C'est étrange ce sentiment qui m'habite. C'est difficile de mettre un mot dessus, mais je crois qu'il s'est imposé de lui-même quand il m'a dit qu'il pensait être en train de tomber amoureux de moi. Je crois que quelque part je ne voulais pas me l'avouer, parce que j'ai peur de souffrir. C'est stupide, mais j'ai peu d'être heureuse, j'ai peur que mon bonheur finisse par s'effondrer. Pourtant j'ai confiance en lui, j'ai confiance en nous c'est certain. Je suis comme ça c'est tout. Je n'ai plus envie de refouler ces sentiments qui m'animent, je n'ai plus envie d'avoir à les cacher. Toute ma vie, j'ai gardé ce que je ressentais à l'intérieur de moi, aujourd'hui avec Enoch j'ai envie d'être sincère. C'est parfois fatigant de tout le temps avoir à se taire. Je me sens tellement bien avec lui, je n'ai pas envie de lui cacher toutes ces choses-là. Pour le moment je suis heureuse, je ne sais pas combien de temps ça va durer. Je n'ai pas envie d'y penser, je veux simplement penser au présent, à ce moment que nous sommes en train de partager. Contre lui, je sens les battements de mon cœur s’accélérer. Le baiser que nous échangeons est presque trop court, j'ai à peine le temps d'en profiter, je caresse délicatement sa nuque tandis que ses mains viennent se perdre dans mes cheveux. Je plonge mon regard un instant dans le sien, avant de venir poser ma tête contre sa poitrine. Je suis apaisée, j'ai l'impression que plus rien ne peut m'atteindre. Pourtant je commence à avoir froid, je voudrais sortir, je lui demande si on peut rejoindre la plage. Je lui rends son sourire, et nous marchons main dans la main jusqu'à ce que nos pieds foulent le sable. Il attrape une serviette qu'il met autour de son bassin puis il la dépose sur ma tête pour me sécher les cheveux. C'est délicat comme attention, je ne peux m'empêcher de lui sourire, de l'observer avec tendresse. Il me dit que je le rends fou, je joins mon rire au sien. « On va peut-être arrêter de se voir pendant un temps alors, je ne voudrais pas être responsable de ta démence. » Je plaisante, je ris légèrement de nouveau. Je suis tellement bien avec lui, que j'ai fini par oublier que j'étais partiellement dénudée. Je m'en moque désormais, tout ce que je veux c'est être avec lui. Il m'embrasse furtivement, je ne le quitte plus du regard. Il me demande si je veux de l'aide pour enlever le haut de mon maillot, je vois la malice dans son regard. Il me rapproche de lui, je sens sa peau contre la mienne. Je sens ses doigts contre ma hanche, puis remontent en effleurant mon dos pour venir jouer avec le nœud qui tient le haut de mon maillot. Je souris, peut-être que dans un autre contexte, une autre situation j'aurais accepté, même si je sais qu'il blague, mais pas là, pas devant toutes ces caméras. J'attrape sa main dans la mienne, je glisse mes doigts dans les siens. Je continue de sourire, amusée. Mes lèvres viennent effleurer son cou, et viennent tendrement se poser sur les siennes. « Je trouve que tu n'es pas très sage en ce moment. » je ris légèrement. Non pas ici, pas maintenant. Je continue de sourire, ma main effleure délicatement son dos, je me rapproche un peu plus de lui.

Son corps contre le mien, je parcoure chaque parcelle de sa peau de satin. Mes mains trouvent naturellement sa place au creux de ses hanches, dans la courbe de son dos. De l'eau suinte sur son visage éthéré. Je lui ai avoué mes sentiments.  Je me sens tellement mieux après. Je ne pouvais plus taire ces sentiments plus longtemps. C'est  un soulagement quand j'apprends que c'est réciproque. Je ne peux pas être plus heureux à cet instant. Je sens sa peau frissonner. Il est temps de sortir de l'eau avant qu'elle n'attrape froid. On sort du bassin, main dans la main nous dirigeant vers la plage. Nos pieds foulent le sable chaud. Je prends une serviette que j'enroule autour de ma taille. Je mets une autre sur sa tête brune. Je sèche délicatement ses cheveux. Elle me sourit tendrement. Je la couve du regard. Je finis, je viens mettre la serviette sur ses frêles  épaules. Je la sens plus détendue que tout à l'heure. Elle a oublié sa pudeur, se montrant de plus en plus affectueuse. Mes doigts en profitent pour effleurer sa chair en toute impunité. Je joue avec une de ses mèches de cheveux. Je soupire qu'elle va finir par me rendre dingue. Elle propose qu'on devrait arrêter de se fréquenter pendant un moment. Un rictus amusé vient se loger au coin de mes lèvres. - Je doute que ça soit la solution idéale.  Je ne voudrai pas être loin d'elle. Ne serait-ce qu'un bref instant. Cela m'est physiquement impossible. Je la tiens toujours contre elle, ayant peur qu'elle se dérobe à moi.  Mes lèvres viennent caresser les siennes brièvement, m'abreuvant un peu de son souffle. Je suis d'humeur plaisante ce soir. Un peu plus audacieux qu'ordinaire, je lui propose mon aide pour lui ôter ce haut de maillot de bain qui trône sur son buste avec malice toujours. Une proposition pas très sérieuse. Ma main glisse le long de son dos, cajolant chaque recoin jusqu'à atteindre les ficelles de son haut. Ses doigts viennent rejoindre les miens. Ils s'entremêlent parfaitement. Elle continue à me sourire comme si de rien n'était. Elle embrasse mon cou, puis ma bouche. Un baiser trop court, à mon goût. Elle me dit qu'en ce moment je n'étais pas très sage. - C'est sans doute de te voir en maillot de bain qui me fait tant d'effets., lui susurrai-je un brin taquin. Un léger flirt ne fait de mal à personne. Je montre de plus en plus démonstratif. Je me sens confiant. Je ne peux nier le fait que je la désire. Ce serait mensonger. Le seul frein à mes ardeurs, c'est la présence des caméras. Je me détache d'elle à contre cœur. - Habillons-nous avant d’attraper froid. Je lui tourne le dos pour me rhabiller rapidement. Je remets pull et pantalon avant d’attraper la main de Avalon qui a fini de s'apprêter. Nous venons nous allonger sur le lit qu'elle nous a préparé. Je rabats la couverture sur nous pour nous cacher de l'objectif de caméras. Je l'attire à moi et mes lèvres jouent avec les siennes. Je l'étreins fort contre moi. Le baiser prend fin. Je la contemple en silence. - Tu es belle.

C'est étrange cette sensation de bien-être qui m'habite, je ne crois pas l'avoir ressentie un jour. Tout est allé assez vite c'est vrai, mais ici nos émotions sont exacerbées. Tout se fait plus vite, peut-être plus vite qu'on ne le voudrait ici. Mais je ne regrette rien. Je ne voudrais pas revenir en arrière et changer ce qui est en train de se passer entre nous, pour une fois je m'autorise à être heureuse. Ce n'est pas arrivé souvent, quasiment pas dans ma vie. J'ai la sensation qu'il ne me laissera pas tomber, j'ai une confiance aveugle en lui. C'est peut-être une erreur, mais je ne le ressens pas comme tel. Je suis bien avec lui et c'est tout ce qui compte. Je n'ai pas envie de me poser trop de questions. Je profite de l'instant présent, nous venons de sortir de l'eau. J'en ai presque oublié ma pudeur, je suis à l'aise désormais, il y a toujours les caméras qui gênent un peu. Je les oublie quand je suis avec lui. Il me dit que ne plus se fréquenter pendant un temps ne serait pas la solution idéale. Un léger rire s'échappe de mes lèvres. « Tant mieux je n'en avais pas envie. » Non vraiment pas, même si tout cela était simplement pour plaisanter. Je ne pouvais pas m'imaginer m'éloigner de lui trop longtemps désormais. Je suis toujours contre lui, je sens sa peau contre la mienne. Il se montre plus malicieux ce soir, plus audacieux aussi, ce qui me fait sourire. Il me propose son aide pour défaire le haut de mon maillot, je sais bien qu'il plaisante. Je ne dis rien, ce sourire trônant toujours sur mon visage. J'attrape la main qui joue avec le nœud du haut de mon maillot, j'entremêle nos doigts. J'embrasse son cou, je pose mes lèvres sur les siennes ensuite. Furtivement, je les effleure presque. J'ajoute pour plaisanter qu'il n'est pas très sage. Selon lui c'est de me voir en maillot qui lui fait tant d'effets. Je ris légèrement, baissant la tête. Je sais qu'il plaisante, ou peut-être qu'à moitié je n'en sais rien, mais je ne peux pas m'empêcher de rougir. Je ne réponds rien, je lui souris, caressant doucement son bras nu. Je ne vais pas lui demander s'il est sérieux, on a déjà eu cette discussion et je crois que ce n'est pas le moment pour l'approfondir. Il a raison on devrait se rhabiller, je dois me détacher de lui. J'enfile mon pull, puis mon jean et je me retourne vers lui. Je suis toujours aussi souriant, sa main attrape la mienne et nous nous allongeons sur une des couvertures que j'ai disposé sur le sable quelques minutes avant. Il rabat l'autre couverture sur nous. Je sens ses bras m'attirer contre lui, je goûte une nouvelle fois à ses lèvres. Il me serre un peu plus, je me blottis contre lui. Une fois le baiser terminé, j'ancre mon regard dans le sien, je profite de ce regard qui m'apaise tant. Je suis belle c'est ce qu'il me dit. Je ne sais pas quoi lui répondre, si c'est le cas je ne suis pas capable de le voir, je ne vois pas la beauté des autres, et encore moins celle qui pourrait être la mienne. « Merci. C'est un peu abstrait la beauté pour moi. » je lui dis alors. Je ne sais pas s'il s'en rend compte, je pense que pour les autres ça doit être difficile de comprendre. Je profite de son étreinte, je n'ai pas envie de m'en détacher. Pourtant je le fais, je me détache de lui. Un sourire malicieux vient s'afficher sur mes lèvres. Je me redresse, et je viens délicatement m'allonger sur lui. Je ris légèrement, je pose mes lèvres contre sa joue. Une de mes mains se glisse sous son t-shirt, et se pose au niveau de ses côtes, je caresse tendrement sa peau. Je continue de lui sourire, je ne dis rien, j'attends sa réaction.

Depuis que mes sentiments sont partagés, je me sens plus à l'aise. Plus confiant surtout. J'ose plus que d'habitude. Je ne sais pas pourquoi, mais c'est agréable de ne pas sans cesse peser le pour et le contre. De ne pas réfléchir sur les répercussions de chaque chose qu'on le fait. Avec Avalon, tout se fait naturellement. Sans se poser de questions au préalable. Je ne saurai expliquer comment. Sa présence m'est indispensable désormais. Elle est la personne que je veux à mes cotés jour après jour. J'ai l'impression qu'on est ensemble depuis toujours. En y repensant, c'est presque étrange que cela marche aussi bien entre nous. Je ne me laisse pas mes doutes me submerger. Je profite de chaque instant passé avec elle. Je n'ai pas envie de réfléchir à ce qui adviendra de nous après l'aventure. Ce soir, elle n'est rien qu'à moi. J'en ai presque oublié les caméras autour. Il n'y a qu'elle. J'avoue être de plus en plus troublé par elle. J'ignore si c'est le fait qu'elle soit en maillot en bain ou que je sois si proche d'elle. Je suis moins sage que promis. Je suis d'humeur taquine, un tantinet audacieux. Un petit jeu de séduction se met en place entre nous, sans vraiment se prendre au sérieux. Il ne va rien se passer, ce soir. Chaque chose en son temps. Je ne veux rien presser. Puis, ce n'est pas le moment. La présence des caméras m'en dissuade très vite. J'effleure les ficelles de son maillot de bain. Ses doigts viennent emprisonner les miens. Je lui avoue que de la voir en maillot de bain ne m'est pas désagréable et qui me mets dans tous mes états. Je la vois rougir. Ce qui me fait sourire encore plus. Je ne plaisante qu'à moitié car je n'en pense pas moins. On décide de remettre nos vêtements, car on allait prendre froid. Je me retourne et la prends délicatement par la main vers le lit qu'elle nous a concocté. Une couverture a été posée sur le sable, des oreillers sont éparpillés ça et là. Je l'invite à s'allonger à mes cotés. Je nous recouvre avec la couverture pour qu'on soit coupé du reste du monde. Je contemple son visage avant de lier nos lèvres en un doux baiser. Je lui dit qu'elle est belle. Pour elle, la beauté est une notion abstraite. Pour moi, ce n'est pas qu'une question de physique. Elle est physiquement attirante. Je ne peux le nier. Elle a certes des traits harmonieux, un regard rassurant mais c'est sa personnalité qui la rend encore plus rayonnante à mes yeux. - Je sais. Mais tu as une aura qui se dégage de ton corps, qui est le reflet d'une belle âme. C'est cela ma vision de la beauté. Soudain, elle se retire et s'allonge sur moi, ses lèvres effleurant ma joue. Je joins son rire au sien. Le jeu continue. On s'amuse. J'ai l'impression qu'elle me cherche. Ses doigts se faufilent sous mon pull. Je réprime un soupir lorsqu'ils viennent toucher mes cotes. - Je vois qu'on prend beaucoup d'initiatives ce soir. Et ... Ma main pénètre sous son t-shirt et caresse sa hanche. Je colle ma bouche contre son oreille et murmure d'une voix suave - J'aime ça ... Un léger rire s'échappe de ma bouche. Ma main remonte le long de son dos. J'entre dans son jeu. C'est elle qui a commencé. Je ne fais que de l'imiter en toute innocence. - Et maintenant ?, dis-je pour la provoquer. Je la laisse faire. Amusé, je la scrute longuement. Il n'y a rien de mal de flirter un peu. C'est assez ludique, en fait.

J'en ai presque oublié la présence des caméras, en réalité je m'en moque bien pour le moment. Je veux simplement profiter de ce moment avec Enoch. Nous n'en avons que très rarement tous les deux. La plupart du temps il y a des candidats autour de nous, il faut provoquer la chance pour partager un moment d'intimité sans personne autour. Je ne regrette pas la tournure inattendue qu'a pris la soirée. Je ne reviendrais pas sur un seul mot qui a été dit ce soir, je n'en ai pas envie. Je suis bien avec lui, je me sens heureuse. Je suis peut-être inévitablement amenée à souffrir de tout cela, parce que ce n'est qu'un jeu, que nous avons des vies différentes, je le sais, mais je n'ai pas envie de faire machine arrière. Je veux qu'on profite de chacun de ces moments, comme aujourd'hui. Je le sens taquin ce soir, il s'amuse avec les ficelles de mon maillot, qui restera sagement à sa place. De toute manière ce n'est pas le moment, pas l'endroit. Je lui souris comme si de rien n'était, prenant sa main dans la mienne. On se rhabille finalement, il commence à faire froid, et nous sommes encore humides. Ce serait bête que l'un d'entre nous vienne à tomber malade. Nous nous allongeons sur le sol, sur le lit que j'ai préparé, si on peut appeler ça un lit. On s'embrasse furtivement, son regard venant s'ancrer dans le mien, mon corps tout contre le sien. Il m'apaise de cette manière. Je lui dis que pour moi la beauté c'est abstrait en réponse à ses paroles. Il me répond que j'ai une aura qui se dégage de mon corps, que j'ai une belle âme. Je souris, je rougis un peu aussi je crois, venant caresser délicatement son bras. « Je te trouve très beau dans ce cas. » je lui dis dans un léger rire. Son étreinte me rassure, je ne pourrais pas me sentir mieux que dans ses bras, pourtant je m'en détache. Je viens m'allonger sur lui, je lui souris, malicieuse, avant de me mettre à rire. J'ai envie de m'amuser un peu. Je passe mes mains sous son pull venant caresser ses côtes délicatement. C'est vrai que je prends beaucoup initiatives ce soir n'est-ce pas, je continue de lui sourire tandis que ses mains se glissent à leur tour sous mon pull. Il caresse ma hanche, et colle ses lèvres contre mon oreille. Il aime ça, il rit, je joins le mien au sien. « Oh j'en prends bien note alors. » Je m'amuse, je le cherche un peu. Ça fait du bien parfois aussi de savoir relâcher la pression. Je sens sa main remonter le long de mon dos, je soupire légèrement. Et maintenant ? Je souris de plus belle, ma main remonte légèrement pour venir caresse tendrement son torse. Je rapproche mon visage du sien, mes lèvres venant goûter une nouvelle fois les siennes avec envie. Je me détache finalement de lui, je pose ma tête contre lui. « Maintenant on dort. » je lui dis dans un sourire taquin. Je plaisante, je n'ajoute rien, je suis bien là, j'attends de voir comment il va réagir.

Le fait qu'on soit seul tous les deux nous change de la vie en communauté. Je suis différent quand je suis avec elle. C'est l'intimité qui veut ça. D'habitude, je ne suis pas aussi tactile et je n'aime pas trop qu'on me touche. Mais quand elle est à mes côtés, j'ose presque tout. Je me montre plus entreprenant, plus affectueux. Je ne sais pas ce qui nous entend à la sortie. J'ignore si on continuera à se fréquenter ou si on retournera à nos vies respectives comme si de rien n'était. Si on venait à se séparer, je me n'en relèverai pas je crois. Je chasse ses pensées négatives de mon esprit. Pour l'instant, je ne préfère pas y penser. Je n'ai pas envie que tout s'arrête entre nous. Pas maintenant. Après tout ce que j'ai vécu, j'ai un peu droit au bonheur également.  Qu'il soit éphémère ou durable. Peut importe. Ce qui compte, ce sont ces instants passés en sa compagnie. Je veux que cela dure indéfiniment. On est de nouveau coupés du monde, enfermés dans notre propre bulle - à l'écart des autres. Loin des agitations de l'extérieur et des tribulations de la vie. Le temps est comme suspendu. Il n'y a plus qu'elle et moi. Nous nous sommes allongés à même le sol. Sur des couvertures prévues à cet effet. Nous nous abritons sous une couverture, à l'abri des regards indiscrets. Ces moments-ci nous appartient encore. Je me refuse de les partager avec la planète entière. Nous échangeons quelques baisers ça et là. Je la contemple longuement. Elle est belle, Avalon. Elle ne s'en rend pas compte de l'ascendant qu'elle a sur moi. Elle n'est pas simplement agréable à regarder. Son caractère tout entier la rend encore plus unique à mes yeux. Je souffle :   - Merci. Elle me trouve très beau également. Un compliment qui me fait rire légèrement. Qui me touche comme même. C'est alors qu'Avalon se montre un peu plus audacieuse que d'habitude. Elle vient s'allonger sur moi. Je sens son souffle chaud contre ma joue. Je retiens ma respiration. Son corps recouvre le mien. Ses doigts caressent mes côtes. Un léger frisson parcoure le long de mon échine. Elle prend des initiatives ce soir et ce n'est pas pour me déplaire. Cette situation m'amuse. Nous nous comportons presque comme des adolescents. Ma main vient effleurer délicatement son dos, traçant sa colonne vertébrale de mes doigts agiles. Son visage s'approche du mien. Ses lèvres capturent les miennes. Je frissonne lorsque j'approfondis le baiser qu'elle me livre avec envie. Le baiser prend fin. Sa tête vient se reposer contre mon torse. Je caresse distraitement ses cheveux et je souris d'un air béat. Maintenant, on dort, propose-t-elle. Je ris à nouveau. Je murmure :  - Je n'ai pas encore dis mon dernier mot. Je la fais basculer sur le dos doucement. Dorénavant, je suis sur elle. Un sourire carnassier apparaît sur ma bouche tandis que mes doigts s'aventurent sur le visage de la belle. Je soulève un peu plus son pull pour me laisser voir l'intégralité de son ventre. Je lève les yeux vers elle et lui souris, amusé.- Je n'en ai pas fini avec toi. Je dépose mes lèvres sur sa peau, savourant chaque parcelle de chair. Je parsème son ventre de baisers enflammés. Je remonte mon visage vers le sien. Je l'embrasse sur la bouche avec fougue. Nous échangeons un baiser plus langoureux. Ma main continue à prodiguer des caresses sur sa peau. Je me détache, nos visages se frôlant. Je lui demande, un sourire mutin en coin : - Alors, on capitule ? Je ris légèrement avant de baiser le bout de son museau. Je retombe sagement sur le côté et l'attire à moi pour la serrer dans mes bras avec tendresse.

Je ne pensais pas vivre une telle relation en rentrant dans l'aventure, en réalité je pensais que ça ne m'arriverait jamais. J'ai encore des doutes, je me demande comment elle va évoluer, j'ai toujours peu de souffrir. Toutefois j'évite d'y penser le plus possible, je n'ai pas envie de me torturer l'esprit avec ça. Il faut que je profite de l'instant présent, de chacun des moments passés avec lui. Je n'ai pas été aussi heureuse depuis longtemps, et tout a été plus compliqué avec la mort de mon père. En réalité ce que je partage avec lui, je crois que c'est nouveau pour moi, je n'ai jamais eu une telle relation avec qui que ce soit. Je n'ai pas envie de la gâcher. Quand je suis avec lui j'ai tendance à oublier tout le reste. Là une couverture nous protège des caméras, nous sommes allongés par terre, une simple couverture nous sépare du sable. Un jeu s'est installé entre nous depuis tout à l'heure, ça fait du bien de s'amuser parfois, de ne pas tout le temps se prendre au sérieux. Je me montre plus audacieuse, plus affectueuse avec lui que je ne l'ai jamais été avec quiconque. Je ne suis d'ordinaire pas une personne très affectueuse, j'essaie de le changer. J'essaie de m'améliorer. Tout me paraît naturel, je n'ai pas honte de ce que je fais. Je lui souris, je m'allonge sur lui, chose que je me surprends à faire. Je caresse sa peau tendrement, puis il vient faire la même chose, ma peau frissonnant légèrement. Il veut savoir ce que l'on fait maintenant. Je l'embrasse avec envie, lorsque le baiser prend fin je pose ma tête sur son torse. Je continue de sourire, malicieuse. On dort maintenant, c'est ce que je lui dis. Il n'a pas encore dit son dernier mot, il ajoute. Je bascule sur le dos, les positions sont inversées cette fois-ci. Je lui souris, amusée, tandis qu'il vient soulever mon pull. Ses lèvres chaudes viennent trouver ma peau découverte, je soupire légèrement, je frissonne, c'est agréable, ça me procure un certain bien-être. Ses lèvres viennent finalement retrouver les miennes pour un baiser plus langoureux, j'y réponds avec envie. Il se détache, un peu trop tôt à mon goût. Il me demande si je capitule, je ris légèrement. Il embrasse le bout de mon nez, je lui souris tendrement. Ses bras m'attirent contre lui, je me laisse faire, déposant ma tête contre lui. Je suis si bien dans ses bras. « Oui tu as gagné. » Je n'ai pas envie de me déloger de ses bras, j'y suis trop bien. J'embrasse tendrement son cou, sa joue puis ses lèvres. Du bout des doigts je viens caresser son ventre sous son pull. « tu es bien plus fort que moi à ce jeu. » je murmure dans un léger rire. Je n'ai pas envie que cela aille plus loin de toute manière, on connaît tous les deux les limites, je pense qu'il vaut mieux s'arrêter maintenant.