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| » need you now - le 1 dec à 3h00 | |
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Auteur | Message |
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ClémentineMESSAGES : 508 AGE : 36 LOCALISATION : PARIS, FR. EMPLOI : nomade JUKE BOX : in my life, ED SHEERAN - one, MARY J.BLIGE & U2 POINTS : 316
LOVER'S LIFE CAGNOTTE: 13 000 € RELATIONS: PARTENAIRE: alistair
| Sujet: Re: » need you now - le 1 dec à 3h00 Jeu 4 Déc 2014 - 16:01 | |
| Sa voix altérée me parvient aux oreilles, son ton suffit à me mettre en état d’alerte, suffisamment pour mes prunelles se fassent plus vives et que mon incisive ne vienne martyriser ma lèvre inférieure. « J’ai l’impression que tu as réussis à le cacher alors que j’en suis incapable » je réponds alors qu’il se redresse pour m’observer. Je m’offre à son examen sans broncher, le bout de mes doigts allant simplement lisser les plis contrariés de son front. Moi j’attends juste qu’il me dise comment faire pour m’en débarrasser comme j’ai l’impression qu’il l’a fait pendant un an. J’aimerais juste le faire une semaine, pour m’enlever ce poids des épaules et ne plus y penser sans me dire que je nous ai foutu en l’air depuis des années, que j’ai tout gâché alors qu’on aura pu vivre une vie sans vague. Là, on est à l’échelle d’un tsunami. Qui renverse tout sur son passage, ne laissant que des débris. Son débit de parole se fait bien plus rapide, signe que je dois absolument me raccrocher à ce qu’il dit pour ne rien louper. « J’ai eu l’impression que tu le vivais bien mieux que moi » j’esquisse de ma voix de gosse, simplement parce qu’il ne m’en a jamais parlé réellement. Et même si c’était le cas, cela ne changerait rien pour moi de toute façon. Je serais incapable de réellement lui en vouloir pour tout cela. Il continue sur sa lancée, j’imagine qu’il faut bien qu’on mette les choses au clair une bonne fois pour toute, parce que cela nous travaille tous les deux. « Essaie juste d’imaginer un instant que la seule personne à qui tu tentes de te raccrocher pendant trois ans n’est pas là quand tu reviens, qu’elle s’est barrée assez loin, plus aucune nouvelle directe, même pas un mail, rien, juste le néant et le silence, toi, cela ne te ferait pas douter un seul moment ? » je lui demande juste pour qu’il puisse à son tour essayer de me comprendre, comme je tente de le comprendre à travers ses explications. « Tu m’as laissé que des ruines, j’avais littéralement plus rien, juste de lointains souvenirs pour me satisfaire aussi douloureux qu’apaisants. Il me donnait quelques fois de tes nouvelles, parfois, je savais juste que tu aillais bien. Tu n’as pas cherché une seule fois à rentrer en contact, ça m’a tué. J’essayais de ramasser les restes, de réapprendre à faire comme avant, alors que toi tu faisais je-ne-sais-quoi là-bas » je souffle en douceur parce que je ne veux pas non plus l’accuser de cela mais j’ai aussi besoin de m’exprimer sur ce que j’ai vécu et comment je l’ai vécu. Je repose mon menton sur son torse alors qu’il se rallonge. Mes yeux s’en vont quémander un sourire de sa part, juste un. « Je ne vois pas comment tu as pu penser une seule seconde que c’était mieux pour tout le monde » je remarque en secouant légèrement la tête comme si cela me semblait impensable. « Tout le monde disait que j’étais le cerveau de nous deux, ne leur donne pas raison comme cela » je le taquine alors avant que mes doigts n’aillent câliner sa nuque. C’est ma façon à moi de lui dire qu’il est con, enfin, qu’il a été con. De toute manière, Hadrien est le premier à l’avouer. Je me contente d’hocher la tête face à ce qu’il me dit, oui, on a pris plus de recul, on a vieilli, on a grandi, on est dans un sens devenu raisonnable par la force des choses. On n’a pas eu le choix surtout. Mes yeux rivés sur son visage, j’écoute la fin. « Oui, tout » je balance en douceur. On peut tout perdre. Enfin, mon tout se résumant simplement à Hadrien, parce que je n’englobe pas ma famille qui est encore dans mon esprit qu’un dommage collatéral. Je m’attendais à sa question. « Je ne sais pas » Je laisse échapper d’une voix hésitante avant de relever la tête une nouvelle fois. J’aimerais bien lui demander de trancher pour moi, parce que c’est plus facile ainsi. « Dans un sens, on a passé le plus dur depuis des années maintenant, alors, c’est quand même négligeable » je laisse échapper en haussant délicatement les épaules. Je veux dire, l’expliquer à notre famille, c’était bien plus douloureux ou affligeant qu’à des parfaits inconnus. « Mais j’appréhende le fait de devoir nous justifier encore une fois, d’expliquer, de tout disséquer afin d’avoir juste un mince espoir de nous faire comprendre » j’expulse difficilement d’entre mes lèvres, dans un souffle. De toute façon, ils ne pourront jamais comprendre. Avant de croiser ses prunelles une nouvelle fois, je lui souris avec tendresse. De toute façon, on est deux, on n’est pas seul. « Tu penses que la vision qu’ils ont de nous pourrait radicalement changer ? » je lui demande alors parce que pour moi, Hadrien sait tout. Il parle, je l’écoute, point. C’est aussi simple que cela. « Mais on est habitué aux jugements » je souligne alors. |
| HadrienMESSAGES : 725 AGE : 37 LOCALISATION : paris, fr. EMPLOI : historien de l'art. POINTS : 204
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| Sujet: Re: » need you now - le 1 dec à 3h00 Ven 5 Déc 2014 - 1:46 | |
| C'est bien ce qui me semblait. À force de laisser croire que tout allait bien, que je pouvais tout gérer, elle a fini par n'y voir que du feu. Je crois que c'est le pire qui pouvait arriver. Et là, elle se lance dans son récit, à son tour, me laissant interdit, désemparé, coupable. Sa question est rhétorique évidement. Je suis le mec le plus rancunier de la terre. « Si, bien sûr que si » j'expire, sans plus piper mot. Le regard fixe, le souffle lent, je l'écoute sans rater un seul mot, parce que Clémentine est l'une des seuls thèmes me passionnant suffisamment que pour rester des heures à en entendre parler ou à l'entendre parler. J'écoute et j'encaisse, je m’imprègne de ses sentiments, ne prends pas le risque d'ouvrir la bouche de peur qu'en ressorte le conflit entre son année et la mienne, son écho de vie et le mien. Je ne sens aucune accusation dans sa voix, simplement un constat, une explication. Pourtant, ça me tue, moi aussi. Je savais que ça se passait bien pour elle, ou en tout cas, que d'apparence, ça ne se passait pas mal. Je le savais parce que quelques fois, ma mère prenait la peine d'envoyer une carte, quand elle se sentait disposée à répondre aux miennes, presque aussi rares. Je n'étais pas en position de demander plus, et à ce stade, c'était déjà miraculeux d'avoir des nouvelles. Je sens son regard sur moi, sur mes lèvres closes, je sens son souhait mais j'me sens pas capable d'y répondre, pas tout de suite, pas comme ça. Mais j'veux pas qu'elle pense que ça bouffe nos retrouvailles, qu'on va s'endormir troublés et l'esprit en surchauffe. J'ai juste besoin d'une seconde. Aussi, je m'efforce de soulever les commissures de mes lèvres et d'avancer le visage jusqu'à elle pour déposer un baiser chaste sur ses cheveux. « Et malgré tout ça, tu es quand même là » je souffle, presque sans comprendre. Je sais, je sais ce qu'elle ressent, je sais pourquoi elle m'a appelé, pourquoi elle est là avec moi, aujourd'hui, mais... une partie de moi arrive pas à le concevoir, une toute petite partie, parce que le reste me hurle simplement que c'est à nous deux et pas autrement. « Tu te souviens quand tu m'as demandé si avec le pouvoir de remonter le temps, je changerais quelque chose ? » je dis alors, le regard pensif, mon esprit rejouant instinctivement la scène dans un coin de mon esprit encombré. Moi, je m'en rappelle comme si c'était hier. « Je changerais probablement ça » tout ça, tout ce qui a suivi les trois ans. C'est bizarre. Maintenant que c'est arrivé, je me dis que j'y ai gagné quelque chose, peut-être infime, peut-être dérisoire face à tout le reste, mais que ça n'était pas complètement inutile. Mais à refaire ? À refaire, je ferais probablement les choses autrement. Je prendrais d'autres décisions. J'aime pas revenir en arrière, en général, j'aime me dire que ce qui est fait, est fait, qu'il faut assumer tout ce qu'on fait, puisque, à un moment où à un autre, c'est ce qui nous semblait le plus juste et justifié, mais... C'est probablement le regard qu'elle pose sur moi qui me fait dire ça, sa façon de m'observer, de me sourire, de toujours savoir ce que je pense, de me connaître par cœur. C'est l'emprise qu'elle a sur moi. J'me complais dedans, j'aurais jamais cru dire ça un jour mais c'est vrai. Je grimace légèrement alors que ses cheveux glissent sur mon pull, au rythme de sa tête qu'elle balance contre moi. « Je sais pas, à force de tourner en rond, j'ai du finir par croire que c'était pas sain que je reste dans le coin. » Il y avait quoi devenir fou. Pour penser un truc pareil, faut être fou, pas vrai ? Enfin non, j'imagine que c'est ce que n'importe qui penserait, parce que c'est sans doute vrai, mais disons qu'il faut être fou pour que ça change quelque chose. « Je suis les muscles, c'est bien connu » je proteste, taquin, parce que bon, je ne suis pas certain que « baraqué » soit le premier terme venant à l'esprit de quelqu'un confronté à ma dégaine de branleur. J'ai juste l'avantage d'être grand, ce qui me donne de la carrure, mais j'ai toujours été du genre très, très mince, et le sport que j'aime pratiquer entretient mes muscles mais ils sont fins et pas particulièrement effrayant, ni même impressionnant. Clémentine, elle, elle l'a vraiment, le cerveau. Quand je la vois face à son ordinateur, c'est comme si on avait changé de dimension. Encore une chose dont la plupart n'a pas conscience, j'imagine. C'est qu'elle n'a pas tellement le profil de la nerd de base. C'est même tout l'inverse. Je sourirais presque rien qu'à y penser, tant je me rends compte encore et encore que les apparences sont trompeuses. Je ne devrais plus être surpris, vu que c'est précisément le but du jeu dans lequel on est, ou était. Duper, tromper, cacher. Pour balancer la bombe ensuite. Et dans le cas de certains, ça sera véritablement une bombe. Je m'attends déjà à tout et n'importe quoi venant de la part de n'importe qui, sérieusement. Nous, c'est vrai qu'on a déjà passé un cap quatre ans plus tôt, mais ça reste compliqué. Ça reste une putain d'émission mondialement regardée. J'ai honte de rien mais refuser d'accepter l'impact que ça peut avoir est juste con. Tandis que j'enregistre ses craintes et ses paroles, je détaille distraitement les courbes et motifs de ses prunelles bleues. Je l'ai déjà fait auparavant mais je ne me lasse pas. Sa question me laisse une seconde interdit, parce que c'est compliqué. « Radicalement, je ne sais pas, mais elle changera certainement » je tempère, sans trop savoir que répondre. Elle les connait mieux que moi, pour la plupart, les ayant côtoyés plus longtemps, donc elle est probablement mieux placée pour le savoir, mais de façon générale, c'est le genre de révélation qui ne laisse pas indifférent. Des réactions, il y en aura, c'est certain. Du moins, et malgré ma position difficile, je l'espère. Ou alors, je perdrais vraiment foi en l'humanité. Et il serait fou et naïf de croire que ça ne va rien changer. Mais j'ose croire que ceux qui nous connaissent le mieux et qui, par conséquent, sont les plus importants pour nous, seront capables de faire la part de choses. Un peu, en tout cas. Juste assez pour qu'on puisse tenter de les rassurer. Si cela ne tenait qu'à moi, à vrai dire, j'en aurais pas grand chose à faire de ce que des individus que je connais depuis trois mois (en n'ayant interagi avec eux qu'un seul) peuvent bien penser, parce que dans la vie de tous les jours, il me faut plus, bien plus de temps que ça pour accorder de l'estime à quelqu'un. Mais j'imagine que la vérité est ce qu'elle est : tout est bouleversé, ici. Et même s'ils sont loin de nous connaître entièrement, ils ont largement eu le temps de se forger une opinion de nous. « Ils nous connaissent pas comme ça » et c'est un doux euphémisme. Honnêtement, je ne pense pas qu'un seul se doute de quoi de que ce soit. C'est difficile à dire parce qu'il n'y a jamais eu de vrai buzz, de confrontation officielle, mais ce n'est pas quelque chose qu'on montre de prime abord. Enfin si, j'ai l'impression que c'est écrit sur mon front, pour ma part, mais personne ne devait écouter correctement. « Mais sans le savoir, ils connaissent le pourquoi, le comment. » Nos vies, nos personnalités, nos aspirations, notre relation. Tout ça, ça n'a rien d'un secret, c'est affiché, c'est sous leurs yeux depuis le début. « On n'a plus rien à se reprocher Clémentine, on en a fini avec tout ça » je conclus. S'ils ne sont pas en mesure de comprendre ça, alors tant pis. Je ne peux rien pour eux. Et je ne veux pour eux. Je sais que ça peut paraître gonflé, osé, venant de moi, mais je me - nous - considère comme repartant de zéro, à présent. Tout ce qu'on devait à qui que ce soit, c'était rempli. « Et puis il n'y a que ton avis qui m'intéresse » j'ajoute avec un sourire mutin. C'est la stricte vérité. Bon, à l'exception de la famille, peut-être, et de quelques amis très chers, mais en définitive, ils ne se comptent toujours que sur les doigts de la main, et elle reste en tête de liste. « C'est quoi le premier truc que tu veux faire en sortant ? » je lui demande alors avec curiosité, calant mes mains dans son dos. Hormis dépenser tout le blé - une somme non-négligeable, s'il vous plait - qu'elle aura gagner ici et en considérant que je serai de toute façon pas loin, évidemment. |
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| Sujet: Re: » need you now - le 1 dec à 3h00 Ven 5 Déc 2014 - 23:25 | |
| Sa réflexion m’arrache un doux sourire rêveur, certains peuvent penser que je suis vraiment conne d’être encore ici, avec lui, malgré la distance qu’il avait installé entre nous pendant douze longs mois. Je suis encore là. Je serais toujours là. « Toujours » je siffle alors dans un mot plutôt symbolique pour nous. On sera toujours là l’un pour l’autre. On n’a même pas besoin de se le dire parce qu’on le sent. Il poursuit et me fait remonter à notre discussion sur la falaise où il m’avait répondu non à cette question, son avis a apparemment changé depuis. J’esquisse une simple moue parce que peu importe, maintenant, c’est passé et dans un sens on peut se dire que ces années de distance n’ont fait que renforcer dangereusement le besoin que l’on avait l’un de l’autre. Parce que c’est d’ordre vital. Cela relève du nécessaire de le savoir pas si loin que cela de moi. Je ne peux m’empêcher de rouler des yeux lorsqu’il se prédestine aux muscles. « Ils sont quand même très bien cachés » je murmure taquine en esquissant un sourire innocent avant de battre les cils à la Bambi. Je connais un minimum son corps et bon, niveau muscles, on repassera. Je ne sais pas pourquoi tout le monde s’est amusé à séparer notre binôme, j’ai hérité du côté intellectuel et lui, du reste. Alors qu’en réalité, c’est lui qui me guide, ça me parait tellement évident, c’est une vérité criante. C’est lui qui me porte, pas de façon littérale. Hadrien fait référence sans réelle transition à notre prime de dimanche. Je lui demande son avis. Leur vision changera … « en mal » je complète parce que je n’ai vu aucune réaction relativement positive face à nous. Ou alors ils nous penseront fous et inconscient. Je ne sais pas. Je regrette rien et je sais qu’il en est de même avec Hadrien alors cela me suffit à me satisfaire, égoïstement, je l’avoue. On ne doit plus rien à personne. C’est vrai, en partie. « Tu as beau me dire cela, je sais que tu culpabiliseras toujours un peu » j’esquisse simplement de ma voix enfantine, que ce soit vis-à-vis de moi, alors que je ne comprends pas. On a beau se prétendre détaché, les jugements pourront toujours nous effleurer. Enfin, c’est toujours mon cas. Le jugement de Paloma ou de Mallaury par exemple. Je ne suis pas sûre que je pourrais supporter un jugement d’eux, une réflexion mal placée parce qu’instinctivement, je me suis accrochée à eux. Je n’ai pas envie qu’on me tourne le dos pour mes erreurs passées. « Normal, c’est le seul que tu dois prendre en compte » je laisse entendre en esquissant mon sourire de princesse parce que j’adore quand il m’écoute, aussi surement parce que je sais qu’il est le seul capable de capter les zones d’ombre lorsque je m’exprime, de savoir ce qui est sous-jacent parce qu’il me connait par cœur. Est-ce que cela sera lassant pour nous ? Je n’en sais rien, je ne pense pas. A la limite cela pourrait être effrayant de savoir que l’on ne marche que parfaitement avec une seule personne. Il me demande que je compte faire lorsqu’on sortira. J’ai le temps de me décider d’ici dimanche donc, on a tout le temps, comme il me l’a dit précédemment. Je prends une seconde vaine pour y réfléchir. L’idée de génie ne vient pas cela n’est pas comme si j’avais de réelle envie particulière ou de besoins urgents. « Rester avec toi touuuuute la vie » je feins alors d’une voix complètement éprise, un air complètement niais et débile en affichant ensuite un sourire moqueur sur mon minois. Mes petits bras l’enserrent un peu plus en ronronnant involontairement avant de cajoler la peau de son cou pendant une poignée de secondes, l’imprimant délicatement de l’empreinte mes lèvres. Je redresse la tête à nouveau, dégageant une mèche platine qui squattait un peu trop son corps, je la coince derrière mon oreille alors que mes pupilles se confrontent à ses prunelles intenses. « J’ai envie de prendre des vacances, accessoirement avec toi » je lance comme si Hadrien n’était qu’un élément négligeable. Oui, je suis totalement crédible quand on pense que la semaine de mon départ je n’ai jamais autant expulsé un prénom d’entre mes lèvres de toute ma vie. Je n’avais que lui en tête. « Je n’ai pas vraiment d’idée de ce que je vais faire en sortant mais je sais déjà que je n’ai pas envie de rentrer tout de suite à Paris » je lui explique, parce que j’en suis lassée ou tout simplement parce que Paris n’a pas la même saveur lorsque j’y suis seule, la capitale en deviendrait presque banal. « J’étouffe » je laisse entendre en expulsant un soupir parce que c’est vrai. J’espère que c’est légitime de ne pas vouloir rentrer à la maison tout de suite. « Et toi ? » je lui demande à mon tour, peut-être qu’il a des projets précis, je ne sais pas. J’ai bien envie qu’il m’en fasse part, de toute façon, je le suis, moi. Comme souvent. |
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