Ohana fume, elle adore ça même. C'est mal, elle le sait bien, mais elle préfère de loin fumer à bouffer trop et prendre le risque de donner raison à l'autre gogole qui n'a probablement jamais vu de tahitienne de sa vie avant elle. Ok en vérité elle en a rien à branler de son avis à lui, c'est juste qu'elle n'a pas envie de finir avec un gros cul, du grand qui pendouille partout et de s'entendre appeller à vie Big Mama, même si à la base Big Mama est noire et blonde, un truc du genre quoi. De quoi se suicider direct - ou de bouffer plus, ironie du sort. Bref, elle adore fumer, pas pour faire le mouton, pour être à la mode parce qu'elle s'en branle à mort de la mort, ou parce que ça fait genre la classe à Dallas. C'est simplement que ça la rend plus zen. Faut déjà voir son caractère sans fumer, alors imaginez-là si en plus elle ne fumait pas. L'apocalypse. Ouai, une exagération. Elle serait genre une ado à problème quoi, bien que le terme ado ne lui correspond plus vraiment et que des problèmes, elle a pu en causer quelques uns déjà. Par contre, aucune cigarette électronique. C'est mort. Se taper la honte à fumer un truc en plastique, c'est sans elle. Ohana sait ce qu'elle risque en fumant, pas besoin de se voiler la face. Et puis ouai non, ça ne rend absolument pas moderne... Juste con. Tout ça c'est bien beau, mais parait qu'il faut sortir pour fumer. Normal. Elle ne cherche même pas à chipoter et elle sort directement sur celui-ci, clope déjà au bec prête à être allumée. "T'es de quel genre?... Emmerdante?... Pétasse?... Pisseuse?... Précieuse?... Trop choupinette et tellement j'suis adorable qu'on peut pas me détester...?!" Elle change de voix pour sa dernière phrase, mais en gros elle parle normalement. Sa voix posée et calme. Ohana s'adresse à la nana déjà présente, dont elle ne voit que le dos. Suffisant pour savoir qu'il s'agit d'une meuf, mais pas assez pour savoir si elle sera supportable ou non. Bien qu'elle ait un bon seuil de tolérance et de patience tout de même. Un bon petit seuil, oui.

Ohana n'essaye même pas de soigner ses entrées. Elle ne connaît pas la nana déjà sur le balcon, mais elle l'assome déjà d'ajectifs - si l'on peut dire ça ainsi - pour la cerne en deux temps, trois mouvement. Faut pas chercher, elle ne fait pas ça pour se donner un genre, se montrer. Malheureusmement la nana se fourvoit complètement, enfin non pas complètement. "Ah merde... T'assumes, c'est cool..." Qu'elle répond, la sondant de bas en haut, ses yeux légèrement plissé, quoiqu'une légère grimace se montrait au coin de ses lèvres.Elle ne dit rien, mais non, dans toutes ses propositions, y'avait pas de bonnes réponses. Les emmerdantes, les pétasses, les pisseuses, les précieuses et, ouai non, parfois les filles choupinettes sont vraiment choupinettes, ça la fait chier. Donc ouai, les pétasses, très peu pour elle. Malheureusement, elle a un specimen devant elle. Empoignant un briquet jetable dans l'une de ses poches, elle allume la clope qu'elle a toujours coincée entre ses lèvres pulpeuse, tandis qu'elle se laisse jeter des fleurs. C'est toujours bien d'entendre ça, ouai un bon polissage d'égo, qu'elle a toujours de bons mots, sauf qu'elle ne balance pas ce qu'elle a en tête pour se faire aduler par les garces sans répartie et les bien pensant choqués. Elle le dit parce qu'elle le pense et que, finalement, elle n'a pas de conscience. Ou quasiment pas. Par contre, elle s'enflamme carrément la bimbo, ce qui fait légèrement rire la tahitienne. "Ouai... Comme les tiennes, non? Surveilles-les, elles gonflent rapidement." Elle réplique rapidement, sans osciller ni hésiter. Non parce qu'il ne faut pas se foutre de sa gueule. La nana est quand même bien mal placée pour dire ça. Madame pétasse emmerdante. Faudrait qu'elle redescende elle aussi. Portant à intervalle régulier sa clope à sa bouche, elle la laisse coincée entre ses deux deux doigts. Le regard dans le vague devant elle, n'estimant pas et n'espérant pas avoir une vraie conversation intéressante avec l'emmerdeuse. Elle ne la considère que très peux. "Ouai. Ne l'soit pas trop rapidement." Elle le dit sur le ton de la moquerie, mais au plus profond d'elle, elle est sérieuse. On est jamais réellement enchanté de rencontrer la belle des îles, sauf les personnes qui sont assez évolué pour comprendre son fonctionnement et la désarmer. Très peu de personnes. «Ohana.»