Ça tourne. Ah ouais, ça tourne vraiment beaucoup là. Et y’a Antwon qui est partit. Merde. Je l’aimais bien mon partenaire, pourquoi on m’enlève mon partenaire comme ça ? C’est carrément cruel. Mais je crois que je ne peux rien n’y faire, je l’ai laissé partir, valise en main, lui promettant qu’on allait se revoir évidemment. Ça me rend triste, en plus je vais dormir seule maintenant, c’est ce qu’Alix a annoncé. En parlant de lit, je crois que le miens m’appelle. Parce que premièrement, je ne dois pas boire une gorgée d’alcool et ensuite parce que... parce que. Je sais pas. Je veux juste partir du plateau. Et c’est donc de façon terriblement périlleuse et abandonnant mes souliers en chemin que j’arrive à grimper les escaliers pour me rendre à ma chambre. Je suis entrain de me dire qu’il faudrait que je trouve un moyen d’enlever cette robe qui me colle à la peau lorsque Pavel fait son entrer. Ahah, très drôle, mais ce n’était pas ce genre de moyen auquel je pensais. Ça me fait rigoler, quand même lorsque j’y pense et voilà que je pouffe de rire, reprenant aussitôt un air pseudo-sérieux. Ah mais pourquoi il est ici celui-là. Évidemment, il ne fera pas demi tour maintenant qu’il a posé ses yeux sur moi. Non il s’approche et me fixe alors que je chancelle d’un pied à l’autre essayant de conserver mon équilibre. « T'avais besoin de te mettre dans cet état sérieux... Qu'est-ce qui t'as pris au juste ? » Il va me faire la morale ? Je fronce les sourcils non, mais non, on dirait vraiment que ça le dérange de me voir ainsi. « Bonsoir Pavel. Tu vas bien ? Moi je vais très bien... » La politesse, elle s’applique à n’importe quel moment de la journée. Bon je suis un peu chieuse, mais je suis toujours un peu chieuse lorsque je bois. « Il m’a prit que j’aime ça m’amuser... parfois. Et j’avais besoin de m’amuser. » Parce que c’est pas toujours joyeux ici, surtout ces temps-ci. Bon, j’avais pas prévu boire autant, non, non, mais ça allait bien avec les filles alors un peu plus, et un peu plus et hop, complètement bourrée. Enfin, non, je suis pas si pire, si ? « Mine de rien t'as une sacrée descente. » Il sourit et je dois avouer que ça me fait sourire aussi, même que je ris silencieusement, comme si j’en étais fière. « Bah ouais, qu’est-ce que tu crois... je tolère bien ça, l’alcool ! » Ça paraît en plus. Regardez moi, le sourire niais sur le visage alors que techniquement, j’étais triste y’a de ça deux minutes et là je souris. Je suis un peu conne au fond. « Tu veux qu'on dorme ensemble cette nuit ? » AH BAH VOILÀ. C’était écrit dans le ciel qu’il allait me proposer un truc du genre. Non mais je le savais et je ne suis pas devin. J’ai toujours voulu l’être mais bon, ce n’est pas le point ici. Non le point est que Pavel est incohérent et que je sais que ce qu’il veut ce n’est que me baiser. Alors Nicola éméchée égale Nicola qu’on peut fourrer. Et bien j’ai des petites nouvelles pour lui. « Dormir ? Elle est bonne celle-là ! » Je ris parce que c’est vrai que c’est drôle. « Aussitôt que je vais dire oui, tu vas avoir tes mains baladeuses partout sur mon corps. Et non, ça n’arrivera pas. » Je lui dis en pointant son doigt contre son torse de façon autoritaire. J’ai la tête qui tourne et c’est pas tout clair, mais non, je sais ce que je fais. Je crois. Je le fixe un moment avant de déposer mes mains sur ses joues impulsivement. « T’as vraiment des joues de bébés... » dis-je en m’amusant à les tripoter, lui faisant faire des grimaces. Je viens de perdre le fil de ce que je disais deux secondes plus tôt.

À ce qui paraît, j’ai abusé sur l’alcool ce soir. Ouep, c’est même Pavel qui vient de me le dire. C’est pas que je ne m’attendais pas à me faire dire ça de sa part, mais un peu en fait. J’espère que ce n’est pas des reproches, parce qu’il n’a aucunement le droit de m’en faire. Mais je répond tout de même à sa question en lui disant que je voulais m’amuser, c’était un peu ça le but de mon ivresse. Y’a peut-être toute cette histoire du secret de Cian qui a fait que j’ai bu un peu plus, je sais pas en fait, c’était juste sur le moment. « T'aurais mieux fait de venir nous voir, Lewis et moi. C'était genre... l'éclate totale de notre côté. » Ah ouais ? Je sais pas, j’avais même pas remarqué qu’il était assit à côté de Lewis, c’est pour dire à quel point je n’ai pas les idées super nettes. « Mouais... Mais non. Je suis sur qu’on c’est encore plus amusée que vous avec India et Aliénor. » Ouais, c’est écrit dans le ciel. En même temps, on est trop cool nous. « J'espère que t'es préparée psychologiquement car demain, bonjour la gueule de bois hein. » Je fais une petite moue en le fixant, ne voulant pas penser à la tête que j’aurai demain. Et ça va, je ne suis pas si pire que ça. Et alors que je pense ça, je chancelle encore plus, ayant vraiment de la difficulté à tenir debout. J’ai les pieds qui fatiguent. « Bouuuuh, parles pas de gueule de bois. Je m’amuse je t’ai dit. J’ai pas envie de penser à la gueule que j’aurai demain. » C’est qu’il n’est pas drôle lui quand il s’y met. On ne dit pas ce genre de chose à une fille saoule. De toute façon, voilà que tadam, Pavel redevient Pavel. Bah oui, il propose de façon si innocente, hm... pas du tout innocente, de dormir avec toi. Il veut qu’on dorme ensemble. Non mais je suis incapable de retenir mon fou rire pour le coup. Non mais ça va, je crois que je commence à connaître assez bien Pavel pour savoir ce qu’il a derrière la tête, saoule ou non en fait. « Non mais c'est un peu mon soutien que je te propose, je pourrai même te tenir les cheveux pendant que tu seras entrain de vomir si tu veux. » Ce qu’il est gentil, et tout plein de compassion. Je sais pas ce qui me retient de laisser échapper un "Oohhnnnnnn" en le prenant dans mes bras. Non mais je plaisante. Je ne le crois pas deux secondes. Je suis méfiante, c’est normal. Je suis étourdie, je n’ai pas l’esprit clair, mais je sais ce que Pavel veut. « T’es trop gentil en fait... De vouloir m’aider comme ça, d’offrir de me border, j’imagine même que les câlins viennent en prime, comme ça. Gratuitement, cadeau de la maison. Pour me réconforter et me soutenir évidemment... » Je souris, le fixe. Je fixe ses joues surtout. Non mais j’avais jamais remarqué à quel point il avait des joues dodues. Comme un petit bébé. J’oublie de quoi on parlait, parce que ma concentration n’est que sur ses joues, ce que je lui fais comprendre en jouant avec celles-ci. « Attends, il s'trouve que j'ai la peau incroyablement douce un peu partout, j'vais te montrer. » Hein quoi ? Pas le temps de dire quoi que se soit qu’il se retrouve torse nu et prend ma main pour que je lui touche. J’ouvre grand les yeux alors que je suis dans l’incompréhension de la situation. What the fuck ? Je passe ma main sur son torse distraitement. « C’est vrai que c’est doux... Mais ça bat pas tes joues. » Les joues de bébé. Ouais. Bon, je suis fatiguée du coup. Et ça tourne un peu là. Pavel il tourne. « Je vais m’étendre... » Bonne idée... Je titube jusqu’à mon lit, m’échouant dessus telle une grosse baleine. Le pire, c’est que je sais qu’il va venir me rejoindre. « Pavel... Je te jure que si tu me tripotes, je te la coupe. » Je m’exclame, le visage enfouie dans la couette qui recouvre mon lit.

Je ne veux pas avoir une gueule de bois. Je refuse systématiquement d’avoir la tête qui va vouloir exploser. J’imagine que je suis dans le déni total et que ça arrivera que je le veuille ou non, mais pour l’instant je refuse. J’ai l’impression d’agir comme un enfant, mais je m’en fous. « Allez, ce sera qu'un mauvais moment à passer, va. » Je fais la moue, parce que je ne l’accepte pas. Une vraie gamine j’ai dit. En plus, je ne sais même pas de quoi on parlait deux minutes avant que je ne dépose mes mains sur les joues de Pavel. Aucune mémoire. On dirait Doris dans Finding Nemo. Je trouve que j’ai un air de ressemblance avec elle en plus. Non mais c’est vrai... Ça doit être les yeux. Voilà que je me compare à un poisson... Géniale. De toute façon, je suis trop concentrée sur ses adorables joues. Comme il est mignooooonnn. Et même si je ne comprend pas pourquoi il se déshabille, faut dire que je ne comprend pas grand chose en ce moment, je lui avoue que je préfère ses joues. Il fait une drôle de tête, et ça me fait rire. Sauf que voilà, j’ai envie de m’étendre, parce que j’ai la tête qui tourne et j’arrive plus à ternir debout sur mes pieds. Je fais bien comprendre à Pavel qu’il est mieux de ne pas me tripoter alors que j’ai le visage enfouie dans ma couette. « J'te ferais remarquer que j'ai encore rien fait... donc garde ton animosité pour plus tard ma belle. » Mon animosité ? Mais non, c’était tout gentil ce que je lui disais. En fait, quand j’ai dit je te la coupe, je parlais bien de sa chevelure. Oui. « Je ne suis pas un animal... Enfin, peut-être un poisson... Mais... » Ouais, Doris. Mais il ne comprendra pas ma référence. Parce que j’ai pensé à ça dans ma tête et non à voix autre. Tête qui tourne beaucoup en ce moment. Je le sens venir me rejoindre comme je l’avais prévu et je le laisse me caresser les cheveux. Ça fait du bien même, je dirais. Je soupire même de bien être. « J'ai froid. » Cette idée aussi de retirer ses vêtements. Voilà ce qui arrive. Mais je ne dis rien, je suis trop concentrée à sa main dans mes cheveux et je crois que je n’ai pas envie qu’il arrête. Sauf que non, c’est ce qu’il fait alors qu’il se glisse sous les couvertures. Je relève péniblement la tête pour le regarder faire en plissant légèrement les yeux. « Tu viens ? Y'a de la place pour deux là-dessous. » J’espère bien, il a vu la grandeur du lit ? Non mais je ne suis pas certaine que c’est une bonne idée. Et je ne suis pas certaine que je lui fais assez confiance pour me glisser sous les couvertures à ses côtés. Il doit voir mon hésitation puisqu’il ajoute « Je te fais la promesse de ne pas te sauter dessus. » Je ne sais pas s’il est sincère. Je ne sais pas. « Promis, juré, craché ? » Je demande avant de faire immédiatement une grimace. « Non en fait crache pas, c’est dégueux... » Ouais, carrément. Je grogne donc légèrement avant de finalement venir me glisser sous les couvertures de mon lit, ayant en tête de prendre une distance raisonnable entre Pavel et moi, sauf que voilà que ma tête se retrouve contre son torse. Bah bravo Nicola. Je dis que je ne veux pas qu’il me pelote et voilà que je me colle contre lui. Mais il a dit qu’il ne tenterait rien. « Est-ce que tu ronfles ? » C’est primordiale, je veux le savoir moi. Je ferme les yeux et soupire. « Moi je crois que je ronfles quand j’ai un peu bu... Mais je suis pas certaine parce que tu vois, je ne me suis jamais entendu... Mais je crois pas que c'est un gros ronflement, je pense que ça doit être mignon comme ronflement... » Ça ne fait aucun sens ce que je dis...

Pavel il me caresse les cheveux. Et dans ma tête, une telle situation me paressait plutôt improbable. Nan genre, jamais je n’aurais cru à ça. Ok, ce n’est rien d’extraordinaire, mais c’est juste qu’il est tellement lourd habituellement avec ses sous-entendus pas du tout subtils finalement. Et là, voilà qu’il est plutôt gentil et calme. Sauf que je le met tout de même en garde. Et je me méfie. J’ai beau être dans un état d’ivresse pas possible, en fait, je ne sais même pas à quel niveau d’ivresse je me situe, mais je dois être bien bien élevé. Alors je demande à Pavel de jurer qu’il ne va pas profiter de moi. Enfin, qu’il ne va pas me tripoter, comme je le dis si bien. « Promis, juré et... ouais t'as raison, j'vais pas cracher c'est dégueulasse. » Ouf il me rassure pour le coup parce que pendant deux secondes, j’ai bien cru qu’il allait me cracher dans la main, et c’est franchement dégueulasse comme comportement. Je ne sais pas d’où ça vient, mais c’est stupide. Et finalement, je me laisse convaincre, puisque voilà que je me faufile aux côtés de Pavel dans mon lit, allant même jusqu’à déposer ma tête contre son torse. Ce que ça peut nous faire faire, l’alcool. Mais c’est que je suis plutôt confortable maintenant que j’y suis. Tellement que je me dis que je vais peut-être m’endormir ainsi... et ça me fait penser, j’espère que Pavel ne ronfle pas. Ouais, c’est un critère pour reste dans mon lit cette nuit. Dans ma tête de saoule, c’est un critère primordial. « Je crois pas, non, c'est bien l'un des seuls trucs que Tonya ne m'a jamais reproché d'ailleurs. » J’hoche la tête alors que je me cale un peu contre lui, satisfaite de la réponse qu’il vient de m’offrir. « Si Tonya n’a rien dit alors... » C’est que c’est bon signe. Enfin, je crois. Je sais pas. Mais je me lance dans un monologue sur mon ronflement à moi, même si je ne sais même pas si c’est quelque chose que je fais réellement. Je sais, je suis un peu étourdissante lorsque je parle, ça me fait tourner la tête à moi-même. À moins que ça ne soit que la faute du vin. Mouais. « Et si tu te taisais deux petites minutes... » Ah bah pardon ? Non mais il est pas gêné celui là. Il est dans mon lit à moi et en plus de ça, il me dit de me la fermer. C’est plutôt effronté. Pourtant, son sourire me montre bien qu’il ne disait pas cela pour être méchant. « Pourquoi ? » Vous savez, la question préféré des enfants de trois ans. Pourquoi ci, pourquoi ça ? Je crois que je viens d’entrer dans cette phase à cette heure de la nuit. Sauf que Pavel me répond plus ou moins en saisissant mon menton. « Laisse-moi te regarder. » D’accord, oui, il peut bien faire ça. Sauf que je m’accroche à son regard et malgré mon état d’esprit, je ne peux que ressentir l’intensité de cette façon qu’il a à me regarder. Il n’a beau qu’avoir vingt ans, il a vraiment du charme. Ouais... Je l’admet. Je lui déjà dit, enfin, je crois, dans mes souvenirs lointain qui ne sont pas très clairs à présent. Je baisse finalement mes yeux en direction de ses lèvres, les fixant pendant un moment. Et sans vraiment réfléchir, puisque de toute façon mon cerveau a réduit à la taille d’un petit poids pour ce soir je viens m’emparer de ses lèvres subitement. C’était à lui de ne pas me regarder comme ça. C’était imposant et oh, il embrasse plutôt bien aussi. Je laisse ma langue venir caresser la sienne alors qu’une de mes mains remontent contre son torse, sa nuque pour venir se mêler dans sa chevelure. Si quelqu’un vient me demander mais Nicola qu’est-ce que tu fais ? Je crois que je ne saurais même pas quoi répondre à cette question. De toute façon, je suis où moi, en ce moment ?

Je ne sais pas exactement ce que je suis entrain de faire. Lorsque je me laisse tomber sur mon lit, lorsque Pavel vient me rejoindre pour caresser mes cheveux. Lorsqu’il me dit de me glisser sous les couvertures et que ma tête se retrouve contre son torse. Et surtout lorsqu’il me regarde de cette façon, ce qui en résulte à moi qui vient l’embrasser fougueusement. Ça va beaucoup trop vite, je ne me souviens même plus avoir fait toute ces choses durant les dernières minutes. Tout ce que je sais, c’est que voilà que l’échange grimpe rapidement en intensité et que je m’accroche au cou de Pavel, mes mains se perdant dans ses cheveux alors qu’il est au dessus de moi. Je suis incapable de décrocher mes lèvres des siennes et c’est presque à regret que je le vois mettre fin au baiser, seulement pour remarquer qu’il est entrain de retirer ses vêtements. De toute façon, il ne reste pas éloigné de moi bien longtemps puisqu’il revient à l’assaut de mes lèvres, alors que je ferme les yeux continuant de l’embrasser, mes mains descendant contre son corps, avec une certaine envie qui nait en moi. Ses gestes se font si insistants, si pressant. J’ai la tête qui tourne, mais je n’y porte pas attention. Ma respiration se fait plus forte, plus saccadée alors que nous prenons à peine le temps de respirer. Je sens ses mains se faire un chemin sous ma robe, collant mon corps contre le siens. Tout va tellement vite. Et ça tourne encore. Encore un peu plus. Pourtant, j’ai envie qu’il continue. Que se soit l’alcool ou autre, je ne me sens pas la force de le repousser, de lui dire d’arrêter. Je ne sais pas où je suis, mais c’est le moindre de mes soucis. Je ne sais même pas si je serais capable de dire mon nom en ce moment, alors rendu là. Mon corps coller contre le sien, je viens l’aider à baisser la fermeture éclaire de cette fichue robe, alors que je garde encore les yeux fermés, j’ai l’impression qu’aussitôt que j’ouvrirai les yeux, ma tête tournera encore plus vite. Pourtant, j’ai bien l’impression que c’est une tornade en ce moment. Et d’un seul coup, alors que je ressens l’excitation de Pavel, ce désir si éprouvé de prendre possession de mon corps. D’un seul coup, je ne me sens plus bien. Non, pas du tout. Ce n’est pas les baisers de Pavel qui ne sont pas agréables c’est plutôt... « Pavel... » Je murmure contre ses lèvres en le repoussant légèrement. Ah non, ça ne va vraiment, mais vraiment pas en fait. Je me sens soulever, et pas d’une bonne façon. « Je... Je ne me sens pas très bien... » Oh seigneur non. J’ai besoin d’air, toute suite, je m’accroche à son bras fermement, ne voulant pas qu’il me quitte subitement, ayant l’impression de perdre tout mes moyens. Et la tête qui tourne, c’est plus que ça, c’est la chambre au grand complet qui semble tourner à l’instant. « Je crois... Je crois que je vais être malade. » J’ai tellement chaud. Je me sens brûlante, ma main venant se presser contre ma bouche, de peur d’être malade dans mon propre lit. Je me lève rapidement, espérant que mes pieds seront assez rapide pour que j’arrive à la salle de bain à temps. Ce qui est le cas. Et puis voilà. Y’a pas plus pathétique en fait. Y’a pas plus cliché non plus. La fille qui ne boit pas souvent, décide de boire à n’en plus finir et vomi tout dans les toilettes à la fin de la nuit. Et merde. J’ai franchement honte. Je n’arrive pas à le croire. Quoi que je suis plus ou moins consciente de ce qui vient de se passer. C’est flou. Et terriblement froid. Le carrelage de la salle de bain. Ce plancher, il est glacé. Ma peau nue contre le sol me fait du bien autant qu’elle me fait du mal. Et je pense à Pavel. Mon dieu. Je ne veux pas qu’il me voit comme ça. J’ai vraiment honte.