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 for a muse of fire, that would ascend the brightest heaven of invention. (20/11 - 19h)

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Celse

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MessageSujet: for a muse of fire, that would ascend the brightest heaven of invention. (20/11 - 19h)   for a muse of fire, that would ascend the brightest heaven of invention. (20/11 - 19h) EmptyLun 18 Nov 2013 - 4:10

W. DONIA.
Je quitte la cuisine après avoir terminé un Coca et me dirige vers le couloir, que j’ai dans l’intention de traverser pour me rendre directement dehors sans passer par le salon. Désert, silencieux, uniquement peuplé des caméras faussement endormies que nous avons parfois trop tendance à oublier. Une ombre familière s’engouffre au bout du couloir, et ouvre la porte des toilettes avant de se tourner pour me faire face. Au travers sa forêt de cheveux longs, lisses et brillants, les yeux de Donia, aussi noirs que profonds, me jettent leur regard sauvage. Mon cœur manque un battement. J’avais oublié d’y penser. Peut-être, inconsciemment, avais-je raté une bonne partie du dernier prime pour éviter de croiser de nouveau ce regard. Notre dernier échange dans la salle de sport avait été teinté d’étrangeté. Nous avions commencé à nous apprivoiser, lentement, sûrement, et le prime avant tout gâché. Le baiser, désespérant parce que fait aux yeux de tous, les images de son acte bestial avec Pavel qui l’avait faite tomber dans le trivial nous avaient replacés en étrangers l’un face à l’autre. Dans la salle de sport, le silence, l’incompréhension. Le contact – bien malgré moi, la violence. J’avais eu l’occasion, en passant rapidement à côté d’elle hier soir, de constater que la marque rouge sur son bras avait disparue. Croyez-le ou pas, j’en avais été légèrement contrarié. Comme si j’avais voulu inconsciemment laisser ma trace sur et dans le corps de Donia. Elle avait sur moi ce pouvoir, lamentable et sacré, qu’ont les femmes trop belles et trop désirables sur les hommes trop faibles. Je l’évitais depuis, par respect pour Orson, mais je la sentais venir, respirer contre moi, derrière moi, aux moments où je m’y attendais le moins. Elle se repaissait de ce silence ou bien elle en souffrait, je ne savais pas ce qu’elle voulait ni ce qu’elle désirait de moi. C’est lorsqu’elle me jette ce regard, une main postée sur la porte des toilettes, entre ses mèches de cheveux, ce regard suave et direct qui m’appelle à elle plus qu’aucun autre, que je comprends peut-être. Pavel bis. Le secret de Donia, c’est peut être ça. Je suis ici pour faire payer à mon ex de m’avoir quittée. Peut-être, sûrement a-t-elle seulement envie que je la prenne contre un mur à mon tour et qu’on en finisse. Qu’Orson réalise qu’il la désire autant que nous tous et qu’elle n’a jamais été qu’à lui, au fond. Alors je traverse le couloir plus rapidement et, sans un regard pour la caméra qui observe mon dos, j’attrape la porte des toilettes, l’ouvre plus grande et pousse délicatement mais fermement Donia à l’intérieur, referme derrière nous. Ici, pas de caméra, seulement les micros tendus qui rendent l’ambiance plus pesante encore. Sans la quitter du regard – je ne l’ai pas fait depuis qu’elle l’a capté en premier – j’attrape ses hanches fines et légèrement osseuses, et ce contact m’électrise. Son dos, que j’appuie soudain contre le mur, cogne sur le plâtre et mes mains remontent instinctivement, caressent sa taille, grimpent en soulevant son t-shirt jusqu’à ses côtes, et mon corps vient se presser contre le sien tandis qu’à mon tour, je peux m’emparer de ses lèvres. Pas comme elle l’a déjà fait, pas comme lors du prime. Dans un baiser pressant, profond, ma bouche embrasse la sienne avec passion mais sans tendresse. Parce qu’Orson l’a fait avant moi, parce que Pavel l’a fait, parce que tout le monde l’a fait et que pour Donia, je ne suis personne. Il n’y a que le désir, le désir qui fait naitre l’éphémère passion et c’est tout. Je me sépare d’elle et parcours son cou de mes lèvres alors que mes mains enserrent de nouveau sa taille. Sa peau douce et brûlante semble un élixir de jouvence. Je n’ai pas embrassé une belle femme de cette façon depuis mon entrée dans ce nid, et cela réveille en moi des instincts que j’avais pris soin de laisser de côté. Rageur contre moi-même, je me glisse à son oreille. « C’est ça que tu veux ? » Je murmure dans le creux qui s’offre à moi. Je ne suis pas gentil. Je ne suis pas doux et aimant. Je crois que j’aurais pu ajouter « juste ». C’est juste ça qu’elle veut. Seulement que je la désire et que je me plie docilement à ma fonction : un admirateur comme les autres, tous les autres.
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MessageSujet: Re: for a muse of fire, that would ascend the brightest heaven of invention. (20/11 - 19h)   for a muse of fire, that would ascend the brightest heaven of invention. (20/11 - 19h) EmptyLun 18 Nov 2013 - 5:28

Je marque une courte pause, alors que je pose mon cahier à dessin sur ma table de chevet. Mes mains sont noircies par leur contact prolongé avec ce papier où naissaient ces silhouettes que je tentais de reproduire, en vain. Je soupire avant de délaisser mon perchoir, me risquait dans le couloir afin d’aller rejoindre les toilettes pour me débarrasser de ces marques sur ma peau. J’entrouvre la porte avant de m’arrêter un instant, alors que du coin de l’œil, je capte un mouvement à l’opposé du couloir. Ma main vient cueillir l’une de mes mèches de cheveux que je cale derrière mon oreille alors que mon regard se braque sur l’être qui me fait face. Celse, il ne fait aucun doute sur son identité. Je pourrais être hésitante, je pourrais prétendre ne pas l’avoir aperçu, mais ce serait mentir à mon for intérieur. Je le reconnaitrais d’entre tous, sa silhouette, plus que familière, ne me trompe pas. Soigneux dans ses intentions de m’éviter – car j’ai bien capté ses motivations à se tenir le plus loin possible de ma simple personne – il n’avait jamais inclus dans son plan les aléas du destin qui ferait en sorte que nos routes se croissent à cet instant précis. Que nos yeux se rivent les uns dans les autres, sans parvenir à se défaire de cette emprise. Je le défis du regard, cherchant à atteindre les limites de son être, de le pousser à bout.  Ce n’est pas une invitation, loin à moi l’idée de l’attirer dans mes filets, de le capturer et d’en faire une de mes victimes. Mais l’interprétation – probablement erronée – qui se fait de notre interaction ne trouve pas écho dans mon esprit. Pas tout à fait. L’espace qui nous séparait auparavant disparait à mesure que ses pas se rapprochent, et alors qu’il empoigne fermement la porte de la salle de bain, je me sens forcé de reculer pour pénétrer dans la pièce, là où il nous enferme tous deux en prenant grand soin de refermer derrière lui. Aucune trace de surprise sur mon visage, cette réaction, prévisible à mes yeux, j’ai le sentiment de l’avoir vu venir à des kilomètres à l’horizon. Nos yeux sont encrés sur ceux de l’autre, ils ne se sont point détachés depuis ce moment où ils se sont captés, dans ce couloir étroit, trop petit pour lui et moi. Tout comme cette pièce, étroite, oppressante. De par les caresses lentes de ses mains contre mes hanches fragiles et de par la présence imposante de son corps tout près – voir trop près – du mien, je sens bientôt mon dos venir se rabattre contre le mur en un geste involontaire, poussée par les agissements de l’homme dont je suis devenue la captive à mon tour. Il s’aventure au-delà des surfaces apparentes de mon corps svelte et délicat du bout de ses doigts. Je m’éveille sous ces gestes enjôleurs, de longs frisons parcourant mon échine. Puis ses lèvres fondent sur les miennes. Ce baiser se veut ardent, violent, passionné. Mais il sonne si faux que je peine à lui répondre, malgré l’envie, oh, plutôt le désir de m’y joindre. Je suis partagée, brisée en deux maux, deux facettes de ma personnalité, deux atteintes fort différentes. Sa bouche fuit vers d’autres cieux, opposant leur chaud contact sur ce qu’elle trouve sur son passage. Je pourrais savourer la chose, ne rien dire et me laisse faire. Je pourrais, oui, mais je ne le désire point, malgré tous les signaux contradictoires que lui fournit mon corps, qui ne fait que répondre à la demande. Qui se fait charmer sous la douce caresse de ces baisers et de ses mains qui m’enserre tout contre lui. Ce n’est pas de la passion, ce n’est pas de la romance, ou même du désir. Je sens la rage dans ces gestes, et elle refroidit mes ardeurs. Si c’est l’unique chose qui conduit son attitude, je ne peux que m’en désoler. Et ces froides paroles qu’il glisse à mon oreille me perturbent à un point tel où je ressens ce besoin de l’éloigner de moi. « Non. » Ce mot fuse d’entre mes lèvres, sec, concis, direct. Mes bras, abandonnés à leur sort, le long de mon corps, se pressent contre ses épaules pour tenter de le repousser. Mais mes efforts sont vains. Il est bien plus fort que moi. Je pourrais être à sa merci et n’avoir ainsi aucun ressort pour me défaire de lui. Pourtant, ce simple non qui a traversé ce minime espace entre mes lèvres l’a freiné dans son ardeur. Je suis amèrement blessée par ses propos, mais trop orgueilleuse pour laisser entrevoir ne serait-ce qu’une seule parcelle de ma faiblesse, je rive à nouveau mon regard vers lui, sachant qu’il n’aura d’autres choix que de faire de même. « Ce n’est ce que je veux que si tel est aussi ton désir. » Je ne l’ai obligé en rien. S’offre-t-il ainsi à ma portée dans le simple but de satisfaire ce qu’il croit être mon seul désir? Croit-il que je ne vois en lui qu’une simple cible, un homme sur lequel j’aimerais marquer mon territoire avant de passer à un autre numéro? Pavel fut un de ces hommes, mais Celse n’est pas du même calibre. J’ai du respect pour lui, comme j’en avais pour Orson, à une certaine époque. S’il se sent forcé de répondre à cet instinct dans le seul but se débarrasser d’une vile tentation – ma simple personne – alors je ne peux comprendre qu’une chose. Qu’à ses yeux, je ne suis qu’une pauvre salope n’ayant aucune émotion. Qu’une femme qui se joue des hommes, de celle n’ayant aucun jugement. Aucun attachement. Et c’est, amèrement, venant de lui, la plus grosse erreur qu’il pourrait commettre à mon égard.
 

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