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 don't wanna sleep, just wanna talk. ✗ 10/10 - 19h48

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Arès

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MessageSujet: don't wanna sleep, just wanna talk. ✗ 10/10 - 19h48   don't wanna sleep, just wanna talk. ✗ 10/10 - 19h48 EmptyLun 8 Oct 2012 - 9:18

Elliot & Ares


Je suis allongé dans mon lit, le regard au plafond. J'sais pas ce que j'attends, et j'sais pas ce qui m'attends. Le prime a été une torture. Mes yeux n'ont pas cessé de la chercher. Et je m'en veux. Je m'en veux d'avoir pensé une seule seconde qu'elle pouvait – elle aussi – vouloir plus venant de moi. J'men veux d'avoir écouté ce que m'a dit Raphaël à son sujet et ne pas avoir été capable de simplement la baiser comme je fais d'habitude avec les filles que je croise. Je voudrais retourner en arrière, éviter de croiser ses yeux envoûtant de nouveau, sa peau brûlante qui me transperce comme des milliers de petites aiguilles, sa voix douce et rauque qui s'abat comme une pluie d'acide et sa façon d'être comme les filles que j'adore. Je me suis laissé berné, envoûté par cette donzelle que je croyais différente et qui ne l'est peut-être pas, finalement. J'suis qu'un con, un pauvre con. Et je jure désormais de ne plus jamais laisser personne m'approcher. Si c'était la première fois, ce sera la dernière. Ça fait beaucoup trop de mal et je me conforte dans l'idée que les sentiments sont de la pure merde destiner à briser. Je soupire. Et je revois son visage. Son sourire. Ses prunelles claires. Ses déhanchements. Et ses mots. Qui résonnent encore dans ma tête comme une vieille mélodie qu'on aimerait oublier. J'voudrais disparaître, j'ai tellement honte. J'avais pas envie de m'attacher. J'y peux juste rien et ça me frustre. J'voudrais balancer ces sentiments. Qu'ils arrêtent de me titiller, me torturer, qu'ils me laissent tranquille. Et comme si la vie s'acharnait sur moi, comme un mirage, une vision, mes yeux se posent sur une Elliot qui vient d'entrer. Elle a l'air tout aussi mal à l'aise que moi, prête à repartir. « Attends ! » je crie malgré-moi. Je saute hors du lit, j'suis à moitié à poil, je prévoyais une sieste (qui n'est jamais venue) et j'attrape son bras in extrémiste. « Attends.. » je dis plus calmement. Mes lèvres se pinces. J'ai été trop rapide. Plus rapide que mon cerveau qui ne prévoyait pas la rejoindre, ni même la retenir. Je ne sais pas quoi dire de plus, en fait. Elle a dit avoir besoin de temps. Ce temps n'est peut-être pas encore écoulé.. Je cherche une issue, quelque chose mais ses yeux me scrutent et me donne envie de m'enterrer si pieds sous terre. « J'crois qu'il faut qu'on discute.. un peu. » je dis doucement, dans un murmure. J'aime pas discuter. J'aime pas ce genre de discussion que je fuis la plupart du temps. Mais là, il me semble qu'on en a besoin.
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MessageSujet: Re: don't wanna sleep, just wanna talk. ✗ 10/10 - 19h48   don't wanna sleep, just wanna talk. ✗ 10/10 - 19h48 EmptyLun 8 Oct 2012 - 13:46

Je m'en grille une sur le pas de la porte. Trempée de la tête aux pieds, je me perds dans des pensées futiles. Le regard hagard, je fixe l'horizon morne et pluvieux à la recherche de réponses à mes questionnements existentiels. Des jours se sont écoulés depuis notre dernière entrevue. Pendant ce laps de temps, j'ai cessé de le voir. Je l'ai soigneusement évité, ne voulant ni lui parler ni le toucher. Le revirement de situation de la semaine dernière m'a un peu refroidi. Il m'a pris au dépourvu. J'ai vu émerger des sentiments qui n'avaient lieu d'être, à un moment où j'allais me donner à lui. L'attachement est inenvisageable. Pour moi comme pour lui. J'aurai préféré qu'il ne s'attache pas à moi. Ce con me manque. Sa voix, son visage, son parfum me manquent. Plutôt crever que de l'admettre. Sa présence manque, car je l'apprécie énormément. Mais je ne peux ravaler ma fierté. Il me faut du temps pour digérer tout ça. Tout va trop vite pour moi. Nous sommes encore des étrangers pour l'un et l'autre. Je ne suis pas mesure de répondre à son affliction pour le moment. Je ne me sens pas prête. L'odeur de la pluie m'embaume, m'apaise tandis que des volutes de fumée virevoltent au-dessus de ma tête. Une larme silencieuse vient rouler sur ma joue que je chasse immédiatement. Je ne suis incapable de lui faire face, de lui parler comme si de rien était. Maintenant que je sais qu'il voit autre chose en moi qu'une simple enveloppe charnelle. Cela m'effraie encore plus. Je finis ma clope avant de rentrer à la chambre pour me changer et mettre mes habits à sécher. Je ne pénètre dans la pièce. Mon regard croise le sien. Je me fige. Je commence à accélérer les pas. Il m'interpelle une première fois : – Attends ! Je grimace. Je ne me retourne pas. Je ne veux pas le voir. Mon palpitant s'emballe avec une frénésie navrante. Alors que je suis sur le point de quitter l'endroit illico presto, il me saisit le poignet pour m'arrêter dans mon élan de fuite. – Attends ... , murmure-t-il d'une voix plus calme. Je le dévisage sans retenue. Je croise les bras. Ma main vient entourer mon oreille d'une mèche mouillée. Je tremble un peu. Je ne porte qu'un short en jean et un haut gris ample et trempé, dévoilant une de mes épaules. Mes prunelles l'effleurent. Aucune émotion ne transparaît sur mon visage. – J'crois qu'il faut qu'on discute.. un peu. J'arque un sourcil interrogateur, puis je soupire lassée. Je ne supporte pas qu'on ne me regarde pas droit dans les yeux. Surtout venant lui. - Regarde-moi quand tu me parles., dis-je sèchement. Je ne sais pas pourquoi je m'énerve contre lui. Je suis sur la défensive. Je préfère qu'il s'abstienne de se tenir près de moi. Mal à l'aise, j'esquisse un mouvement affectueux vers lui mais je me rétracte, peur de raviver mes désirs enfouis. - Je ... je crois que je t'ai tout dit l'autre jour ... Tout ça, nous deux ... C'est nouveau pour moi. Je ne veux pas te faire souffrir. Je préfère prendre mes distances pour le moment. Je baisse les yeux. J'ai la gorge en feu. En fait, j'ai menti. Je ne veux pas m'éloigner. Mais ses sentiments à mon égard me poussent à le fuir. Mon corps vient se plaquer contre le sien. - S'il te plaît. Ne m'en veux pas. Ma voix est vacillante. Son corps me réchauffe. J'entends son cœur palpiter, bondir dans sa poitrine. C'est l'effet que je lui fais quand je le touche.
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MessageSujet: Re: don't wanna sleep, just wanna talk. ✗ 10/10 - 19h48   don't wanna sleep, just wanna talk. ✗ 10/10 - 19h48 EmptyLun 8 Oct 2012 - 19:48

Je ne sais pas pourquoi ce geste fou m'anime. Pourquoi je la rattrape. Et surtout pourquoi j'enlace son poignet avec force. J'ai pas envie qu'elle reste. Je ne veux pas être confronté à son visage. Je ne veux pas que ses yeux me scrutent avec sévérité. - Regarde-moi quand tu me parles. je lève instantanément les yeux. Et je me maudis de l'écouter. J'ai l'air d'un esclave. Elle fait ce qu'elle veut de moi. J'ai pas grandit comme ça. J'ai jamais été l'esclave de personne. Et pourtant, je me tais. Je me contente de la fixer, avec une pointe de méchanceté. Mes yeux son noirs et je suis certain qu'elle peut y lire comme dans un livre ouvert. Qu'elle voit que, moi non plus cette situation ne me plaît pas. Et que son ton n'y changera rien. J'ai pas forcément envie de lui parler néanmoins je m'y efforce. Et elle n'a pas l'air reconnaissante. - Je ... je crois que je t'ai tout dit l'autre jour ... Tout ça, nous deux ... C'est nouveau pour moi. Je ne veux pas te faire souffrir. Je préfère prendre mes distances pour le moment. J'ai honte d'être tombé dans le panneau. Tellement honte. Honte qu'elle m'ait eu aussi facilement. Qu'elle se soit jouer de moi comme ça. Qu'elle ait réussis à entrer en moi pour mieux me briser. Je la hais, je me hais. « Pour le moment et jusqu'à quand ? La fin du jeu, que tu puisses partir sans n'avoir à fournir d'explications ? » je réponds amer comme si je crachais tout le venin qui m'empoisonne. Son corps trempé me donne des frisson. Rien ne transparaît sur mon visage, je suis bien trop fier pour laisser mon corps lui avouer que je la désire plus que tout. J'ai envie de caresser son épaule dénudée, l'embrasser jusqu'à la sécher entièrement. Mes mains désirent passer dans ses longs cheveux. Et ma bouche réclame ses lèvres. Son corps vient se coller contre le mien. Je reste pantois une dizaine de seconde. Sa voix s'élève et se déverse comme une pluie d'acide. - S'il te plaît. Ne m'en veux pas. Je sers la mâchoire et rassemble mes dernières force pour m’échapper de cette étreinte qui me consume. J'ai plus envie de jouer Elliot, j'veux plus être ton pantin. « Bien sûr que je t'en veux. J'ai été assez courageux pour t'avouer les quelques sentiments que j'ai à ton égard. T'es une lâche Elliot, pas capable de t'avouer à toi-même que tu ne désires pas que mon corps. Qu'y a beaucoup plus. Tu joues les femmes forte mais t'es aussi faible que moi. » je tente avec une assurance qui me perturbe. Parce qu'au fond, je suis tout sauf rassurer. Mes paroles sont hasardeuses. Je ne sais même pas ce qu'elle ressent, ce qui se trame en elle. J'espère juste avoir visé dans le mille. Et mes yeux la fixent, désormais. Puisqu'elle le désire tant.
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MessageSujet: Re: don't wanna sleep, just wanna talk. ✗ 10/10 - 19h48   don't wanna sleep, just wanna talk. ✗ 10/10 - 19h48 EmptyMar 9 Oct 2012 - 11:38

Son regard est hargneux. Je sens de la colère, du ressentiment. Après tout, c'est ce que je cherche. Je veux qu'il me déteste, qu'il me raye de sa vie et de son esprit. Je le pousse à bout pour qu'il s'éloigne de moi, qu'il me laisse tranquille. Sa seule présence suffit à m'ébranler, à faire remonter des sentiments que je ne souhaite pas éprouver. Je les refoule par égoïsme, je me protège en faisant cela. Je continue à le repousser, à souffler le chaud et le froid. Toutes mes convictions se retrouvent ébranlées quand je me retrouve en face de lui. Je me sens vulnérable. Je m'affaiblis, je deviens docile dans ses bras. Pour l'heure, ma fierté écrase mon attachement naissant. Il s'approche trop près de mon cœur. Il le frôle, il l'affole. Son regard noir me transperce. Je ne me décontenance pas, je soutiens son regard avec bravoure. Inconsciemment, mon corps vient se coller au sien comme une tentative désespérée d'absorber l'affection qu'il a pour moi, de s'en imprégner. Je frissonne contre lui. - Pour le moment et jusqu'à quand ? La fin du jeu, que tu puisses partir sans n'avoir à fournir d'explications ?, rétorque-t-il. De l'amertume transparaît dans sa voix autrefois enjôleuse et douce. Soudain, j'éprouve une sensation irrépressible de manque. Une forme de nostalgie m'assaille rappelant notre complicité du début. Tout cela remonte à la surface et me prends aux tripes. Il se détache de moi. C'est la douche froide. - Bien sûr que je t'en veux. J'ai été assez courageux pour t'avouer les quelques sentiments que j'ai à ton égard. T'es une lâche Elliot, pas capable de t'avouer à toi-même que tu ne désires pas que mon corps. Qu'y a beaucoup plus. Tu joues les femmes forte mais t'es aussi faible que moi. J'entrevois une forme d'assurance dans ses propos. Il tente de m'ouvrir les yeux. Le mot "lâche" sonne comme une attaque provenant de sa bouche. Ses mots sont agressifs, m'attaquant de toute part et fragilisant les remparts que j'ai érigé tout autour de ma personne. J'entoure mes épaules de mes bras, me protégeant du froid. Comme une étreinte de consolation. Je baisse les yeux et mords les ongles, signe de nervosité évidente. Des ongles que j'ai pris plaisir à déchiqueter à chaque fois que je pensais à lui. Je ne m'en rends pas compte que je suis en train de me saigner. La douleur n'est rien à comparer à ce que je ressens maintenant. Je me retrouve prise au piège. Je n'ai nul endroit où m'enfuir à présent. Je murmure : - Oui, j'ai des sentiments pour toi. C'est ce que tu veux entendre n'est-ce pas ? Je plante mon regard azuré dans le sien. Je soupire. - Je sais que j'ai une fierté de merde, que je suis égoïste. J'ai plein de défauts que tu ignores. Des facettes de ma personnalité que tu n'as pas encore découvert. On vient à peine de se rencontrer que tu dis déjà avoir des sentiments. Je veux des preuves. Prouve-moi que j'ai tort de ne pas succomber. Je ne suis pas une fille facile. Je ne ressemble en rien aux femmes qu'il a pu rencontrer dans sa vie. Je veux être sûre de ses sentiments car pour l'instant, je ne connais que des bribes de lui. Je ne sais pas de quoi il est fait. Il se cache derrière un masque. Il est un être sentimental. Je suis son opposé, l'être charnel. - Jusqu'ici tu t'es laissé séduire par moi. Cette fois, à toi de prendre les devants. Je ne te fuirai pas, je prendrai tout ce que tu as m'offrir. Je suis en train de le provoquer pour qu'il prenne conscience que tout n'est pas acquis. Je veux réellement apprendre à le connaître, le découvrir sous d'autres facettes. Je veux connaître la part de noirceur qui en est lui, la bestialité qui l'anime. C'est un moyen pour moi de le tester également. Si il parvient à ravir mon coeur, je me donnerai à lui toute entière.
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MessageSujet: Re: don't wanna sleep, just wanna talk. ✗ 10/10 - 19h48   don't wanna sleep, just wanna talk. ✗ 10/10 - 19h48 EmptyMar 9 Oct 2012 - 20:21

Je me détache d'elle avec force et déjà, mon corps le regrette. Je ne sais pas ce que je fais, ça ne me ressemble pas. Cette situation m'effraie. La perspective de me rapprocher d'avantage d'elle m'effraie. Elliot est comme moi. Charnel et bestiale. Nous sommes si semblables que s'en est déroutant. Et j'ai pas envie de m'attacher à elle. Je lui crie qu'elle est lâche. Mais je le suis aussi. J'suis lâche depuis le début. Lâche et faible. Ce jeu m'affaiblit. Elle m'affaiblit. Et je me laisse faire docilement comme une poupée de chiffon. - Oui, j'ai des sentiments pour toi. C'est ce que tu veux entendre n'est-ce pas ? Je sers la mâchoire. Si c'est ce que j'ai sous-entendu, je ne suis pas certain de pouvoir l'entendre finalement. Ni même de pouvoir l'encaisser. Je fais machine arrière. Je me fais violence. Mon cœur et ma raison, ce que je suis depuis tout petit se livre une guerre sans merci. Je pèse le pour, le contre. Je me repasse des épisodes de ma vie, les plus marquants. Je n'ai jamais été aussi faible. Autant à fleur de peau. Autant ouvert. C'en est ridicule. « Oui. » Je réponds tout de même, plus calme. Mes nerfs sont néanmoins tirés à bloc. Mes muscles ne pourraient pas être plus contractés. Je m'efforce à ne pas craquer face à elle. Je joue les durs. Comme j'ai l'habitude de le faire. Ça m'a toujours plus ou moins réussis et je n'ai pas envie de lâcher maintenant. J'ai peur d'aimer. Et j'ai peur d'être aimer. L'amour – bien que nous n'en soyons pas encore là – est une belle merde destinée aux plus faibles. - Je sais que j'ai une fierté de merde, que je suis égoïste. J'ai plein de défauts que tu ignores. Des facettes de ma personnalité que tu n'as pas encore découvert. On vient à peine de se rencontrer que tu dis déjà avoir des sentiments. Je veux des preuves. Prouve-moi que j'ai tort de ne pas succomber. Tout perd son sens dans ma tête. Je ne sais pas faire. Je n'ai jamais eu à faire à une fille comme elle. Si peut facile. Si résistante. Ça me plaît. J'aime les filles qui me résistent. Du moins, je prétends aimer ça. Pourtant là, je boue. Je suis partagé entre l'envie de la séduire comme elle le demande et celle de fuir en courant. Ça pue les sentiments et c'est une odeur qui ne me plaît pas. - Jusqu'ici tu t'es laissé séduire par moi. Cette fois, à toi de prendre les devants. Je ne te fuirai pas, je prendrai tout ce que tu as m'offrir. Je baisse les yeux. Je ne saurais soutenir son regard plus longtemps. Et je n'arrive plus à être impassible. Je crois avoir trancher. Fake Lover n'est qu'un jeu. Et je me suis juré de choisir l'argent à l'amour dans toute circonstance.. « Je.. Je ne suis pas sûr de réussir à te donner ce que tu demandes. » je réponds, le plus sérieusement du monde. J'essaie, du moins, d'être sérieux. Mes explications peuvent attendre. J'attrape sa main. Et si le contact avec sa peau m'envoie une décharge électrique, je n'en démords pas. Je l'emmène près de mon lit où je la fais asseoir. Je reste silencieux. J'ai pas envie de parler – contradictoire sachant que j'ai lancé cette discussion. J'attrape des mouchoirs et je les enroulent autour de ses mains, en sang. Je me redécouvre prévenant. Et j'enroule autour de ses épaules un de mes pulls. « J'ai jamais eu besoin de plus que quelques sourires et quelques phrases toutes faites pour me faire une fille ». Je déballe comme ça comme on raconte sa soirée de la veille. « Et jusqu'à maintenant, ça me convenait. » Et j'aimerais que ça me convienne encore longtemps. Mais ça, je le garde pour moi. Pour l'instant..
Elliot

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MessageSujet: Re: don't wanna sleep, just wanna talk. ✗ 10/10 - 19h48   don't wanna sleep, just wanna talk. ✗ 10/10 - 19h48 EmptyMer 10 Oct 2012 - 22:56

Ce n'est pas mon genre de me montrer si insistante. Mais dans ce cas-ci, c'est nécessaire. Il ne peut pas me balancer ses sentiments comme ça à la figure. Il m'a pris de court. Maintenant que c'est clairement explicite, il doit en prendre l'entière responsabilité. Ma seule réaction a été de mettre de la distance entre nous. Un geste réflexif de défense que j'ai activé par mégarde et surtout, par peur. Notre attirance pour l'un et l'autre est flagrante. Elle a été évidente depuis le début. Dès notre première rencontre, il m'a plu au sens physique du terme. Je n'ai eu aucun coup de foudre. Je ne dis pas qu'ils n'existent pas, ils sont rares tout simplement. Je ne crois pas aux coups de foudre. Les probabilités que cela arrive sont minces. Surtout dans une émission telle que celle-ci où le mystère et les faux-semblants. Néanmoins, il a réussi à faire remonter à la surface des émotions refoulées. Bien sûre, ça m'a troublé. Tout de suite après, je me suis ressaisie. Je ne peux pas m’enticher de lui. Pas comme ça, pas tout de suite. Je n'y suis pas encore pour le moment. Je veux des preuves. Je ne peux me lancer dans une histoire aveuglément. Je dois être sûre de ses sentiments, sinon je ne serai jamais en confiance. Je me montre sur la défensive, car je me protège de toute souffrance à venir. Je veux nous éviter des souffrances inutiles. J'ai déjà donné. Je ne souhaite pas revivre cela. Encore, encore et encore. Mais que serait toute relation sans souffrance ? La déception, les rancœurs, la lassitude. C'est ça qui m'effraie le plus. Que ça s’essouffle. Je prends ça très au sérieux. Je n'en moque pas contrairement ce que pensent certains. Sa décision va influencer mon parcours dans le jeu, mes humeurs et exacerber mes angoisses. Je sens qu'il n'est pas prêt. Moi non, je ne le suis pas. Je lui confesse que j'ai peut-être des sentiments pour lui. Pour le moment, ils ne sont pas définis ni définitifs. - Oui. C'est tout ce qu'il voulait m'entendre dire. Et c'est tout ? Pour lui, c'est suffisant. Il ne va pas s'en sortir comme ça. C'est lui qui a mis ça sur le tapis. Le lâche ici, ce n'est pas moi. Mais lui. Il n'ose même plus me regarder en face. Je lui ai lancé une sorte de pari pour voir si il tient réellement à moi ou si ce n'est que de la pure comédie (Mais ça, j'en doute très fort). Pour me conquérir, il va devoir redoubler d'efforts. Il ne suffit pas qu'il batte des cils pour que je sois à sa merci. Ce serait trop simple. Je ne suis pas ce genre de fille. Il vaut tellement mieux que ces clichés de tombeur et de coureur de jupons. A croire qu'il aime ce genre de rôle. Ce n'est qu'un masque. Un leurre pathétique. Il est mieux que tout ça, mais il l'ignore. Il se contenait à ce genre d'étiquette par habitude. Il ne connaît rien d'autres. Ce que je craignais devait arriver. - Je.. Je ne suis pas sûr de réussir à te donner ce que tu demandes. Voilà qu'il est en train de douter à présent. Je lève les yeux au ciel et soupire lourdement. Je masse mes tempes pour chasser ma migraine naissante. Il hésite, je le sens. Ça commence sérieusement à m'agacer. J'ai eu raison de mettre cartes sur table. Sinon, il se serait complétement fourvoyé. Il aurait regretté par la suite, se rendant compte que ce n'est pas ce qu'il a voulu. Il le sait aussi bien que moi qu'il n'est pas prêt. Qu'il ne s'est pas préparé à l'éventualité qu'il pourrait apprécier autant une personne. Il prends la main. Je me laisse guider par là, fatiguée de ma lutte contre ses nouvelles émotions qui me tiraillent. Il m'emmène près de son lit où je viens m'asseoir. Il prends des mouchoirs qu'il entoure mes doigts avec. Il pose sur mes épaules son pull. J'attends des explications maintenant. Je ne compte pas partir d'ici tant qu'il ne se serait pas expliquée parce que je ne le comprends plus. - J'ai jamais eu besoin de plus que quelques sourires et quelques phrases toutes faites pour me faire une fille Il n'a pas besoin de me le dire car ce qu'il m'a servi lors de notre entrevue à la bibliothèque était du réchauffé. Je l'ai flairé tout de suite. - Et jusqu'à maintenant, ça me convenait. Je le dévisage, en fronçant les sourcils. Je lui réponds d'un ton neutre : - En fait, ce que tu aimes en moi c'est le fait que je te résiste. C'est ça qui t'attire chez moi, c'est ça ? Mon visage s'assombrit. Au final, il n'est pas attiré par moi. Il est attiré par un fantasme. Mon coeur se serre. Mes yeux larmoient. - Tu aurais mieux fait de te tenir à l'écart. Je me sens conne là. Une larme s'échappe et vient s'échouer sur ma cuisse. Je tente de réprimer mes larmes. - Je te déteste pour ce que tu me fais ressentir. Je te déteste., murmurai-je d'une voix à peine inaudible. Je n'ai pas envie de pleurer devant lui. Trop de fierté donc je les refoule. J'essaie de paraître impassible. Je ne peux pas. Je suis bien trop émotive pour ça.
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MessageSujet: Re: don't wanna sleep, just wanna talk. ✗ 10/10 - 19h48   don't wanna sleep, just wanna talk. ✗ 10/10 - 19h48 EmptyJeu 11 Oct 2012 - 18:58

Ce que nous sommes en train de vivre se résume à tout ce que j'ai tenté d'éviter jusqu'à maintenant. Je me sens ridicule. Ma voix est rauque, lassée. Je doute de tout et de rien à la fois. Je ne suis pas certain de pouvoir la séduire. Je ne suis même pas certains de savoir comment m'y prendre. Je ne suis pas de ceux qui ont l’éloquence, qui savent s'exprimer aussi bien que les plus grands poètes et qui ont assez d'imagination à revendre pour satisfaire une femme. Je n'ai jamais eu besoin d'autre chose que de quelques sourires, quelques phrases toutes faites et des collés serrés en boîte de nuit pour arriver à mes fins. Les pétales de roses et autres fantaisies me sont inconnues. Je ne connais pas l'amour. Mes parents ne m'en ont pas donné. Et j'ai l'impression de ne pas savoir le ressentir. Et donc, ne pas pouvoir le donner. Elliot est las, elle aussi, je le sens. Assise sur mon lit, trempée et agacée par mon incapacité à me décidée. Les mains en sangs, la peau frissonnante. Elle m'attendrie. Je la détaille, encore et encore comme si j'avais l'intime conviction que ce sera la dernière fois. - En fait, ce que tu aimes en moi c'est le fait que je te résiste. C'est ça qui t'attire chez moi, c'est ça ? Non, je.. je n'ai pas le temps de répondre, elle continue. Je la sens si haineuse, si énervée contre moi. Mon cœur se serre, il pèse une tonne. - Tu aurais mieux fait de te tenir à l'écart. Je me sens conne là. Et je me sens con à ressentir ce pourquoi j'ai toujours été un salaud. La seule raison qui m'obligeait à ne pas être moi-même. J'ai peur de leur ressembler. Je ne veux pas être comme mes parents. - Je te déteste pour ce que tu me fais ressentir. Je te déteste. Ma mâchoire se serre et, violemment, je plaque mes lèvres contre les siennes. Je m'accroche à une bouée de secours. A une dernière lueur d'espoir. Ce baiser n'a rien de tendre et je me retire rapidement. Mes mains, elles, restent plaquées sur ses joues. Je les caresse doucement et j’essuie ses larmes avec mes pouces. « Pleurs pas, joli cœur. » je murmure. J'ai jamais surnommé aucune des filles que j'ai rencontré. Je me surprends. Je m'en veux de la faire pleurer. Elle est la seule que je n'ai pas envie de faire pleurer. La seule que je n'ai pas envie de voir souffrir. « Je te veux entière, Elliot. J'aime pas seulement la façon que tu as de me résister, bien que ça m'attire. C'est toi, entière. » je m'empêtre. J'ai pas les mots jutes. Je suis une brute et les mots me viennent comme ça, sans être soutenus. « J'ai peur. » je murmure, plongé dans ses yeux océan à corps perdu. C'est ma dernière chance. Je n'ai plus aucune carte. J'ai joué celle de la sincérité, je n'en ai plus. Je battrai en retraire si jamais sa réaction est négative..
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MessageSujet: Re: don't wanna sleep, just wanna talk. ✗ 10/10 - 19h48   don't wanna sleep, just wanna talk. ✗ 10/10 - 19h48 EmptyVen 12 Oct 2012 - 17:10

J'ai toujours une fille dérangée. Mon père disait que j'avais l'âme d'un caméléon. Je n'ai pas de moral préétabli, ni de personnalité fixe. Juste un caractère indécis, aussi vaste et versatile que l'océan. Je n'appartiens à personne, mais à tout le monde. Je ne possède rien, je n'ai que mon corps. J'ai une obsession pour ma liberté qui m'effraie parfois et qui m'a poussé à mener une vie dissolue. Une vie qui à la fois me stimulait et m'aveuglait. Une vie où l'amour n'avait pas de place. A présent que je me suis posée, que je me suis enracinée, je ne cherche qu'à combler le vide autour de moi, le fossé que j'ai creusé entre mes proches et moi. J'essaie de recoller les morceaux, de les faire emboîter les uns aux autres. J'ai très vite compris que c'était peine perdu car il fallait que je me débarrasse de mes vieux démons et de mes mauvaises habitudes pour être de nouveau heureuse. Je n'ai jamais manqué d'amour. Les gens autour de moi m'ont tellement déçus que je me suis renfermée de plus en plus. Je n'ai jamais rêvé du prince charmant. Ce sont les êtres fous qui m'ont toujours attirés. Ceux qui sont en manque d'amour, ceux qui n'ont que des imperfections. Ce sont ces personnes qui me font vibrer. C'est pour cela qu'Arès m'attire. Derrière ce côté bourrin, se cache un être infiniment doux. Ce que je veux qu'il me donne c'est de la sincérité et du naturel. Mais je vois qu'il n'est pas prêt. Je me sens trahi car j'ai fais preuve d'honnête en avouant à demi-mots les sentiments naissants que j'ai pour lui. Ce qui démontre que je m'attache trop vite aux gens. Et c'en est navrant. Je ne veux pas le supplier pour cela. Trop de fierté. Donc, je me contente de pleurer. A cause de la fatigue, de l'angoisse et de la déception. Je boue de l'intérieur. Je lui en veux tellement car j'ai mis de ton égo simplement pour qu'il s'ouvre davantage à moi. Mais c'est voué à l'échec. Je m'en rends compte que maintenant. Il m'embrasse tout d'un coup. Je ne comprends plus rien à ce qui se passe. Je me laisse faire. Je sens son souffle contre ma joue. Ses mains entourent mon visage. Je frissonne. - Pleurs pas, joli cœur. Il sèche mes larmes comme il peut. J'essaie de me montrer impassible. C'est peine perdue. Devant lui, je n'y arrive pas. Je suis fatiguée de jouer la comédie. J'ai envie que tout ça s'arrête. - Je te veux entière, Elliot. J'aime pas seulement la façon que tu as de me résister, bien que ça m'attire. C'est toi, entière. Je le dévisage un instant et sonde son regard dans l'espoir d'y trouver un mensonge. Non, il est sincère dans ce qu'il dit. La pression retombe doucement. - J'ai peur. Ses yeux s'accroche désespérément aux miens. Mon coeur se serre. Je n'arrive pas à mettre des mots sur ce que je ressens maintenant. Tout ce que je peux lui offrir, c'est un autre baiser. Un peu plus doux que le précédent. Je caresse délicatement son visage. J'entoure son cou de mes bras pour rapprocher nos corps.
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MessageSujet: Re: don't wanna sleep, just wanna talk. ✗ 10/10 - 19h48   don't wanna sleep, just wanna talk. ✗ 10/10 - 19h48 EmptySam 13 Oct 2012 - 23:33

Elle ne dit pas un mot et son silence résonne en moi. J'ai peur, j'ai terriblement peur de l'avenir, de notre avenir. Je suis ridicule de penser qu'un futur puisse être envisageable avec Elliot. Nous ne nous connaissons que depuis quelques semaines, quelques jours. Et j'ose prétendre ressentir une once d'amitié améliorée pour elle. Je me fige. Tous mes sens son en alerte et mes muscles se contractent. J'ai osé prononcer des mots qui ne m'auraient pas même effleuré l'esprit quelques mois auparavant. Elle m'a ensorcelé, à briser tout mes principes en un battement de cils. Je suis faible et mon corps la réclame. J'ai cette impression d'être transpercé de toute part d'aiguilles qui ne cesseront que lorsque nos corps se seront retrouvés. Je me dévoile, je me mets à nu. Je lui parle avec mon coeur, organe pour lequel je me suis battu corps et âme à protéger. J'ai façonné une mûr en béton entre les femmes et lui afin d'être certain de ne jamais souffrir. Et voilà qu'aujourd'hui mon mûr s'écroule, mon coeur parle. Ce n'est pas moi, je m'entends seulement articuler ces mots qui sonnent si ridiculement niais. J'aimerais regretter et j'en rajoute une couche. Je continue. Mon palpitant bat si fort qu'il menace d'exploser. Mon souffle se fait court, j'ai des sueurs froides. Elle ne réponds pas, continue de pleurer silencieusement. Et moi, je continue d'essuyer ses chaudes larmes de mes pouces. J'essaie de trouver en elle une quelconque réponse, une étincelle qui me permettra de souffler et laisser retomber la pression, mais rien. Ou si. Son visage s'approche du bien, elle scelle nos lèvres d'un baiser bien plus doux. Je m'accroche à ses lèvres, je les goûte avec passion. Je cherche sa langue, je la lie à la mienne. Nos corps se rapprochent et j'encadre son visage de mes mains avant qu'une ne se glisse dans ses cheveux trempés. Je découvre de nouveau son corps mais d'une autre façon. J'ai envie d'apprendre, de connaître chacune des parcelles qui la compose. Je veux goûter à la chaleur de son corps, au salé de ses larmes, au sucré de ses lèvres. Je veux la découvrir, la redécouvrir. Mes yeux se fermes, mes lèvres s’animent, mon baiser se fait tendre. Je ne peux plus m'arrêter, mes mains s'animent elles aussi et descendent timidement jusqu'à sa taille que j'enroule avec passion. Et puis, je mets fin à notre baiser, j'ouvre de nouveau mes yeux que je plonge dans les siens. J'aimerais qu'elle parle, qu'elle me dise quelque chose. Je suis perdu, complètement.
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MessageSujet: Re: don't wanna sleep, just wanna talk. ✗ 10/10 - 19h48   don't wanna sleep, just wanna talk. ✗ 10/10 - 19h48 EmptyDim 14 Oct 2012 - 12:40

Dans cette course folle, mon palpitant bat à tout rompe. Mes membres s'engourdissent, mon esprit se brouille. Je sens le désir qui gronde en moi. Des pulsions que je tente de maîtriser. Comme dans un acte désespéré, je l'embrasse. Je l'embrasse parce que je laisse mon corps s'exprimer. Je n'arrive jamais à mettre des mots sur ce que je ressens. La parole peut être mensongère, mais mon cœur et mon corps ne mentent jamais. A cet instant, je baisse ma garde. Je deviens vulnérable et docile à la moindre de ses caresses et de ses baisers. Nos corps vibrent de la même intensité. Il est animé par une fièvre incandescente, enflammant mes reins. Nos langues effectuent un ballet subtil et enivrant. Ses mains parcourent chaque parcelle de peau. Elles attisent mes envies. Son baiser devient moins farouche, mais plus tendre. Une tendresse que je ne lui connaissais pas. Il se recule et plonge son regard azuré dans le mien. Mon souffle est haletant. - Vis l'instant. Ne te préoccupe pas de ce qui va arriver. Pour le moment, on va faire un pas vers l'autre. J'irai à ton rythme, tu suivras le mien., lui murmurai-je avec tendresse. Mes lèvres viennent effleurer sa bouche entrouverte. Je me déshabille et ôte tour à tour les étoffes humides qui m'encombrent. Ils atterrissent sur le sol. Me retrouvant en petite culotte devant lui, j'enfile son pull immédiatement, j'en respire l'odeur et je souris. Je lui prends la main pour l'emmener sur le lit où nous nous allongeons l'un à côté de l'autre. Je me blottis contre lui pour me sentir son corps chaud contre moi. Mes doigts frôlent délicatement son torse. Je baise son front et caresse ses cheveux. Je le découvre comme si c'était la première fois alors que mes mains ont déjà exploré son visage à maintes reprises. Ses mêmes mains se sont imprégnés de sa chair que je ne connais que trop bien. Ce sont ses pensées qui m'échappent, que je ne peux entrapercevoir. J'admire ses traits avec ferveur tandis que je me serre encore plus contre lui. Je me laisse bercer par les battements irréguliers de son cœur. Mes lèvres effleurent les siennes. Nos souffles sont saccadés à cause des émotions qui nous envahissent et qui nous troublent. Je parsème sa mâchoire de baisers. Une forme d'apaisement en découle. Et je souris.

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