« Chut, fais moins de bruit, tu vas réveiller les autres... » C'est vrai que c'est moi qui glousse comme une grosse gourde depuis tout à l'heure dans les escaliers tout ça mais bon. C'est l'alcool ça. On a bu pas mal je crois. J'en sais rien, j'ai arrêté de compter les verres. Et puis il faut dire qu'on a commencé à dix heures du matin, ça fait un bon bout de temps du coup. Mais bon il fallait bien qu'on fête notre nouveau partenariat et que je pleure le départ de mon partenaire original, originel. Comme le péché. Ouais bref. En tout cas ce soir ce sera ma chambre mon lit. D'ailleurs, j'sais pas, je me demande, on pourra disposer des deux quand bon nous semble ou bien ? Oh bah j'vais lui demander à Seth. « Ce soir on dort chez moi, ça te dérange pas ? Mais demain si tu veux j'vais chez toi. Il doit être cool ton lit. T'as pas dû à la partager en plus, y'a vraiment des draps de soie dans la chambre l'autre ? J'aime bien la soie, c'est sexy sensuelle, tout ça. C'est très, enfin c'est sympa quoi. Nous on a du polyester je crois. Mais mon lit il sent bon. C'est déjà ça. » Ouais parce que j'suis sûre qu'li y a des lits qui laissent à désirer. J'suis super propre moi, tout ça, mais les autres ? Comment en être tout à fait sûr ? Moi je ne le suis pas. Bon, alors on est là, devant mon lit. Et j'viens de penser à ma blessure de guerre qui se réveille. Celle dû à cause de Brune. Alors du coup je lui lâche la main et me retourne brusquement, si brusquement que j'en ai la tête qui tourne. Pas grave. Bon. Qu'est-ce que je voulais dire déjà ? C'est que bon, j'ai pas les idées super claires quand même alors il me faut un petit temps d'adaptation. Ah oui voilà. « Bon alors, tu te souviens quand je t'ai dit que j'avais mal au fesses et que mon orgueil en souffrait beaucoup ? Et bien en fait, je crois que c'est mon fessier qui souffre plus. Donc, comme t'es ma pine-co, que t'es là pour moi. Tout ça. Tu peux regarder ? Mais avant promets moi d'être totalement honnête, tu me le dirais si c'était pas beau à voir. Faut pas que tu me ménages je peux tout entendre. » Je dis ça sur un ton tout à fait solennel. J'ai confiance en son jugement, on est amis après tout. De très bons amis qui peuvent tout se dire. Et il va me le dire, mais du coup il faut que je me tourne à nouveau et que je lui montre mon popotin. Se tourner, oui bon ça je peux faire mais moins brusquement. Ce serait mieux. Voilà qui est chose faite. Bon j'ai encore mes collants et mes chaussures faut que je me débarrasse de tout ça. C'est pas super évident. Mais j'y arrive, avec du temps. Bon. Et bien maintenant, je n'ai plus qu'à lever ma robe. Voilà. Il a une vue imprenable sur mon joli popotin. « Alors ? » Je suis quand même un peu inquiète, c'est utile un popotin. Surtout le mien. Il est joli, il est tout doux, tout ça.

Depuis que j'avais perdu ma partenaire dès la première semaine de jeu je m'étais pas trop posé de questions pour la suite, je crois que j'avais pas complètement tilté que je finirai pas le jeu en solo et qu'on me filerait un nouveau partenaire plus tard, aussi j'avais vraiment pas anticipé le truc ni fait de pronostics sur qui je tomberais, et c'était pas plus parce que ça préservait la bonne surprise en quelque sorte. Je sais pas trop ce que ça représente et tout d'avoir un partenaire, j'ai pas eu la mienne assez longtemps pour m'en rendre compte donc je sais pas quel est l'intérêt du truc et tout. « Eeeeuh je marche à pas de loup de velours moi je te signale, c'est toi qui fais un boucan d'enfer là, non mais oh ça va bien de m'accuser, je suis innocent moi madame ! » que je clame, parce que c'est important de se défendre quand on est accusé injustement, et même quand on est accusé justement en fait. Après, c'est vrai que j'avais pensé à la question des lits, on en a deux du coup, et dans deux chambres différentes en plus, donc d'un côté je me suis psychologiquement et affectivement attaché à mon lit, mais d'un autre côté j'aime bien les nouvelles expériences et tout et je serais bien tenté de tester la chambre aux dinosaures, en espérant que je fasse pas de cauchemars. « Ouais c'est de la soie, c'est hyper agréable sur le corps du coup j'ai pris l'habitude de dormir nu, mais hum par contre depuis le départ de Roza j'ai pris des libertés dans le réaménagement du lit donc hum enfin je te présenterai tout ça, tu verras. En fait je trouvais ça dommage tout cet espace inoccupé alors je m'en sers comme garde-manger slash réserve d'alcool, mais je te ferai de la place, c'est absolument complètement gérable. » Faudra aussi sans doute que je fasse un brin de nettoyage, à cause des miettes et des tâches de bière un peu partout, même moi ça commence à me déranger parce que j'aime pas me réveiller avec des morceaux de chips coincés entre les fesses – mais personne n'aimerait ça je crois, enfin, je crois oui. Enfin bref ça me pose aucun soucis qu'on aille dormir dans son lit, ça se voit, pas la peine que je le verbalise explicitement et tout. Donc on se rend au dortoir, que je découvre avec les yeux émerveillés d'un enfant etc. etc. puis Monroe me reparle de ses fesses, et évidemment que je me souviens de cette conversation, parce que je me souviens toujours des trucs importants que mes amies peuvent me raconter au sujet de leurs fesses, vu que c'est la moindre des choses quand même. Et puis elle me fait du chantage affectif et tout et tout en remettant sur la table notre relation privilégiée de pine-co (hey mais je suis pas plutôt un pin-co moi ? bof qu'importe, je suis pas à ça prêt j'imagine ?) donc je suis un peu forcément obligé d'accepter et tout. « Mais Monroe, tu le sais, je serai là, toujours pour toi, n''importe où quand tu voudras ! » C'est beau ce que je dis, c'est profond et tout, ça pourrait presque faire une chanson même. « Et puis je sais que t'es badass et que tu peux encaisser les coups durs, je te promets de te dire la vérité, toute la vérité, rien que la vérité, concernant ton fessier. Tu peux me faire confiance. » Elle doit me faire confiance parce qu'elle retire chaussures et collants puis se penche en redressant sa robe, et de là où je suis j'ai une vue parfaite sur son popotin. Je m'approche en me caressant le menton genre observateur de fesses professionnel (en v'là un métier pour lequel j'aurais été qualifié) et elle me demande le verdict et je laisse durer le suspense en faisant « Hmmm… » comme si je réfléchissais sauf que c'est un leurre, je réfléchis pas le moins du monde. J'ai du mal à m'empêcher de le caresser du bout des doigts mais je me retiens, parce que j'ai un mental d'acier et tout. « Il n'y a plus rien à faire, je pense qu'il va falloir amputer. S'il y avait certaines choses que tu voulais dire à ton popotin, ou faire avec, que sais-je, je pense que c'est maintenant ou jamais. » j'annonce avec une voix dramatique et euh, fatidique.

« Eeeeuh je marche à pas de loup de velours moi je te signale, c'est toi qui fais un boucan d'enfer là, non mais oh ça va bien de m'accuser, je suis innocent moi madame ! » A pas de velours ? N'importe quoi ! On dirait un hippopotame. Il est aussi discret qu'un éléphant. Non mais sérieusement. N'importe quoi. Je l'ai déjà dit mais j'avais oublié, j'suis un peu pompette alors bon, faut pas m'en vouloir. « T'as une tête de coupable toi, tu peux pas être innocent. T'es coupable, tu fais trop de bruit, on va déchaîner les dinos tu vas voir, ils vont se mettre à hurler et bientôt, eux là, les vrais monstres vont nous hurler dessus. » Les vrais monstres ce sont les candidats qui dorment, ça m'arrive tout le temps de réveiller les autres, surtout quand on voit l'heure où je me couche souvent mais j'fais pas exprès si je me cogne, ou si je me plante de lit parfois, ils sont tous identiques, encore plus dans le noir complet. Et quand il est question de lit, de chambre je me pose pas mal de questions, parce que bon, on en a un chacun mais on est supposé dormir ensemble, sauf que personne nous a indiqué la marche à suivre, on nous a lâché comme ça dans l'inconnu et tout c'est pas humain. « Ouais c'est de la soie, c'est hyper agréable sur le corps du coup j'ai pris l'habitude de dormir nu, mais hum par contre depuis le départ de Roza j'ai pris des libertés dans le réaménagement du lit donc hum enfin je te présenterai tout ça, tu verras. En fait je trouvais ça dommage tout cet espace inoccupé alors je m'en sers comme garde-manger slash réserve d'alcool, mais je te ferai de la place, c'est absolument complètement gérable. » Ah ouais ? Il a l'habitude de dormir nu ? Pourquoi pas. Mais bon ça je commenterais plus tard parce que je suis choquée. Non que dis-je, je suis outrée par de telles révélations. Non mais mon dieu, comment est-ce possible ? J'ouvre la bouche à m'en décrocher la mâchoire. « J'voudrais pas te perturber, si tu veux dormir nu, pas de problèmes. Ça se fait souvent ça entre amis, tu vois. Enfin moi ça me dérange pas. Par contre, pas moyen que je dorme dans un truc où tu as laissé traîné de la bouffe. L'alcool, je peux gérer. Mais la bouffe. Je peux pas. Je ne pourrais pas dormir alors qu'un truc pourrait venir se coincer entre mes fesses. Oh non. » Pas de trucs entre mes fesses. Enfin pas de bouffes dans les fesses, hors de questions. Non non non. C'est physiquement impossible. C'est trop traumatisant. Impossible. Mais du coup une chose en entrain une autre et bien je lui demande d'être honnête avec moi. Parce que je suis encore traumatisée par l'épisode du prime, Brune qui m'a fait tombé, mes fesses qui me font encore un peu mal malgré mon fessier d'acier. Tout ça. J'ai confiance, on est proche lui et moi, je sais qu'il va tout me dire. C'est fou ce que des masques et de l'alcool ça peut tisser des liens, les resserrer, tout ça. « Mais Monroe, tu le sais, je serai là, toujours pour toi, n''importe où quand tu voudras ! » Je serais toujours la même un peu bohème, prête à faire des folies. Hein ? Non mais quoi qu'est-ce que je raconte ? C'est l'alcool ça sans doute. Bon, je le crois. Je hoche la tête du coup. Pour lui assurer que je le sais tout ça. « Et puis je sais que t'es badass et que tu peux encaisser les coups durs, je te promets de te dire la vérité, toute la vérité, rien que la vérité, concernant ton fessier. Tu peux me faire confiance. » Evidemment, comment j'ai pu douter d'un tel ami comme ça ? Non parce que je suis obligée de lui faire confiance. C'est pour ça que je retire mes fringues. Parce que j'ai besoin d'entendre son verdict. Un verdict qui se fait attendre. Vite quoi. J'ai le cul à l'air quand même. Et c'est le drame. « Il n'y a plus rien à faire, je pense qu'il va falloir amputer. S'il y avait certaines choses que tu voulais dire à ton popotin, ou faire avec, que sais-je, je pense que c'est maintenant ou jamais. » Quoi ? Mais quoi ? Je me retourne, genre choquée. Parce que je suis totalement choquée. « Non mais c'est pas possible ? T'es sûr ? Y'a rien à faire ? Appliquer un truc dessus ? J'en sais rien. Mais tu ne peux pas me dire ça ? Je pensais tout pouvoir entendre, tout mais pas ça. Je... Quelle horreur. » Je crois que finalement je ne suis pas une badass, je ne suis qu'une pauvre fille qui va se faire amputer les fesses. J'sais pas si c'est possible ça d'ailleurs mais je n'oserais pas remettre sa parole en doute. « Je suis trop choquée, je ne sais pas ce qu'on pourrait faire. Je sais juste que je lui serais toujours reconnaissant d'avoir été là pour moi. D'avoir été suffisamment ouvert pour supporter mes idées farfelues et la... enfin il sait à quoi je fais référence. Je... T'as pas d'idées toi ? Je ne sais pas comment lui rendre hommage une dernière fois... » Je suis trop terrassée par le chagrin. Si terrassée que j'en perds mes mots. Un coup immense vient de s'abattre. C'est une catastrophe.

« T'as une tête de coupable toi, tu peux pas être innocent. T'es coupable, tu fais trop de bruit, on va déchaîner les dinos tu vas voir, ils vont se mettre à hurler et bientôt, eux là, les vrais monstres vont nous hurler dessus. » Je prends un air estomaqué et choqué à la fois, tant d'accusations sournoises et injustifiées à la fois c'est quand même hautement déstabilisant (d'ailleurs je crois bien que j'en perds une partie de mon équilibre, du coup) en plus ça fait mal parce que je crois que c'est vrai, j'ai vraiment une tête de coupable, on me l'a dit toute ma vie, et je peux pas entrer dans un magasin sans que le vendeur me suive partout pour vérifier que je vole rien, mais bon, je suis sympa alors je prends sur moi, parce que je pense que c'est ça le vrai héroïsme au fond, c'est genre, faire fi des accusations et sauver la fille, un peu à la batman quoi, donc au lieu de m'escrimer à me défendre en expliquant que je suis un incompris de l'humanité et du système judiciaire, je décide de me comporter comme un noble gentleman plutôt. « Non mais… J'en prends l'entière responsabilité. Dinos ou monstres, je te défendrai jusqu'à mon dernier souffle, jusqu'au bout du monde, et que le diable m'emporte si je faille à mon devoir. » je déclare de façon hautement grandiloquente, même si bien sûr c'est que du vent, parce que j'ai beau avoir vu des trucs terribles dans la vie, je serais plutôt du genre à m'enfuir en courant si quoique ce soit devait survenir là. On discute ensuite des, euh, modalités de couchage, parce que je crois qu'il faut mettre certaines choses à plat, et dans l'ensemble c'est plutôt pas trop mal qu'on convienne de ce qu'on va faire et tout. Bon. J'hoche la tête doucement. En fait, j'avais prévu de me remettre à porter au bout un calbute pour dormir avec Monroe, mais si la nudité la dérange vraiment pas j'aurais tort de me priver, pas vrai ? « Non mais d'accord. Je vais nettoyer et tout. T'façon ça me plaît pas trop toutes ces miettes qui se collent partout non plus, en toute honnêteté. Je me suis juste un peu laissé aller, parce que la vie c'est difficile, tout ça tout ça… » je me justifie, parce que clairement je ne suis pas un gros malpropre sans aucune hygiène de vie, j'ai juste vécu un coup dur avec, euh, ma nomination puis, hum, le départ, de ma partenaire Rosita. « Non mais c'est pas possible ? T'es sûr ? Y'a rien à faire ? Appliquer un truc dessus ? J'en sais rien. Mais tu ne peux pas me dire ça ? Je pensais tout pouvoir entendre, tout mais pas ça. Je... Quelle horreur. » Je fais mine de réfléchir, un instant. « Il a peut-être quelque chose. Je t'ai pas dit, mais j'ai été médecin volontaire aux îles Saïgans une fois, et j'ai déjà vu hum, un cas similaire. Alors peut-être, je dis bien peut-être, qu'une application d'une couche de beurre de cacahuète pourrait sauver une partie du fessier. Mais je sais vraiment pas, parce qu'il est peut-être trop tard, et je veux pas que tu te fasses de faux espoirs. » L'espace d'un instant, je crois que je suis vraiment convaincu que tout ça est réel et hypergrave, d'ailleurs je stresse un peu, presque. « Je suis trop choquée, je ne sais pas ce qu'on pourrait faire. Je sais juste que je lui serais toujours reconnaissant d'avoir été là pour moi. D'avoir été suffisamment ouvert pour supporter mes idées farfelues et la... enfin il sait à quoi je fais référence. Je... T'as pas d'idées toi ? Je ne sais pas comment lui rendre hommage une dernière fois... » Moi je sais pas à quoi elle fait référence et ça m'intrigue drôlement, mais alors drôlement drôlement. « Peut-être que… Je ne sais pas, il t'a jamais parlé de quelque chose qu'il aurait voulu faire et qu'il a jamais eu l'occasion de faire ? Sinon je sais pas quel genre de fesses tu as, mais les miennes aiment être libres, tu vois ? Genre être à l'extérieur et sentir la douce brise nocturne et hum, fôlatre, les, euh, caresser. » Rien qu'en parler ça me donne envie, même si faut que je combatte ce genre d'impulsions parce que mon avocat en a marre des plaintes pour exhibitionnisme qui sont déposées contre moi.

« Non mais… J'en prends l'entière responsabilité. Dinos ou monstres, je te défendrai jusqu'à mon dernier souffle, jusqu'au bout du monde, et que le diable m'emporte si je faille à mon devoir. » Je pose une main contre mon coeur, qu'il est adorable ce partenaire, j'suis super chanceuse. Et je reconnais ma chance. Non mais vraiment, beaucoup tuerais pour avoir un partenaire tel que Seth qui ferait ce genre de remarques. « T'es un peu comme Batman toi en fait, t'es mon héros. T'as vu, j'ai choisi un héros ténébreux comme toi, des fois que Sydney nous regarde. Quoi qu'en fait vaudrait peut être mieux pas parce qu'on chancelle, qu'on raconte un peu n'importe quoi et qu'on a fait des trucs qu'on aura oublié demain mais t'as vu l'effort. » Ouais, enfin j'sais pas trop si mon discours est cohérent là toute suite mais avec un peu de chance il aura pigé le truc parce qu'en théorie nos cerveaux ils tournent dans le même sens, ils ont carburé au même alcool, alors ils sont lié tout ça. Un peu comme nous, c'est super cosmique comme pensée. Très cosmique. Trop sans doute. Je m'embrouille moi même c'est pour dire. En tout cas ça me semble nécessaire de parler de notre lit de vie commun, les pieux. Et là, j'apprends qu'il arrive à dormir avec des miettes collés au cul, oh non mais ça va pas du tout. Autant j'peux être bordélique parfois, souvent, hum. Mais pas dans mon lit, jamais. « Non mais d'accord. Je vais nettoyer et tout. T'façon ça me plaît pas trop toutes ces miettes qui se collent partout non plus, en toute honnêteté. Je me suis juste un peu laissé aller, parce que la vie c'est difficile, tout ça tout ça… » j Ouais tout ça, tout ça. Je préfère occulter c'est mieux. Oui, du coup je me contente de hocher la tête, genre d'accord j'espère bien que tu ne vas pas te laisser aller dans mon pieu sinon ça va barder mon petit gars. « Il a peut-être quelque chose. Je t'ai pas dit, mais j'ai été médecin volontaire aux îles Saïgans une fois, et j'ai déjà vu hum, un cas similaire. Alors peut-être, je dis bien peut-être, qu'une application d'une couche de beurre de cacahuète pourrait sauver une partie du fessier. Mais je sais vraiment pas, parce qu'il est peut-être trop tard, et je veux pas que tu te fasses de faux espoirs. » Il y a peut être quelque chose ? A cette phrase je souris, toute mes dents sortent de ma bouche. Bon, autant dire que son histoire de médecin volontaire je ne la crois pas. « Bon et bien fais le, dépose moi du beurre de cacahuète sur les fesses qu'est-ce que tu as attends ? C'est hydratant en plus j'suis sûre que c'est pas si bête comme idée. Allez docteur, tripote moi les fesses... » Enfin sans aucune arrière pensée ça va de soit. C'est un médecin qui s'occupe de son patient, moi au fond tout ce que je veux c'est qu'il me sauve mon arrière train. C'est normal. Parce que ma vie sans lui ne serait rien. Que vais-je faire si sa théorie ne fonctionne pas ? « Peut-être que… Je ne sais pas, il t'a jamais parlé de quelque chose qu'il aurait voulu faire et qu'il a jamais eu l'occasion de faire ? Sinon je sais pas quel genre de fesses tu as, mais les miennes aiment être libres, tu vois ? Genre être à l'extérieur et sentir la douce brise nocturne et hum, fôlatre, les, euh, caresser. » Je fronce les sourcils et secoue la tête. A l'extérieur ? Courir le cul à l'air. Non non. C'est trop risqué. « Non pas dehors, c'est trop risqué, je ne voudrais pas risquer de les enrhumer, tu l'as vu par toi même elles sont fragiles. Non, je ne préfère pas. Vraiment pas. C'est pas sérieux tout ça. Non non. Fais quelque chose, par pitié. » L'heure est grave, je veux récupérer toute leur fonction motrice, pas leur accorder une dernière volonté.