J'ai dormi, maintenant ça va mieux. Le prime a été un peu trop pour moi, je crois. Et le fait de me sentir observée depuis que je suis rentrée dans le nid ne me plait pas également. J'ai vraiment du mal avec les émissions de télé-réalité je crois, et je me demande encore et toujours pourquoi je me suis embarquée là-dedans. Moi, journaliste, ayant un métier stable et une famille, j'aurai dû rester chez moi, je crois. Le peu de personnes que j'ai pu croiser n'étaient pas si sympathiques, ce n'est pas vraiment à l'image de ce que j'imaginais avant de partir. Mais ça n'est pas si dérangeant puisque je suis généralement seule, je n'ai jamais été douée pour me lier avec les gens, pour aller vers eux, et ça n'est apparemment pas aujourd'hui que cela va commencer. Alors je fais ma découverte du nid, passant d'une pièce à l'autre et me retrouvant sur le toit, sur une terrasse. C'est immense, c'est super bien aménagé aussi. Des autotamponneuses... Je fronce les sourcils, me demandant ce que cela peut bien signifier. Fake Lover est définitivement une émission pleine de surprise ! Je déporte mon regard, aperçoit un banc et marche lentement pour aller m'asseoir dessus. Et plus je m'en approche, plus mon regard se retrouve plongé dans un décor extraordinaire... Wow. Je trouve à tâtons le dossier du banc et fait difficilement le tour. J'ai le vertige, même si la vue est magnifique, alors j'ai effectivement très peur de tomber bien qu'il n'y ai aucun risque. Je m’assoit finalement, toujours les yeux dans le vague, contemplant le spectacle qui est offert à mes yeux. Finalement, mon regard se déporte sur ma main, où une coccinelle s'est posée quelques secondes apparemment. Je l'ai à peine sentie, je lève doucement ma main vers mon visage. « Salut toi. T'aimes bien ta vie ici ? » Oui, j'ose parler à une coccinelle.