Je ne mentirai jamais à Ivan, surtout pas sur de telles choses. Et même je ne lui mentirai jamais. C'est pas facile et c'est un peu sorti comme ça mais je le pense. Il est trop important, c'est bête, stupide, trop rapide, oui pour être rapide c'est rapide mais c'est normal je trouve. Avec tout ce qu'il fait pour moi, et puis il est tellement gentil, tellement mignon, tellement parfait, je lui ai dit qu'il l'était et c'est vrai, je me suis attachée, et je savais que si je m'attachais ça arriverait. Il est important et c'est comme ça. Il l'est devenu et je crois que c'est encore plus évident depuis qu'on passerait moi de temps ensemble, cette semaine, elle m'a paru être un enfer. Sans mentir. Mais je suis bien trop émotive pour rester indifférente face à tout ça. Il est important pour moi et je n'ai pas envie qu'il s'en aille, jamais. Plus jamais. Enfin peut être que j'exagère mais ça me fait peur tout ça, j'ai un passif affectif assez désastreux et j'imagine que c'est pour cette raison que je suis aussi impliquée. Je ne voulais pas l'être mais je le suis. Je crois que du jour où je lui ai demandé de me serrer contre lui, j'ai su que ça allait arriver, je lui ai fait confiance et voilà, j'ai pris mes aises et maintenant je suis malheureuse comme les blés parce qu'on s'évite, parce qu'il est malheureux. Enfin je suis déjà mal mais ça en plus et c'est la totale catastrophe. Je n'ai pas besoin de ça, j'ai besoin de lui, comme l'égoïste que je suis j'ai besoin de lui. C'est ce que j'arrête pas de penser, je suis trop égoïste et exigeante. Quand je lui dis qu'il est important il sourit et ça fait tellement de bien de le voir sourire comme ça. Ça me manquait. « Je… Tu… ? » Je souris à mon tour et secoue la tête. « Oui, Ivan, tu comptes beaucoup pour moi...  » Je souris, j'espère qu'il s'en rend compte. J'espère qu'il me croit aussi. Enfin oui j'imagine mais je veux qu'il le sache. Et qu'il se rende compte aussi, j'ai envie qu'il sache qu'il n'est fautif de rien. Vraiment rien.  « Moi je m’en veux.. » Je fais la moue, ça me fait tellement mal d'entendre ça. Je ne veux pas qu'il s'en veuille, je ne veux pas. Je caresse sa joue tout en me retenant de ne pas le prendre dans mes bras. J'espère que ça ne va pas durer. J'ai envie qu'il se sente bien lui aussi. Et quand il me dit qu'il ne m'abandonnera pas je ne peux pas m'empêcher de passer mes bras autour de son cou. J'ai trop envie de le sentir tout près, ça me manque trop ça. Lui, ses câlins et ça fait du bien vraiment de le sentir contre moi, mes battement de cœur se calent aux siens et ça m'apaise. Je suis tellement bien. Il s'excuse encore, c'est dommage. Il ne doit pas s'en vouloir, je me répète mais il semble têtu quand même. Je lui fais un bisou après lui avoir dit que ce n'était pas de sa faute, encore une fois. Peut être que ça aidera. « Si je n’avais pas buzzé, rien de tout ça ne serait arrivé.. » J'ai toujours mes bras autour de son cou mais je le regarde, et ça me rend tellement triste de le voir comme ça, j'aimerais bien pouvoir apaiser sa peine, lui faire comprendre que vraiment il n'y est pour rien. J'caresse sa nuque délicatement. Je secoue légèrement la tête. « Mais quelqu'un d'autre l'aurait fait et ça aurait été pareil... C'était une question de temps, alors que ce soit maintenant ou la semaine prochaine le résultat aurait été pareil. Ivan, arrête de t'en vouloir... S'il te plait.   » Je murmure, légèrement désespérée mais, non je ne supporte pas qu'il rejette la faute sur lui. C'est insupportable. Et puis comme je suis toujours contre lui, de toute façon je ne me vois pas du tout me détacher maintenant, ça m'a trop manqué. Je lui demande s'il va revenir avec moi dans le lit. « Tu.. tu m’accepterai encore… ? » Je hoche la tête et lui fais un énorme sourire. Evidemment que je l'accepterai encore. « Evidemment, c'est ton lit aussi...   » Et je ne voulais pas qu'il parte. Mais je n'ai pas le temps d’approfondir que la musique de cupidon retentit. Comme ça ? A cinq heures du matin passé ? Il faut croire. En tout cas c'est gênant. En tout cas je ne sais pas si je dois recommencer. En plus il rougit, et puis moi aussi du coup et quand même la dernière fois j'ai un peu trop exagéré je crois... Enfin je... J'ai beaucoup trop aimé je crois, c'était mal, j'ai pas le droit d'apprécier une telle chose. En plus je ne sais pas, je crois que lui pas trop et du coup c'était gênant après. Heureusement qu'il ne s'est pas enfuis. Mais je ne sais pas, s'il ne le fait pas je ne sais pas si je pourrais moi, pourtant c'est idiot mais je crois que j'en ai envie. A cette pensée je rougis plus encore. Oui voilà, j'ai envie qu'il m'embrasse et c'est perturbant. « Je.. euh…. Je.. » J'essaye de sourire un peu. J'ai envie de lui dire qu'il n'est pas obligé de le faire s'il n'en a pas envie. Sauf qu'à la place il pose sa main sur ma joue et pose ses lèvres sur les miennes, il est tellement doux que j'ai l'impression que je vais tomber à la renverse. Mon coeur se sert, mais je ne peux pas rester passive donc je lui rends son baiser. Et comme toujours je ne sais pas trop quoi faire. Est-ce que je dois continuer ou est-ce que je dois reculer ? Et pendant ce temps j'ai toujours mes lèvres sur les siennes. Elles sont douces, et sucrées et j'aime la sensation, l'effet que ça me procure. Je me laisse emportée un peu, j'arrive plus à savoir si ça fait deux secondes ou si on approche des deux minutes en fait. J'en sais rien, je n'entends plus rien, peut être qu'il vient juste de poser ses lèvres j'sais pas trop. J'sais plus grand chose. Je sais juste que j'apprécie trop le baiser, voilà, c'est mal mais tellement agréable que ça me perturbe d'autant plus. J'imagine que c'est parce que ce sont ses lèvres que j'embrasse mais je ne me sens pas autant gêné qu'avec les autres baisers échangés pourtant je recule parce que je pense qu'il le faut. Je recule si doucement que je lui vole un nouveau baiser tout ridicule, mais tout doux et il ne s'en rendra pas compte, enfin si sûrement mais c'est ce que je me dis. Je n'ose pas ouvrir les yeux parce que j'ai peur de lire du dégoût sur son visage. J'ai peur d'être allée trop loin alors qu'il n'en avait pas envie et au fond, je ne sais pas si j'ai eu raison, j'avais peur parce que je savais que ça allait recommencer. Le résultat est le même, j'ai beaucoup trop apprécié. « Je... hum... Je suis désolée...  » Pour ça, oui voilà je m'excuse de ne pas avoir pu me contrôler en fait. Voilà. C'est que .. J'en sais rien en fait, mais c'est trop tard. Je ne panique pas vraiment, je suis plutôt apaisée en fait. C'est carrément bizarre. J'ouvre les yeux et les pose dans les siens. « Tu vas venir dormir avec moi alors ? Tu... Tu veux bien que je dorme dans tes bras encore ?   » Je murmure, un peu comme une petite fille. Parce que j'ai un peu peur de ne plus me rappeler ce qu'il s'est passé comme après le prime et ça me rassurerait assez d'être avec lui même si je ne compte plus boire comme j'ai bu, c'était stupide.

Si India n’était pas importante pour toi, tu ne serais pas dans cet état. Ca paraissait évident. Tu étais comme ça parce que tu te détestais de l’avoir rendu malheureuse. Ou du moins encore plus malheureuse que d’habitude. Elle avait pleuré à cause de toi. C’était de ta faute. Et ça, ça te brisait le cœur. Tout simplement parce que tu tenais à elle, et que tu voulais son bonheur. Si tu ne souhaitais pas son bonheur, tu n’aurais jamais fait ce vœu, pour ton anniversaire. Tous les éléments étaient là : tu t’étais attaché à India, plus que de raison.  « Oui, Ivan, tu comptes beaucoup pour moi... » Tu ne peux pas t’empêcher de sourire doucement. Parce que ça te faisait inévitablement plaisir de savoir que c’était réciproque. « Pour moi aussi… » tu murmures en triturant tes doigts, un peu gêné parce qu’après tout tu ne disais pas ça à tout le monde. Lorsqu’elle caresse ta joue tu appuies un peu plus ton visage contre la paume de sa main, tout simplement parce que c’était agréable, et que tu ne voulais pas qu’elle arrête. Mais finalement elle passe ses bras autour de ton cou pour se serrer contre toi, et sûrement encore mieux que des caresses sur ta joue. Tu ne peux pas t’empêcher de la serrer contre toi, comme d’habitude. Ça t’avait bizarrement manqué, ça. Ses câlins. L’avoir dans tes bras. Tu étais quelqu’un qui avait besoin d’affection, de contact humain pour te sentir bien. Du coup forcément, tu te sentais un peu mieux maintenant, même si tu restais carrément triste, et que tu te sentais abominablement coupable pour ce que tu avais fait subir à la pauvre India. Tu étais une mauvaise personne, et même si Camille, Cian, ou encore India disaient le contraire, ça ne t’empêchait pas de le croire. « Mais quelqu'un d'autre l'aurait fait et ça aurait été pareil... C'était une question de temps, alors que ce soit maintenant ou la semaine prochaine le résultat aurait été pareil. Ivan, arrête de t'en vouloir... S'il te plait. » Tu soupires doucement, peut-être que personne ne l’aurait découvert, après tout. Peut-être que Cian aurait bien gardé son secret jusqu’à son élimination. C’était fort probable. Surtout que beaucoup de personnes gardaient longtemps leur secret dans cette émission. Alors pourquoi pas Cian ? Quant à arrêter de t’en vouloir, tu ne savais vraiment pas si tu en étais capable. Non, vraiment pas. C’était plus fort que toi. Tu étais le seul blâmable dans toute cette histoire. « Je… je sais pas si je peux… » tu murmures. Parce qu’après tout, elle avait beau dire tout ça, ça ne changeait rien aux conséquences, tout ça. Mais malgré tout ça, India te demande si tu veux retourner en Suisse avec elle. Toi, ça te ferait vachement plaisir. Il te manquait, votre lit. Et c’était carrément nul de dormir tout seul. Mais tu t’étais dit qu’elle n’avait aucune envie d’être à tes côtés après l’évènement de la semaine dernière, ce qui te paraissait totalement normal après tout. « Évidemment, c'est ton lit aussi... » Tu souris légèrement et tu la serres un peu plus contre toi, la gardant encore et toujours dans tes bras. Tu ne pouvais pas faire autrement. Tu t’apprêtes à lui répondre, mais tu n’as pas trop le temps puisque Cupidon décide de s’immiscer là-dedans. Toi, mis à part ces chansons, ça faisait au moins deux ans que tu n’avais pas embrassé quelqu’un. Alors forcément, tu n’avais pas trop l’habitude, et ça te gênait assez. Tu étais même certain d’être mauvais, maintenant, et que tes baisers ne valaient plus grand-chose. En tout cas tu rougis. Parce que ça te met mal à l’aise. A part Camille et India ces dernières semaines, la dernière personne que tu avais embrassé, c’était ta copine. Copine qui t’avait largué parce qu’elle ne voulait plus de toi. Peut-être qu’elle t’avait lâché parce que tu embrassais mal, aussi. Comment est-ce que tu pouvais le savoir après tout ? Tout était possible. Pourtant, aussi mauvais puisses-tu être, tu oses l’embrasser. Même si tu l’embrasses plutôt timidement, avec une douceur infinie, tandis que ta main est placée sur ta joue. Automatiquement, ton pouce fait de petits mouvements circulaire, caressant donc sa peau. Elle te rend ton baiser, et tout ça te perturbe, parce que ça te fait du bien. D’un côté, ça ne pouvait pas te faire de mal, un baiser. Ça avait pour but d’être agréable, et ça l’était. India est toujours contre toi, et puis le baiser dur plus longtemps que prévu, parce que tu perds un peu la notion du temps. Oui, ça faisait définitivement trop longtemps que tu n’avais pas embrassé quelqu’un. Sans vraiment savoir pourquoi, ta main qui était sur sa joue glisse jusqu’à sa nuque. En tout cas tu te perds un peu trop longtemps contre ses lèvres, mais India finit par reculer. C’était définitivement plus raisonnable, même si elle t’embrasse rapidement, une dernière fois, avant de définitivement mettre fin à tout ça. C’est bizarre. C’est bizarre mais c’est agréable. Mais du coup, tu rougis. Évidement que tu rougis. Parce que tu trouvais ça gênant d’avoir apprécié ça. Tu n’avais pas vraiment le droit. « Je... hum... Je suis désolée... » Désolée de quoi ? Oh non, tu paniques du coup. T’as du faire quelque chose de mal. Tu embrassais mal, tu le savais. Ça ne pouvait être que ça. Ta main est toujours sur sa nuque, sans que tu ne t’en rendes vraiment compte en fait, tu la regardes et tu ne sais pas vraiment où te placer. Elle était désolée, donc. De quoi, tu ne savais pas, mais tu avais immédiatement en tête que c’était toi le fautif. Encore. « Oh.. non.. je.. non, c’est moi… » oui, tu ne savais pas ce que tu avais fait, mais tu étais clairement désolé. Tu étais carrément nul. « Tu vas venir dormir avec moi alors ? Tu... Tu veux bien que je dorme dans tes bras encore ?   » Sa proposition tient toujours, donc. Du coup ton petit sourire revient. Tu n’avais franchement aucune raison de refuser. Tu ne pouvais presque plus dormir si tu n’avais pas quelqu’un ou quelque chose dans tes bras. En ce moment, c’était India, inévitablement. Ces derniers jours n’avaient pas été très marrants, et tu n’avais pas été vraiment capable de bien dormir. La preuve, toi qui étais un « gros » dormeur, tu étais là, dans la cuisine, à 5h00 du matin. Ça ne te ressemblait clairement pas. Mais ça, c’était parce que tu ne te sentais pas bien. Et si tu ne te sentais pas bien, c’était bien parce que tu étais loin d’India. « Je.. ça me ferait vraiment plaisir, oui… » tu dis doucement, élargissant un peu plus ton sourire. Est-ce que ça voulait dire que tout rentrait en ordre ?

J'aime trop le sourire de Ivan pour supporter de le voir malheureux comme les blés pour rien. Enfin rien, lui ne croit pas que ce soit rien mais moi si. Et puis ce n'est pas que ça, c'est juste que voilà, je tiens à lui c'est tout, il n'y a pas à réfléchir plus longtemps. C'est trop sans doute mais c'est comme ça. J'peux pas faire autrement. Alors je le lui dis, comme si ça allait changer quoi que ce soit. Et oui ça change un peu puisqu'il sourit et automatiquement ça me fait sourire aussi. « Pour moi aussi… » Je souris encore plus. Evidemment je me suis rendu compte de ça parce qu'il ne se mettrait jamais dans un état pareil pour rien mais ça fait tellement plaisir de l'entendre de savoir que c'est réciproque et tout ça. Et en plus j'ai trop envie de lui faire un bisou mais j'ose pas parce que je ne sais pas si j'ai encore le droit. Est-ce que j'ai le droit de le toucher et tout ça ? Enfin le droit je le prends quand je caresse sa joue. Et je crois que ça ne le dérange pas trop parce que je sens son visage un peu plus contre ma main, mon petit chat il fait ça aussi des fois et ça me fait trop plaisir alors là aussi. Du coup je me dis que je peux quand même lui faire un câlin, c'est ce que je fais d'ailleurs. C'est trop bizarre de ne plus me serrer contre lui, ça fait trop longtemps surtout quand on l'habitude de le faire souvent, tout le temps en fait. En plus normalement j'aime pas ça, mais j'savais que j'allais aimer ça et maintenant je ne peux plus m'en passer. Il faut dire que ses câlins ce n'est pas non plus n'importe quoi. Il y met beaucoup de cœur, tellement de sincérité et ça fait tellement de bien. En tout cas j'aimerais bien qu'il se sente bien. Il ne devrait pas se rendre malade pour ça, surtout que je ne lui en veux pas. Je n'arrête pas de le lui dire mais je ne crois pas que ce soit suffisant. Malheureusement... En plus c'était tellement pas discret que quelqu'un aurait fini par deviner, c'est sûr. « Je… je sais pas si je peux… » Je fronce les sourcils parce que c'est pas ce que je voulais entendre. « Il faut que tu essayes d'accord ? Parce que tu te fais trop de mal pour rien... Je ne t'en veux pas, pas du tout, je ne t'en ai jamais voulu... Tu ne mérites pas de t'infliger tout ça. Tu mérites mieux.. Vraiment.   » Oui voilà, il mérite mieux. Je le pense sincèrement. Je me sers un peu plus contre lui parce que peut être il se rendra compte que c'est vrai. Et qu'il mérite d'être heureux, vraiment heureux. Ça compte beaucoup pour moi. Ce qui compte aussi c'est qu'il revienne dans notre lit, parce que c'est le sien et qu'il me manque. Il me manque beaucoup. Et il me sert encore contre lui, je ne vais pas m'en plaindre, je n'ai pas trop envie d'être ailleurs en ce moment. Je me sens tellement mieux dans son lit. Et Cupidon s'en mêle, Cupidon il se mêle toujours de tout il faut dire, toujours. Et je ne sais pas c'est gênant, notre dernier baiser était étrange. J'ai beaucoup trop apprécié et ce n'est pas bien, et en plus je ne sais pas si lui aussi, mais si je savais peut être que ce serait bizarre. Alors on rougit tous les deux, c'est pas étonnant. Et c'est lui qui prend l'initiative. Je dois dire que ça m'arrange, parce que j'avais envie qu'il le fasse mais je ne suis certaine d'avoir pu le faire de moi même. C'est très agréable aussi ce qu'il fait sur ma joue. Forcément je l'embrasse aussi parce que je ne peux pas faire autrement, peut être que j'y mets trop de coeur, j'en sais rien. Je ne sais pas trop si je dois le laisser reculer ou si je dois le faire, j'ai l'impression de l'obliger alors je le fais, même si je n'en ai pas trop envie parce que c'est agréable. Et je le fais. On est toujours aussi proche parce que je sens son souffle s'écraser sur mes lèvres et c'est bizarre. Je crois que si je m'écoutais je recommencerais mais c'est mal alors je ne fais rien. Je me contente de m'excuser parce que j'ai l'impression d'avoir abusé, non j'ai abusé. Et je ne sais pas mais il a l'air de paniquer, c'est pas normal qu'il panique alors que je suis la fautive, je ne m'excuse pas sans raisons. Je ne comprends pas trop du coup. « Oh.. non.. je.. non, c’est moi… » Quoi non. Je secoue la tête. N'importe quoi, des fois il dit n'importe quoi. Vraiment. « Non, c'est moi je... Tu... le baiser, j'ai... enfin le deuxième j'aurais pas dû, mais j'avais envie et... j'veux pas t'obliger... mais j'aime... enfin c'était agréable et... Je voulais encore recommencer mais je sais que c'était pas... Enfin je ne peux t'obliger... C'est nul de t'obliger... Désolée... Je suis nulle...   » Et voilà, je baisse un peu les yeux parce que j'ai honte d'avoir dit tout ça, j'ai trop honte et je suis rouge écarlate. Néanmoins j'aime bien quand même qu'il vienne dormir avec moi parce qu'il m'a pas répondu avec le baiser, j'espère qu'il voudra bien quand même de moi, même si je l'ai forcé. Mais je ne peux plus dormir sans lui et, enfin on est quand même là tous les deux à cette heure là quand même. C'est pas bien. Mais il sourit, ça veut dire oui ? Je suis toujours gênée et sans doute rouge encore mais je souris aussi parce que ça veut dire oui. N'est-ce pas. « Je.. ça me ferait vraiment plaisir, oui… » Je me sers un peu plus contre lui. Est-ce que ça veut dire qu'on va pouvoir se refaire des câlins dans la journée aussi ? Est-ce que je peux m'asseoir à côté de lui maintenant ? Enfin c'est quand même une question je me pose, elle est essentielle comme question. « Je... Je ne veux plus que tu t'éloignes comme ça... C'est trop douloureux...   » Que je murmure alors que je me sers plus contre lui comme pour l'empêcher de partir.