Franz semblait s'apaiser à mesure que les secondes passaient, j'étais soulagée ne souhaitant pas le voir bouder toute la journée, bien que je le comprenais parfaitement. Je ne cessais de sourire alors qu'il s'approchait déjà pour m'embrasser délicatement. Je l'observais alors qu'il s'éloignait, ma curiosité fut piquée au vif alors qu'il semblait avoir une idée derrière la tête. Il commençait à détachait un bracelet d'autour de son poignet, je ne quittais pas ses mains des yeux sans me départir de mon sourire, commençant à comprendre ce qu'il s'apprêtait à entreprendre. Je demeurais silencieuse le laissant garnir mon poignet de son bijou, affichant une mine rayonnante, mes yeux s'illuminèrent, mon sourire s'accentuait à chacun de ses mots. « Des sous vêtements, un pull, des t-shirts, ta valise te semblera bien allégée vendredi. » Plaisantais-je, ou du moins en partie puisque je lui avais effectivement déjà subtilisé un sweat et un t-shirt. « Merci. Tu peux être certain que je ne vais plus le quitter. Mais tu as raison, mieux vaut vérifier ... Je pense même pouvoir me débrouiller pour te rendre visite en Floride, il paraît que le climat y est tellement plus agréable qu'ici. » Murmurais-je malicieusement alors que nos iris se rencontrèrent, je répondis à son sourire plus faiblement. Me rendant compte que la séparation risquait d'être très dure, il était clair que j'avais envie de revoir Franz, c'était une évidence je ne pouvais pas m'imaginer une autre issue. Et à présent, je savais que c'était réciproque, néanmoins il était clair que la distance qui allait nous séparer allait s'avérer compliqué. Ses bras autour de ma taille, je déposais les miennes autour de son cou, me serrant contre lui humant son parfum. Sans que je m'y attende, il me murmurait qu'il m'aimait, mon coeur fit un bon dans ma poitrine, c'était la première fois qu'il me l'avouait ouvertement, je le savais, il me l'avait fait comprendre de bien des manières. Mais cette révélation salvatrice ne pouvait pas mieux tomber, cette journée allait être excellente je n'en doutais pas. « Je t'aime aussi mon amour. » Soufflais-je alors que je déposais mes lèvres contre son cou, soulevée pour une sensation euphorique que je n'aurais jamais soupçonné.