Depuis que tu étais ici, tu avais la sale manie de fouiller dans les affaires des autres. C'était plus fort que toi, tu étais beaucoup trop curieux, tu voulais savoir ce que les candidats pouvaient cacher. Et un candidat cachait un beau petit trésor. Un joint. Sans demander la permission - à qui demander la permission, de toute façon ? - tu l'avais pris et tu t'étais enfermé dans les toilettes afin de pouvoir fumer tranquille le pet. Et d'un seul coup, ta vision des choses changea du tout au tout. Il devait être chargé, ce truc. T'as un énorme sourire de crétin au lèvres, et tu te promènes en sautillant. C'est beau, la vie. Sans savoir comment ni pourquoi, tu te retrouves au beau milieu de la forêt, la tête penchée, fixant les feuilles vertes avec attention. C'était beau, tout était beau. Et puis, tu entends une branche craquer derrière toi, et tu te retournes aussi tôt. YitYout. « ATTENTION YOUTYOUT ! » tu gueules en te jetant sur elle, la plaquant au sol - et toi aussi, par la même occasion. « L'arbre m'a dit qu'il voulait manger tes seins... je suis ton saveur !» tu murmures comme pour que le fameux arbre ne t'entende pas. Oui, vous étiez en danger. Vous étiez encerclé par une armée entière d'arbre. Vous risquiez la mort, oui oui.

Yityish ne suit que le sentier traversant la forêt, à présent. Elle ne veut plus s’aventurer hors de celui-ci. La semaine passée, ça lui avait valu un short tout bousillé par une sorte de boue bizarre et une bonne douche d’au moins une heure pour être certaine d’avoir le cul bien propre à présent et elle ne veut plus vivre ça. Plus ja-mais. Alors, comme elle veut repartir vers le jardin, elle emprunte ce chemin apparemment désert. Apparemment, puisque rapidement elle entend la voix de quelqu’un. Si Titi a le temps d’assimiler la voix et son « prénom » crié à Faust, elle n’a pas le temps de se tourner vers lui ni même le regarder, qu’elle est plaquée à terre. Pas violemment, mais pas doucement non plus. « Aïe Ouïe… » C’est bien Faust qui, maintenant, est allongé sur elle en fait. Elle fronce ses sourcils et fait une moue légèrement boudeuse… Parce qu’il est lourd quand même et puis qu’elle a eut un peu mal quand même… Il tout fou Faust et même elle, elle ne le suit pas. Elle le regarde, ses deux yeux bleus grands ouverts, ébahie par le spectacle qu’il propose. Il parle d’arbre, qui parle donc, qui veulent manger ses seins… De saveur aussi… « Mon saveur ?... » Elle lâche un léger rire, en mettant comme elle le peut ses mains sur devant sa bouche. « Mais ça veut rien dire saveur ! » Elle rigole un peu plus, avant de le taper. Bon, ça doit être une caresse pour lui vu comment il est bien musclé, mais quand même. « T’es vraiment un obsédé de mes seins ! Ca fait peur ! » Qu’elle dit en fronçant ses sourcils… Son visage proche du sien, elle sentit légèrement sa peau. Elle fronce un peu plus ses sourcils : il sent un drôle d’odeur quand même et pas normale. Elle s’exclame alors : « Bah tu pues ! T’as fumé le sable ou quoi ! » Qu’elle dit dans une grimace, en pinçant son nez.

C’est sans réfléchir que tu sautes sur Yit, parce que tu étais certain qu’il fallait la sauver du danger des arbres tueurs. Il y en avait toute une armée autour de vous qui cherchait votre décès. Alors ton devoir était de sauver la jolie blonde, n’est-ce pas ? En tout cas, sur le moment, ton cerveau t’avait ordonné de la plaquer au sol, tout en essayant de ne pas trop lui faire mal. Et voilà que tu te retrouves sur elle, convaincu d’avoir fait ta bonne action de la journée. Voir celle du mois, ou même de l’année. « Mon saveur ?...Mais ça veut rien dire saveur ! » Et elle te tape en riant. Pourtant, la situation n’était pas drôle du tout. Vous étiez en danger. Elle était en danger. « Saveur, sauveur… personne ne voit la différence… » tu grommelles. Elle pourrait te remercier au moins. Parce que oui, t’étais convaincu de l’avoir sauver en cet instant. « T’es vraiment un obsédé de mes seins ! Ca fait peur ! » Tu ouvres grand les yeux, et la bouche, choqué. Oui oui, toi, tu étais choqué. « Moi ? Un obsédé ?! Mais n’importe quoi ! Je veux juste prendre soin d’eux ! Tu devrais être reconnaissante ! Si  je n’étais pas là, tu serais morte à l’heure qu’il est ! » et alors tu cries plus ou moins dans la forêt, tu déposes ton index sur la bouche de Yit « Chttt…. Ne parle pas si fort voyons ! » Alors que c’était toi qui était en train de parler, et qu’elle ne faisait qu’écouter, hm. Ok, il se pourrait que tu aies un peu trop fumé. « Bah tu pues ! T’as fumé le sable ou quoi ! » Et de nouveau, visage choqué. « Ça se fume, du sable ?? La vache faudrait que j’essaie. » Ou pas, hein. Mauvaise idée, mauvaise idée. « J’pue pas, c’est ton nez qui reçoit mal les odeurs, crevette. » Ouais, crevette. Tant qu’on y était, hein…

Tout ce qui se passe là avec Faust est complètement fou. Alors qu'elle ne s'attendait forcément pas à ça, elle se retrouve plaquée sur le sol par le jeune homme, qui dit des trucs vraiment pas clair et vraiment pas possible. Même elle, elle ne comprend pas. Des arbres mangeur de seins, c'est vraiment du n'importe quoi. Il parle de saveur en plus, à la place de sauveur. Elle rigole, elle ne peut pas s'en empêcher. Lui il trouve que personne ne voit la différence. Comme elle ne peut pas s'empêcher de faire des commentaires, elle secoue légèrement sa tête de haut en bas. « Si ! Moi je la vois ! » Exactement parce qu'un sauveur c'est quelqu'un qui sauve alors qu'un saveur, c'est quelqu'un qui save. Tout simplement. En tout cas, il parle encore de ses seins. C'est fou comme il ne s'en est toujours pas remis de ça. Heureusement qu'elle ne lui a pas montré plus alors. Il a l'air choqué. Il clame que non, il n'est pas obsédé, il veut juste prendre soin d'eux, qu'elle pourrait être reconnaissante, tout ça. Titi sourit largement, ne comprenant vraiment pas de quoi il parle. Elle est complètement largué et lui, bah lui aussi en fait. « Tu sais, tu peux en prendre soin autrement que t’allonger dessus ! Tu me les compresses là ! Et puis des arbres peut pas me tuer ! » Ouai, ça commence à lui faire mal et franchement, il a vu ça où que l'arbre ça tuait l'homme. N'importe quoi! Elle veut rajouter quelque chose, mais il met son doigt sur sa bouche, pour lui de se taire quoi. Alors qu'il parle plus qu'elle. Elle fait une moue boudeuse, en l'enlevant. C'est pas un bébé, hein. Mais à être tout près de lui, elle comprend ce qu'il a pu se passer. Il a fumer c'est clair et pas forcément que du tabac. Elle parle de sable, comme elle aurait pu dire le gazon. Alors tout de suite, il parle de fumer le sable. « Non tu fais pas ça, hein ! Tu vas peux être avoir des problèmes et après ça va retomber sur moi si ça arrive alors non ! » Non, elle ne veut pas avoir la responsabilité sur son dos! Il la traite de crevette ensuite. Alors là! « Mon nez fonctionne parfaitement bien ! » Qu'elle commence. « Crevette ? Moi une crevette ? Tu m’as bien regardé ? C’est Manu la crevette d’abord ! » Qu'elle envoie naturellement, parce que oui, c'est sa petite crevette de partenaire! Alors il dit n'importe quoi. « Moi j'suis une princesse ! Et j'suis sure et archi-sure que j'suis plus forte que toi en plus ! Allez ! Laisses moi partir! » Elle essaye de le faire bouger, mais en vain. Il est trop lourd et puis, franchement, elle n'est pas plus forte que Manu, alors si elle n'est pas plus forte que lui, for-cé-ment, elle n'est pas plus forte que n'importe qui d'autre.