Donc il avait donné rendez-vous à cette fille là, Danica. Pourquoi elle alors qu'il ne la connait ni d'Eve ni d'Adam ? D'une parce qu'elle avait tweeté un peu avant qu'il ait jeté un coup d’œil et du coup, sa curiosité avait finit par regarder sa page. De deux, parce qu'elle avait l'air très sympathique cette fille. Puis sa réponse n'a fait qu'accentuer cette impression. Faut juste qu'elle vienne, parce que sinon elle va lui paraitre beaucoup moins sympathique. Au final, elle n'avait pas vraiment confirmé... donc il n'avait aucune idée si elle allait se prêter au jeu ou pas. Peu importe en fait, dans tout les cas il profitera de la plage. Pour ça, il avait sorti le short de bain tout simple, bleu marine avec un débardeur le temps d'aller à la plage, il avait mis les pieds dans ses converses... bref, le touriste de base quoi. Manquait juste le sac à dos mais pas besoin. Sa crème solaire, il l'avait déjà bien appliqué et sa serviette, il la portait sur son épaule. Il n'imaginait pas le chemin aussi long pour y aller. Si Danica venait, disons qu'elle aurait une bonne excuse pour être en retard. En tout cas il n'allait pas attendre une hypothétique arrivée de la demoiselle. Il pose sa serviette sur le sable avec son débardeur et c'est partit pour se rafraichir dans l'eau. Non seulement elle est bonne mais qu'est-ce qu'elle est belle. Digne d'une carte postale. C'est donc ça Hawaï.

C'est vrai, Ulysse s'amusait déjà bien tout seul dans l'eau. Mais au bout de cinq minutes, ça peut devenir rapidement ennuyant. De la compagnie ne serait pas de refus. Et comme par magie, elle est là. Finalement, elle était venue. Cool. Il sourit en l'entendant et l'imite, faisant un grand signe de main en guise de coucou, sourire idiot en plus qui le caractérise assez. « Enchanté également ! » qu'il hurle à s'en péter les cordes vocales. Faut dire qu'il est assez loin de la rive. Puis évidemment, comme s'il ne semblait pas assez idiot, il faut qu'une grosse vague tape contre son dos et l'emporte sous l'eau. Puisque c'est comme ça, il en profite pour nager jusqu'au bord. Un peu fatigué, il garde cependant le sourire en s'asseyant à côté de la candidate. « Super bonne ! » qu'il répond en se séchant un peu le visage. Il remarque qu'elle n'a pas de maillot et fronce légèrement les sourcils. « Tu comptes pas te baigner ? » Bon, c'est déjà cool qu'elle soit venue au moins. Hm, il est quelle heure ? Parce que si elle n'a pas de maillot et qu'en plus, elle n'est pas à l'heure, ça va pas le faire. « Bon, je te le dis direct, je t'ai nominé mais j'ai aucune idée de ce que peux être une faknomination. Du coup... ça porte effectivement bien son nom. » Il lâche un rire. En effet, il l'avait nominé... pour de faux. Pour le moment, le blond n'avait pas encore réfléchis à ce que ça pourrait être. « Mais je me suis dis qu'on pourrait réfléchir au concept ensemble, t'en penses quoi ? »

Bon allez, Ulysse va pas faire l'enfant bien que la jeter à l'eau est très tentant. C'est quand même dommage. Non pas dans le sens où il aurait aimé la voir en maillot hein... Juste que l'eau est, comme il lui a signalé, super bonne. Pas grave, c'est leur côté créatif qui est appelé. Ils doivent trouver un concept pour la faknomination. Inspiré de ces mouvements sur les réseaux sociaux tels que la neknomination qui consiste à boire ou à la smartnomination qui consiste quant à elle, à faire une bonne action, Ulysse aimerait trouver une nomination propre à Fake Lover, un truc qui les réunirait tous et qui les amuserait. Danica propose son idée. Une vie imaginaire. Un Faker Lover alternatif. Effectivement, ça peut être drôle bien que pour le coup, c'est encore un autre concept assez différent du concept de base de nominer pour faire quelque chose en particulier. Mais il est emballé ! Ils peuvent très facilement s'amuser avec ça. Elle, c'est donc Kristen. « Dylan, enchanté également. » qu'il répond en serrant la main, avec une voix plus rauque en perdant son sourire. Dylan, c'est le mystérieux gars qui attise la curiosité. Celui qui ne sourit pas beaucoup, qui écoute plutôt que parle, observateur et charismatique. Froid mais juste. Un peu l'opposé de lui. C'est le genre de gars qui a toujours fasciné Ulysse à vrai dire. On ne sait jamais à quoi il pense. « Parle-moi de toi Kristen.  » fait-il, imperturbable. C'est quand même le comble qu'au lieu d'apprendre à se connaitre réellement, ils font passer leur personnage avant. Ouais, ça aurait été bien d'apprendre à connaitre Danica avant de vouloir connaitre Kristen... Oh et puis, ils sont à Fake Lover après tout.

(je crois avoir compris   )

Danica avait décidé de jouer un personnage plutôt... inattendu. Le genre de personnage que tu reconnais tout de suite. Oui, ils avaient décidé de choisir des stéréotypes et alors ? C'est bien plus drôle ainsi. Donc Kristen était ce qui semblait être la Barbie dans toute sa splendeur. La fille joyeuse, qui s'émerveille pour un rien et qui ne voit pas plus loin que le bout de ses ongles parfaitement manucurés. Est-ce qu'elle essayait de refaire une candidate de la saison, c'en était à se demander tant on la comparaison pourrait être facile. Ulysse ne peut s'empêcher de laisser un sourire prendre place sur ses lèvres. Désolé mais c'était trop drôle. Heureusement, ça passe, c'est juste un demi-sourire. Ça fait mystérieux, on va dire ça. Laissons lui cette illusion. Maintenant c'était à lui de se présenter. Hm, marié et deux enfants qu'elle pense ? Ce serait intéressant mais non. « Pas exactement. On peut dire que je suis père, ouais d'une certaine façon. J'ai du m'occuper de mon petit frère quand le notre, ce connard, s'est cassé. » Il feinte toute la rage que peut ressentir son personnage. Un homme mystérieux rempli de haine, ça commence à se dessiner tout doucement. Dylan a grandi trop vite et maintenant, il en veut un peu à la terre entière. « Sans compter une adolescente appelée Maman qui passe le plus clair de son temps dans les bars.  » Est-ce qu'il en fait trop ? Mais non, pas du tout ! Puisqu'il faut s'inventer une vie, autant y aller à fond hein, sinon c'était pas drôle. « Caissier, serveur, ouvrier... Je suis tout ce que vous voulez, tant qu'on me paye. » En gardant sa fierté quand même, il faut le préciser parce qu'il est pas allé jusqu'à vendre son corps non plus. Bref, grosse vie de merde. « On change de sujet. Fais-moi rêver avec tes strasses et tes paillettes, Malibu. »