Un jour que je suis de retour dans le nid et mes habitudes ne semble pas m'avoir quitté. Je reprends mes marques, je re dors dans mon lit et mon sommeil en est que meilleur. Cependant que je ressens pas l'envie de dormir. J'ai l'impression que le temps que j'ai passé ici, avant en tant que candidate, je n'ai pas réellement profité des lieux. Je n'avais pas l'impression de faire des choses inédites, de vivre des moments différent. Enfin pas tous les moments. J'enfile un manteau et décide d'aller faire un tour à l'extérieur. Prendre l'air, m'imprégner de l’environnement. Le truc inédit c'est que je fais cette petite sortie de nuit. Que ma vie est palpitante. Oui je sais c'est stupide, mais je pense dure comme fer que la lumière de la lune va me donner une autre image de cet environnement que j'ai toujours trouvé paradisiaque. Je me prends une clope. En sortant j'ai recommencé à fumer, signe que ce ne fut pas facile tous les jours. Je crois qu'en réalité c'est surtout l'idée de ma rupture qui m'a fait reprendre la clope et la présence de mon frère gros fumeur qui me tente à chaque fois en m'offrant des clopes comme on offre un bonbon à un gamin. Alors oui je fume dorénavant, mais pas pour longtemps. Je pense qu'une fois que toute ma vie sera de nouveau en ordre... ok la blague ma vie n'a jamais été en ordre et c'est un miracle que je n'ai pas repris la clope avant. J’insère le bâton de nicotine entre mes fines lèvres et l'allume rapidement. Les mains dans mes poche je tire sur ma clope en me dirigeant vers le jardin à la française. Je sors ma main droite histoire de prendre ma clope, le froid pique la peau de ma main. Je me perd dans les allées régulières du jardin dont j'ai trouvé le chemin rapidement même dans le sombre de la nuit. Le petit bout rouge de ma cigarette montre ma présence en plus du bruit de mes pas sur les cailloux ronds. Par contre ce n'est qu'au dernier moment que je me rend compte de la présence de Donia, alors que mon épaule vient se nicher dans son dos. Je sursaute, je ne l'avais pas vu, pas entendu, rien. Mais sa longue chevelure brune ne me trompe pas, en plus de sa taille fine et élancé, je crois même que je pourrais reconnaître son parfum. C'est quelqu'un de spéciale, cette Donia est particulière, inédite, unique dans un vie. On ne rencontre qu'une Donia. « Désolée. » Je lui dis, les lèvres pincées. Je souris dans la pénombre. « Tu as disparus durant le prime. » Je lui dis sans détoure. Je me suis demandé si j'avais fais quelque chose de mal. Comme tout le monde je connais le passé de la jeune femme avec son ancien partenaire. Mais j'ai toujours cru que c'était du passé, peut être que je me trompe. « Qu'est-ce qui c'est passé ? » Ça ne me regarde peut être pas, mais j'estime qu'on s'apprécie assez elle et moi pour se confier ce genre de choses non ?