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 TO BUILD A HOME (AVALON)

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Enoch

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MessageSujet: TO BUILD A HOME (AVALON)   TO BUILD A HOME (AVALON) EmptyMar 17 Déc 2013 - 16:36


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“I didn’t realize it would
sometimes be more than whole
The wholeness was a rather
luxurious idea Because its the
halves that halve you in half”


Après l'émission, je n'ai pas ressenti un quelconque changement dans mon quotidien. A part, lorsque les gens m'interpellent ou me reconnaissent dans la rue. Chose à laquelle je ne m'habituerai jamais. L'effervescence du début a fini par s'estomper d'elle-même. Je suis redevenu un anonyme parmi la foule lambda. Ce n'est pas plus mal au fond.  A l'atelier de menuiserie, la vie a repris son cours. Les commandes affluent, augmentent à l'approche des fêtes. Les meubles vendus gagnent en notoriété. Mes collègues et moi n'avons eu aucun répit, ces derniers temps. J'ai hâte d'être en congé et de profiter des jours de repos bien mérités. Mais pas un jour ne passe sans que je ne pense à elle. A nous. Il me tarde de la revoir, de la tenir dans mes bras. Le soleil décline et c'est la fin de l'après-midi. Le ciel s'obscurcit, se revêtant d'un voile noir et opaque. Bientôt le soir, pensai-je. Vient la pause café. Enfin. J'arrive devant la cafetière. Je me sers sans plus de cérémonies. Je déguste mon café près de la fenêtre, l'air pensif. La voix enrouée de Jim me tire de ma rêverie. - Quelqu'un veut te voir. Je lui lance un regard d'incompréhension. Il contente de hausser les épaules, un sourire gêné en coin. Il ignore qui sait. Cette personne me connaît apparemment. Je termine mon café, mets la tasse dans l'évier et j'accoure vers l'entrée principale de l'atelier. C'est essoufflé que je débarque dans le hall. Mes yeux finissent peur rencontrer ceux du visiteur en question. Mes jambes se figent, mon cœur s'emballe. Je reste ébahi un instant. Un calme olympien s'installe. Je m'avance pas à pas. J'arrive à sa hauteur. Je la scrute, la contemple longuement. Ému, je brise le silence, la gorge serrée, dans un délicat murmure : - Avalon. Je la gratifie d'un sourire béat et l'attire à moi en douceur. Je la serre contre moi, j'enfouis ma tête au creux de son cou et je respire son odeur. Je ne la lâche pas. Mon front vient s'accoler au sien. Je soupire de plaisir. Mes doigts se baladent dans ses cheveux, puis le long de son menton. Nos lèvres s'effleurent. Je sens monter de frissons incontrôlables à l'intérieur. Je frémis, je tremble, je suis comblé. - Tu m'as manqué. Tellement manqué, si tu savais. La séparation a été rude. Bien qu'on est à disposition des moyens de communications plutôt innovants, cela ne vaudra jamais des caresses, un câlin, un baiser. Entretenir une relation longue distance n'est pas chose aisée. On finit par s'y faire. Toujours est-il que les retrouvailles sont d'autant plus émouvantes. Je ne m'attendais pas à une telle visite. Surtout qu'on avait prévu de se revoir que le week-end prochain. Je la libère de mon étreinte, la dévisage d'un regard tendre. Je lui prends la main et la porte à mes lèvres, sur laquelle je dépose un doux baiser. Elle rencontre certains de mes collègues sur le chemin qu'elle salue timidement. Je l'emmène aux vestiaires. J'enfile manteau et écharpe. J'ai fini ma journée et je rentre chez moi avec celle que j'aime à mes côtés. Nous montons dans ma voiture. Je la démarre. Pendant le trajet, nous parlons de tout et de rien avec entrain. Nous arrivons près de l'appartement. Le mien. Nous entrons, prenons l’ascenseur pour arriver au troisième étage. J'ouvre la porte et nous pénétrons dans la première pièce, c'est-à-dire la salle de séjour presque vide de meubles. Se trouvent contre les murs plusieurs boîtes remplies d'affaires m'appartenant. Nous habiterons ensemble dès Janvier prochain. Je me prépare petit à petit pour le déménagement et la transition. Je me tourne vers elle. - Fais comme chez toi. Je lui enlève son manteau, je retire le mien et les accroche tous les deux sur le porte-manteau. Je reviens vers elle, l'attrape par la taille et la rapproche de moi. Je scelle mes lèvres aux siennes. Je frissonne. Le baiser devient de plus en plus intense. Ma main s'aventure sur ses reins et remonte le long de son dos pour terminer son escapade sur la nuque de l'irlandaise.
Avalon

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MessageSujet: Re: TO BUILD A HOME (AVALON)   TO BUILD A HOME (AVALON) EmptyMer 18 Déc 2013 - 11:52

Je suis fatiguée, j’ai l’impression de m’user au travail. C’est parfois pesant de rentrer chez moi et de trouver mon appartement vide. Je préfère travailler tard le soir, je fais des heures supplémentaires, les voitures sont prêtes avant, les clients sont contents, ils reviennent. C’est devenu mon train-train quotidien. Parfois je me penche sur les petites annonces, je cherche un nouvel appartement pour Enoch et moi. On ne peut pas vivre dans mon studio tous les deux, j'ai à peine assez de place pour moi. J’ai hâte de le revoir, les jours me paraissent plus longs depuis qu’il est parti. Neal m’a dit qu’il me trouvait épuisée et que le garage pouvait fonctionner sans moi. Je devrais prendre mes vacances en avance selon lui. Il m’a fallu une semaine pour l’accepter. Du jour au lendemain j’ai dit que je prenais des vacances prolongées et j’ai fait mes bagages. Je me suis regardée dans la glace, et je me suis dit que je ne pouvais décemment pas retrouver Enoch dans cet état, les cernes me creusent le visage. Je suis allée faire ce que je n’avais pas fait depuis des années, je suis allée sonner chez ma sœur. La plus gentille. Elle était étonnée, sans doute pas tant que moi. Je voulais simplement qu’elle m’aide à cacher les poches qui se sont formées sous mes yeux. Elle essaie de me faire la conversation, et elle finit par m’accompagner jusqu’à l’aéroport de Dublin. La conversation avec elle n’est pas si désagréable que je l’aurais pensé. Elle m’enlace avant que je ne prenne l’avion, ce qui m’étonne. Je pars sereine, un sac à dos sur les épaules. J’ai hâte d’arriver, le trajet me paraît long. J’arrive enfin à l’atelier d’Enoch, je croise un de ses collègues et je demande à lui parler. Je commence à me dire que j’aurais peut-être dû annoncer ma venue à Enoch. J’attends quelques secondes, quelques minutes, je ne sais pas, ça me paraît long encore une fois. Il finit par arriver, je crois que je n’ai jamais été aussi heureuse de revoir quelqu’un qu’à cet instant. Je peux encore reconnaître tous les traits de son visage. Un grand sourire s’épanouit sur mes lèvres, mon cœur loupe un battement. Je ne bouge pas, je crois que mes jambes n’en sont pas capables. C’est lui qui s’avance vers moi, je ne le lâche pas des yeux. Il murmure mon prénom avant de m’attirer contre lui, je ne dis toujours rien, les mots ne sortent pas. Il me serre contre lui, j’agrippe son haut de mes doigts et tandis que sa tête prend place au creux de mon cou, je passe une de mes mains dans cheveux pour le rapprocher d’avantage. Je ferme les yeux un instant, jamais une étreinte ne m’avait paru si réconfortante. Je m’enivre de son odeur un instant, avant qu’il ne vienne coller mon front au sien. Je crois que je ne pourrais expliquer à quel point je me sens bien à ce moment. Je sens ses doigts dans mes cheveux, puis sur mon menton, je frissonne à ce contact. Je me sens beaucoup mieux maintenant que je suis avec lui. Il me dit que je lui ai manqué, je lui offre un nouveau sourire. « Tu ne peux pas savoir à quel point tu m’as manqué aussi. » Ce n’est pas aisé tous les jours de vivre à plus d’une centaine de kilomètres de lui. Bientôt ce sera différent. L’étreinte prend fin, j’aurais voulu rester un peu plus longtemps dans ses bras, mais nous devons partir. Je sens son regard se poser sur moi, je crois qu’il est tout aussi ému que je le suis. Il dépose un baiser sur ma main, je porte l’autre sur son visage un instant. Je me remémore les traits de son visage, en les dessinant du bout des doigts. Je rencontre quelques-uns de ses collègues sur le chemin, timidement je les salue, je me sens gênée. On finit par arriver aux vestiaires, il enfile ses affaires et nous partons chez lui. Je retrouve mon sourire, nous parlons jusqu’à arriver à son appartement. Je peux enfin voir son chez lui. Des cartons s’entassent, je souris. Il me dit de faire comme chez moi avant d’accrocher nos manteaux. Je pose mon sac à dos par terre avant qu’il ne m’attire à lui une nouvelle fois. Nos lèvres se rencontrent enfin, un frisson parcoure tout mon corps. Le contact de ses mains me fait frémir à nouveau, une des miennes vient se nicher dans ses cheveux. Je profite de ce baiser, de nos retrouvailles avant de rompre le contact entre nos lèvres. Je le regarde tendrement, et je viens caresser sa joue avec mon pouce. Je me blottis contre lui, je n’ai plus envie de me détacher. « C’était long. » Sans lui, oui sans lui c’était trop long. Je scelle tendrement nos lèvres avant de reprendre la parole. « Est-ce que … Est-ce que tu voudrais venir fêter Noël dans ma famille ? » Je relève la tête vers lui. Nous avions déjà prévus de le passer ensemble mais je n’ai jamais mentionné ma famille. Il sait que je ne les porte pas dans mon cœur et je préférerais passer Noël en tête-à-tête avec Enoch, mais je ne peux pas passer Noël loin d’eux, et puis ce sera moins difficile s’il est là. Tout le monde veut le rencontrer, je ne peux pas me défiler éternellement. J’ai peur d’elles, de ce qu’elles pourraient faire ou dire, mais comme ça ce sera fait, on n’en parlera plus jamais. S’il a d’autres projets, je le suivrai, mais je devais lui demander. « J’ai trouvé un bel appartement, il faudra que tu viennes le visiter avec moi. » Je ne lui ai pas dit que j’en cherchais un autre, mais il doit bien se rendre compte qu’on ne peut pas vivre tous les deux dans le mien, on se marcherait sur les pieds, il est miteux et il est chargé de souvenirs que je souhaiterais oublier pour commencer une nouvelle vie. Je crois que j’en ai fini avec les nouvelles. Je l’embrasse sur la joue avant de venir l’embrasser avec envie, sans me détacher de lui.
 

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