Valeri entra dans la salle d'eau, sa serviette propre posée sur son épaule. Alors qu'il pensait être seul dans la pièce, son regard se posa aussitôt sur une silhouette qui lui tournait le dos. Il jeta un bref regard en direction du miroir qui venait de trahir la jeune femme. Un sourire se dessina alors sur les lèvres du biélorusse. Il s'approcha alors d'elle avant de venir de se placer juste à quelques centimètres d'elle. « Tiens, mon crush du moment, si on les écoute ! » lâcha-t-il, un brin rieur. Il la saluait d'une façon comme d'une autre. Le cœur y était c'était le principal... même si le cœur n'y était pas, on disait toujours cela. Le cœur y est. Il en profita pour enlever le débardeur qu'il portait sur lui et qu'il jeta sur le parquet froid. « Au fait, ça n'a pas l'air de t'avoir gêné le fait que je t'ai embrassé l'autre jour, dans la chambre... » souffla-t-il, il s'approcha alors de son oreille. « On peut recommencer si tu veux, s'il faut que je fasse ça pour je te prouve que je t'apprécie, je veux bien le faire. » vint-il alors lui susurrer au creux de l'oreille. Il n'était pas sérieux dans ses paroles, et il était évident que la jeune femme, Opaline, refuserait. Elle refusait tout le temps. Oui. Elle devait être ce genre de filles formaté à dire toujours non. Des chieuses en soi. Oui. Elle était bizarre et chiante. Etrange et sauvage. Valeri enleva son boxer, sans gêne, devant la jeune fille. La nudité n'était pas vraiment son problème, comme vous l'avez sûrement déjà remarquer. Il s'enveloppa d'une serviette qu'il mit autour de sa taille. « Oh ne soit pas gênée, tu m'as déjà vu dans des situations plus gênantes que ça... » lui dit-elle alors. Des situations, plutôt une situation. Mais elle devait avoir compris ce à quoi il faisait référence certainement. Valeri fit alors demi-tour, se dirigeant vers la cabine de douche et laissant tomber la serviette. Il entra dans la cabine de douche, faisant couler l'eau quelques secondes avant de se mettre sous le jet. Pendant ce temps, il lança un regard à Opaline. « Ah tu voulais peut-être prendre ta douche, toi aussi, non ? Oh, tu peux venir si tu veux, il y a assez de place pour deux. ». Il ne savait pas vraiment si elle attendait pour prendre sa douche, vu qu'elle restait à sa place, sans bouger, à le regarder un peu gêné. Oui, ça devait être ça... elle voulait prendre sa douche, et il venait de prendre son tour. Oh, il y avait bien assez de place pour deux, qu'elle se rassure.

Valeri s'en amusa. Il s'amusa des propos qui avaient pu être dit à son sujet lors du prime, notamment au sujet d'Opaline. Ca l'amusait bien plus qu'autre chose. Après tout, il n'allait pas en pleurer. Oh ça non. Il avait connu bien plus pire dans sa vie pour pleurer de quelques mots pipés par le jeu. Non. Alors il prenait tout cela avec le sourire, avec ce sourire qu'on lui connaissait tant. Il lui fit une bref référence à ce baiser qu'il avait pu lui adonner lors de la semaine passée, un baiser commandé par Cupidon. Il disait vouloir recommencer. Il n'était pas bien sérieux dans ces propos. Non, il ne l'était pas du tout, à vrai dire. Il disait cela plutôt pour plaisanter, mais s'il fallait qu'il fasse ça pour qu'elle comprenne qu'il l'apprécier, peut-être le ferait-il alors. Juste pour lui prouver qu'il n'avait rien contre elle. Oui. Parce qu'il n'avait rien contre elle, lui. Non. Il se déshabilla alors, sans gêne. Cette non-gêne qu'on lui connaissait tous. La nudité n'était pas un problème pour lui. Certains pourraient penser que dans une vie antérieure, il avait été naturiste, ou nudiste, ou quelque-chose comme ça... sûrement. Enfin lui, il s'en fichait d'être à poil devant quelqu'un. Enfin... Puis il se doutait bien que certaines parties de son corps seraient floutées au montage, pour ne pas choquer le regard des plus innocents. Innocents... comme Opaline, certainement. Oh non. Il ne fallait pas qu'elle soit gênée pour si peu. Ce n'était qu'une paire de fesses qu'elle voyait, après tout. Elle l'avait bien vu dans une posture assez gênante. Valeri entra alors sous la douche. Il laissa couler l'eau, il ne put s'empêcher de lancer quelques regards en direction d'Opaline. Il voyait bien qu'elle le scrutait bien trop discrètement par le biais du miroir. Puis, elle ne bougeait plus. Attendait là, sans bouger. Il lui demanda alors si peut-être elle voulait prendre la douche. Si ce n'était que cela, alors elle pouvait bien venir. Ce n'était pas lui que ça dérangerait. Oh bah non. Il avait déjà pris une douche, dénudé, en compagnie de Sun-Hi. Alors la nudité, ce n'était pas tant son problème. Elle disait alors avoir déjà pris sa douche. Il hocha la tête, se mettant sous le jet d'eau. « Ah d'accord... » souffla-t-il. « Hum, tu sais tu peux continuer ce que tu étais entrain de faire quand je suis entré, hein. Ce n'est pas la peine de continuer à me mater... » lança-t-il depuis sa cabine de douche. Un peu de plaisanterie n'avait jamais tué personne de toute façon.

VLa nudité et Valeri n'étaient pas un problème. Demandez un peu à Sun-Hi, par exemple. Enfin bref. Il laissa l'eau couler et perler sur son corps dénudé lorsqu'il somma la jeune fille de reprendre les activités qu'elle faisait lorsqu'il était entré dans la salle d'eau. Ce n'était pas tant l'idée de l'imaginer entrain de l'épier du regard grâce au miroir qui se trouvait en face d'elle, mais un petit peu quand même. Quitte à vouloir le mater, elle pouvait venir le faire de bien plus près. Enfin, elle avait déjà prise sa douche, parait-il. Il lui fit d'ailleurs que ce n'était pas la peine qu'elle continue de le mater de la sorte. Il s'en amusa de cette situation, évidemment. Il se saisit alors du gel douche et vint déposer du savon sur tout son corps. Elle disait alors qu'elle ne le matait pas. Il jeta un bref regard en direction de la jeune femme, dessinant alors un sourire amusé sur son visage. Après quelques minutes de bref silence, la voix d'Opaline retentit une nouvelle fois dans la pièce. Elle lui disait de regarder. De regarder car elle ne matait pas, elle ne le matait pas. Il sortit la tête de la cabine de douche et l'observa. Il ne put s'empêcher de rire doucement. Vous savez, pas l'un de ces ricanements qui se voulaient méchants, non. Un petit rire presque amusé, attendri par les gestes de la jeune femme. Elle venait de se cacher les yeux à l'aide de ses mains. C'était une façon comme une autre de ne pas le regarder, c'est vrai. Valeri rentra dans la cabine de douche. Il comptait bien finir sa douche quand même. « Et dis-moi ! Lança-t-il à haute voix à l'attention de la jeune fille, tu comptes faire comment maintenant pour te brosser les dents ou te peigner si tu te caches les yeux avec les mains ? » lui demanda-t-il alors, tentant alors d'étouffer un petit rire.

Qu'on se le dise. Valeri ne l'avait pas obligé de cacher ses yeux avec ses petites mains. Il lui avait juste conseillé de ne pas trop l'observer, via ce grand miroir. Certains pourraient mal interpréter cette petite observation du regard. Il en ria. Non pas d'un rire qui se voulait vexant, ni moqueur. Oh ça non. Puis il lui fit la remarque. Lui demandant comment allait-elle faire si elle comptait se brosser les dents, ou bien se peigner. Avec les deux mains prises, ce serait un peu difficile de le faire. Même pour sortir tout simplement de la pièce. A moins qu'elle veuille se cogner toutes les minutes à un obstacle. Enfin, c'était son choix. Cela amusait bien plus, Valeri. Il ne pouvait pas imaginer le nombre de filles qui aurait voulu être à la place de la jeune femme, non pas qu'il soit narcissique au point de trouver son corps le plus plaisant, mais il savait bien qu'il avait du potentiel de séduction. Ce n'était pas une chose qui s'apprenait en débarquant dans ce stupide jeu. Oh ça non. Les aléas ont fait qu'il avait bien compris qu'il avait du potentiel, un très gros potentiel avec ces demoiselles. Opaline voulut lui faire remarquer qu'il se moquait d'elle. Encore ? « Il faudrait que tu arrêtes avec cette idée que je me moque tout le temps de toi... » souffla-t-il, alors qu'il se frottait tout le long de son corps, faisant ainsi apparaître de la mousse sur tout son corps. Il se mit alors sous le grand filet d'eau afin de rincer tout son corps. Il ne savait même pas pourquoi elle pensait cela. Et à vrai dire, il ne voulait même pas savoir. Elle devait avoir encore ces mêmes arguments qu'elle avait pu lui citer la fois passée. Elle pouvait bien penser ce qu'elle voulait, c'était le cadet de ses soucis, tiens. Le biélorusse sortit de la douche, attrapant sur le passage sa serviette qu'il enveloppa autour de sa taille. « Enfin, ça ne sert plus à rien de te cacher les yeux maintenant. ».

Il venait de terminer sa douche, il ne perdit donc pas une seconde pour sortir de la cabine de douche. Enveloppant sa serviette autour de sa taille. Il indiqua, à haute voix, qu'elle pouvait arrêter de se cacher les mains à présent. Qu'il n'était plus nu et qu'il n'y avait donc plus rien à voir. Plus rien de trop indiscret ou de trop intime. Il s'approcha contre le miroir où Opaline se tenait encore debout. Elle n'avait pas bouger d'un centimètre depuis le début, à croire qu'elle avait décidé de prendre racines, ici. Oui, certainement. Il y avait des endroits plus agréables pour décider de prendre racines, plutôt que dans une salle d'eau. Question de point de vue. Opaline regarda à travers ses longs doigts la nudité partielle du jeune homme. Il pouffa légèrement de rire, lorsqu'elle prit la parole. Elle lui fit donc remarquer qu'il n'était pas habillé. Il n'avait pas besoin de ces quelques mots pour le savoir. Il n'était pas si idiot que ça, le Valeri. « Ah ! Je me disais bien que j'avais oublié quelques trucs à mettre ! » lança-t-il, un brin d'ironie teinta sa voix. Il ricana doucement, avant finalement de se taire. L'humour, Opaline n'avait pas l'air de comprendre. Il lui lança un regard, avant finalement de s'ébrouer la tête afin de sécher rapidement les cheveux. L'avantage lorsque l'on avait les cheveux courts, ça séchait bien plus vite que les chevelures bien trop longues. «...Puis entre nous, ça ne devrait plus te déranger de me voir comme ça... » laissa-t-il entendre, alors qu'il s'apprêtait à enfiler son boxer. Elle n'avait déjà vu dans un accoutrement similaire, la semaine passée. Elle n'avait pas de quoi en être gênée. « ...enfin quand tu en auras marre de te cacher les yeux, hein, tu arrêteras. » souffla-t-il alors qu'il s'apprêtait à prendre la direction de la sortie, afin d'aller chercher quelques habits dans sa chambre.