Ce nid, il est gigantesque, okay. Même moi qui, d'habitude, m'en sors assez bien dans tout ce qui est orientation, genre savoir se repérer dans l'espace et tout, eh bien là, je dois bien avouer que je sèche. Et ça, c'est pas cool. Beh non, hein. Si je pouvais éviter de me perdre dans ce nid la première semaine ça m'arrangerait, en fait. Mais bon, vaut mieux que ça arrive la première semaine qu'au milieu du jeu, hein, du moins ce serait plus logique. Enfin quoi qu'il en soit, j'étais parti à l'aventure du nid, dans toute sa splendeur, et ainsi en découvrir un petit peu plus à son sujet. Après tout, ça ne fait que deux jours que je - nous - suis ici et comment dire, c'est trop peu n'est-ce pas ? Quoi qu'il en soit, j'étais parti par le bas, à savoir les étages inférieurs, pour remonter peu à peu, pour atteindre finalement les étages supérieurs. Et une fois arrivé au balcon, où j'ai pris une petite pause - bon c'était pas fatiguant de prendre l'ascenseur hein entre nous - et où j'en ai profité pour bavarder avec d'autres candidats, je décidais par la suite de retourner dans ma chambre pour chercher un truc que j'avais laissé dans ma valise. Sauf que là, c'est le drame. Je sais pas où sont les ascenseurs. Fin' les portes, quoi. Du coup je cherche, je fais le tour du quatrième étage, j'pige pas ce qui se passe. Et puis, après une trentaine de secondes de dure labeur - ça peut paraitre court mais eh non - eh bien je trouve finalement ces fichus ascenseurs. Soulagé, je grimpe dans l'un des deux et appuie sur le bouton numéro 1, soit celui de l'étage où se situent les chambres. Sauf qu'à peine arrivé au troisième étage, l'engin se bloque et les portes s'ouvrent ; une candidate l'ayant demandé. Et qu'elle ne fut pas ma surprise en voyant Dior, aka la fille qui aura été ma partenaire pendant à peu près cinq secondes et demie - les plus belles de ma vie vous vous en doutez bien, hm. Je l'accueille avec un sourire, avant de lui laisser une place dans la machine. « Quel étage ma jolie ? » Ouais j'me la joue romantique, alors que franchement je devrai lui en vouloir de m'avoir lâché pour l'autre nana, là, Jasmine ? Ouais ça devait être ça son nom. Non en vérité je m'en fous, et puis mon partenaire est cool aussi donc c'est pas plus mal. « Alors, ta nouvelle partenaire ? Elle te donne pas de coups de pied la nuit au moins ? Sinon tu te serais faite avoir sur la marchandise. » par là comprenez que moi, j'en donne pas, de coups de pieds. Enfin je crois pas mais jusqu'ici personne ne s'est jamais plaint, donc bon j'imagine que c'est bon signe, n'est-ce pas ?

Le temps paraissait long à partir du troisième jour. J'avais à peu près tout visiter, il ne me restait plus qu'à apprendre à connaître mes autres camarades, chose que je n'avais franchement pas très envie de faire, mais j'y étais obligée afin de poursuivre mon séjour dans ce nid. C'est ce que je faisais d'ailleurs, en discutant avec un candidat dans la bibliothèque, cela faisait bien depuis mon enfance que je n'avais jamais mis les pieds dans un endroit comportant autant de bouquins. C'était pour cette raison que je mis fin à la conversation, autant de bouquins me donnait envie de vomir. Je détestais lire, les autres s'en doutaient sûrement. J'empruntais l'ascenseur dans le but de regagner ma chambre et de rejouer à l'insociable. C'était nettement plus plaisant que de faire connaissance avec des personnes sans intérêts, car ils l'étaient à peu près tous, peut-être que mon ancien partenaire se démarquait du lot. Je fus légèrement surprise en le voyant à l'ouverture des portes de l'ascenseur. Un sourire se dessina sur mon visage. « Quel étage ma jolie ? » Mon sourire partit aussitôt. Bonjour, il ne connaissait pas ? Merde, à moins que nous nous soyons déjà vus le matin, ce qui me surprendrait. Il y avait tellement de candidat que j'avais l'impression de ne jamais les voir. « Deuxième, mon amour. » Il allait appuyer le bouton à ma place, n'est-ce pas ? Il avait demandé où j'allais, autant faire le boulot jusqu'au bout. « Alors, ta nouvelle partenaire ? Elle te donne pas de coups de pied la nuit au moins ? Sinon tu te serais faite avoir sur la marchandise. » Je me doutais du fait qu'il allait ramener Jasmine sur le tapis. Au moins, ce n'était pas pour l'insulter. « Elle est parfaite. » Rien d'autre à ajouter et puis qu'est-ce que ça pouvait bien lui foutre, ce n'était pas son problème. « Je suppose que ça fait quelque chose de passer de la pétasse en chef au .. hm, clochard ? » C'était bien ainsi que Jasmine avait qualifié le jeune homme, non ? Personnellement, je ne l'avais pas encore aperçue dans le nid. C'était quoi son prénom, d'ailleurs ?

Quelle ne fut pas ma surprise en voyant monter Dior dans l'ascenseur. Celle qui deux jours plus tôt avait préféré Jasmine à moi. Bon, je comprends, elle avait peur de céder à mon corps d'Apollon dans le lit.. c'est justifiable et justifié. Non pas que Jasmine n'était pas sexy mais bon ce n'était pas le même game, n'est-ce pas. Bref. Je lui laissais une place dans l'ascenseur, tout en l'accueillant avec un sourire et lui demandant à quelle étage elle voulait se rendre. Le deuxième, visiblement. Bien. J'exécute, j'appuie sur le bouton. Attention ; ne croyez pas que je me plie à tous les ordres de la jeune femme, je suis galant... Parfois.. oui ça m'arrive. C'est rare et c'est pour ça que ça se doit d'être souligné. Ne pensez pas que je ne suis qu'un canard, non non. Ou alors que j'essaie de la draguer. Parce que ce n'est pas le cas. Pendant que les portes de cet engin se referment avec nous deux à l'intérieur, j'en profite pour parler de Jasmine. Ou du moins du couple qu'elle entretient avec elle. Je ne lui en veux pas, à Dior, de l'avoir choisie plutôt que moi ; à vrai dire elles semblaient amies, et elle et moi, on s'est à peine rencontrés sur le prime. Je vais pas en faire tout un fromage, clairement ça ne m'a même pas gêné. Bon, elle était sexy et disons que j'aurais moins d'occasion de glisser mes mains sous son t-shirt si c'est ça la question. Haha ! bref. Parfaite. Quoi. Jasmine parfaite ? Hm. Je n'avais rien contre la jeune femme, à vrai dire je ne lui ai adressé la parole qu'une seule et unique fois, mais elle m'avait parue assez imbue d'elle-même, elle se croyait clairement au dessus des autres. Je n'ai rien contre les gens qui s'aiment ; écorcher les autres en le faisant est déjà un peu plus gênant. Enfin soit, ce n'était pas la discussion. « Tant mieux alors. » oui après tout, non ? Elle en profite au passage pour tacler mon nouveau partenaire. Clochard ? Tss, n'importe quoi. Il a un style différent, c'est tout. « Il s'appelle Joanès, et je te rassure il n'a pas l'odeur d'un clochard. » j'ai déjà dormi à ses côtés, oh. « Il n'a pas tes courbes, c'est sur. Mais il est gentil, lui. » je ne dis pas que Dior ne l'est pas mais.. bah pas trop, quoi ?

Jouko était l'un des rares candidats avec qui je ne souhaitais pas avoir de problème, mais soyons clair, cela ne m'empêchera pas de jouer la faux-cul avec ce dernier comme je le faisais avec tous les candidats. C'était tout simplement histoire de paraître gentille et d'avancer plus calmement au fil de l'aventure. De plus il était gentil ce petit blond, mignon, baisable et galant. Il avait appuyé le bouton à ma place, cela méritait tout de même des applaudissements., que je ne fis pas, précisons-le. « Tant mieux alors. » En parlant de mon binôme avec Jasmine. Mon choix envers la popstar était évident, nous nous entendions si bien, nous avions toutes les deux ce petit côté peste, elle plus que moi, hein. C'était bien cette dernière qui accumulait les problèmes avec les autres habitants du nid, je me demandais quand est-ce qu'elle allait tuer l'un d'entre eux. Elle savait que je cachais un couteau sous notre lit ? Ça pourrait lui être bénéfique. « Il s'appelle Joanès, et je te rassure il n'a pas l'odeur d'un clochard. » Reprit-il afin de répondre à ma question concernant son nouveau partenaire. Hm, je ne parlais pas de son odeur, je ne l'avais pas reniflée. Il ne manquerait plus que ça, d'ailleurs. Je faisais illusion à sa tête ou encore ses vêtements. Un clochard, quoi. « Il n'a pas tes courbes, c'est sur. Mais il est gentil, lui. » Cette phrase m'avait fait tilt. Sans perdre une seconde, je mis un coup sur le bouton d'arrêt de l'ascenseur. Je fixais le jeune homme en prenant une mine outrée. Que voulait-il dire ? Que j'étais méchante ? « Qu'est-ce que tu veux dire ? » Oh, il avait intérêt à bien s'expliquer le bonhomme. « Attention à ce que tu vas me répondre. » Ajoutais-je comme si j'étais sur le point de lui en mettre une. Inutile de préciser que tout cela n'était que du cinéma. Qu'est-ce que j'en avais à faire du fait d'être prise pour la méchante ? Je pouvais vivre avec.

Alors ok, Dior et Joanès sont aux antipodes l'un de l'autre. Mais, quand on y pense bien, c'est un peu comme Jasmine et moi-même. Je n'ai rien à voir avec elle, elle avec moi. Alors qu'au contraire, entre les deux jeunes femmes, le courant a l'air de plutôt bien passer étant donné qu'elles se ressemblent. Physiquement, déjà, et puis ce sont toutes les deux des garces, du moins du peu que j'ai pu en voir - bon surtout Jasmine - et n'ont pas l'air d'en avoir des tonnes dans la tête non plus. Après, ce n'est que le jugement du début, peut-être va-t-il changer. J'espère. Ou alors non, j'en sais trop rien, enfin bref. Ca me gêne que Dior parle ainsi de Joanès, en le comparant à un clochard. Je ne le connais encore que très peu, à vrai dire nous avons eu qu'une seule véritable discussion qui vaille la peine d'être mentionnée la nuit du prime, mais tout de même. Il n'a rien d'un clochard, il a juste un style différent, c'est sur, bien loin de celui de la jeune femme par exemple. Mais il faut de tout, non ? Du coup j'essaie de le défendre un peu quand même, et puis, il n'est pas méchant, lui. Oui, j'avoue, j'ai un peu forcé sur ce mot. Et visiblement, ce mot, la jeune femme la bien entendu puisqu'elle appuie d'un coup sec sur le bouton d'arrêt de l'ascenseur. Bon, les embrouilles commencent. Ou peut-être pas ? J'imagine que ça dépend de moi puisqu'elle me pose une question d'un ton assez sec. Pire ; elle me menace. Hm, comment te dire. « Dior, tu ne fais peur à personne, j'espère que tu t'en rends compte » que je dis dans un sourire. J'aime bien la jeune femme mais faut pas abuser quand même. « Dois-je te rappeler que tu t'es présentée comme la pire pétasse du jeu dans cet ascenseur ? J'ai rien inventé hein. » je hausse les épaules. Je ne lui en veux pas ; même si je n'ai rien dit de particulièrement offensant mais bon. C'est une femme, elles sont comme ça j'y peux rien. « Et puis j'ai jamais dit que j'aimais pas les grosses pétasses, qu'on soit clairs » genre j'essaie d'apaiser le truc, t'sais. Qu'est-ce qu'il faut pas faire sérieusement.

Bon, je n'allais pas m'attarder sur le partenaire de Jouko. Je devrais peut-être penser à demander son prénom, cela m'éviterait de le surnommer de clochard. Bon à vrai dire, c'était la description de ma partenaire. Nous avions à peu près la même vision des choses, donc si Jasmine disait qu'il ressemblait à un clochard, cela devait sûrement être le cas. Toujours dans l'ascenseur, je fus mine d'être choquée des propos de mon ancien partenaire. D'après ce dernier, je ne serais donc pas très gentille. Les candidats de cette saison avait toujours le même refrain. Pas gentille, hautaine, garce, ils pouvaient changer un peu, ça ne ferait pas de mal. « Dior, tu ne fais peur à personne, j'espère que tu t'en rends compte » J'espérais qu'il se rendait compte que ce n'était que du cinéma. Si je voulais vraiment lui faire peur, j'utiliserais un autre moyen. J'étais toujours équipée d'objets pouvant être meurtrières. Bref. Je le laissais me dire ce qu'il avait à dire pour sa défense. « Dois-je te rappeler que tu t'es présentée comme la pire pétasse du jeu dans cet ascenseur ? J'ai rien inventé hein. » Ah oui, merde. Je n'avais pas joué intelligemment mon jeu. J'aurais du me faire passer pour la plus grosse des coincées et après faire un coup de putes à tous les candidats de l'aventure. Ça aurait été vraiment génial. « J'ai menti, je suis aussi gentille et coincée que la fille au bracelet. » Dont je ne connaissais toujours pas le nom. Babouin, un truc de ce genre. Jouko devait sûrement pas le connaître sous ce surnom puisqu'il ne participait pas à l'activité proposée par Skyler. Peu importe, il n'avait qu'à deviner. « Et puis j'ai jamais dit que j'aimais pas les grosses pétasses, qu'on soit clairs » Je le scrutais de la tête au pied. Il en connaissait réellement des salopes ? Enfin des vraies, pas celles qui faisaient semblant. « Pourquoi ? Parce qu'elles sont facilement baisables ? » Que je repris en riant légèrement. Elles étaient réputées pour ça, les femmes de mon genre. Mais les rumeurs sont fausses, je pensais même que nous étions celles qui attendaient le plus de temps afin de passer à l'acte. Pourquoi avais-je mis ce sujet sur le tapis ? C'était encore de sa faute. J'entendis une musique, c'était encore un coup de Cupidon ça. Je n'aurais jamais du parler baise tout à l'heure. « Cupidon, je suis mariée, merde. » Je tentais d'être crédible, ce n'était pas tâche facile. Je posais mon regard sur Jouko, un regard plutôt séducteur du coup. Cette situation m'amusait plus qu'autre chose. Alors, est-ce que le fait que j'étais mariée allait l'empêcher de m'embrasser ?

Je ne sais pas si la jeune femme est sérieuse ou pas. Si elle fait genre elle est choquée ou si elle l'est vraiment. Parce qu'en même temps, je me dis que je ne dois pas être le premier à lui avoir dit, qu'elle était méchante. Si ? Et puis, c'est vrai que, elle s'est présentée comme ça, hein. Bon, au final, on peut dire que c'est plutôt Jasmine la plus méchante des deux, mais Dior n'est pas mal dans le genre non plus. Ou alors elle se donne un genre, je sais pas trop. Au fond, je suis sûr qu'elle est adorable, mais je ne la connais que très peu donc bon. Et là elle me sort qu'elle est coincée comme la fille au bracelet. Je lâche un rire. Coincée, elle ? Ouais, vous allez pas me faire croire ça, hein. Et puis, c'est qui cette nana au bracelet ? Y a des tonnes de meufs qui ont des bracelets ici, si ce n'est pas toutes, hm. « C'est qui celle-là » bah oui, hein. Je connais pas tout le monde encore - j'en suis loin même - donc faudrait qu'elle m'éclaire sur ce coup. Peut-être que c'est la brune qu'elle a abordé au prime, hum. J'en sais trop rien, et en fait en y pensant bien je m'en tape un peu, mais bon, faut bien faire la conversation, n'est-ce pas. Je continue en avouant que je n'avais rien contre les grosses pétasses. Enfin, évidemment, il y avait une barrière à ne pas franchir. Dior était encore là ; à ce que je sache elle n'insultait pas tout le monde non plus, hum. Donc c'était déjà ça. Elle était dans les normes, dans mes normes du moins si on peut dire ça comme ça. Et donc, elle croit que je les aime bien parce qu'elles sont "facilement baisables". J'arque un sourcil. Pardon ? « Tu peux arrêter de croire que je ne fais que baiser des mes journées s'il te plait ! » je lâche un rire. Bah quoi ? C'est vrai, je fais pas que ça ! c'est clair que j'ai une vie sexuelle très libérée mais faut pas pousser non plus, hein. Et puis, à peine après avoir dit ça, une musique peut se faire entendre dans l'ascenseur. C'est quoi ce truc ? Ca me dit quelque chose. Ah, c'est pas sur cette musique qu'on doit s'embrasser ? Fort probable. Alors ça, on l'avait pas vu venir du touuuuuut, surtout quand on est occupé de parler de baise, hein. Et là la nana sort qu'elle est mariée. Je ris, je ris jaune en fait. Quoi ? Elle est mariée, elle ? Donc un mec arrive à la supporter ? Genre tous les jours ? Tout le temps ? Partout ? C'est bizarre, quand même. Et donc, la, la question, c'est de savoir si je l'embrasse ou pas. Je réfléchis deux secondes et puis.. bon merde, hein. Je l'attrape par la taille et ses lèvres avec les miennes par la même occasion. Ouais, elle est mariée. Et ? Je m'en fous, moi. Il est pas ici son "mari" - enfin je crois pas - donc franchement, c'est de sa faute s'il est assez fou pour laisser sa femme aller dans ce genre de trucs, hein. Je me recule finalement, et puis je souris. « Désolé, hein, c'est le Monsieur qui a demandé » que je dis à l'une des caméras, comme pour m'adresser à son "mari" en parlant de Cupidon, prenant une fausse moue coupable. J'm'en bats la race, pour être tout à fait honnête. Et donc là c'est simple. Soit elle me frappe, soit ça lui a plu, soit elle s'en fout. Je cache mes parties avec mes mains, tout de même, on sait jamais qu'un coup de genoux pointe son nez à l'improviste..

Quoi ? Comment ça je n'étais pas crédible en me présentant comme étant une coincée ? Je pouvais le devenir en tout cas. En voyant l'expression du visage de mon interlocuteur, ce dernier ne me prenait pas aux mots, le contraire m'aurait étonné, pour être honnête. Je m'étais comparée à la fille au bracelet, je ne connaissais pas plus ringarde et coincée comme nana. « C'est qui celle-là » Je roulais les yeux. Il avait la mémoire courte, celui-là. Nous étions le deuxième couple à entrer dans le nid et j'avais accostée la brunette en l'appelant par son surnom, la fille au bracelet, donc. Je devais lui rappeler afin de lui rafraîchir la mémoire. « L'imbécile à qui tu t'es présenté lors du premier prime. » Ça devait être plus clair dans son esprit, maintenant. J'étais obligée de tout faire avec ces gens. Ça en devenait fatiguant. Sur ce, laissons tomber le sujet de la brunette, pour parler de choses plus intéressantes, de sexe. Ouais, ça, j'en connaissais un rayon à ce sujet, je pouvais en parler pendant des heures. J'avais cette impression que Jouko était du genre à aller à droite et à gauche, il avait la mentalité et le physique pour faire ça. Cela ne me déplaisait pas, bien au contraire. « Tu peux arrêter de croire que je ne fais que baiser des mes journées s'il te plait ! » je riais légèrement. Qu'est-ce qu'il le dérangeait dans cette croyance ? C'était une très bonne chose à imaginer. Je ne perdis pas le temps afin de lui exprimer mes pensées actuelles. « Jamais. C'est une très belle image à visionner dans ma tête. » C'était de l'ironie. Il ne fallait pas que le jeune homme le prenne au sérieux. Je n'avais pas que ça à imaginer, non plus. J'étais peut-être une ... Ouais, non, je ne l'étais pas. Car comme ce dernier, je ne passais pas ma vie à baiser avec des hommes. Cupidon vint faire une intervention avec sa musique qui ressemblait plus à une berceuse qu'à une musique, d'ailleurs. En tout cas, je devais embrasser la personne avec qui je me trouvais, par conséquent Jouko. Je n'avais pas de problème avec ça, mais je souhaitais tout de même tester le courage de Jouko en lui faisant savoir que j'étais mariée. À Entendre cette phrase, tout homme aurait refusé le baiser, ce n'était pas très bien perçu d'embrasser une femme mariée. Mais ça, il en avait rien à faire, Jouko. Il posa ses lèvres contre les miennes. Je préférais me laisser faire plutôt que de le caresser je ne sais où, je voulais être l'innocente qui se faisait embrasser malgré elle. « Désolé, hein, c'est le Monsieur qui a demandé » Reprit-il après s'être reculé. Je riais légèrement. Mon mari ne regardait pas l'émission, il n'était même pas au courant de ma participation à Fake Lover. Enfin, bref. « Je ne savais pas que je te faisais un tel effet, Jouko. » Me contentais-je de dire en le voyant cacher ses parties. Je ne pouvais pas imaginer que ce serait pour une autre raison. J'étais magnifique, on n'allait pas lui en vouloir.

« L'imbécile à qui tu t'es présenté lors du premier prime. » Ahhhh ! donc c'est elle ! ah oui, je vois, la brune, là, celle qui était entrée avec le grand mec brun non ? Et donc, je devais comprendre qu'elles ne s'aimaient pas trop, c'est ça ? J'avais cru remarqué, en effet, que Dior m'avait tiré par le bras assez vite lors du prime. Je ne sais pas ce que les deux ont l'une contre l'autre, quoi que.. en y réfléchissant bien, bah je m'en fous un peu, hum. Et donc je dois comprendre qu'elle est imbécile, c'est ça. Je ne sais pas si c'est vrai, mais en même temps je me dis que ça arrive à tout le monde, même aux meilleurs ha ! Sur ce, la discussion s'orientait peu à peu sur le sexe. Le sexe, le sexe, le sexe. C'est simple, j'ai l'impression de n'avoir que ce mot à la bouche quand j'ai une discussion avec Dior. Et le pire ? C'est qu'on s'est rencontrés hier, quand même. Donc en moins de vingt-quatre heures on aura quand même trouvé le moyen de parler deux fois de cul. Incroyable, beau record, beau palmarès. Le niveau est haut. Mais c'est sans doutes parce qu'elle veut mon corps, ça.. c'est juste qu'elle ne veut pas l'avouer.. fort dommage d'ailleurs. Mais ça ne saurait tarder, hum ! Par contre, elle n'arrêtait pas de penser que je ne faisais que baiser des mes journées. Non ! rien de ça, du tout. Pas tous les jours, non plus ! faut pas abuser, ha. Non non, tous les deux jours. Non je rigole. Et donc c'était plutôt agréable à imaginer ? Mais, ma jolie, ce serait plus agréable À VIVRE. Mais ça, évidemment, je me retenais de le lui dire, avant qu'elle croit vraiment que je ne pense qu'à coucher et que c'est mon but dans ce jeu. Cette discussion m'amuse. En fait, je l'ai bien jugée trop vite, elle n'est pas si méchante que ça, la nana, elle est même plutôt sympa. C'est sur qu'elle casse un peu, mais en même temps on est tous un peu comme ça. C'est juste une question de dosage, hum. Et puis, là, on peut entendre une musique dans l'ascenseur. C'est quand même la deuxième fois que Cupicon me fait le coup, juste après Joanès la nuit dernière. Je crois qu'il commence à tomber amoureux de moi.. dans quelle merde je me suis mis, encore une fois, moi. Enfin soit, apparemment je dois embrasser Dior et, pour être tout à fait honnête, ce n'est pas le genre de geste qui me gêne. Elle n'est pas moche à regarder, bien le contraire, j'imagine que je vais pouvoir coller mes lèvres aux siennes. Bon, évidemment, elle vient de glisser qu'elle est mariée mais, bizarrement, je ne me souviens plus, là. J'ai comme.. oublié. Bon, ça arrive, hein. Après le fameux baiser réalisé, j'en profite pour cacher mes parties avec mes mains, au cas où l'idée de me foutre un coup de genoux dans celles-ci venait germer dans l'esprit de Dior. Et là, elle ne pu pas s'empêcher une petite remarque toujours bien placée. Et le pire, c'est que ça me fait rire, en plus de ça. Quel con. Je perds toute crédibilité. « Que veux-tu je suis facilement impressionnable.. » que je dis en souriant. Finalement, je retire ces mains et je viens me coller un peu plus contre la paroi, plongeant mon regard dans le sien. « J'espère que tu n'avais rien d'important à faire au deuxième étage » parce que ça fait bien cinq minutes qu'elle a appuyé sur le bouton stop de l'ascenseur. Mais bon, ça doit être parce que je suis irrésistible, ça..