En cette dernière journée avant le prime de demain qui était signe de défis et de fin de parcours pour deux d’entre nous on ne pouvait hélas pas dire qu’il faisait très beau ni même chaud. A vrai dire pour un citoyen lambda il devait vraiment faire frisquet, de mon côté je ne ressentais pas trop le froid, je m’y étais habitué en dormant parfois dans des lieux vraiment malfamés, pas parce que j’étais à la rue mais parce que je m’étais retrouvé plusieurs fois obligé de dormir dans des endroits pourris si ce n’était le parking du supermarché dans lequel je travaillais n’ayant pas eu les moyens de régler toutes mes factures à temps. Depuis le décès de ma sœur jumelle il était vraiment difficile pour moi de joindre les deux bouts, un salaire minable en moins ça avait hélas son importance pour des gens dans la même galère que moi et je me retrouvais donc tout seul à devoir assumer un endroit dont le loyer ne changeait pas suivant le nombre de personnes qui y cohabitaient. De plus, je ne pouvais pas vraiment déménager, ma sœur et moi vivions déjà dans un studio, nous n’avions donc pas vraiment de place à la base déjà. Malgré le temps, les orages qui frappaient le dôme depuis le début de la journée et, dirais-je même, depuis le début du week-end je m’étais décidé à aller faire un petit tour à la piscine intérieure, un endroit que je n’avais pas eu le loisir de découvrir plus tôt. Depuis mon plus jeune âge je m’étais lié d’une certaine passion pour la nage, avec certaines de mes familles d’accueil j’étais parvenu à me faire offrir des cours de natation et j’avais même rejoint une équipe gratuitement grâce au coach que je connaissais mais c’était du passé, je ne pratiquais plus énormément. Vêtu de mon boxer de bain j’étais donc arrivé jusqu’à la piscine, dans laquelle se trouvait uniquement une jeune femme, une belle métisse qui trempait ses pieds sur le bord. « Elle est bonne ? » Demandais-je, et je faisais bien-sûr référence à l’eau de la piscine, pas à la jeune femme qui, à coup sûr était plaisante à regarder, la question ne se posait donc même pas.

C'est dans l'après-midi que l'envie d'aller à la piscine me prit soudainement. Nous en avions une à proximité, ce qui signifie donc que je ne vais aucunement me gêner pour en profiter. La piscine, ça me rappelle tellement de bons souvenirs. La piscine, ça me rappelle les mercredi de mon enfance. C'était vers midi que je rentrais chez moi ces jours-là et c'était également le seul jour où ma mère ne travaillait pas. Nous n'avions pas énormément de moyens mais la piscine restait tout de même quelque chose d'accessible. Emplie de nostalgie, je marche donc au bord du bassin, vêtue de mon bikini. Un choix de maillot très simple, mais qui me met tout de même en valeur. Et avant d'y plonger entièrement, je préfère y aller petit à petit. M'asseyant délicatement au bord de l'eau, je laisse uniquement mes jambes coulées dans l'eau qui se trouve être à une température idéale. Je ferme les yeux un instant, savoure le moment. Puis j'entends une voix. « Elle est bonne ? » Je me retourne, cherche à identifier le gamin. Son visage me revient assez rapidement étant donné qu'il faisait parti des nominés et qu'il a été sauvé par ma partenaire. « Autant que moi. » Répondis-je du tac au tac histoire de le laisser se faire un avis tout seul sur la question. A lui de savoir si il me trouve bonne ou non. Un sourire malicieux se dessine sur mon visage tandis que mes jambes dessinent des ronds dans l'eau. « Et le 'moi' en question, c'est Zoey» Dis-je finalement afin de me présenter. Se présenter, c'est le début de la politesse, c'est la première chose à faire il parait. « ton choix de maillot de bain me parait assez intéressant ... » Ce que je veux dire par là, c'est que oui, gamin, on voit bien ton paquet dans celui-ci et ça ne laisse pas vraiment planer le mystère.

Je n’avais peut-être pas nagé depuis longtemps en compétition mais j’avais tout de même conservé de bons restes de l’époque où j’étais encore autorisé à me présenter aux concours de natation. J’aurais pu rejoindre une équipe professionnelle pour, par exemple, finir aux Jeux Olympique mais je ne m’étais pas suffisamment battu pour obtenir une bourse au département natation des universités et je m’étais donc arrêté au bac que j’avais obtenu sans trop comprendre comment puisque je n’étais pas bon à l’école faute d’avoir eu une figure d’autorité pour me donner envie d’y mettre du mien. En arrivant à la piscine je m’étais retrouvé nez à nez avec une jeune femme dont j’ignorais le nom mais plus le physique, une telle beauté ne passait jamais inaperçue après tout, je m’étais donc contenté de lui demander si l’eau était bonne afin d’obtenir une opinion supplémentaire avant de plonger dans l’eau comme j’avais l’habitude de le faire pour ne pas mettre trop de temps à y rentrer. « Autant que moi. » La jeune femme avait un certain répondant qui était loin de me déplaire, au contraire, je m’étais contenté de sourire amusé, laissant un temps sa réponse sans suite avant d’ajouter, l’air de ne pas y toucher. « Elle doit être bouillante alors ! » La métisse qui se trouvait à côté de moi était muy caliente, je n’allais tout de même pas le cacher, ça aurait été une erreur et le séducteur que j’étais ne pouvait pas le permettre de toute manière. « Et le 'moi' en question, c'est Zoey» Cette bombe s’appelait donc Zoey, un prénom qui allait plutôt bien avec sa personnalité à ce que je pouvais voir. « Enchanté… Moi c’est Tiago ! » Même si j’ignorais d’où venaient mes parents puisque j’ignorais leur existence je me doutais que l’un d’entre eux devait être espagnol même si je n’avais pas hérité de la couleur de peau, étant blanc comme un cul et bien plus encore. « ton choix de maillot de bain me parait assez intéressant ... » Instinctivement je m’étais permis de baisser la tête pour regarder mon boxer de bain, il est vrai, un peu moulant. Je lui répondais du tac au tac d’un ton assuré. « Je ne suis pas de ceux qui essayent de conserver un certain misère… Je me refuse de vendre du rêve sans avoir les bases qui prouvent que je peux me le permettre ou non tu vois ? » Ou comment parler pour ne rien dire. Approchant je m’étais très rapidement laissé aller par l’envie, dans un plongeon bien orchestré j’avais donc rejoint l’eau, dont la température était plus qu’appréciable. « Elle n’est pas aussi chaude que je l’aurais aimé hélas ! » Annonçais-je, faussement déçu en référence à ses paroles de tout à l’heure, avec un certain défi dans le regard.

Séduire des garçons c'est carrément un mode de vie pour moi. Cela ne va pas toujours au de-là de cette étape-là. Je ne vais pas forcément plus loin que des battements de cils séduisants et des paroles envoûtantes. On pourrait se demander ce que je recherche en faisant cela et la réponse me parait très simple : j'aime me sentir importance. J'aime savoir qu'un homme pose son regard sur moi et n'arrive plus à le décrocher ensuite. C'est une partie de moi sans laquelle je ne me vois pas vivre. Ce n'est pas parce que je suis à Fake lover et devant des caméras que je compte changer de mode de vie. Savoir que je plais, c'est toujours aussi important pour moi. J'ai déjà lancés quelques regards par-ci et par-là et aujourd'hui, c'est sur ce jeune garçon que j'ai décidé de jeter mon dévolu. Lorsqu'il me demande si la température de la piscine est bonne, je lui réponds qu'elle l'est autant que moi. J'sais que cette phrase n'est pas tombé dans l'oreille d'un sourd et qu'elle fera son travail. Je sais exactement ce que je dois dire ou ne pas dire. « Elle doit être bouillante alors ! » Je n'espérais pas tout cela mais ça me convient parfaitement. Ouais, l'adjectif me semble être plutôt pas mal. « Je te laisse voir par toi-même » que je lui dis en affichant un large sourire tandis que je balance mes cheveux genre pub l'oréal. Faut pas croire, je me suis entraînée à le faire ce mouvement. La suite me semblant plutôt logique, je me présente à lui et il en fait de même. Je n'ai aucun problème pour retenir les prénoms, après une seule audition, c'est déjà enregistré. « Enchanté… Moi c’est Tiago ! » Tiago ? Espagnol ou portugais ? J'sais pas vraiment mais il n'a ni l'accent qui va avec ces pays, ni le physique. Je ne le trouve pas très 'typpé' le bonhomme. Décidant de continuer sur ma lancé, j'évoque son maillot de bain qui dessine très distinctement son anatomie. Lui faire la remarque ne me gêne pas. « Je ne suis pas de ceux qui essayent de conserver un certain misère… Je me refuse de vendre du rêve sans avoir les bases qui prouvent que je peux me le permettre ou non tu vois ? » Il a de la répartie et ça me plait. « J'vois bien oui. Tu as bien raison de mettre tes atouts en valeur. » J'lui demanderais bien la permission de toucher si tout est vrai mais je crains que cela soit un peu précoce. Celui-ci plonge alors dans le bassin et il me semble assez doué. Enfin, ça n'est qu'un plongeon mais il n'a pas fait de plat, c'est quand même quelque chose à mettre en avant. « Elle n’est pas aussi chaude que je l’aurais aimé hélas ! » Il veut joué hein ? Je n'ai pas peur de le faire également. Me laissant doucement glisser dans l'eau, je me rapproche de lui. Nos corps sont tout proches même si ils ne se collent pas. Mes doigts se déposent sur ses épaules et je joue avec ceux-ci, je les laisse doucement glisser. « Je peux peut-être t'aider à la réchauffer »

Je ne pourrais pas dire que j’étais le plus grand séducteur du monde, je n’avais pas cette prétention-là mais j’étais plutôt fort pour faire du rentre-dedans dans la plus grande des discrétions ou, au contraire, de la manière la plus franche possible. Depuis la fin de mon adolescence, moment où j’avais découvert ma sexualité en passant à la pratique, je m’étais attelé à séduire un maximum de monde et ce n’était pas forcément pour avoir un immense tableau de chasse mais plutôt pour me tester en permanence. Je ne prenais jamais un refus comme un scandale, au contraire, j’appréciais que l’on me dise non au même titre que lorsqu’on cédait à mes avances puisque cela représentait une sorte de défi que je voulais plus que tout relever. Bon, il aurait été hypocrite de dire que j’étais heureux de devoir parfois abandonner puisque rien n’était possible mais c’était hélas la vie. Sur Fake Lover je pensais plutôt me retrouver avec le club de chasteté à la base alors qu’au final, je me rendais compte que cette saison les candidats n’avaient pas froid aux yeux. Entre Eibhlin qui m’avait montré son vagin la semaine dernière, Betty qui me faisait du rentre-dedans et avec qui je risquais très rapidement de passer à table, Myndi qui me touchait les fesses généreusement et Zoey, qui, à en voir ses paroles n’avait pas l’air d’être une sainte non plus il y avait réellement de quoi s’amuser. « Je te laisse voir par toi-même » Son petit passage L’Oréal ne pouvait me laisser insensible, je n’étais qu’un homme, faible qui plus est et je m’étais donc concentré sur sa peau parfaitement dessinée, sans le moindre défaut et qui donnait juste envie d’y perdre sa langue. Je ne m’étais pas permis d’ajouter quelque chose, il n’y avait rien à dire qui ne paraitrait pas juste… Too much et je détestais les paroles inutiles. J’étais donc passé aux présentations bien qu’elles soient censées être furtives, le petit bout de femme qui se trouvait devant moi répondait donc au doux nom de Zoey. « Oh et, si ça t’intéresse… J’ai 22 ans et je viens de Paris. Et toi ? » Au moins le principal serait déjà énoncé, le reste viendrait plus naturellement plus tard. De là nous avions à nouveau bifurqué sur mon boxer bien moulant et je n’avais pas tardé à faire preuve d’habilité lorsqu’il avait été question de rebondir là-dessus en beauté. « J'vois bien oui. Tu as bien raison de mettre tes atouts en valeur. » Exactement, il fallait bien jouer avec ce qui nous rendait attractif non ? « Je me permettrais tout de même de dire que toi… Tu n’as guère besoin de faire quelque chose pour mes tes atouts en avant ! » Et je ne faisais pas de la lèche, elle était vraiment bien foutue la demoiselle. Joueur je m’étais immédiatement introduit dans l’eau afin de pouvoir à nouveau rebondir et lancer le début d’un nouveau round entre elle et moi, ce à quoi elle avait répondu en me rejoignant dans l’eau pour s’amuser à l’aide de ses doigts le long de mes épaules. « Je peux peut-être t'aider à la réchauffer » Je n’avais pu m’arrêter de sourire, m’étant contenu d’y aller comme un bourrin pour simplement répondre, non sans avoir un certain érotisme dans la voix. « Je ne suis pas sûr que tu puisses y parvenir. Tu sais, il en faut beaucoup pour réchauffer tout ça ! »

La séduction, c'est un art. Et j'adore l'art. L'art qui fait à mon avis, partie intégrante de mon métier. J'aime donc séduire autant que j'aime travailler. J'pense d'ailleurs que ce sont les deux choses que je fais le plus dans ma vie. Bon, je ne dis pas que je suis magicienne et que tout le monde tombe dans mes filets mais j'vais pas non plus mentir, j'ai mon petit succès. L'attirance que les hommes ont pour moi et surtout basée sur mon physique mais ça ne me gêne pas. J'préfère qu'ils se basent uniquement là-dessus, parce que au moins, ils ne tombent pas fous amoureux et ne deviennent pas super chiant et super collant. J'aime bien que l'on m'admire mais j'ai besoin d'une certaine liberté qu'une situation de couple ne pourrait pas me permettre d'avoir. J'ai vingt-neuf ans et je suis toujours célibataire, cela s'expliquant par ce besoin de liberté donc. Ici, à Fake-lover, je me permets également de tenter de jouer un jeu de séduction avec certains jeunes hommes car je sais qu'au sein de ce nid, rien n'est vraiment prit au sérieux. Nous sommes tous venus pour jouer non ? En tout cas, c'est en partie pour cela que je suis là moi. Tiago, est entré dans mon jeu et cela n'est pas pour me déplaire. Il est plutôt beau jeune homme. Un brun plutôt bien bâti comme je les aime. Un peu jeune, mais parait que c'est tendance d'être une cougar en ce moment. Suffit de voir la série Cougar town pour se rendre compte qu'elle a encore son petit succès la courtney cox ! Si elle y est arrivé, j'peux bien réussir aussi. Assise au bord du bassin, je n'hésite pas une seconde à détailler le corps de Tiago du regard. On en vient à se présenter, ce qui me paraît un passage obligatoire quand même. Tiago donc, c'est son prénom. Et celui-ci n'hésite pas à rajouter quelques détails le concernant. « Oh et, si ça t’intéresse… J’ai 22 ans et je viens de Paris. Et toi ? vingt-deux ans, j'avais raison quand j'disais qu'il était jeune mais je ne risque pas de détournement de mineur alors ça me va. « J'suis un peu plus vieille que toi ... Tu me donnes quel âge ? Et j'viens de Liverpool. » J'voulais savoir à quel âge il m'estimait. Voir si il misait juste ou pas du tout. Voir si j'pouvais encore me faire passer pour une nana de vingt-cinq ans ou pas. Le naturel revenant au galop, je ne mets pas bien longtemps avant de parler de son boxer. J'vais pas mentir, on voit très clairement ce qui s'y trouve et j'dois dire que ça m'intéresse un peu. Vous savez, je l'ai dis que j'allais avoir besoin de me distraire durant cette aventure. J'le complimente et lui assure qu'il a raison de mettre ses atouts en avant. J'pense que tous les mecs qui sont aussi gâté que lui -enfin, il semblerait- en fasse de même non? « Je me permettrais tout de même de dire que toi… Tu n’as guère besoin de faire quelque chose pour mes tes atouts en avant ! » Il est flatteur et ça marche ! J'vais pas cracher sur quelques compliments, surtout pas des compliments de ce genre là. « Tu pourrais en voir bien plus, si tu le voulais tu sais ?  ? » prononçais-je alors d'une voix suave tandis que je descendais dans l'eau pour prouver à ce dernier que l'eau n'était pas si froide que ça en ma compagnie.« Je ne suis pas sûr que tu puisses y parvenir. Tu sais, il en faut beaucoup pour réchauffer tout ça ! » J'fais une moue déçue. Bien entendu, ceci est de la comédie. Je m'éloigne de lui et vais déposer mon dos contre le rebord tout en restant dans l'eau. « Tant pis alors ... » J'espérais ainsi un retour de situation, l'invitant à me montrer de quoi il était capable. « Moi qui espérait passer un peu de bon temps avec toi »

De ma courte expérience de la vie je ne m’étais encore jamais mis en couple. Ce n’était pas vraiment une question de ne pas en avoir envie, je ne faisais simplement pas confiance aux autres, même lorsque j’essayais très fort il arrivait toujours un moment durant lequel je fichais tout en l’air en me montrant bien trop hésitant pour vouloir continuer sur le chemin d’une concrétisation de flirt. Faire l’amour avec des personnes aussi différentes les unes que les autres me plaisait énormément et mon horloge biologique ne me titillait pas trop avec une quelconque envie de faire des enfants. Pourquoi faire des enfants d’ailleurs ? Pour qu’ils naissent et grandissent dans la même merde que moi ? La seule chose qu’ils auraient en plus de ce que moi j’avais pu avoir en grandissant ce serait l’amour, l’amour d’un père parce que malgré tout ce que je pouvais dire, je savais très bien que lorsque ta chair, ton sang se tenait devant toi il n’y avait rien à faire. Bien que très parfaitement dissimulé je possédais un cœur, et il lui arrivait même de palpiter. Mais passons, là n’était pas la question en cette journée pourrie, je me trouvais à la veille d’une éventuelle élimination, cette semaine encore je me trouvais nominé par les autres candidats et cette fois-ci je devais l’admettre, je ne parvenais pas à la prendre avec autant de philosophie que la semaine dernière, je me sentais juste bien trop jugé par les autres. Du coup, en voyant les yeux gourmands de ma camarade sur mon corps je n’allais doublement pas avoir la moindre hésitation à lui sauter dessus si l’occasion était donnée. Avant cela j’étais passé aux présentations, pas dans les détails mais avec quelques informations de base. « J'suis un peu plus vieille que toi ... Tu me donnes quel âge ? Et j'viens de Liverpool. » La question piège, les gens aimaient faire deviner leur âge mais je me méfiais parce qu’il était aisé d’avoir les yeux plus gros que le ventre et je ne voulais pas la vexer en estimant trop fortement son âge. Décidé à rester franc je m’étais pourtant prêté en jeu, un air penseur volontairement amplifié. « Je dirais… Vingt-six ans ? » Elle ne pouvait pas être plus jeune mais guère plus vieille non plus, l’âge idéal, elle se trouvait à quelques années d’un grand cap, celui où l’insouciance disparaissait complètement. Complimenté sur les formes que laissaient entrevoir mon boxer je m’étais permis d’être tout à fait honnête en lui témoignant ô combien je la trouvais divine, une tentation bien plus forte que toutes celles auxquelles j’avais pu être soumis par le passé… Ou presque ! « Tu pourrais en voir bien plus, si tu le voulais tu sais ? ? » Elle commençait à véritablement m’intéresser pour le coup, curieux et amusé je lui avais donc demandé, l’air suave. « Ah oui ? Et comment devrais-je m’y prendre alors ? » Non parce que moi j’aimais encore bien me foutre à poil, déshabiller rapidement ma cavalière et débuter les festivités hein, mais avec des beautés comme Zoey je n’avais pas envie de sauter les étapes, il y avait de quoi faire tout en se faisant déjà un certain bien. Une fois tous les deux à l’eau je m’étais dépêché de lui lancer une petite perche pour qu’elle puisse faire monter la température, ce à quoi elle avait répondu par un geste de recul. « Tant pis alors ... » J’étais à deux doigts de friser la frustration très honnêtement mais j’étais à la fois excité de voir comment allaient évoluer les choses. « Moi qui espérait passer un peu de bon temps avec toi » Elle pouvait toujours le faire. Nageant à rythme régulier pour pouvoir la rejoindre je m’étais collé à sa peau, m’offrant au passage l’autorisation de frôler ses douces lèvres des miennes. « Tu peux encore le faire tu sais ! » Sans demander la permission, ce n’était pas vraiment dans mes habitudes, je m’étais emparé de sa main sur laquelle j’avais exercé une pression afin qu’elle la plaque contre mon torse musclé. Avec une lenteur presque torturante je m’étais amusé à la faire descendre jusque sur mon caleçon, à voir ce qu’elle voulait faire maintenant, je ne lui forçais pas la main mais je connaissais quelqu’un sous mon caleçon qui était en tout cas prêt à amarrer.