Pour une fois, Eibhlin est levée tôt. Elle a un certain regain de vitalité pas possible. Après avoir un peu végétaliser la semaine passée, elle veut bouger dans tout les sens. Soit pas trop chiante, pas trop désagréable et ne saute pas dans tout les sens, que ses parents lui ont dit avant de partir. Ouai, c'est ça, et mon cul c'est du poulet qu'elle leur a répondu. Elle ne peut pas faire sans bouger. Même si normalement la joie et le bonheur n'est pas son domaine. Bref. Après avoir prit son petit déjeuner. Après s'être lavée. Après avoir enfilé sa combinaison Stitch. Après avoir enfilé ses patins, elle monte les escaliers. Elle roule au final vers sa chambre. Encore une fois, elle n'aura pas l'occasion d'aller faire chier l'autre chambre, mais tant pis. Sa victime est toute trouvée. Une victime pas forcément apprécié des autres. C'est marrant. Et puis, elle fait tous, doucement. Ouai, elle arrive doucement dans la chambre. Elle vérifie que le ou la partenaire du mec ne soit plus là, ce qui est le cas. Ca a l'air d'être le cas en tout cas. Doucement, encore une fois, elle roule avec ses patins jusqu'à son lit. Il l'a dit, Zoran qu'il aimait bien Eibhlin, c'est cool. On verra si il l'aime bien toujours après deux ou trois semaine de communauté. Toujours doucement, elle s'approche du jeune homme.  Elle sort de derrière son dos une spatule et une casserole. Un mince sourire vient étendre ses lèvres. Et elle se met à taper dessus comme une folle, plus ou moins rapidement, plus ou moins près de son oreille. Ahah, ouai, elle est fière d'elle. Fière de faire sa gamine. « Allez, on se réveille ! On se bouge le cul ! On s'active ! » Elle parle doucement, parce que d'autres doivent encore dormir. Devaient encore dormir. Elle pause ses ustensiles de cuisine à terre et elle attrape la couverture qui le recouvre pour venir l'enlever complètement. Elle s'assoit sur le rebord du lit. Pour venir poser son doigt sur son nez. « Oh, mais c'est qu'il dormait comme un tout petit bébé ! » Qu'elle dit en chuchotant presque, avant de secouer un peu son épaule, pour être bien certaine d'avoir son attention. « La connerie n'attends pas tu sais ! »  Non, ça c'est vrai !

Elle arrive au taquet dans la chambre et vers le lit de Zoran, mais non, il est tout ramollo là. « Hmmm lâche-moi ! Hummm laisse-moi dormir ! » Qu'elle répète, exactement comme lui. En prenant la même intonation de voix. Ouai là, il est tout pourri Zoran quoi. Elle pensait que, quelque que soit l'heure de la journée, il serait au taquet en lui parlant de conneries alors que non. Que dalle. Il pleurniche, il veut dormir, il veut qu'elle le lâche. Sérieusement ? « Déjà tu pue de la gueule ! » Elle agite sa main devant sa bouche. Ouai, lui il fait partit de ceux qui pue de la gueule le matin, horreur. Et elle tourne la tête, pour faire une grimace, tandis qu'elle enlève la capuche de sa combinaison Stitch, pour libérer ses longs cheveux attachés en un chignon très mal fait. Alors qu'elle est toujours assise sur le rebord de son lit. Elle fait la moue et elle réfléchi à une méthode pour le faire se lever. Qu'elle ne trouve pas immédiatement. Instinctivement, elle s'allonge à côté de lui. Elle pense qu'il ne verrait aucun inconvénient et il ne va pas lui sauter dessus, c'est certain. Donc elle s'allonge à côté de lui, enfin, entre le vide et le corps de Zoran allongé de son côté du lit. Une petite place en fait, mais ça va, Eibhlin est grande, mais pas grosse du tout. Elle ne dit rien et pour le coup, si elle ferme les yeux, elle est certaine de s'endormir aussi. Même si cinq minutes plus tôt, elle pétait la forme. « Sérieusement, t'as un lit ensorcelé ou bien ? J'ai presque envie de dormir avec toi là ! » Sous entendu que c'est trop bizarre et quand même horrible quoi, de dormir avec lui. Elle finit par poser ses grands yeux marrons sur lui. Et elle enfonce son doigt dans la chair de l'un de ses bras. « T'as mal là ? » Qu'elle dit, avant de changer d'endroit. Elle appui sur son ventre. « Et là ? » Elle change encore pour venir lui presser l'une de ses jambes , avant de mettre son doigt encore une fois sur son nez. « Et là ? Et là ? » C'est comme avec Cian, elle pourrait faire ça des heures.