La Saint-Valentin, fête de l’amour, est au centre de cette quatrième semaine de jeu. Cupidon s’est bien amusé avec cette thématique, et ce soir, vous pourrez partager un repas intime avec votre nouveau partenaire. Au menu : que de la fondue. Fondue chinoise, fondue au fromage, et l’incontournable fondue au chocolat. De nombreuses tables sont disposées ça et là dans le château avec tout ce qu’il est nécessaire afin de passer une bonne soirée. Céleste, puisque tu es célibataire cette semaine, tu as le choix de passer la soirée avec le ou les couples de ton choix.

Plus tôt cette semaine, il vous a été demandé de confier à Cupidon votre plus grand fantasme. Ce soir, la tâche reviendra à vous, candidats, et démystifier le mystère entourant ces fantaisies. À qui appartiennent-elles? Cupidon reviendra vers vous à maintes reprises pour vous questionner et une récompense inattendue sera remise à la personne ayant réuni le plus grand nombre de bonnes réponses. Mais pas ce soir, non. Lors du prime, bien sûr. Car Cupidon aime vous faire languir.

Des tenues chics sont de mises pour cette soirée haute en couleur.

Rappel des couples :

FRANCKIE WINIFRED
ELVIS LEONIE
BAPTISTE MADELEINE
EVEY COOPER
RUBEN ESTHER
SONNY ARTIE
LUKAS SYSSOÏ
MELISSA OONA
RORY CLEMENT
ZHARA JACKSON
MILAN LHOAS
SIOMHA MOORE
CAESAR GABRIELLE
SIXTINE CONNOR
CELESTE

Soirée Saint-Valentin, youhou. Je n’ai rien dans ma garde robe qui convient à un tel thème, aussi je me vêts à l’aide des robes mises à disposition pour la soirée. Heureusement, on m’a toujours dit que le rouge me sied bien. Je m’avance, un peu gênée par cet accoutrement dont je n’ai guère l’habitude, et surtout les talons hauts qui m’empêchent tout mouvement brusque. Ca fera sans doute le bonheur de certains. Des tables sont réparties ici et là, si bien qu’on se croirait presque à un Speet dating. Mais il faut avouer qu’ils ont mis le paquet. Des bougies, des roses autour des couverts, des ballons d'un rouge criard assortis à mes lèvres. Au bout de quelques pas je deviens un peu plus à l’aise, roulant des hanches jusqu’à une chaise. Je prends place en salivant devant la fondue qui nous attend. Inutile de préciser que je suis une grande gourmande, j’aime les bonnes choses et cela en fait partie. Pas question de me restreindre ce soir. Je m'empare de quelques pétales de rose que j'étale sur l'assiette de mon 'rancard' pour former un joli petit coeur. C'est parfaitement ridicule, certes, mais je m'ennuie. Je réfléchis en attendant les autres candidats, réjouie à l’idée de devoir à nouveau nous livrer à une petite compétition bonne enfant. Cette fois, on devra identifier les fantasmes confiés à Cupidon en les reliant à une personne. Ca promet d’être intéressant. Je me demande un instant ce que Connor a bien pu balancer au chérubin, et je planche là-dessus un bon moment, m’imaginant des trucs plus tordus les uns que les autres.

Nous y étions, la soirée spéciale Saint-Valentin. Cette semaine je m’attendais à en entendre énormément parler, dommage puisque je ne pouvais pas voir cette fête. A mes yeux elle était purement lucrative, tout le monde se ruait sur les fleuristes, les bijouteries et tout ça pour quoi ? Pour éviter de passer pour un mauvais compagnon bien sûr. Cette fête je faisais comme si elle était inexistante, une pure fantaisie un peu trop démodée maintenant. Il n’y avait pas un jour précis pour faire des cadeaux à son partenaire après tout. Pourtant, ce soir je jouais le jeu, premièrement parce que c’était l’occasion pour moi de passer un peu de temps avec Madeleine et également parce que j’étais susceptible de partir à l’issue du prime de dimanche. Je voulais donc profiter du maximum de choses qu’offraient Cupidon. Pour l’occasion, j’avais décidé d’enfiler un ensemble Hugo Boss qui m’allait à ravir, après être passé par la salle de bain pour me mettre un poil de gel dans les cheveux, m’appliquer quelques gouttes de parfum et m’être brossé les dents je rejoignais les autres. Cupidon et toute la production venaient de mettre le paquet, j’avais déjà hâte de gouter à toutes les fondues qu’on nous proposait. M’approchant de Madeleine je passais mes mains sur ses yeux. « Qui c’est ? »

Sans vouloir passer pour l'un de ces éternels célibataires handicapés des relations amoureuses, le principe de la Saint-Valentin me rendrais presque malade. Toutes ces démonstrations de bons sentiments et tout ça, c'est pas vraiment dans mes habitudes. C'est ridicule. Exceptionellement, à l'occasion de cette soirée dans le nid, je fais un rapide passage par la case salle de bain. Je trouve ça un peu stupide de me faire beau pour dîner avec Leonie, alors qu'elle m'a vu dans tout un tas de situations plus ou moins comprometantes pour ma personne, à force de partarger le même lit que moi chaque nuit depuis le début de l'aventure. Si l'idée de changer de partenaire m'avait effrayé pendant un court instant lors du prime, j'avais été rapidement rassuré en constatant que la jeune femme resterait à mes côtés pour les prochains jours. Si j'étais pas du genre à avoir les idées rationnelles au possible, j'aurais juré que notre destin était de rester en couple l'un avec l'autre. Je peigne mes cheveux, ce qui n'est pas une mince affaire, et finit par parvenir à leurs donner une forme de mèche respectable. J'ai l'irrésistible envie de les ébourifer, mais je parviens à me retenir le temps d'arriver jusqu'au salon. Certains candidats sont déjà installés et j'ai le plaisir de constater que je ne suis pas le seul à avoir mis un point d'honneur à adopter un dress-code plus avantageux que d'habitude, malgré que ma tenue spécialement revêtue pour l'occasion m'apparaisse plus opressante qu'autre chose. Je vole avec une discrétion à en faire pâlir plus d'un une rose rouge qui fait partit du décors -je me demande même s'il ne s'agit pas d'une fausse, mais je ne suis pas vraiment expert en la matière- avant de me diriger vers la table où est installée ma partenaire. « Tiens. » dis-je en lui refourgant la fleur sans la moindre once de romantisme dans l'attitude ou la voix.

Dire que le résultat des nominations ne m'affectent pas serait mentir. Je sais que c'est la fin pour moi, que face à des personnalités aussi charismatiques je ne survivrai pas. Alors je relativise, plutôt profiter du moment présent que de s'épancher plus longtemps sur mon sort. Je me dis que mon aventure ne sera que plus belle si je vais jusqu'au bout, et avec le sourire surtout. C'est pourquoi ce soir je me suis fais particulièrement belle pour la soirée qui s'annonce, coiffant avec ménutie mes longs cheveux, la bouche légèrement peinte et les yeux soulignés par une légère touche de mascara. La fermeture de ma robe remontée sur ma taille, je chausse mes sandales et fini par descendre avec appréhension jusqu'au salon. Je me pose dans un coin, une petite boite rouge entre mes doigts vernis, picorant ça et là les friandises disposées sur le buffet. « Tu es magnifique Sixtine. » Je lance à la demoiselle déjà présente. J'attends Baptiste avec impatience, un petit sourire aux lèvres à l'idée de retrouver mon partenaire ce soir. Alors que je m'apprête à enfourner un nouveau petit chocolat dans ma bouche, ma vue se voile soudainement et je pousse un petit soupir de surprise avant de retenir ma respiration, un grand sourire béat sur mes lèvres. « Euh... Pas ce Baptiste à deux balles, j'espère! » Je fais avant de dégager délicatement ses paumes de mon visage, me retournant progressivement pour lui faire face. « Mince... » Je fais avant de lui sourire, adorable. Je dépose un baiser sur sa joue. « J'ai quelque chose pour toi. » Je lui tends la petite boite rouge, mes joues rosies par la gêne. A l'intérieur se trouvent des cookies en forme de coeur que j'ai passé l'après-midi à préparer, et que j'ai préalablement cramé sur le dessus. Je me pince les lèvres, anxieuse, attendant sa réaction.

La Saint-Valentin. Je pensais amèrement que cela faisait bien longtemps que je ne l’avais pas fêté en la compagnie de quelqu’un, et c’était presque ironique de le passer en de telle circonstance, devant de nombreux yeux avides avec quelqu’un que je connaissais, certes, mais qui n’avait pas le titre pompeux de petit ami. A bien y réfléchir, c’était même mieux, on évitait le romantisme déchirant et écœurant. Enfin, au fond de moi, je n’étais pas tout à fait contre non plus. Après tout, c’était toujours un moment où les petites attentions faisaient plaisir. Je me demandais si mon partenaire saurait être quelque peu romantique, à sa manière, alors que j’enfilais ma robe. J’étais assez fière de moi d’avoir pu dégoter ça. Ni rouge, même noire, plus femme fatale sauvage qu’élégante et distinguée, c’était tout bonnement un très bon choix, et j’en étais plutôt fière. Qu’on ne se méprenne pas, je ne partais pas à la chasse ce soir. J’enfilais mes chaussures qui me firent gagner huit bons centimètres de plus, plus quelques bracelets, laissant mes cheveux détachés autour de mon visage. J’arrivais dans la salle, décoré avec bon goût – même si c’était un peu trop rouge – et je m’asseyais à la table qui nous était réservé ce soir. Peu de temps après, Elvis se présenta à la table, une rose rouge tendue vers moi. Je fronçais les sourcils, ayant facilement reconnue les fleurs en plastique qui ornaient le château. Je fis un sourire en coin. « Tu serais presque romantique, en fait. » Je lui fis un clin d’œil, qu’il n’y voit aucune malveillance, avant de prendre la fleur, de la humer comme si elle portait le moindre parfum, poussant le vice jusqu’à fermer les yeux d’un plaisir factice. « Elle sent très bon, très joli choix. » Je ne pouvais m’empêcher d’être un peu sarcastique, même si j’appréciais l’attention. Après tout, c’était mieux que rien. J’avisais sa tenue, ne pouvant m’empêcher de le trouver très élégant. Mais dans une pulsion, j’avançais ma main vers ses cheveux et je les ébouriffais avec application. « Je les préfère comme ça. »

La soirée la Saint Valentin. Généralement pour ma part, c'était une soirée comme les autres. Je me démerdais toujours pour être célibataire à cette époque de l'année. Les bouquets de fleurs, les attentions romantiques tout ça, eurk, ce n'était pas pour moi. Rien que voir de la part des autres tout ce débordement d'attention, de bons sentiments...Des types qui se font passer pour des gentleman, romantiques, alors que le reste du temps ils s'en foutent complet. Au moins moi, je ne fais rien, à toutes les périodes de l'année. De toute manière pour cela il faudrait déjà que j'ai une relation suivie, ce qui n'était pas le cas. Bref, ce soir pour l'occasion, on nous intima de nous mettre sur notre 31. A cause de cette idée de fantasmes, j'avais cru un moment que nous allions nous retrouver à l'incarner. Je vous avouerais que j'étais à moitié déçu. Déçu, parce que j'aurais bien aimé voir Evey ainsi... Mais d'un autre côté, je n'avais pas à subir ça, donc c'était kif kif. Bien que le costard, n'était pas non plus ce que je préférais mettre. Pour l'occasion, j'avais quand même fais un effort, allant même jusqu'à mettre la cravate. Bon il avait fallu qu'Esther m'aide pour ça, parce que je n'étais pas doué pour les nœuds de cravate. Fallait dire que je n'en mettais habituellement jamais. En arrivant dans la pièce, un rapide coup d’œil pour constater que ma partenaire n'était pas là. Mon regard resta un instant sur Madeleine qui était splendide. Je trouvais sa nomination fortement dommage, j'espérais que l'aventure ne s'arrêtera pas aussi tôt pour elle. Avant d'aller m’asseoir à une table libre, je passai derrière Sixtine, pour lui glisser à l'oreille.  « T'as vu, je me suis pas rasé la barbe, rien que pour toi... » Un clin d’œil plus tard, j'allais m'installer à ma table. C'était juste pour faire une petite référence à son message sur le blog...pour montrer que je l'avais reconnu.

Maddie débarque dans une superbe robe, tout comme Léonie. Les mecs sont tous en costards, on se croirait au bal de Cendrillon. Mais un peu de classe n’est pas pour me déplaire. La deuxième demoiselle me fait un compliment qui me fait chaud au cœur. Mes efforts sont finalement récompensés, mais ne comptez pas sur moi pour renouveler l’expérience de sitôt. « Et toi sublime Maddie ! » Je lui souris avec franchise, tout le monde semble avoir mis le paquet pour l’occasion. Son Jules est déjà là, tout comme celui de l’autre candidate. Je recommence à imaginer les différents scénarios de fantasmes lorsque Cooper me glisse quelques mots à l’oreille. Je me redresse mal à l’aise et rougis légèrement, tout en riant brièvement. Ah ah, grillée. Je savais bien que l’allusion au slip rose n’était pas très discrète. Tant pis, de toute façon les autres ont du se douter que ça venait de moi également. Mon style n’est pas si répandu. « Et t’as mis une cravate aussi, avoue que tu veux évincer mon Valentin. » Mes lèvres se retroussent en un sourire aguicheur. Puis je me replonge dans ma triste solitude, faisant claquer mon ongle contre le verre, la joue enfoncée dans la paume de ma main. Je n’ai jamais été aussi impatiente de me retrouver en présence du Cro-Magnon. Pour éviter de m’ennuyer, hein, soyons clairs !

Soirée Saint-Valentin, ou l'horreur. La jeune rousse détestait ce jour, elle se demandait souvent pourquoi il existait, surement pour faire chier les célibataires. Sinon elle n'en voyait pas l'interêt. Gabrielle commence à se préparer, elle est à la traine, mais elle s'en fiche, elle n'est pas plus emballée que cela à l'idée de participer à cette soirée. Gabrielle prend rapidement sa douche, après tout le monde, avant de selectionner sa tenue du soir. Elle enfile une robe noire, plus simple, classe et élégante, elle mit en valeur la finesse de sa taille, et fait ressortir sa peau pale ainsi que ses cheveux couleur feu. Elle chaussure les escarpins assortis, de la même couleur avant de retourner à la salle de bain pour ses cheveux. Elle les lisse, et les attache en une queue de cheval haute et flamboyante. Elle a l'allure d'une romantique moderne si on peut dire cela. Après quelques minutes, la jolie rousse descend enfin au salon, pou aller rejoindre les autres.

Cette semaine, surtout depuis l’annonce des nominations en réalité, j’allais adopter une manière de penser très différente de d’habitude. Mes chances de revenir à l’issue du prime étaient bien faibles, j’avais conscience que si je me retrouvais sur le banc des nominés c’était parce qu’on ne m’appréciait pas plus que ça, du coup, cette semaine, qui, dans ma tête était la dernière, serait une très bonne semaine. Je chassais avec beaucoup de difficultés mes idées noires, préférant tout simplement songer aux quelques jours qui me restaient, j’allais m’amuser, profiter et éviter d’avoir le moindre petit regret de manière à pouvoir sortir la tête bien haute, fier d’avoir tout de même passé un mois dans le nid d’amour et d’avoir au final pris quelques nouvelles années de maturité à l’aide des autres personnages phares de cette édition. Cette soirée que nous offrait notre ange enrobé préféré méritait d’être un succès, je cherchais donc du regard la jolie Madeleine. Ce soir, je me concentrais sur elle, les autres passeraient après, j’avais le temps de profiter d’eux après tout. Je déposais mes mains sur ses yeux, d’humeur enfantine ce soir. « Euh... Pas ce Baptiste à deux balles, j'espère! » Je souriais, elle était très bonne pour ce genre de réflexions qui n’étaient pas censées faire sourire, mais qui sonnaient tellement biens dans sa bouche. « Mince... » Elle se retournait vers moi, je décidais donc de puiser dans mes rares compétences théâtrales, une mine très boudeuse sur le visage. « Tant pis… J’irais passer la soirée aux côtés de quelqu’un d’autre. » Pour une fois j’étais plutôt bon, d’habitude je me mettais à rire tout de suite. « J'ai quelque chose pour toi. » Je souris, allant même jusqu’à rougir ou presque tellement j’étais touché par ce cadeau. « Oh c’est gentil… Il fallait pas, surtout que je n’ai rien pour toi… » Je baissais la tête, honteux de ne pas avoir fait quelque chose d’aussi mignon. Je jette un petit coup d’œil à ses gâteaux, même s’ils étaient mauvais j’étais persuadé qu’ils seraient les meilleures pâtisseries du monde à mes yeux. Je m’approchais d’elle, la prenant dans mes bras. J’espérais vraiment que nous serions tous les deux qualifiés pour une semaine supplémentaire, elle était une personne en qui j’avais de plus en plus confiance.