@gigi Vivre en forêt il s'en balance Ronan, il pourrait vivre dans un dépotoir, si tant est qu'on le fournisse en vodka. Tu parles d'un jeu, à ce niveau, la roulette russe semble tellement attirante. tout comme le joli postérieur qui se dévoile à sa vue alors qu'il passe le troisième arbre sur la droite. A priori elle essaie de laver ses affaires, tu parles d'une perte de temps. Comme si elle allait sentir meilleur. N'importe quoi, saleté de gamins. Mais saleté de gamin incroyablement bien roulés. Avec une masse comme la sienne, c'est étonnant qu'il arrive derrière la demoiselle sans même l'interpeller. - Joli derrière. Le devant? Il demande, juste derrière elle, son souffle contre ses cheveux. C'est que c'est tout ce qu'il lui reste, d'effrayer les demoiselles en détresse. Il a même pas touché, qu'on lui dise pas qu'il manque de politesse. C'est pas l'envie qui lui manque, même s'il se sent obligé de lever un peu la tête pour jeter un coup d'oeil à ses air-bags. - Sympa. File le nom de ton docteur à la garce en sortant, ça lui serait utile. Il ricane tout seul, à l'idée qu'elle le voit, la garce, tranquillement assise dans son canapé cinq étoiles.

C'est simplement tout le savoir vivre dont il est empli qui le force à se pousser quand elle y met sa force de moineau. Qu'on vienne pas lui dire qu'il est pas gentleman. - Hm hm. Il marmonne, les yeux éhontément posé sur ses seins. Après tout, elle n'a émit aucune objection. Quand bien même elle l'aurait fait, ça n'aurait rien changé. - La mienne. Il répond, glissant vers ses hanches, absent de la conversation. A vrai dire, il a déjà du mal à se rappeler pourquoi, au juste, il tient une conversation. C'est bien parce qu'il faut en passer par là pour pouvoir continuer à mater tranquille. Un sourire passe brièvement sur ses lèvres. - Tout dans les seins? Il demande, pas vraiment curieux. Clairement, pas grand chose dans le cerveau. Ça pourrait être dommage s'il en avait quelque chose à faire Ronan. - Trophy Wife? Après tout, qu'est ce qu'il reste à une bombe sans grande aspiration dans la vie que de se trimballer aux bras d'un puissant pdg? Rien de dégressif, il en a connu son lot, ya pas de mal à vouloir se faire du bien de temps en temps. Reculant un peu, il retire ses vêtements en vrac, les laissant choir au sol pour se retrouver nu. Il était pas venu là pour mater, en fait, c'était juste un plus. - Tu pues, darling. Il lui rend son mot doux tout en s'enfonçant dans le lac, ignorant ostentatoirement la demoiselle.

Elle parle. C'bien le problème de la vie en général. Si on pouvait juste se contenter de mater, ce serait bien plus simple. Eh, même dans les pornos faut qu'elles en rajoutent des tonnes. Faut toujours qu'elles ouvrent la bouche, et pas pour leur faire du bien, oh non. - Ex. Il plisse le nez, bienheureux de plus en avoir, de femme en rentrant chez lui. Ou pas la sienne, ça c'est sur. Et puis la môme elle fait un truc qui le surprend. Autodérision. C'possible que si on est pleinement conscient de son potentiel ça. Un sourcil se plisse, son regard passe dans le sien, ses lèvres tressautent, en passe de sourire. - Je t'aime bien, la gamine. Il décide, finalement plus futée qu'elle en à l'air. Ils sont deux, comme ça. Il sourit pour de bon lorsqu'une fois dans l'eau, elle le traite de menteur. La vérité c'est qu'elle pue vraiment la môme, elle a du se mettre un truc dans les cheveux. Refaisant surface, repoussant ses cheveux en arrière, il se retourne pour répondre à sa question. Il oublie et commence simplement à avancer vers elle pour le récupérer. Il s'en fout du savon, c'est elle qu'il veut. D'une main il attrape le savon, de l'autre la petite qu'il embarque sur son épaule après s'être baissé. - Tu pues vraiment princesse. Croix de bois, croix de fer. Si je mens. Bon, il est déjà en enfer, à quoi bon. Avec de l'eau plus haut que le bassin, il la repose, bien plus délicatement qu'il ne l'a attrapé. - Tiens. Il lui tend le savon, une fois qu'elle tient debout. Il recule d'un pas Ronan, juste assez pour la laisser respirer, pas trop pour pouvoir la rattraper. Eh, yen a qui savent pas nager, on sait jamais. Faut pas qu'il tue quelqu'un la première semaine, mauvaise stratégie. - Soutif. Il ordonne, impérial, en lui tendant une main. Non, il veut pas mater. Enfin si mais il va pas le faire. Il l'aime bien. On mate pas les gens qu'on aime bien. - Si c'est sale, tu restes sales. Il explique, haussant les épaules ensuite. Qu'elle reste sale après, c'est pas son problème, mais la princesse n'a pas l'air du genre à vouloir rester comme ça.

Normal qu'elle sort la gamine, ne trouvant qu'un regard blasé comme toute réponse. - L'inverse. Il l'informe, juste pour qu'elle replace correctement l'histoire au moins. Ouais, c'est qu'il a pas toujours été comme ça Ronan. C'est qu'à un moment, il était au sommet du monde, il a juste chuté durement. Et continue depuis. Mais il compte pas s'épancher sur la gamine, elle s'en fout de savoir que la garce est une garce. Et puis y'avait que lui pour pas comprendre. Heureusement, il a pas à voir sa tronche tous les jours, ils auraient pas tenus sinon. - Cool. Il répète, tâtant presque le mot. Cool ce sera, avant qu'il ne s'échappe de cette conversation au potentiel explosif extrême. C'est fou cette manie qu'ont les femmes de demander ce que les gens font, quand ils sont en train de le faire. C'est assez évident qu'il compte l'emmener au centre du lac. Mais non, faut qu'elle demande quand même. Ne sait-on jamais, des fois qu'il se contente de la promener... - Oui. sur il sait qu'il pourrait y mettre les formes, tout le monde peut. Il a juste pas envie, gagne du temps, ça ne changerait pas grand chose à la fin. - Bouge. Il lui dit, quand il la voit frissonner. c'est vrai que c'est plus fragile les filles, surtout la princesse. Il la fixe, un visage sans expression lorsqu'elle se décide à lui faire la leçon. Comme s'il avait jamais dit s'il te plait. Elle perd du potentiel là princesse. Un sacré paquet même. Il a presque envie de renifler le truc juste par esprit de contradiction mais c'est que ça donne pas envie. il se contente de récupérer le tissu. Ses yeux divaguent vers ses seins, c'est pas un surhomme non plus Ronan. Ils sont bien ces seins, ça va. C'est sur, ya plus fournis mais sont plutôt sympathiques à regarder. Ce qu'il arrête de faire. C'est que l'eau est pas transparente transparente mais quand même, ya des choses qu'il vaut mieux pas qu'elle voit la princesse. Il attrape le savon, obéit comme le grand garçon qu'il est, un bain a jamais tué personne. Lui rend avant de lui tourner le dos, se passant de sous-titres. Autant qu'elle se rende utile la princesse. - Bouge. Il lui rappelle alors, histoire qu'elle gêle pas. - Culotte. Il tend l'autre main, tant qu'ils y sont, autant y aller franco. Il se tourne pas, Ronan. C'est pas pour lui laisser de l'intimité, c'est qu'il faut pas pousser non plus, elle est loin d'être moche la princesse. Vraiment loin. Et c'est pas vraiment un gentleman Ronan.

Il sait pas pourquoi il lui a parlé de garce, Ronan. Enfin si, il sait pourquoi, parce que c'en est une, il sait pas pourquoi il a précisé que c'était déjà une garce avant. Que c'était son surnom. Que ça l'est toujours. Puissance mille. P'tetre qu'il commence déjà à ressentir les joyeux effets du manque. Géant. S'il se met à déblatérer sur ses sentiments, pitiez qu'on le tue avant, un peu de dignité quand même, c'est qu'il lui en reste déjà plus beaucoup. Ça a pas l'air de la déranger la p'tite puisqu'elle rouspète pas tant que ça. - Je sais. Il précise, encore une fois. C'est qu'il est déjà au courant des tenants et aboutissements de la politesse, il est pas né dans un donjon Ronan. Ou dans les bois comme certains le pensent. C'est juste un choix personnel. Plus d'espoir, plus de dignité, plus de politesse. Ça fait parti d'un lot, les gagnants qui ont ratés leur vie, bienvenue. Il se lave juste pour lui faire plaisir, à la petite, parce que c'était pas à l'ordre du jour. C'est juste qu'un répulsif supplémentaire, c'pas comme s'il appréciait qu'on lui tienne compagnie. Elle râle mais il relève pas, c'est juste pour la forme, sinon elle lui aurait pas filé sa culotte. C'est marrant, elle lui demande pas de pas la renifler, celle ci. C'aurait été plus logique quand même. Avec un truc sexy dans chaque main, ça lui fout un peu les boules, quand même, à Ronan, de pas pouvoir la toucher. Ou même de la regarder. Le truc du mari est tellement subtil faut dire. - Bon courage. Il lui lance, comme seul commentaire. Elle a pas une tête à être mariée mais après tout, elle fait ce qu'elle veut. Elle va juste s'en mordre les doigts à un moment donné. Une chance sur dix pour qu'il la trompe déjà pas, t'façon. Les hommes sont des porcs, c'bien connu. Il serre les minuscules bouts de tissu en sa possession lorsqu'elle lui demande si elle peut lui faire des tresses. Si elle n'avait pas un corps aussi explicite, il aurait parié sur le fait qu'elle avait treize ans. Allez, seize, à tout casser. - Rien pour attacher. Il justifie son non de façon fort habile. Pourquoi il se donne la peine, c'est la question du jour. - J'ai de quoi te tenir occupée si tu veux. Il ajoute, comme pour contrebalancé son moment de faiblesse. Bien sur, bien sur. Sans la regarder, il quitte l'eau du lac pour se poser sur la berge, se laissant sécher au soleil. Il attrape sa veste pour la filer à la gamine, si jamais elle veut se couvrir. Ça sent pas très bon mais ça devrait être suffisant pour tout masquer. Trop de galanterie. - Ronan. Il précise finalement. C'est bien la première fois qu'il le fait, d'ailleurs.