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 But there's a heavy cloud inside my head ~ 12/06 | 18h40

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Sully

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MessageSujet: But there's a heavy cloud inside my head ~ 12/06 | 18h40   But there's a heavy cloud inside my head ~ 12/06 | 18h40 EmptyLun 10 Juin 2013 - 6:11

W/cosmas
— mercredi dix-huit heures quarante —

De temps à autres, Sully était pris d'une envie irrésistible de combattre l'ennui en s'adonnant à des activités sans grand intérêt, mais qui auraient toutes les chances de le divertir. Car c'est bien dans l'optique de s'occuper et ainsi de faire quelques choses de ses dix doigts que le jeune homme avait entrepris de partir à la recherche de Cosmas. Car oui, il lui fallait l'avoir à ses cotés pour que ce qu'il avait en tête prenne tout son sens, car il ne saurait arriver à grand chose en restant seul ou en s'accompagnant d'une autre compagnie que celle de son camarade. Ainsi donc, Sully s'était mis à sa recherche quelques minutes auparavant, ayant passé au crible plusieurs pièces où le jeune homme aurait été susceptible de se trouver, notamment le salon, vu qu'il s'agissait de l'endroit où ils avaient partagé leur toute première discussion. Sauf qu'il n'y trouva personne, et qu'il ne tomba pas plus sur Cosmas dans les prochaines pièces où il se rendit. Au final, toujours aucune trace de lui, alors qu'il n'y avait tout de même plus énormément d'endroits où le jeune homme pouvait se trouver. Il espérait simplement que le temps qu'il fasse le tour du nid, Cosmas n'aurait pas quitté un endroit pour se rendre à un autre, quelque part où il se serait déjà rendu et où il ne penserait pas nécessairement à repasser. Mais heureusement, il finit par l'apercevoir au niveau du saloon, lorsqu'il passa en fait devant celui-ci. Et il faut dire que ça n'était pas le pire endroit du nid pour faire ce qu'il avait en tête. Dans un premier temps, il pénétra en tout cas à l'intérieur du décor, s'approchant du bar où son camarade se trouvait assis. Il se glissa alors à ses cotés, espérant ne pas l'avoir surpris, car ça n'avait pas été le but. Et là, soudainement, il déposa un verre d'eau sur le comptoir, un verre d'eau qu'il avait en fait dans la main depuis tout à l'heure, depuis qu'il s'était mis à la recherche de Cosmas. Mais ça n'était pas tout, car Sully sortit également un citron, qu'il posa à coté du verre, tentant de réprimer quelques rires, parce que bon, il se trouvait quand même un peu 'limite' d'avoir eu ce genre d'idées. « Je te propose de faire une expérience » annonça-t-il alors, lançant un regard complice à son camarade, toujours d'une manière assez amusée, tant il était étrange qu'il prenne les choses avec si peu de sérieux. « Je suppose que tu as compris l'idée » qu'il reprit, espérant que son camarade n'avait pas oublié leur premier échange, et le livre dont ils avaient parlé, ce fameux livre qui énonçait qu'une part de bien-être pouvait se trouver en diverses choses, notamment dans le fait de placer une rondelle de citron dans un verre d'eau, comme avait pu le noter Sully ce fameux jour. « Parce que je n'ai hélas pas réussi à trouver d’huîtres » qu'il avoua finalement, faussement désabusé, parce que c'aurait été amusant, ça aussi. Quoi qu'un peu plus dangereux, sans doute. Quoi qu'il en soit, il sortit un couteau et commença à couper le citron. Peut être donneraient-ils raison à l'écrivaine du fameux bouquin. Ou peut être trouveraient-ils de quoi s'en moquer.
Cosmas

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MessageSujet: Re: But there's a heavy cloud inside my head ~ 12/06 | 18h40   But there's a heavy cloud inside my head ~ 12/06 | 18h40 EmptyLun 10 Juin 2013 - 18:48

Les cowboys, dans la vie, il n'y avait que cela de vrai. Plus jeune, je priais et rêvais que mon père était un Cowboy, qui se battait contre de dangereux Indiens et viendrait un jour me délivrer de la Grèce et m'emmener faire le tour du monde en mangeant de la glace au chocolat. Bon, une de ces trois choses s'étaient produites, éventuellement, et c'était déjà ça ... Mais je pense que mes illusions de gamins n'étaient jamais faites pour se réaliser. Néanmoins, si l'on m'avait dit que j'aurais un jour l'occasion de mettre les pieds dans un rustique Saloon authentique typique des vieux Westerns d'Hollywood,je ne l'aurais jamais cru. Et pourtant, me voici, et à en croire le fait que c'était la deuxième fois, cette semaine, que je mettais les pieds en ce lieu, je m'y plaisais vraiment beaucoup. Peut être étais-ce aussi parce que la première fois, j'avais été avec Monroe, et peut être même qu'une part de moi avait inconsciemment rêvé de la retrouver ici, aujourd'hui aussi ... Néanmoins, Monroe n'était pas là, et je contemplai donc le mur, seul. Du moins, jusqu'à ce que Sully n'arrive. Il n'avait peut être pas la forte poitrine de la sympathique brune, mais lui aussi, il était sympathique, oh que oui, indéniablement. Je ne l'avais remarqué qu'au moment où, du coin de l'oeil, sa silhouette imposante m'était apparue. Il s'asseyait sur le tabouret, en fait, et j'avais sursauté, surpris. Lorsque je vis son visage, cependant, je me détendis à nouveau. J'aimais bien Sully : avec lui, j'avais l'impression de pouvoir dire ce que je voulais sans réellement avoir à peser mes mots. Il semblait tout comprendre, ou essayait de tout comprendre, en tous les cas, ce qui était bien plus que ce que ... Une bonne partie du reste du monde faisaient, en fait. Malgré sa proximité visible avec Lena (enfin, la proximité qu'il semblait avoir avec elle, quoi), il ne m'avait pas confronté lorsque je l'avais pointée du doigt comme ne m'inspirant pas confiance lors du conseil précédent. Et c'était ça, ce que j'aimais chez Sully : il pardonnait un peu tout, quelque part. Comme si son être était dépourvu de toute forme de colère. Ça contrastait beaucoup avec moi, aussi, même si j'essayais de me contrôler du mieux que je le pouvais. C'est alors qu'il pose un verre d'eau sur le comptoir, et que je le regarde, curieusement, sans pour autant arquer d'un sourcil, car je me doutais bien qu'il devait avoir une bonne raison pour faire cela. Après, il pose une lamelle de citron, sortie de je ne sais où, et je crois voir où il veut en venir ... Il voulait faire une expérience, visiblement. Il me dit qu'il pensait que j'avais compris l'idée, et, machinalement, je hochai de la tête pour lui dire que oui, j'avais bien compris. Ma mémoire ne m'avait pas encore fait défaut sur notre discussion d'il y a deux semaines, c'était déjà bien. Il me fit rire, légèrement, lorsqu'il me dit n'avoir pas trouvé d'huîtres. C'est drôle, je ne le voyais pas étant un petit comique, Sully. Sega, Hadatt, assurément, mais Sully, non. Je le voyais plutôt calme, posé ... Plus docile et tempéré, en fait. Si nous avions ri, un peu, lors de cette discussion passée, il ne semblait pas avoir eu la même étincelle de malice, le même entrain et enthousiasme qu'aujourd'hui, et moi, j'aimais ça, parce que je trouvais que c'était une expression qui lui allait particulièrement bien, oh ça oui. Sully sort un couteau, et se met à découper son citron, méticuleusement, et j'approuve, dès fois que le livre de la nana serait en fait un bouquin réellement destiné à forcer tous ses lecteurs à se mutiler les mains (entre le citron et les huîtres hein ...). Je regarde cependant attentivement le verre, d'eau, et je ris, légèrement.

- Je me demande quelle tête les autres tireraient s'ils nous voyaient, là, n'empêche.
Sully

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MessageSujet: Re: But there's a heavy cloud inside my head ~ 12/06 | 18h40   But there's a heavy cloud inside my head ~ 12/06 | 18h40 EmptyMar 11 Juin 2013 - 6:30

Autant Sully avait généralement du mal à se lâcher et à faire preuve d'un minimum d'initiative, autant à cet instant précis il avait tendance à vouloir s'amuser un peu, ou tout du moins, s'occuper autrement qu'en cherchant quelque chose à nettoyer ou en faisant inlassablement les mêmes balades. Ne serait-il pas plus plaisant, après tout, de se prendre un peu moins au sérieux ? D'autant plus qu'il ne comptait pas délirer seul dans son coin, vu qu'il avait bien l'intention de passer cette fin d'après-midi avec un candidat dont il avait déjà pu constater que la compagnie était appréciable, à savoir Cosmas. Il était donc parti à sa recherche et avait mis pas mal de temps à le trouver, c'est vrai. Mais le principal était assurément qu'il ait fini par tomber sur lui, qu'il l'ait en fait aperçu à l'intérieur du saloon, ce qui mit ainsi fin à de longues et presque désespérantes recherches. Cosmas était donc là, et ainsi Sully aurait l'occasion de réaliser ce qu'il avait en tête, estimant que son camarade avait sans doute suffisamment d'humour pour le suivre sur le terrain qu'il lui présenterait, vu qu'ils partageaient de base un délire et qu'il ne ferait ici qu'y faire écho, d'une manière un peu particulière somme toute, mais assurément distrayante. Ainsi donc, il s'était assis près de son camarade et n'avait pas tardé, en premier lieu, à déposer un verre d'eau sur le comptoir. Ce verre d'eau, il se le trimbalait à vrai dire depuis de longues minutes, et même s'il n'était pas extrêmement rempli - qu'il ne l'avait donc pas forcé à faire attention en se déplaçant - il est certain qu'il n'était pas mécontent de pouvoir enfin le poser. Une fois la chose faite, toujours sans dire un mot, il sortit un citron qu'il déposa à coté, ces deux éléments constituants alors les principaux intervenants de l'expérience qu'il prévoyait. Une expérience qu'il n'expliqua pas à son camarade, pensant qu'il comprendrait sans mal où il voulait en venir, qu'il prendrait la situation avec aussi peu de sérieux que lui, pour le coup. Car Sully avait peut être envie de montrer une autre facette de lui, une facette plus disposée à s'amuser de choses qui ne volaient pas très haut. Bien sûr, il restait quelqu'un de sérieux, mais il pouvait aussi apprécier, de temps à autres, de se lâcher un tantinet. Son camarade hocha en tout cas la tête, signe qu'il voyait de quelle expérience parlait Sully, qu'il avait donc en mémoire leur premier échange et le sujet de leur discussion - de la première partie de celle-ci du moins - ce qui le rassura. Bien. Quant aux huitres, et bien oui, impossible d'en trouver. Mais qu'importe, ce verre d'eau et ce citron feraient des acteurs formidables dans la scène qu'il imaginait, ça il en était certain. Quant au couteau qu'il sortit, ce ne fut évidemment pas pour trucider son camarade, hein. Non, pas vraiment. Il se contenta de s'en prendre au citron, tâchant d'en couper plusieurs rondelles - oui, des fois qu'il faille recommencer, on ne sait jamais. Cosmas se mit alors à rire et Sully fit de même à l'entente de ses propos. « On pourra toujours dire qu'on boit dans le même verre afin de ... d'être sûrs de le finir, hm ? » qu'il fit alors, en haussant les épaules, comme si personne ne trouverait étrange qu'ils se contentent de boire de l'eau dans un saloon rempli d'alcool et qu'il y ait six fois trop de rondelles de citron à proximité, hm. Et à ce propos, justement, il vérifia qu'il ne leur manquait a priori rien, ce qui serait tout de même étonnant. Il inspira alors légèrement puis saisit une rondelle qu'il tendit à son camarade, tout en positionnant le verre d'eau face à ce dernier. « Je te laisse essayer le premier » qu'il souffla alors, le but étant rappelons-le de vérifier la théorie selon laquelle disposer une rondelle de citron dans un verre d'eau pouvait rendre heureux. « Mais attention, pas de geste brusque, ça risque d'être le plus beau jour de ta vie. » Et l'on imagine tout le sérieux dont il faisait preuve en insinuant ça, hm. Car bon, il avait beau essayer d'y croire un minimum, il n'en était pas crédule pour autant.
Cosmas

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MessageSujet: Re: But there's a heavy cloud inside my head ~ 12/06 | 18h40   But there's a heavy cloud inside my head ~ 12/06 | 18h40 EmptyMar 11 Juin 2013 - 15:36

Quatorze milles choses qui devraient nous rendre heureux, ou plutôt une chose qui n'attendait de nous uniquement que nous nous tordions de rire : le bouquin lui-même. Les absurdités présentées dans cet ouvrage ayant, effectivement, été fort douteuses, et à dormir debout ont eu le meilleur de moi, avec le temps, et c'est donc avec contre-coeur que je l'avais refermé avant d'avoir atteint sa dernière page. Et je m'étais décidé à ne pas résumer ma lecture pendant ... Un bon moment. C'était la première fois que je ne finissais pas un livre que j'avais ouvert, d'ailleurs. Correction : la deuxième fois. La première fois, cela avait été Twilight, et je ne regrette pas ce choix. Je n'étais d'ailleurs jamais allé voir son adaptation cinématographique, son premier chapitre m'ayant entièrement ôté toute curiosité mêlée à l'engouement populaire autour de ce best-seller mondial. En voyant le visage rayonnant de Sully, cependant, deux questions m'étaient venues directement à l'esprit : m'avait-il longtemps cherché ? C'est sûr que je n'étais pas dans l'endroit le plus logique sur tout le plateau ... Seul, dans un bar de Western. J'espérais bien que non, cela aurait été fort dommage, pour lui. Ma deuxième question avait été la suivante : s'était-il baladé avec son verre d'eau tout ce temps ? Si c'était bien le cas, j'espérais qu'il ne m'avait vraiment pas cherché longtemps du tout - on dit souvent qu'un homme est mort à force de tenir quelque chose dans ses mains, de là où on vient, pour encourager nos interlocuteurs à nous soulager des poids qui encombrent nos bras. Bref. De toute évidence, il m'avait trouvé, c'était déjà ça de fait.

Sully se mit alors à couper religieusement le citron, et j'avais eu plus de présence d'esprit que d'aller le déranger pendant cette méticuleuse et laborieuse tache. Les yeux grand ouverts, comme ceux d'une écrevisse, j'observais la scène avec un intérêt accru et largement exagéré, comme si ma vie, mon avenir et tout ce à quoi je tenais reposais en cette instant précis ; comme si ce citron serait une épiphanie qui changerait ma vie. Parce qu'en fait, si Sully se trompait, et coupait ne serait-ce qu'une seule lamelle de ne serait-ce qu'un millimètre de trop, j'étais persuadé que l'apocalypse à propos de laquelle la Bible nous bassinait depuis des millénaires allait arriver. Ça devait être stressant, quand même, pour lui, de devoir travailler avec le sort de l'Univers entier entre ses mains. Oh que oui. Il ne fallait le déranger sous aucun prétexte. Ce n'est qu'une fois qu'il avait terminé que je me sentis contraint de le féliciter, avec une sincérité exagérée, elle-aussi.

- Félicitations, tu as su couper le citron sans enclencher la fin du monde. ajoutant rapidement : Nous sommes sauvés.

Un sourire se dessina alors sur mes lèvres, malgré moi, et si vous avez cru à toutes les conneries décrites plus haut, vous êtes bien plus timbrés et/ou naïfs que je le pensais. Non, parce que l'air de rien, il ne s'agissait que d'un citron, quoi ... On aurait pu parler du fruit du diable si seulement l'ami découpait une pomme en rondelles, là je veux bien ... Mais pour un citron, non. Il me dit alors qu'on pouvait toujours user l'excuse du "on voulait finir le verre à tout prix". Il avait raison, c'était pas une mauvaise excuse, ça.

- Tu as raison. Ce serait fort fâcheux d'enclencher la fin du monde parce qu'on a pas pu finir de boire le contenu de ce calice.

Je me plaisais à adopter un ton et une expression sérieuse, me disant que cela l'amuserait énormément. Espérant, plutôt. C'était sans doute ça, le mot adéquat. Il me dit alors qu'il me laisserait disposer de la première rondelle de citron, et je le regardai avec des yeux emplis de joie qui communiquaient une artificielle expression qui semblait dire : "Moi ? Vraiment ? Quel honneur, il ne fallait pas." Je prends donc la rondelle qu'il me présente entre mes deux doigts, muet comme une tombe. Je joue sur la prudence, et j'avance mon bras, au ralenti, vers l'ouverture du verre d'eau. Très lentement ... Trop lentement. Je glisse lentement la rondelle de l'agrume dans l'eau, me tournant alors doucement vers Sully tout en posant mon doigt devant ma bouche, comme pour lui dire de ne pas perturber l'expérience du son de sa voix. Ce serait fort dommage d'être la cause de l’Armageddon, en fait.
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MessageSujet: Re: But there's a heavy cloud inside my head ~ 12/06 | 18h40   But there's a heavy cloud inside my head ~ 12/06 | 18h40 EmptyMar 11 Juin 2013 - 21:56

A cet instant précis, Sully avait un peu de mal à se reconnaitre. Mais il estimait que c'était une bonne chose, en soit, car ça ne lui faisait pas de mal de se décoincer un peu, de se prendre moins au sérieux surtout, d'être apte à s'amuser plus simplement que d'habitude. Il savait bien que son idée était saugrenue, qu'elle ne volait pas très haut non plus, mais il avait tendance à très bien le vivre en fait. Oui, vraiment, il n'en avait pas grand chose à faire d'agir d'une façon assez puérile, parce qu'il estimait qu'une fois n'était pas coutume et qu'ainsi il pouvait bien se permettre, au moins une fois, de se lâcher un peu. Et pour ça, il eut naturellement besoin de trouver Cosmas, parce qu'il ne se voyait pas délirer tout seul, et surtout parce que la compagnie du jeune homme était toujours des plus appréciables, et qu'ainsi il ferait un compagnon d'aventure - si tant est qu'on puisse qualifier son idée de la sorte - plus qu'idéal. Et manifestement, Cosmas était resté sur la même longueur d'ondes que lui, vu que Sully n'eut même pas à préciser le fond de sa pensée, lui qui avait supposé que Cosmas n'aurait rien oublié de leur délire au sujet du bouquin énonçant prétendument des raisons d'être heureux, et ça ne loupa pas. Ainsi donc, Sully put s'atteler au découpage du citron, pour ainsi en faire quelques rondelles, histoire de mener à bien l'expérience qu'il avait en tête. Cosmas savait donc qu'il serait question de vérifier la théorie selon laquelle une rondelle de citron déposée dans un verre d'eau avait de quoi rendre heureux, ou tout du moins de quoi épanouir un minimum. Et ça, clairement, Sully avait encore un peu de mal à le considérer, étant donné qu'il avait naturellement déjà été amené à faire ce genre de choses, pas dans le cadre d'une expérience ceci dit, et qu'il ne se souvenait pas avoir été plus heureux à ce moment-là qu'à un autre. Pour autant, il préférait ne pas la jouer catégorique, et c'est aussi parce qu'il admettait n'être pas sûr de lui et pouvoir se tromper qu'il prenait la peine de couper ce citron, sait-on jamais que ce livre soit en fait bourré de vérités. Toujours est-il que lorsque Sully eut terminé, il ne fut pas peu fier de lui, et manifestement, Cosmas ne l'était pas moins. L'américain ne manqua alors pas de ricaner aux propos de son camarade, qui partait quand même assez loin en parlant de fin du monde. « A un moment, j'ai quand même cru que le couteau allait riper et je t'assure que j'ai senti l’apocalypse passer tout près de nous » qu'il fit alors, sur un air faussement préoccupé, comme s'ils étaient effectivement passés à coté d'un déluge à échelle planétaire et qui aurait les aurait tout bonnement mené à leur perte. Après tout, si Sully n'avait jamais gobé l'histoire des Mayas, ça n'était pas maintenant qu'il allait se mettre à croire que le ciel leur tomberait sur la tête aussi sordidement. En tous les cas, oui, si quelqu'un s'étonnait de les voir face à ce verre d'eau, ils pourraient toujours prétendre avoir simplement tenu à s'assurer qu'il n'y aurait aucun gâchis. Une excuse tirée par les cheveux, mais qui pourrait possiblement convenir aux candidats les moins à cheval sur la crédibilité de la chose. A noter que Cosmas n'avait quand même qu'une expression à la bouche. « Ma parole, tu fais une vraie fixette sur la fin du monde » qu'il lui souffla alors, naturellement amusé, car ne le pensant pas sérieusement obsédé par tout ça. « Y'aurait-il des choses que tu sais et que nous ignorons tous ? » Sait-on jamais qu'il ait des relation chez les plus grands de ce monde et qu'on lui ait confié des infos conditionnelles. Même si bon, encore une fois, il ne disait ça que sur un ton plaisantin, n'estimant pas que Cosmas soit mieux informé qu'un autre sur ce genre de conneries, parce que oui, d'après Sully, il n'y aurait a priori rien de trop dramatique avant un bon bout de temps, et d'ici là, ils n'auraient très certainement plus mal aux dents. En tout cas, Cosmas reçut l'honneur d'être le premier à tenter l'expérience du verre d'eau et de la rondelle de citron, car Sully avait bien envie de voir ce qu'il en était d'un point de vue d'extérieur avant de potentiellement essayer lui-même. Et puis, il savait que Cosmas se débrouillerait comme un chef et ne se laisserait pas déstabiliser par l'importance de ladite expérience. Il l'observa alors agir avec lenteur et minutie, assez admiratif à vrai dire, et ne manquant pas de poser un regard fasciné sur les gestes de son camarade. Et lorsque la rondelle entra en contact avec l'eau, Sully se pinça la lèvre, se retenant à vrai dire de ricaner, parce que bon, on aurait dit que c'était l'opération du millénaire, là. Surtout que Cosmas sembla lui intimer de ne surtout pas le perturber, ce que Sully n'avait évidemment pas l'intention de faire. Il resta alors à l'observer, silencieusement, mais ne tarda pas à avoir tout de même envie de l'embêter légèrement. Ainsi donc, il profita de la concentration de son camarade pour orienter son index jusqu'à ses côtes et pressa celles-ci d'un mouvement vif et inattendu. Et puis, l'air de rien, il adopta une mine toute innocente, si bien qu'on pourrait presque voir apparaitre une auréole au dessus de sa tête. Presque, hm.
Cosmas

Cosmas
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MessageSujet: Re: But there's a heavy cloud inside my head ~ 12/06 | 18h40   But there's a heavy cloud inside my head ~ 12/06 | 18h40 EmptyMer 12 Juin 2013 - 19:10

Une aventure rocambolesque. Voilà à quoi se résumerait cette expérience. Deux adultes matures, présents, dans une sorte de bar, simplement pour voir si le citron dans l'eau, ça pouvait les rendre heureux. Qu'est-ce que j'étais fier de nous et de notre maturité, n'empêche. On s'amusait, quand même ... C'était l'essentiel, non ? Ça faisait du bien, aussi, de voir Sully, comme ça. Ça le sortait un peu de son élément, je crois, et c'était tant mieux. Il avait fini de couper son citron, et je soupirais, si si. C'était limite si une goutte de sueur ne s'était pas mise à perler sur mon front, je vous l'assure. Toujours est-il que Sully me dit qu'il avait senti l'Apocalypse passer à deux-doigts de nous, et que je ris, légèrement.

- Eh. C'est donc grâce à toi que nous verrons demain. Quel bonheur. Sully me dit alors qu'à ses yeux, je lui semblais obsédé par l'idée de la fin du monde, ce qui me fit donc rétorquer, tout naturellement :

- Vois-tu, je n'aurais pas aimé mourir avant d'avoir pu boire mon eau à la rondelle de citron. Quelle mort tragique cela aurait été, après tout. Je vous conseille de vive voix d'en faire de même chez vous, dès fois que l'Apocalypse viendrait vraiment et que vous vous retrouverez forcé à mourir sans pouvoir gouter à ce délicieux plaisir ne serait-ce qu'une dernière fois dans votre vie. Sully me demande alors si j'étais au courant de "choses", probablement, une prophétie quelconque que j'avais omis de leur annoncer. C'était possible, après tout. Je m'étais toujours dit que Jésus viendrait m'annoncer la fin du monde, un jour, alors que je mangeais une glace au Walmart, après tout. Allez, trève de plaisanteries.

- Nous sommes encore ici, ça doit répondre à ta question, je crois. Je lui décroche alors un sourire, grand comme la lune. Nous étions sur une longueur d'onde similaire, à défaut de partager la même ; tant mieux, d'ailleurs. Ça aurait été fort fâcheux de devoir le compter parmi mes rivaux pour les fesses le coeur d'Odessa. Je me mets donc à déposer, avec prudence, cette rondelle de citron dans mon verre, et à en voir le regard fasciné de Sully, quelque chose d'important était sur le point de se passer. Un véritable miracle, je crois, le genre de miracles qui font tomber des paillettes du ciel et nous permettent de voler comme des feux d'artifices. Quel honneur que j'avais là. C'était vraiment un jour spécial. C'est alors que je me rappelai qu'il s'agissait, également, de mon anniversaire. Tu m'étonnes. J'allais devoir faire une blague à propos de ça, aussi, à un moment donné ; c'était tout simplement obligatoire. Nous étions donc là, tous deux, à observer ce verre d'eau, comme les deux nigauds que nous nous plaisions à simuler, afin de voir si cette expérience était aussi transcendante que cette auteure ridicule avait eu l'air de l'avoir fait paraitre. Bon, d'accord, on avait peut être accentué son message, l'ayant étiré et exagéré jusqu'à un point de non retour. Mais c'était elle qui avait commencé, avec ses conneries, donc autant le dire : elle l'avait cherché, ça, ah oui. C'est alors que Sully me pique dans les côtes d'un doigt, et que je sursaute, surpris. Je me ressaisis rapidement, lui souriant éventuellement.

- Espèce de vicieux. plaisantais-je alors, me promettant de lui rendre la pareille à un moment où il s'y attendrait le moins. C'est alors que mon attention se reporte sur le verre d'eau, et que je lui dis, quand même :

- Tu sais, Sully ... Je crois que c'est le plus beau cadeau d'anniversaire que j'ai jamais eu. Je mis une expression d'homme ému jusqu'aux larmes, histoire d'être crédible. J'étais un vrai guignol, tout compte fait.

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MessageSujet: Re: But there's a heavy cloud inside my head ~ 12/06 | 18h40   But there's a heavy cloud inside my head ~ 12/06 | 18h40 EmptyJeu 13 Juin 2013 - 2:59

Il ne fallait pas sous-estimer la concentration qui était nécessaire pour procéder au découpage de ce citron. C'était une tâche loin d'être aussi évidente qu'on pouvait le croire, et qui demandait patience et minutie. Et tout ça, Sully l'avait bien compris. C'est d'ailleurs justement pour faire proprement les choses qu'il se payait le luxe d'y aller doucement, sans se précipiter, histoire d'éviter que l'une des rondelles qu'il était entrain de découper soit gentiment trisomique. Et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il s'en sortit plutôt bien, car non seulement il eut le même nombre de doigts à l'arrivée qu'au départ - ce qui n'était pas gagné, précisons-le - mais en plus il était parvenu à couper des rondelles délicates et harmonieuses, ni trop fines, ni trop épaisses. Et mine de rien, il aurait été franchement dramatique qu'il rate son coup. En effet, Cosmas semblait dire qu'une simple étourderie aurait pu faire périr l'ensemble de l'humanité, alors vous pensez bien que Sully était d'autant plus fier d'avoir fait un sans-faute. Surtout que bon, il avait effectivement senti que l'enjeu était d'une importance capitale, et avait craint que le couteau cherche à jouer au con et qu'ainsi les conséquences soient assez catastrophiques. Ainsi donc, lorsque Cosmas en rajouta une couche et lui attribua la survie de la planète, il fit un petit signe de la main, très humble, comme si tout ça le gênait. « Bah, ça n'est pas pour me la péter, mais maintenant que tu le dis, je crois que j'ai effectivement pas mal assuré » qu'il fit pourtant, l'air de rien, et naturellement sans aucun sérieux. Et ça lui faisait bizarre d'ailleurs, car Sully n'était capable de jouer les prétentieux que sur le ton de l'humour. Ici, c'était effectivement de ça dont il était question. Heureusement d'ailleurs, car sinon il en viendrait vraiment à se dire que Cosmas était obsédé par la fin du monde, ce qui serait bizarre, voire un peu suspect. Mais son explication tenait la route, et l'on ne pouvait décemment que le comprendre. « Je m'en doute, tu n'aurais pas pu trouver la paix. » Alors oui, il valait mieux qu'une possible apocalypse lui laisse au moins le temps de boire ce verre, parce que ça faisait très possiblement partie des choses que tout homme aspirait à faire avant de passer l'arme à gauche. Mais force est de constater que Cosmas semblait quand même en connaitre un rayon en matière de fin du monde. S'était-il documenté ? Bluffait-il ? Ou avait-il été briefé par des petits hommes verts ? Bizarrement, c'est pour la théorie la plus farfelue que Sully eut tendance à pencher, tandis que son camarade joua d'assez de mystère lorsqu'il lui répondit. « Aujourd'hui oui, mais qu'en sera-t-il de demain ? Oh, je suis sûr que tu sais des choses. Mais je comprends, on t'a sans doute demandé de ne rien dire pour éviter un mouvement de panique ... » Oui, ou alors Sully avait simplement tendance à psychoter légèrement, quoi qu'il ne soit évidemment pas plus sérieux que précédemment. Ce fut de toute façon le moment pour Cosmas de la jouer tout aussi méticuleux que lorsque Sully eut à découper le citron, vu qu'il eut l'honneur de tenter l'expérience le premier et qu'il était donc censé déposer - très délicatement - la rondelle dans le verre d'eau. Sully resta alors à l'observer agir au ralenti, comme si l'avenir du monde dépendait à nouveau de ce qu'il se passerait, jusqu'à ce qu'il décide finalement de jouer au petit fourbe et d'orienter son index jusqu'aux côtes de son camarade. Oh allez, ça ne tuerait personne et il n'y avait pas de raison pour qu'ils restent aussi sérieux, vu qu'à la base, le début était quand même de franchement délirer. En tout cas, son coup ne loupa pas et Cosmas eut tendance à sursauter légèrement. De quoi amuser Sully, inévitablement. Il rit alors légèrement lorsqu'il se vit traiter de vicieux, examinant ensuite le verre d'eau, mais ne tardant pas à apprendre quelque chose qui le surprit légèrement. Cosmas parla d'un anniversaire, et Sully se demanda s'il le faisait marcher, parce qu'autant il savait qu'aujourd'hui c'était l'anniversaire d'une demoiselle qu'il appréciait beaucoup - et avec qui il avait passé l'après-midi - autant il l'ignorait pour Cosmas. « Oh parce que ... c'est ton anniversaire, à toi aussi ? Mais combien y'avait-il de chances pour qu'Ismène et toi soyez nés le même jour ? » s'étonna-t-il, assez légitimement d'après lui, car c'était tout de même assez surprenant. C'était à croire qu'ils étaient jumeaux, ces deux-là. « Joyeux anniversaire, en tout cas ! Et attends, vu les circonstances, on va peut être écourter légèrement notre expérience et boire un petit quelque chose, non ? » Sully n'était pas du genre à boire en fin de journée, mais là ça lui semblait quand même tout indiqué. Parce qu'autant cette expérience avait le mérite d'être amusante, autant on avait vu mieux pour fêter dignement un anniversaire.

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MessageSujet: Re: But there's a heavy cloud inside my head ~ 12/06 | 18h40   But there's a heavy cloud inside my head ~ 12/06 | 18h40 EmptyJeu 13 Juin 2013 - 16:49

Les délires ne faisaient pas partie de mes spécialités. Néanmoins, un peu d'humour, de temps en temps, pour détendre l'atmosphère, était toujours le bienvenu, et c'est avec cela en optique que je détendais l'atmosphère du mieux que je le pouvais avec toutes ces hypothèses sur l'Armageddon. Sully était cependant arrivé, avec brio, à combattre le citron maléfique et à le vaincre avec aise et rapidité, ayant assuré la survie de notre planète pendant encore des siècles à venir. Nous étions sauvés et libérés du joug maléfique de l'agrume, je crois.

- Tu mérites une médaille, au moins. lui déclarais-je donc. Il me dit alors croire avoir assuré, et je lui souris, un peu ironiquement, tout en hochant de la tête en guise d'approbation. J'étais de son avis, après tout : il pouvait devenir hacheur de citrons professionnel, je crois. Il risquait de gagner gros, avec un tel talent ! Je crois que j'ai peut être un peu trop joué la carte de la fin du monde, par contre, parce que Sully me demande si c'était une notion qui m'obsédait particulièrement. Comprenez moi, aussi : il est extrêmement difficile de vivre en paix sans sa lamelle de citron dans son verre d'eau. J'en fais des cauchemars la nuit, même. Je rêve qu'on m'a ligoté à mon lit, et que sur la table de chevet se trouve un verre d'eau avec des rondelles de citron dedans. Et autant que j'ai envie de le ramasser, je suis enchainé là, contraint de le regarder sans jamais pouvoir y toucher. Quel supplice ! Ô infâme tentation ! Évidemment, là, je plaisantais, hein. La seule chose dont je rêvais, moi, la nuit, après tout, c'était d'Odessa, et rien d'autre. Je lui lance alors un regard, un peu implorant.

- En effet. Je te prie de ne pas m'en demander plus à ce sujet, je ne voudrais pas avoir à t'éliminer après t'avoir révélé ce que les extra-terrestres m'ont confié de là-haut. légère allusion humoristique à James Bond. N'empêche, il était fourbe, ce Sully : aurait-il mal calculé son coup, je suis sûr que le monde aurait implosé sur lui-même. Je lui lance un regard noir, quand même, furtivement, histoire de lui demander de faire un peu plus attention avec l'avenir du monde. Ce n'était vraiment pas le genre de choses dont on devait rire, après tout. Sully semble alors surpris, lorsque je lui parle d'anniversaire ; moi, ça me fait sourire. Quels étaient les chances, après tout, que je me retrouve à avoir le même anniversaire que ma partenaire ? Exactement la même année, exactement le même jour, et je parie même qu'on était nés à la même heure, tiens. Sully me demande donc si c'était mon anniversaire, et je lui souris, faiblement.

- Oui, moi aussi. Je crois que nos parents savaient d'office qu'on serait partenaires, un jour, si tu veux mon avis, et ont fait exprès de nous faire naitre ce même jour ; douze juin. Si, si, j'en suis même persuadé.

Je lui souris, avec un peu plus de force et d'entrain. Il me souhaite un joyeux anniversaire ; il était gentil, ce Sully, vraiment. J'en avais la certitude, à présent. Il me proposa, d'ailleurs, d'écourter notre transcendante expérience pour que l'on puisse s'amuser, un peu, réellement. Avec de l'alcool à la clé, sans doute. Oh, oui. Je ne dirais pas non.

- Je crois que ET et ses amis ne nous en voudront pas, si on fait autre chose pour le reste de la soirée. lui répondis-je donc en souriant. Je marche vers le bar, j'en ramasse deux verres.

- Je te sers quoi ? lui demandais-je alors.

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MessageSujet: Re: But there's a heavy cloud inside my head ~ 12/06 | 18h40   But there's a heavy cloud inside my head ~ 12/06 | 18h40 EmptyJeu 13 Juin 2013 - 21:04

Nul doute qu'une simple erreur de découpage aurait effectivement pu mener l'humanité à sa perte. C'est qu'un rien pouvait après tout provoquer l'apocalypse, et qu'en cela, Sully avait effectivement eu de lourdes responsabilités sur les épaules. Il s'en était douté, d'ailleurs, mais avait tâché de ne pas trop y penser, justement pour ne pas se laisser déstabiliser par la gravité de sa mission et par les horribles conséquences qu'une étourderie de sa part pourraient avoir sur les êtres vivants. Se connaissant, c'est en voulant à tout prix éviter de faire une bêtise qu'il aurait assurément fini par la faire, donc bon. En tous les cas, il n'y eut aucun souci, bien qu'il ait effectivement eu une petite frayeur, à un moment. Mais il avait su se reprendre et avait finalement évité un cataclysme à échelle planétaire, et de ça il n'en était évidemment pas peu fier. Dieu sait que ça n'était pourtant pas son genre de se vanter, mais il est certain qu'il estimait avoir ni plus ni moins sauvé le monde, ce qui n'était quand même pas rien a priori. Mais il tâcherait naturellement de garder la tête sur les épaules, parce qu'en bon héros qu'il était, il ne saurait se permettre de prendre le melon. Quant à la médaille qu'il semblait mériter, d'après Cosmas du moins, il est vrai qu'elle le tentait quand même assez. « Je suis bien d'accord. Tu en as en stock, je suppose ? » Oh bah, il pouvait toujours demander, sait-on jamais que ce soit le cas, après tout. Okay, il était relativement peu probable que Cosmas se balade avec des médailles à décerner dans ses proches, mais ça méritait quand même d'être éclairci. En tous les cas, Sully ne pensait pas sérieusement que la fin du monde puisse véritablement obséder son camarade. Il savait qu'un certain nombre d'illuminés avaient passé leur mois de décembre à flipper comme des fous, comme s'il était possible que le ciel leur tombe sur la tête du jour au lendemain et simplement parce que de lointains ancêtres avaient eu la flemme de continuer un calendrier, mais il était relativement peu probable qu'un jeune homme aussi censé que semblait l'être Cosmas croit sérieusement à tous ces trucs. Pour autant, c'était intéressant de plaisanter sur le sujet, parce qu'il fallait bien dédramatiser ce genre de choses, justement. Alors supposons que puisqu'il était censé savoir un certain nombre de choses, il avait l'interdiction de les ébruiter, ce qui pourrait effectivement provoquer un mouvement de panique avant l'heure. « Je comprends, mais ... tu ne pourrais pas leur expliquer que tu as fait une exception ? Quoi qu'attends, s'ils apprennent que j'ai sauvé le monde alors qu'ils prévoient quant à eux de le détruire, je risque d'avoir des problèmes, moi ... » Et là, franchement, ça commençait à partir un petit peu loin, sans doute. Disons qu'il faudrait peut être qu'il arrête de psychoter de la sorte, même pour de faux. Surtout que bon, autant il avait effectivement sauvé le monde l'instant d'avant, autant sa petite taquinerie à Cosmas aurait pu le faire périr, et ça il ne manqua pas de le comprendre de part le regard que lui lança ce dernier. Et puis voilà qu'il apprit que Cosmas était également né le 12 juin, comme la charmante Ismène donc, et pour que la coïncidence soit d'autant plus saisissante, il fallait bien évidemment que ces deux-là soient partenaires. Alors pour le coup, c'était assez incroyable, car très rare forcément. A noter que le petit délire de Cosmas l'amusa grandement. « Oh, tu crois ? Remarque, ça ne doit pas demander tant d'organisation que ça, de faire en sorte de vous concevoir durant la même période, d'arriver à terme en même temps, d'accoucher le même jour, puis de s'arranger pour que vous vous rencontriez au sein d'une émission de télé-réalité, en faisant naturellement en sorte que vous y fêtiez tous les deux votre anniversaire ... Oui, tu as raison, c'est définitivement réaliste. » Enfin, il faudrait quand même que ce soit des forcenés, mais pourquoi pas après tout. Bon, plus sérieusement, Sully proposa à son camarade de laisser un peu tomber cette histoire d'expérience, histoire de fêter dignement son anniversaire. Après tout, s'il avait passé l’après-midi avec Ismène, il pouvait bien passer son début de soirée avec Cosmas. Quant à la référence à ET, elle tombait à point, il faut bien le dire. « De toute façon, je suis presque certain qu'on fait un peu ce qu'on veut, aussi » qu'il souffla, d'une manière faussement prétentieuse, tandis que Cosmas s'orienta vers le bar et lui demanda ce qu'il devait lui servir. « Tout ce que tu veux, sauf du bourbon. Je reste traumatisé par la fois où Valeri a essayé de me saouler avec un verre rempli à ras-bord, alors j'aime autant éviter pour ce soir ... » C'est vrai, il ne s'en était pas tellement remis, et était même assez fâché avec le bourbon. « De toute façon, je n'y connais pas grand chose en matière d'alcools. » Alors il valait véritablement mieux que Cosmas choisisse pour lui. Très honnêtement, il lui faisait entièrement confiance.
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MessageSujet: Re: But there's a heavy cloud inside my head ~ 12/06 | 18h40   But there's a heavy cloud inside my head ~ 12/06 | 18h40 EmptySam 15 Juin 2013 - 22:18

Le monde était sauvé. Nous pouvions à présent dormir en paix, ronfler paisiblement, sur nos deux oreilles, et rêver de cocktails de citrons et d'eau. Sully me demande alors si j'avais une médaille, et je réfléchis un peu. C'est alors que la seule chose qui me vient en tête est une idée assez peu conventionnelle. J'ôte la chaine que je porte parfois autour de mon cou, offerte par ma mère, à mes dix-huit ans, de façon presque religieuse. Puis, d'un mouvement rapide, j'ôte autre chose d'ailleurs, et je parviens à le glisser sur la-dite chaine. Une seconde plus tard, la voici autour de son cou ; mon alliance de mariage. Voilà ; c'est le mieux que je puisse faire avec aussi peu de temps. lui déclarais-je alors. Ça me faisait bizarre d'avoir le doigt nu, pour la première fois en plus de cinq ans - voire même six - mais en quelque sorte, c'était également libérateur. Je ne comptais pas rester avec Anna, après tout ; de ça, j'en étais persuadé, donc autant que cette bague serve à quelque chose. C'était complètement stupide de ma part de lui attribuer cet objet symbolique pour une activité aussi triviale que celle-ci, mais soit. On m'avait souvent dit que je faisais n'importe quoi de ma vie, de toutes manières. On continue rapidement sur l'hypothèse de la fin du monde, et il me demande si l'épargner n'aurait pas été possible. Je comptais répondre que non ; que les petits bonshommes verts n'auraient rien voulu entendre. Néanmoins, Sully me devance et répond lui même à sa propre question.

- Voilà, exactement. Ils n'aimeraient pas ça. T'as tout compris.

La conversation changea alors rapidement de sujet, se focalisant, à présent, sur le fait qu'il s'agissait, en effet, du jour de ma conception. Le jour où mon gros imbécile de père - en toute gentillesse, hein - m'avait pris dans ses bras pour la première - et sans doute l'une des dernières - fois. Par coïncidence, Ismène était elle-aussi née le même jour. Je crois que c'est pour cela que la production a décidé de nous mettre ensemble, tout compte fait. Bref. Je m'éparpillais, là.

- Je crois surtout qu'en tombant enceintes, nos mères ont eu comme un flash où elles nous ont vu à Fake Lover, plus tard, et ont tout fait pour tenter de nous délivrer le même jour, du coup. C'est une hypothèse comme une autre, après tout. Je souris alors angéliquement à Sully, n'ayant pas tant cru en les mots que je venais de dire, néanmoins, joyeux à l'idée d'avoir pu rire un peu, pour une fois. Sully me parla alors de faire ce que nous voulions, et j'hochai de la tête : des paroles censées pour un homme censé. Voilà ce que je pensais, là haut, en ce moment. Il me dit qu'il prendrait n'importe quoi, mais pas du bourbon. Il ne semblait pas être un grand buveur, et c'était tant mieux, car moi non plus. Ça nous en donnait, des points communs, tout ça ... Je ne sortais l'alcool que pour les occasions spéciales depuis que j'avais mis Anna enceinte, cette nuit à Luimneach, et depuis, je la consommais avec modération considérée.

- Scotch ? Scotch. Je n'attendis pas réellement de réponse de sa part, servant les deux verres, comme si de rien n'était. Un peu en dessous de la moitié, on se resservirait, si nécessaire, bien que j'en doutais.

- Ça ne m'étonne pas de Valeri, ça. plaisantais-je en souriant, me rasseyant à ses côtés et lui donnant son verre, mouvement accompagné d'un simple Tiens.

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MessageSujet: Re: But there's a heavy cloud inside my head ~ 12/06 | 18h40   But there's a heavy cloud inside my head ~ 12/06 | 18h40 Empty

 

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