camarades entra dans son champs de vision. Il semblait s'agir de Cosmas, qu'il ne connaissait pas tellement mais qui lui semblait être un chic type. Celui-ci le salua alors, signe qu'il était ouvert à la discussion. Et cela tombait bien, parce que Sully l'était au moins tout autant. « Bonjour » qu'il répliqua alors, laissant un instant son regard détailler le livre que tenait son camarade. Un livre dont le titre le fit quelques peu sourire. « Tu as vraiment besoin d'un livre pour savoir dans quoi peut se trouver une part de bonheur ? » qu'il souffla alors, sans moquerie aucune, simplement par curiosité. Sully ne jugeait pas, simplement, il trouvait ce genre de livres un peu démoralisants. Mais il respectait le fait qu'une telle lecture puisse être nécessaire à certains.
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MessageSujet: Re: INTO THE LIMELIGHT - mercredi 29 mai, 17:52.   INTO THE LIMELIGHT - mercredi 29 mai, 17:52. EmptyMar 28 Mai 2013 - 14:57

Les électriciens comme moi n'avaient pas de vacances ; du moins, pas s'ils souhaitaient gagner leur vie convenablement. On se contentait de prendre nos dimanches et nos jours fériés, et le reste du temps, on bossait. Lorsque la famille voulait voyager, on faisait aussi l'effort de prendre un peu de temps pour soi ... Mais ce n'était pas vraiment des vacances en soit, croyez moi. Autant dire que Fake Lover avait semblé être une occasion rêvée de s'offrir un petit bonus sans vraiment faire grand chose de bien éprouvant. Nan, parce que moi, je voulais bien être payé pour faire de la musculation et manger, hein, ça ne me dérangeait pas pour le plus grand des mondes. Ou même pour regarder des films, bien que ce n'était pas ma discipline favorite, ah non, pas du tout. Malgré le fait que je n'ai jamais bénéficié d'une grande éducation, la lecture surplombait de loin le cinéma en matière de divertissements. Cela coûtait bien moins cher lorsque l'on comptait le prix par minute, et me revenait également à éprouver deux fois plus de plaisir, ayant toujours reposé sur mon imagination pour dépeindre les scènes décrites dans les pages parfumées de ces scripts avec vivacité et précision. Je me demandais d'ailleurs s'il y avait une bibliothèque, sur le plateau, ou autre chose qui s'en rapprochait ... Ça me ferait plaisir, ça, oh que oui. L'autre me salue. Il a des cheveux un peu sombres, mais on peut y apercevoir comme la promesse d'une blondeur antérieure .... Le reflet d'un passé aujourd'hui derrière lui et d'une enfance sans nul doute baignée dans l'innocence. Il avait des yeux bleus, lui. Des yeux bleus, comme les miens, en fait ; et lui aussi ne semblait pas se raser tous les jours. Physiquement, j'avais l'impression qu'une liste de similarités pourrait être complétée aux dépends du temps ; je me ravisai donc à m'arrêter là avant de m'éparpiller et de me perdre dans mes pensées. C'est alors qu'il me demanda si un tel livre m'était vraiment nécessaire. Surpris, je crus initialement qu'il parlait du Dickens dont je me servais pour dormir. Ce n'est qu'après que je me mis à constater qu'entre mes mains se situait un tout autre genre : l'autre truc sur les raisons d'être heureux. Ah bah oui, c'est vrai que c'était ce livre là que je lisais ; c'était aussi vrai que j'étais le lecteur, et qu'à défaut de ne pas être malheureux, je ne me considérais pas, non plus, particulièrement heureux au quotidien.

- Ah. répondis-je simplement, légèrement embêté, à la recherche de comment formuler la réponse adéquate à sa question.

- Bah en fait, je ne sais pas trop ... Je l'ai trouvé quelque part, personne n'est venu le chercher, et comme j'adore lire, bah ... Mes yeux ont commencé à le dévorer que mes mains ne puissent les en empêcher. répondis-je alors, géné, un sourire aux lèvres. Mais certains de ces trucs sont à se tordre de rire, vraiment. continuais-je sur ma lancée, avant de terminer par un :

- Et sinon, tu vas bien ?
Sully

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MessageSujet: Re: INTO THE LIMELIGHT - mercredi 29 mai, 17:52.   INTO THE LIMELIGHT - mercredi 29 mai, 17:52. EmptyMar 28 Mai 2013 - 19:57

C'était pour le moins étrange, tout de même, d'avoir l'impression de connaitre ce jeune homme alors qu'il n'avait techniquement jamais partagé de réelle discussion avec lui. Avant aujourd'hui, du moins. Car Cosmas, il ne le connaissait que de par les blogs, ou pour avoir du lui échanger quelques mots à quelques occasions. Alors oui, il avait tendance à se réjouir de cette rencontre, dans le salon. Ce serait sans doute l'occasion de converser réellement, d'apprendre à se connaitre un peu plus précisément, et cette perspective le tentait bien. D'autant plus qu'il lui avait semblé être un type sympathique et donc qu'il était relativement peu probable que l'échange se passe mal. Ainsi donc, il chercha une manière de lancer la conversation, et ne tarda pas à porter son regard sur le livre tenu par son camarade. Un livre au titre pour le moins équivoque, et qui le fit légèrement sourire. Il pouvait comprendre qu'on puisse aimer ce genre de lectures, mais il est vrai qu'il trouvait quand même légèrement dommage d'avoir possiblement besoin d'un livre pour savoir où pouvait se trouver une part de bonheur. N'importe qui devait après tout savoir ce qui lui permettait de sentir bien, sans avoir alors besoin qu'un livre le lui rappelle. Du moins, c'était là son avis, et il va de soi qu'il ne raillerait pas son camarade si ce dernier lui avançait un tout autre point de vue. Sully n'était absolument pas quelqu'un de contrariant, et n'avait jamais la prétention de penser que ses raisonnements étaient meilleurs que ceux des autres. Non, vraiment pas. Cosmas sembla en tout cas quelques peu pris au dépourvu. De quoi faire espérer au cinéaste que sa question ne l'embarrassait pas trop, car peut être n'avait-il tout simplement pas envie d'en parler, ce qu'il comprendrait et respecterait naturellement. Pourtant, il obtint bientôt une véritable réponse, et celle-ci le fit doucement sourire. Manifestement, c'était plus un concours de circonstances qu'autre chose, et dans un sens, il préférait entendre ça. Dans le cadre contraire, il aurait été forcé d'en conclure que Cosmas était un jeune homme relativement malheureux, et ça lui aurait certainement fait beaucoup de peine. On ne se refait pas. « C'est compréhensible, le titre rend curieux » souffla-t-il, en souriant, admettant indirectement qu'il pouvait lui même se demander ce qu'un tel livre pouvait valoir. Il n'estimait pas avoir besoin de ce genre de lectures, mais il est vrai que ça l'intriguait. « A se tordre de rire, rien que ça ? Tu pourrais me donner un exemple ? Je me demande ce qu'ils peuvent bien écrire dans ce genre de bouquins » Car oui, du coup, il était d'autant plus curieux. Et puis, il aimerait pouvoir s'en faire une opinion. C'est alors que son camarade lui demanda s'il allait bien, ce qu'il trouvait gentil de sa part, car il n'était pas forcé de le faire. « Oui, merci. Il m'arrive encore de me demander comment j'ai pu me laisser convaincre de tenter cette aventure, mais je ne regrette pas de l'avoir fait. Je m'y sens bien. » Il avait une partenaire charmante, et avait fait de sympathiques rencontres. L'ambiance ici lui plaisait bien, c'est vrai. « Et toi ? Tu vis un début d'aventure agréable ? » C'était le moins qu'il pouvait faire, de lui retourner la question. D'autant plus que ça l'intéressait véritablement.
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MessageSujet: Re: INTO THE LIMELIGHT - mercredi 29 mai, 17:52.   INTO THE LIMELIGHT - mercredi 29 mai, 17:52. EmptyMer 29 Mai 2013 - 14:43

Cela me faisait plaisir, ça. Avoir l'occasion d'apprendre à connaître des gens, réellement ... Cela m'était rarement arrivé dans ma vie, Hadatt ayant été l'un des rares à avoir bénéficié de cet "honneur" de ma part. Cela me faisait d'autant plus plaisir étant donné que les trois quarts des candidats semblaient tous plus agréables, les uns que les autres ... Tous plus sympatiques que leurs prochains. Et Sully n'échappait pas à cette règle, au contraire. Mon regard se reporte, momentanément, à l'ouvrage que j'ai entre mes deux mains, mes yeux se permettant de cligner sur les lignes du volume tandis que je tentais de me rappeler pourquoi une personne avait eu envie de rédiger un tel ouvrage ... La logique même de cette décision allant à l'encontre de ce qui semblait, à mes yeux, être un comportement normal et rationel. Le bonheur, c'était quoi, exactement ? Un moment, furtif, qui vous glisse entre les doigts afin de vous aider à patienter jusqu'au prochain. Et entre deux instants de bonheur, qu'y avait-il ? Le néant. Le vide intersidéral. L'absolument noir. Ni malheur, ni tristesse, ni même mélancolie. Un manque total et entier d'émotions. La vie n'était que ça : déceptions et joies, et entre les deux, rien. Mais trop peu de personnes s'en rendaient compte, de cela, parce que les gens avaient tendance à accumuler l'une ou l'autre de ces soeurs jumelles, parfois les deux à la fois, et ce, à profusion. Mais je ne vivais ni vie maudite, ni vie sacrée. Je me contentais de vivre. Et j'avais bien compris que ces émotions passagères n'étaient que chimères ; concepts éphémères prêts à disparaître au moindre claquement de doigts.

J'attendis cependant la réaction de Sully, me demandait ce que celui-ci penserait de mon explication qui pouvait sembler quelque peu tirée par les cheveux. Mais non : il me comprenait. Oh joie, je n'avais pas rendu cette conversation des plus maladroites par ma curiosité visiblement très grande ... Trop grande. Tu trouves, toi aussi ? ris-je alors légèrement avant de constater que, malgré tout, Sully était tout aussi curieux, si ce n'était plus, que moi de savoir ce que les gens pouvaient bien mettre là dedans. J'éprouvai alors cependant un besoin de me clarifier légèrement vis à vis de sa remarque précédente :

- Oui, enfin ... Certaines de ces choses sont ... Inattendues, disons. Apparament, ouvrir les huîtres, ça rend heureux. Moi j'en souffre, à chaque fois, personnellement ... Mais le rendu global est assez comique vu que je m'attendais à un truc bourré d'anecdotes du style "nous sommes en vie et la Terre est ronde" et que je me retrouve confronté à ce qu'une névrosée a pu trouver à faire dans sa vie pour faire passer le temps. Je lui tendis alors le bouquin, comme pour lui laisser s'en faire sa propre idée, tout en souriant au fait qu'il passait, visiblement, une bonne journée. J'aurais cependant dû m'attendre à ce que celui-ci me renvoie la question ; il avait une tête a être poli, lui. Il me demanda si je passais un début d'aventure agréable, et je ne pus qu'acquiescer en hôchant de la tête, ajoutant finalement :

- Je ne m'attendais pas à ce que ce soit ... Comme ça ... Mais je ne suis déçu de rien, au contraire, donc c'est tant mieux.

Ce n'est qu'en observant les nombreux films autour de nous que j'eus l'envie de lui demander :

- Et sinon, tu es venu ici pour une raison particulière ou ... ? je ne souhaitais pas le déranger plus longtemps s'il voulait regarder "The Dark Knight Rises", quoi.
Sully

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MessageSujet: Re: INTO THE LIMELIGHT - mercredi 29 mai, 17:52.   INTO THE LIMELIGHT - mercredi 29 mai, 17:52. EmptyMer 29 Mai 2013 - 18:37

Un tel livre avait peu de chances de faire un jour partie des lectures de Sully. Non pas qu'il estimait valoir mieux que ça ou avoir déjà tout pour être heureux, mais disons que le jeune homme trouverait tout de même déprimant d'avoir besoin de ce genre de bouquins pour savoir ce qui était encore susceptible de lui faire ressentir un certain bien-être. Il savait déjà quelles étaient les choses qui pouvaient le rendre heureux, ou tout du moins le placer dans un état de grande sérénité. Alors non, il était bien peu probable qu'il se laisse un jour tenter par un livre comme celui-ci, mais ça ne l'en rendait pas moins curieux de savoir ce qu'il pouvait bien contenir. Car il aimerait comprendre quelles avaient été les aspirations de base de l'écrivain, ce qu'écrire ce livre lui a à lui-même apporté, et ce qu'il rangeait concrètement dans la catégorie des choses susceptibles de faire le bonheur d'autrui. En cela, oui, rien que le titre du bouquin pouvait rendre curieux, et sans doute était-ce voulu. Donc oui, le cinéaste pouvait tout à fait se mettre à la place de Cosmas, que ce titre relativement équivoque avait du rendre tout aussi curieux. « Oui, ça a de quoi intriguer. Ne serait-ce que parce quatorze-mille, ça n'est pas un petit nombre, et qu'on se demande inévitablement s'il est vraiment possible de trouver quatorze-mille choses pouvant rendre heureux. » Il est vrai que c'est particulièrement ce nombre, en fait, qui avait titillé sa curiosité. Il s'était demandé si ça n'était qu'un effet de style, un peu mensonger du coup, et qu'il n'y avait finalement pas qu'une petite centaine de choses énumérées à travers ce bouquin. Parce que oui, quatorze mille, ça n'était pas rien. Mais ça pouvait rendre optimiste, car si vraiment l'on pouvait trouver dans ce bouquin autant de raisons d'être heureux, c'est qu'une part de bonheur pouvait se trouver un peu partout autour de nous. Un constat qui serait rassurant. Finalement, Cosmas l'intrigua lorsqu'il laissa entendre que certaines des choses contenues dans ce bouquin étaient à se tordre de rire. Oh, il imaginait qu'il devait effectivement y avoir des anecdotes amusantes, mais il est vrai qu'il peinait à les visualiser. Encore une fois, il ne s'était jamais laissé tenter par ce genre de lectures. Son camarade laissa alors entendre que certaines des choses qui se trouvaient dans ce bouquin étaient inattendues. Et lorsqu'il parla du fait d'ouvrir des huitres, Sully ne put que ricaner légèrement. « Pour être inattendu, c'est inattendu. Je suppose que tu as toi aussi failli te mutiler la main en voulant ouvrir une huitre ... » Il rit à nouveau, parce qu'à lui, ça lui était arrivé, oui. « Après, ça doit dépendre du contexte. Ouvrir des huitres à Noël, ça doit effectivement rendre heureux, mais dans ces cas-là ce sont plutôt les Fêtes en elles-même qui mettent en joie. » Du coup, il avait quand même un peu de mal à comprendre ce qu'ouvrir des huitres aurait de plaisant en dehors du cadre des Fêtes de fin d'année. « Elle a du en mettre du temps, quand même, pour répertorier toutes ces choses » qu'il reprit, de nouveau sceptique, avant que son camarade ne lui tende le bouquin. Il l'en remercia silencieusement et eut la curiosité d'en feuilleter les premières pages, avant de s'en détacher lorsque son camarade lui demanda s'il allait bien, ce à quoi il répondit sincèrement, avant de lui retourner la question pour s'enquérir de son ressenti sur ce début d'aventure. « C'est le principal, de ne pas être déçu. Et je suppose qu'on ne peut pas entièrement anticiper ce sur quoi on tombera. » D'où le fait qu'il ait du être un peu surpris, comme Sully l'avait lui même été, lorsqu'il s'était rendu compte que tout ça était sensiblement différent de ce qu'il avait pu imaginer. « Non, à vrai dire, je me suis simplement dit que je ne connaissais pas bien cet endroit du nid, étrangement, alors je me suis posé ici sans trop savoir ce que j'y ferai. Donc la réponse est non, tu ne me déranges pas. » Il lui sourit, ayant plus ou moins deviné que c'était ce qu'il cherchait surtout à savoir. Non, il ne le dérangeait pas, c'était même agréable de converser avec Cosmas. Sully laissa alors un instant son regard réexaminer le fameux livre. « Il semblerait que placer une rondelle de citron dans un verre d'eau puisse rendre heureux. On se couchera décidément moins bêtes ce soir. » En fait, tout ça, ça l'amusait. Il finit en tout cas par lui rendre son livre, parce que parti comme il était parti, il allait vouloir le livre, finalement.
Cosmas

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MessageSujet: Re: INTO THE LIMELIGHT - mercredi 29 mai, 17:52.   INTO THE LIMELIGHT - mercredi 29 mai, 17:52. EmptyJeu 30 Mai 2013 - 16:39

Je lisais, je feuilletais, je parcourais cet ouvrage avec ce que certains pourraient qualifier comme une légère obsession, et ce, depuis des jours ... Et pourtant, je ne parvenait pas toujours pas à découvrir l'identité de la personne à qui il appartenait. Elle ne devait visiblement pas y tenir beaucoup pour le laisser se balader de mains en mains sans le réclamer, hein ... D'autant plus que la photo était sur mon blog, aux yeux de tous, au cas où quelqu'un cherchait sa posession. Fort heureusement, Ismène n'était pas encore venue le réclamer. Je supposais donc qu'elle n'avait pas eu l'idée saugrenue de s'en approprier une copie au WHSmith de l'aéroport de la capitale britannique. Je devrais la féliciter pour ça, un jour, tiens, car cela ne m'aurait pas étonné, venant d'elle ... Surtout qu'une conseille funéraire, ça ne doit pas rigoler tous les jours. Non parce que vous vous imaginez vous éprendre d'un fou rire en pleine organisation d'un enterrement avec la famille du défunt ? Je ne pense pas que le résultat serait joli-joli, ah ça non. À en voir le regard de mon interlocuteur, il semblait cependant plongé dans une réflection profonde ... Étais-ce un penseur ? Il avait une tête de penseur, en tous les cas. Et puis sa promesse de moustache mal rasée lui produisait un air sage et mature, comme ces vieux sages que l'on voyait dans les films asiatiques ou encore Yoda dans Star Wars.

- Personnellement, je pense qu'on doit en avoir plus de quatorze mille, des raisons d'être heureux ... Surtout si on vit longtemps. C'était vrai, non ? Plus longtemps on vivait, plus de bonheur on accumulait, en général, non ? À moins que certains accumulaient malheur et désespoir au fil des années ... J'en tremblais presque, tant cette idée me démoralisait. Vieillir dans le malheur ... Ce n'était pas tant ce qu'un individu pourrait souhaiter de son avenir, je pense. Le ricanement de Sully face aux huîtres ne me surprit pas pour le moins du monde, au contraire, étant donné qu'à sa place, j'aurais très certainement eu, exactement, la même réaction. Autant dire qu'on semblait sur la même longueur d'onde, tous les deux ... De quoi devenir de proches amis, dans le futur lui aussi proche. On verrait bien.

- Tu supposes juste. Depuis, je fais toujours ouvrir mes huîtres par quelqu'un d'autre. plaisantais-je alors à moitié. Mais peut être parlait-elle du fait de parvenir à ouvrir des huîtres ? Je me mis à pondérer sur cette hypothèse, quelque peu, avant d'en tirer ma conclusion personnelle. Non parce que je pense que je serais content, moi aussi, si j'arrivais à ouvrir une huître sans me couper les doigts. c'est sûr que ce n'était pas chose facile, ça. J'hôchai cependant de la tête lorsque Sully parla des fêtes, bien que je n'étais pas entièrement convaincu ... Il faut savoir que je n'étais pas un grand fanatique des grandes fêtes, des grands rassemblements ... Je supportais les soirées organisées par le plateau parce que j'en avais pas réellement le choix, mais, en temps normaux, je préférais les petits comités, moi ... Sully se met à feuilleter l'ouvrage, et je ne suis pas capable de patienter qu'il puisse en tirer une quelconque conclusion que j'étais déjà là à changer de sujet. Parfois, certaines mauvaises habitudes ne changeaient jamais. J'hôche à nouveau de la tête, lorsqu'il me dit que le principal n'était pas d'être déçu, non pas parce que je tentais d'économiser mes mots - pour une fois - mais plutôt parce que je ne savais que trop peu quoi y ajouter. Il sembler avoir l'art de dire tout ce qu'il y avait à dire sans laisser l'éventualité du débat ou du développement se présenter à son interlocuteur ... Parce qu'une bonté sincère s'émanait de ses propos, sans doute. Il devrait être politicien, lui, les masses l'aduleraient, j'en étais persuadé. Il me dit alors que je ne le dérange pas, en souriant, chaleureusement. Tant mieux. C'était bien, les gens qu'on ne dérangeait pas. Il établissait un fort contraste avec Valeri, le garçon de hier, qui lui semblait ne pas supporter le moindre souffle de ma respiration. Autant dire que de faire la conversation à Sully me semblait donc, naturellement, plus simple et fluide.

Je ricane face à la citation du livre qu'il me fait. Une rondelle de citron dans un verre d'eau ? La dernière fois que j'avais fait ça, le citron était tombé du verre et m'était rentré dans l'oeil ... Souvenirs, souvenirs. Il me rend alors le livre, ce à quoi je le remercie silencieusement.

- En parlant de livres, tu aimes ça, la lecture ? lui demandais-je alors, avant de me rectifier : Je parle bien de vraies oeuvres littéraires, hein, pas de bouquins de plage comme celui-ci. en brandissant le-dit bouquin du jour.
Sully

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MessageSujet: Re: INTO THE LIMELIGHT - mercredi 29 mai, 17:52.   INTO THE LIMELIGHT - mercredi 29 mai, 17:52. EmptyVen 31 Mai 2013 - 2:48

Quatorze-mille, décidément, ça n'était pas un petit nombre. Alors oui, dans l'esprit de Sully, il paraissait quand même assez dingue qu'un écrivain ait sérieusement pris la peine de répertorier quatorze-mille raisons d'être heureux dans un bouquin. Il respectait naturellement cela, tout comme il respectait l'initiative de base, celle d'écrire un tel livre, car c'était assurément le genre de lectures dont certaines personnes devaient avoir besoin, mais tout de même, il avait tendance à penser que quatorze-mille était un nombre énorme, et ainsi donc qu'il fallait avoir un sacrée foi pour se creuser suffisamment la tête et trouver autant de choses susceptibles de rendre heureux, pour ensuite les retranscrire dans un livre comme celui-ci. Lui, c'était donc ce nombre qui avait particulièrement attiré son attention au moment où il s'était intéressé au titre du bouquin. Car oui, c'est ce qui l'avait immédiatement fait réfléchir, tant il trouvait ça impressionnant en soit. Il s'était donc demandé si ça n'était pas quelques peu mensonger, s'il était véritablement possible de trouver autant de raisons d'être heureux. Il devait y en avoir beaucoup, il ne disait pas le contraire, mais quatorze-mille, à ses yeux, c'était un peu plus que beaucoup en soit. Son camarade laissa pourtant entendre que, d'après lui, il devait bien y avoir au moins quatorze mille raisons d'être heureux au cours d'une vie, et il est clair que vu comme ça, c'était déjà interprétable d'une façon différente. Pour autant, il restait assez septique au sujet de ce nombre qui, décidément, n'était pas sans l'épater. « C'est sans doute vrai, même si ce nombre m'impressionne quelques peu. Moi, je sais que je serais bien incapable de te citer ne serait-ce que quinze raisons d'être heureux, là tout de suite. Alors les quatorze mille, il faut quand même bien y réfléchir pour les trouver, à mon avis. » Car d'après lui, tout n'était pas nécessairement flagrant. Et c'était en soit ce qui faisait tout l'intérêt de ce bouquin, de réunir des informations dont on n'avait pas nécessairement conscience mais qui, une fois qu'on les lisait, pouvait nous sembler particulièrement évidentes. En tout cas, il était certain que Sully ne s'imaginait absolument pas écrire un bouquin tel que celui-ci, tant il avait tendance à penser que ça demandait beaucoup de temps et de réflexion. Car oui, s'il existait véritablement quatorze mille raisons d'être heureux - il voulait y croire, d'ailleurs - il fallait encore les trouver, et ça, ça n'était pas nécessairement simple, de son avis. Toujours est-il qu'il était effectivement dangereux d'ouvrir des huitres. Disons que ça n'était pas une tâche particulièrement aisée à accomplir, et qu'en cela il était tout de même difficile d'imaginer qu'ouvrir des huitres puisse rendre qui que ce soit heureux. Car oui, Sully supposa que Cosmas avait lui aussi failli perdre une main durant ce genre d'expériences, qu'en soit c'était relativement courant. Et son camarade ne tarda d'ailleurs pas à le lui confirmer. Il s'amusa de sa répartie, puis prit la peine de réfléchir à ce qu'il disait, en soit que l'écrivaine avait pu parler du fait de parvenir à ouvrir des huitres, et tourné de cette manière c'était effectivement un peu plus compréhensible. « Probablement. Je serais moi même tout aussi content d'y parvenir, c'est certain » qu'il affirma alors, le sourire aux lèvres. Oui parce qu'il avait beau n'avoir ouvert que très peu d'huitres au cours de son existence, il n'en gardait globalement pas de très bons souvenirs. La plupart du temps, il s'était fait vraiment mal. Il faut dire aussi qu'il était un peu engourdi, mais ça, c'était encore autre chose. Sully se mit ensuite à soumettre une hypothèse concernant les fêtes de fin d'années, qui avaient personnellement tendance à le mettre en joie. Sans doute parce que l'ambiance était festive et qu'il voyait sa famille. Pourtant, Noël dernier n'avait pas été particulièrement joyeux, et ceux qui suivraient ne le seraient assurément pas plus. Sully laissa ensuite entendre que le principal était de ne pas être déçu par cet inédit, et qu'en soit, on avait beau essayer de le prévoir, de s'y préparer, l'on finissait toujours par en être surpris. Agréablement, c'était encore le mieux. Puis il eut à répondre à Cosmas, qui s'interrogea sur sa venue dans le salon. A vrai dire, il n'y était pas venu faire quoi que ce soit de particulier, s'étant simplement assis ici en se demandant s'il se mettrait un film ou s'il resterait à ne rien faire. Mais son camarade était entré et il s'était dit qu'il serait agréable de discuter et d'apprendre un peu à le connaitre. Il ne le regrettait d'ailleurs pas, puisque Cosmas était semble-t-il un garçon très sympathique. Donc non, évidemment, et si c'est sur ce point qu'il voulait implicitement être rassuré, il ne dérangeait absolument pas Sully. Enfin, il y eut ces quelques mots qu'il ne put que relever, tant ils l'amusaient. Le livre toujours en main, Sully s'amusa en effet de l'une des raisons données par l'auteure. Semble-t-il que placer une rondelle de citron dans un verre d'eau pouvait rendre heureux. Lui, il n'en savait trop rien, mais il avait quand même du mal à imaginer qui que ce soit s'enthousiasmer pour si peu. Mais probablement que la plupart de ces choses étaient en fait subjectives. Finalement, il trouva normal de rendre le livre à Cosmas, qui était quand même celui qui l'avait trouvé, et qui fut déjà bien gentil de lui laisser en lire quelques pages. Celui-ci lui parla alors de lecture, cherchant à savoir si Sully aimait lire. « Je t'avoue que dans la vie de tous les jours, j'ai rarement le temps de me poser et de prendre le temps de lire un bouquin. Je ne lis donc pas autant que je le voudrais, mais oui, j'aime la lecture. Quelques années plus tôt, j'avais pourtant un point de vue assez arrêté sur les livres, parce qu'il était pour moi hors de question de me familiariser avec le Cinéma à travers des bouquins, de tomber dans le piège de la théorie ... Mais j'ai depuis fait la paix avec la littérature, heureusement. » Il estimait avoir bien fait de se passer d'enseignements théoriques qui ne lui auraient pas permis de maitriser autant de choses pratiques qu'il en maitrisait aujourd'hui, mais il est vrai qu'il n'était pas plus mal, à ses yeux, qu'il se soit un peu remis à la lecture. « Et toi, tu te qualifierais comme un littéraire ? » Peut être Cosmas lui avait-il posé la question parce que lui-même était friand de bouquins. Là aussi, il parlait d’œuvres sensiblement différentes de celle-ci. Mais sans doute le comprendrait-il sans mal.
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MessageSujet: Re: INTO THE LIMELIGHT - mercredi 29 mai, 17:52.   INTO THE LIMELIGHT - mercredi 29 mai, 17:52. EmptyVen 31 Mai 2013 - 23:19

Quatorze mille. Pas quinze, pas seize, pas quatorze. Si l'auteure était là, en face de moi, je lui demanderais bien, tiens, pourquoi est-ce qu'elle avait décidé de s'arrêter sur ce nombre. "Quatorze mille". N'avait-elle plus eu d'idées pour continuer jusqu'à quinze ou vingt mille, ou y avait-il une raison particulière pour son choix ? Et avait-elle arrondi le nombre pour le titre, ou y avait-il réellement pile poil quatorze mille raisons d'être heureux dans ce bouquin peu ordinaire ? Sully me répond, et je l'écoute, attentivement. Est-il modeste ou peu confiant en soi ? Quinze raisons d'être heureux, là, maintenant, même moi je pourrais les trouver, et je n'étais pas réputé comme étant une figure d'optimisme ni une égérie de la joie de vivre. Un instant, la tentation de lui demander de me les citer, ses quinze raisons d'être heureux, s'était fait forte. Mais je me ravisai éventuellement, ne cherchant ni à le mettre dans l'embarras, ni à l'agacer. C'était loin d'être mon but premier, ah ça non.

- Enfin, en même temps ... Quand t'en lis certaines, tu te dis qu'elle n'est pas allée chercher bien loin non plus, quand même ... avais-je cependant constaté en grimaçant. Pour illustrer mes dires, j'ouvris le tome à une page quelconque avant de le brandir fièrement devant les yeux de Sully, pointant certains des mots noirs imprimés sur ces pages définitivement trop blanches pour leur propre bien.

- Les crackers en forme de feuilles. avais-je alors dit, avec humour. Je ne savais pas particulièrement où on pouvait trouver ces dits crackers, ni quel goût ils pouvaient bien avoir, néanmoins, je pouvais dire, avec certitude, que je n'avais jamais, Ô grand jamais consommé de crackers en forme de feuille, et que je ne pensais pas que le faire serait synonyme d'épiphanie dans ma vie. J'aimais même pas ça, les crackers, à la base, en plus. Je lui rends alors le livre, au cas où il aurait envie de le feuilleter, un peu plus longtemps. Geste totalement compréhensible. Contre tout attente, ce livre s'avérait difficile à poser une fois qu'on l'avait mis sous nos yeux. S'il voulait le reconsulter plus tard, il n'aurait qu'à le demander ; j'étais même d'humeur à le lui prêter, voyez- vous.

J'aimais entendre Sully parler, car dans ses paroles se cachaient, à mes yeux, une grande sagesse. Et il fallait avouer que la façon de laquelle il prononçait ses mots les rendaient également agréables à l'écoute ... Pour moi, il avait une belle voix, Sully, et elle ne brassait pas du vent. Bon point pour lui. Je lui souris alors, en gage de compréhension. Moi aussi, j'aurais envie de sauter de joie si je parvenais à ouvrir une huitre sans me couper les doigts. Évidemment, cela ne risquait pas de m'arriver de sitôt, ceci dit. Je m'interrogeai cependant sur Sully, l'homme. Son enfance. Son adolescence. Son passé. Je me demandai alors où il avait ben pu grandir, pour être à la fois aussi calme et sympathique. Il n'avait pas une sympathie hospitalière comme au Sud des États-Unis, avec un accent texan bien prononcé ... À moins que cela n'existait que dans les films de Western. J'étais un grand fan des films de Western, malgré moi. Je m'interrogeai donc sur l'endroit dans lequel il est né ... Mais surtout, la ville dans laquelle il a grandi. Il devait avoir eu une belle enfance, Sully. Il avait une gueule à avoir été bien content, dans sa jeunesse ... Et c'était tant mieux, car quelque chose me disait que le bonheur, il l'avait mérité. Après, je me trompais peut être. Peut être avait-il été victime d'une quelconque tragédie, ce en quel cas la personne qu'il était devenu à ce jour - ou plutôt, semblait être devenu, étant donné que je ne le connaissais pas encore - était d'autant plus respectable à mes yeux.

Après avoir discuté du fameux cas de la rondelle de citron, le livre m'est rendu. Je me sentis cependant poussé à lui proposer de le lui laisser, quelques temps, quand même, parce que Sully semblait gentil, avait une tête à ne pas être malhonnête, et semblait donc être de ceux qui rendraient les choses qu'ils empruntaient le jour où ils étaient censé les ramener à leurs propriétaires.

- Si l'envie te prend d'observer ce bouquin en plus de détail, hein, n'hésite surtout pas. J'ai d'autres lectures pour me divertir, donc il ne me manquera pas s'il disparaît pendant quelques jours. je me décidai d'ailleurs à étendre mon offre un peu plus, histoire d'être gentil. J'ai aussi un très bon Dickens près de mon lit, si tu préfères ce genre de lecture ... Parce qu'il était vrai que Charles Dickens écrivait vraiment, vraiment bien ;
ça, c'était une vérité incontestablement indéniable. Je me mordis cependant les doigts de mon offre lorsque je compris que les livres, ce n'était pas tant sa discipline favorie ; il n'aimait même pas ça, au début, d'après ce que j'avais compris. Sully était de ceux qui voyaient le film avant de lire le livre. Horreur. Il restait sympathique, bien sûr, hein ; là n'était pas la question. Mais même moi, un élève ayant interrompu ses études à seize ans, j'avais reconnu la valeur de la lecture. Bon, vous me direz que tout espoir n'était pas perdu, étant donné qu'il s'était réconcilié avec la lecture. Mais je pense que je lui dresserais une liste des meilleurs classiques afin de l'aider un peu, quand même, ce bon vieux Sully. Celui-ci me demande alors si je me considère comme étant un littéraire, ce à quoi je réponds en haussant calmement la tête de haut en bas. À mes yeux, la littérature, c'était sacré.

- Je préfère les bons vieux classiques Britanniques, personnellement ... Même si les bestsellers sont capables de me divertir, de temps à autre. Bon, je ne comprenais pas tous les mots, dans les classiques, après ... Mais ce n'était qu'un détail trivial, ça.

- J'ai cru comprendre que tu étais particulièrement friand du cinéma ? m'aventurais-je alors.
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MessageSujet: Re: INTO THE LIMELIGHT - mercredi 29 mai, 17:52.   INTO THE LIMELIGHT - mercredi 29 mai, 17:52. EmptySam 1 Juin 2013 - 6:00

Pouvait-on véritablement trouver quatorze-mille raisons d'être heureux ? Si elle existaient - il valait mieux penser que oui - encore faudrait-il en faire la liste, et c'est justement ce qu'avait fait l'auteure de ce livre, en s'armant probablement de patience et de détermination. Car oui, c'était décidément un nombre pour le moins impressionnant, et répertorier ces prétendues raisons n'avait pas du se faire en un jour et en une fois. C'était ce qui avait tendance à fasciner Sully, en soit. Que quelqu'un ait véritablement trouvé la foi d'écrire un tel livre. L'auteure aurait très bien pu décider de répertorier une centaine ou disons un millier de raisons d'être heureux, mais elle s'était véritablement mise en tête d'en trouver quatorze-mille. L'histoire ne disait pas si elle avait décidé de ce nombre au préalable, et donc si elle avait du se creuser la tête pour l'atteindre, ou si elle s'était laissée porter par son inspiration et avait du s'arrêter à ce nombre. Sans doute n'avait-ce au fond pas tellement d'importance. Sully estimait en tout cas qu'il aurait bien du mal, lui, à trouver ne serait-ce que quelques raisons d'être heureux. Il avait beau être optimiste de nature - du moins, la plupart du temps - il est vrai qu'il n'atteindrait jamais un nombre comme celui-ci. Cosmas laissa alors entendre que pour certaines raisons citées dans le livre, l'on pouvait estimer que l'auteure n'avait pas été chercher particulièrement loin. Pour ne pas avoir lu le livre, il n'en savait honnêtement rien, mais était disposé à le croire évidemment. Bientôt, il put de toute façon en avoir un exemple, et il est vrai qu'à entendre parler de crackers en formes de feuilles, il aurait fortement tendance à donner raison à son camarade, hm. « Ah, parce que ça existe ? » qu'il répliqua alors, en riant légèrement. Parce que là, évidemment, il tentait d'imaginer ce que pouvait bien donner un cracker en forme de feuille. Inévitablement, ça l'amusait. « C'est précis, au moins. » Tellement précis qu'il n'avait personnellement jamais eu l'occasion de goûter un crackers en forme de feuille. A noter que l'auteure aurait très bien pu pousser le vice jusqu'à préciser le genre de feuille, et là, c'aurait rendu les choses plus improbables encore. Note à lui même : tenter de trouver des crackers en forme de feuille si tôt sorti du jeu. L'on verrait bien, alors, si c'était véritablement susceptible d'égayer une journée. Mais pour ça, encore faudrait-il que ça existe, et que l'auteure n'ait pas simplement eu un petit coup dans le nez au moment de l'écriture de son bouquin. On ne sait jamais, hein. Ils en virent ensuite à évoquer l'ouverture d'huitres et réfléchirent ensemble sur la raison d'une telle référence dans un bouquin comme celui-ci, avant que Sully en vienne à citer l'une des raisons du bouquin, laissant entendre que déposer une rondelle de citron dans un verre d'eau rendait possiblement heureux. Lui, il n'avait jamais tellement cherché à savoir si ce simple geste était susceptible de le rendre heureux, mais il devait bien y avoir une raison pour que l'auteure considère que ça avait sa place parmi les quatorze-mille raisons évoquées à travers le livre. Au fond, peut être avait-elle cherchée à dire que puisque le goût était rendu plus agréable, c'était ce qui avait de quoi rendre heureux. Vraiment, il n'en savait rien, alors il ne pouvait que supposer diverses choses, sans pour autant y passer trop de temps, car le but n'était pas non plus d'attirer une migraine. Ayant en tout cas terminé de feuilleter le livre, il lui sembla tout à fait normal de le rendre à Cosmas, qui certes n'était pas son propriétaire officiel - il lui avait dit l'avoir vu trainer - mais pouvait tout de même exiger de le récupérer, vu qu'il l'avait eu en mains au moment où il était entré dans le salon et qu'il avait bien gentiment accepté de le prêter à Sully. Mais Cosmas ne tarda pas à lui proposer de le garder, quelques temps, s'il avait envie de le feuilleter davantage, avançant que cette lecture-ci ne lui manquerait pas étant donné qu'il pouvait compter sur beaucoup d'autres. Il alla même jusqu'à lui proposer de lui prêter un Dickens. « C'est vraiment très gentil de ta part, je t'en remercie. Dans l'immédiat, je ne prévois cependant pas de bouquiner, mais je garderai en tête ta proposition, sait-on jamais que je sois pris d'une envie de lire d'ici peu. » Il lui était en tout cas reconnaissant de se montrer aussi partageur, car bien que la littérature ne soit pas la passion de Sully, c'était toujours agréable de savoir qu'un livre nous attendrait si l'envie nous prenait d'en lire un. Justement, l'américain tenta d'expliquer son rapport un peu compliqué avec les livres, n'étant pas certain que Cosmas comprendrait où il voulait exactement en venir. Sully avait boudé les livres quelques années plus tôt, à l'époque où l'on avait eu tendance à vouloir le persuader d'étudier le Cinéma dans une fac sordide où, d'après lui, l'enseignement aurait été beaucoup trop théorique pour répondre à ses attentes. Car la théorie ne l'avait jamais intéressé. Lui, c'était la pratique qu'il avait toujours visé. Alors il s'était formé lui même, avait rencontré des gens du métier, avait appris de leur simple expérience, de leur savoir, sans compter sur aucun professeur, ni aucun livre. Et il estimait que ça ne lui avait pas manqué. Pour autant, avec le recul, il reconnaissait qu'il n'aurait pas du se fermer aussi catégoriquement à la Littérature, ce qu'il avait alors rectifié au fil du temps, en se remettant à lire quelques peu, quoi que toujours très occasionnellement, mais là par manque de temps uniquement. Sully s'intéressa ensuite à ce qu'il en était pour Cosmas, pensant qu'il ne lui avait peut être pas posé la question pour rien, qu'il était peut être quant à lui véritablement féru de Littérature. C'est ce qu'il lui confirma alors sans tarder. « Donc, à part un "très bon Dickens", que me conseillerais-tu pour les fois où j'aurais un peu de temps devant moi ? » En soit, ici, il en avait du temps. Mais il le passait généralement à se promener pour se familiariser avec cet environnement encore quelques peu inédit - il avait de sérieux problèmes d'orientation - ou à se tracasser pour quelqu'un qui ne devait pas autant penser à lui en retour. C'est alors que Cosmas lui parla de Cinéma. Effectivement, Sully l'avait évoqué quelques instants plus tôt et avait peut être quelques précisions à lui apporter. « C'est ma passion depuis les premières années de mon adolescence, et mon métier depuis mes vingt-et-un ans. C'est toute ma vie en soit, et je ne sais plus tellement si c'est une bonne chose, ou bien une mauvaise. » Disons qu'à bien y réfléchir, il s'y consacrait peut être un peu trop, et une certaine Ingrid avait peut être eu raison de lui en tenir rigueur. « Et toi, que fais-tu dans la vie ? » Travaillait-il en rapport avec les livres ? C'est ce qu'il avait inévitablement tendance à penser. A tort, peut être.

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