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 boys don't cry ~ 24/04 | 18h15

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Allen

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MessageSujet: boys don't cry ~ 24/04 | 18h15   boys don't cry ~ 24/04 | 18h15 EmptyLun 20 Avr 2015 - 3:40

“ boys don't cry ”


Le canadien entrait dans la laverie pour la deuxième fois de la journée, non pas parce qu'il ne pouvait plus s'en passer, mais parce qu'il avait trouvé le moyen d'oublier la moitié des affaires qu'il était censé laver lors de son premier passage. Mais cette fois-ci, a priori, il avait tout ce qu'il lui fallait pour lancer une lessive. C'est donc ce qu'il entreprit de faire, la lessive était un domaine qu'il maîtrisait plutôt bien, même en dépit du fait qu'il ne profite pas tellement d'un matériel comme celui-ci à la maison. Le canadien finit alors de remplir l'une des machines, quand il lui sembla entendre quelqu'un entrer, ce qui l'incita sans plus tarder à relever la tête. Et à ce moment-là, c'est Sayid qu'il identifia et à qui il adressa aussitôt un sourire, sans toutefois oser l'accoster, parce que dans l'immédiat il se demandait de quelle façon il pourrait bien s'y prendre. Disons qu'en dépit de la sympathie qu'il avait pour lui, il n'était pas le candidat qui le mettait le plus à l'aise. « Tu veux que je m'en occupe ? » se décida-t-il finalement à lui demander, en désignant d'un regard le panier de linge que celui-ci tenait entre ses mains. C'était certainement la chose la plus stupide qu'il aurait pu sortir à ce moment-là, mais il avait tellement hésité qu'il aurait été étonnant qu'il se décide pour quelque chose d'un peu moins risible, n'est-ce pas. « Désolé » qu'il reprit alors, en se pinçant la lèvre, et en posant une main à plat sur le dessus de sa machine. « Je sais très bien que tu peux le faire tout seul, c'est idiot. » Bien sûr que ça l'était, mais c'était plus fort que lui, il ressentait le besoin de l'aider, ou plutôt celui de lui faire savoir qu'il pourrait l'aider si nécessaire. Pas parce qu'il ne savait pas le voir autrement que comme un handicapé, mais parce qu'il était inévitablement empathique à tout ce qui se passait autour de lui, et qu'à la seconde où il avait appris pour les jambes de son camarade, il s'était mis à sa place et avait imaginé la façon dont lui aurait vécu les choses. Il savait pourtant que Sayid avait une force mentale que lui n'aurait pas eu dans ces conditions, qu'il ne se considérait pas comme une victime et qu'il arrivait même à trouver de bons cotés à sa situation – c'est du moins ce qu'il avait cru comprendre la dernière fois. « Je peux te laisser seul si tu préfères, j'ai conscience d'être pénible. » Peut être pas en règle générale, tout du moins il ne pensait pas être contrariant ou du genre à dire ou faire consciemment ce qui était à éviter, mais il savait qu'il pouvait facilement devenir maladroit quand il n'était pas certain de la meilleure façon de se comporter avec quelqu'un, ou quand il voulait tellement bien faire qu'il en devenait ridicule. Il trouvait Sayid sympathique et il ne pouvait pas faire autrement que de compatir à son sort, or il avait compris que son camarade s'en passait très bien, c'est pourquoi il doutait d'être de très bonne compagnie à chaque fois qu'ils se retrouvaient tous les deux.
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MessageSujet: Re: boys don't cry ~ 24/04 | 18h15   boys don't cry ~ 24/04 | 18h15 EmptyMar 21 Avr 2015 - 23:02

Dans l'ordre des tâches ménagères qui lui semblaient les plus fastidieuses, s'occuper du linge arrivait aux yeux de Sayid en seconde position, juste derrière le lessivage du sol qui représentait pour lui le summum de la corvée. Et si jusqu'à présent il avait réussi à ne pas se retrouver confronté à la corvée ultime, s'occuper de son linge n'était en revanche pas quelque chose de négociable et il était bien obligé de s'exécuter, même de mauvaise grâce. Remplissant donc au dressing sa panière de linge de tout ce qui lui passait sous la main et qui lui semblait avoir déjà été porté, il avait pris la direction de la laverie en regrettant presque qu'il ne soit pas nécessaire de prendre l'ascenseur pour s'y rendre ... cela annulait du coup la possibilité de rester coincé dedans et de repousser la corvée lessive d'un petit quart d'heure supplémentaire. Poussant la porte d'un léger coup d'épaule il était en tout cas entré dans la pièce pour y découvrir qu'elle était déjà occupée par Allen ; Certains candidats lui auraient donné envie de faire demi-tour, par manque d'affinité flagrant ou parce qu'il n'était pas d'humeur à entendre parler de licornes, de capotes fluorescentes, ou d'états d'âmes qui ne le concernait absolument pas, mais venant d'Allen il y avait peu de chance que cela arrive. Il ne manquait pas de conversation, mais il semblait tout de même savoir s'arrêter avant de devenir saoulant, ce qui dans cet hôtel n'était du point de vue de Sayid pas donné à tout le monde. Soit, le canadien avait en tout cas tourné la tête vers lui en l'entendant arriver, et proposé de but en blanc « Tu veux que je m'en occupe ? » Parce que toujours un peu dans sa bulle, pour ne pas changer, Sayid n'avait pas tout de suite compris à quoi faisait référence Allen et ce dont il pouvait bien avoir envie de s'occuper, mais suivant le regard du canadien jusqu'à la panière à linge qu'il avait sous le bras il l'avait finalement regardé d'un drôle d'air ; Il y avait presque de quoi croire qu'à forcer de trainer avec Mylah elle lui ait refilé certaines de ses obsessions concernant les tâches ménagères. « Désolé. » Bon, et désolé de quoi, maintenant ? D'ordinaire c'était Sayid que l'on peinait à suivre, mais aujourd'hui il avait l'impression que c'était Allen qui prenait exemple sur lui, et non le contraire. « Je sais très bien que tu peux le faire tout seul, c'est idiot. » Ah oui, d'accord. Bon à Sayid on lui reprochait peut-être d'être trop brusque ou pas toujours diplomate, mais Allen était lui définitivement du genre gentil à outrance. Roulant légèrement des yeux le britannique avait néanmoins fait quelques pas et déposé sa panière de linge aux pieds d'Allen « C'est pas de refus, justement j'espérais que tu proposes. » tout ça le plus sérieusement du monde. Du moins c'était ce qu'il avait tenté de faire croire à son interlocuteur pendant environ  trois secondes et demi, avant de rajouter toujours du même ton pince sans rire « Je plaisante. » Bon, Sayid n'était assurément pas un roi de l'humour, mais Allen ne pourrait pas le lui reprocher alors qu'il enchainait lui les supposées gaffes en se grillant tout seul. Récupérant son panier à linge tandis qu'un sourire narquois s'étirait sur ses lèvres, il avait cherché des yeux une machine à laver vide et posé le dit panier au-dessus. « On t'a déjà dit que tu étais trop serviable ? » Il s'était retourné de nouveau vers Allen, son ton trahissant sa curiosité mais ne faisant en revanche état d'aucun reproche. Sayid ne pouvait pas le lui reprocher parce c'était quelque chose qu'il avait trop été à une époque lui aussi, serviable ... Sayid avait été beaucoup de chose au fil des années, en vérité, mais chaque fois dans l'outrance, parce que toujours incapable de trouver une demi-mesure. Il avait été un coup trop sage, ou trop révolté, ou trop serviable, ou trop égoïste, ou encore trop impassible. Mais de tous, c'était d'avoir été trop serviable qui lui avait joué le plus de tours, raison pour laquelle à choisir il préférait aujourd'hui avoir l'air d'un égoïste. « C'est bizarre, c'est pas l'image que j'avais des types comme toi. » Les types comme lui c'était les acteurs, cela va sans dire, mais Sayid n'avait de toute façon pas tardé à le préciser en ajoutant « Je pensais qu'un acteur était forcément imbu de sa personne. Et désagréable. Mais c'est pas ton cas. » Non, à vrai dire Allen était même l'opposé du stéréotype auquel Sayid accordait jusque là du crédit. Il appréciait Allen en réalité, même si son côté un peu abrupte pouvait laisser penser à tort que ce n'était pas le cas. Il trouvait chez Allen un calme et une certaine forme de sagesse qu'on ne retrouvait pas chez les autres candidats.
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MessageSujet: Re: boys don't cry ~ 24/04 | 18h15   boys don't cry ~ 24/04 | 18h15 EmptyMer 22 Avr 2015 - 19:59

La lessive n'était pas une chose qu'Allen décrirait comme une corvée, contrairement à d'autres tâches qu'il effectuerait avec bien moins de volonté. Il était en plus fréquent de croiser du monde à la laverie, et c'était une chose qui ne lui déplaisait pas, parce qu'il aimait être entouré, et qu'en plus de ça il savait généralement faire deux choses à la fois. Sayid, en l’occurrence, était un candidat qui lui avait fait bonne impression, même si leur premier véritable échange s'était tenu dans un ascenseur pour le moins capricieux. C'est vrai qu'il n'était pas le candidat le plus enthousiaste du nid, celui dont on pouvait facilement cerner l'humeur ou tout simplement le plus loquace, mais il appréciait ce qu'il dégageait, et le fait qu'il soit réellement intéressant d'échanger avec lui. Pour autant, depuis qu'il savait pour les jambes de son camarade, il avait tendance à compatir, or il avait pu noter lors de leur dernière vraie discussion que ça n'était pas ce qu'il recherchait. Et c'est vrai qu'à bien y réfléchir, il était assez réducteur de se focaliser sur son handicap, ce que le canadien ne faisait pas consciemment, mais plutôt parce que c'était un détail qu'il avait un peu de mal à mettre de coté, sa tendance empathique impliquant qu'il ne puisse pas s'empêcher de se mettre à sa place. En soi, ça ne poserait pas de problème s'il parvenait à garder ça pour lui, mais force est de constater que ça n'était pas tout à fait dans ses cordes, puisqu'il trouva le moyen de proposer son aide à son camarade à peine celui-ci fut-y entré dans la laverie. Et ça clairement, c'était idiot, étant donné que jusqu'à preuve du contraire, il était encore capable de se débrouiller tout seul. Ça partait bien sûr d'une bonne intention, et surtout du désir de lui faciliter la vie, mais il craignait que Sayid pense qu'il le prenait pour un assisté, c'est pourquoi il s'empressa de s'excuser. Pour autant, la réplique de son camarade le prit complètement de court, parce qu'autant il s'était préparé à ce qu'il manifeste un certain agacement, autant pas du tout à ce qu'il laisse entendre qu'il avait justement espéré qu'il lui propose son aide. « … Ah, vraiment ? » s'étonna-t-il alors sur le coup, non pas parce qu'il avait changé d'avis entre temps, mais bien parce qu'il n'aurait jamais pensé l'entendre lui dire ça. Et du coup, il fut tellement surpris qu'il n'envisagea même pas l'idée qu'il puisse s'agir d'une blague, comme ça semblait être le cas. « Oh d'accord, oui, je comprends mieux » reprit-il alors, dans un sourire un peu gêné, parce qu'il se sentait bête de ne pas avoir marché, mais d'avoir couru. En soi, ça n'était pas le genre d'humour qui le dérangeait, il était même agréablement surpris. Son camarade reprit ensuite la parole, cette fois pour lui poser une question pas moins étonnante, même s'il croyait voir où il voulait en venir. « Oui, je dirais qu'on a déjà essayé de me le faire comprendre. » Qu'il était trop serviable, trop naïf, trop bien intentionné et donc par extension un brin stupide. Et c'était probablement vrai, après tout on pouvait facilement obtenir de lui ce qu'on voulait, il refusait rarement quoi que ce soit aux autres et dès que quelqu'un avait potentiellement besoin d'aide, il accourait. « Je sais pas ce qu'il en est pour toi, mais j'ai cru remarquer que pour la plupart des gens ça faisait pas nécessairement office de qualité » ajouta-t-il dans un nouveau sourire, parce qu'il avait fini par comprendre, oui, que ça n'était pas franchement un point que les gens aimaient saluer. Parce que ça voulait dire qu'il manquait légèrement de caractère, et ça c'était une chose qui ne pouvait pas être positive. « Enfin, je sais pas de qui je tiens ça. Pas de mes parents en tout cas. » Parce qu'on ne pouvait pas dire que ce soit franchement leur truc, de donner de leur temps pour aider les autres. Ils étaient assez nombrilistes dans leur genre, focalisés sur leur personne, si bien que tous ceux qui avaient le malheur d'exister autour d'eux étaient soigneusement ignorés. Tout du moins, c'est ainsi qu'il les avait quitté, puisqu'aujourd'hui il n'avait plus tellement de rapports avec eux. Sayid finit par ajouter que ça n'était pas l'image qu'il avait des types comme lui, et il devina avant qu'il ait à reprendre qu'il voulait parler des acteurs, et pas des canadiens. Et c'est un sourire légèrement amusé qui prit place sur ses lèvres lorsque son camarade développa sa pensée. « C'est probablement le cas de ceux qui font se métier parce qu'ils pensent devenir automatiquement riches et célèbres, qui deviennent excessivement prétentieux quand tout leur réussi, puis tristement aigris quand les choses ne vont plus aussi bien qu'ils le voudraient. » Il avait la chance de ne pas avoir connu beaucoup d'acteurs de ce genre, car il y en avait assurément moins à Toronto qu'en plein Hollywood. Pour autant, il ne doutait pas du fait qu'il puisse y en avoir, il savait que tous ne faisaient pas ce métier par passion. « Tu me diras, si j'en avais eu le temps, je serais peut être devenu l'un d'entre eux, moi aussi. » Il n'avait pas repris très sérieusement, préférant en vérité penser qu'il n'aurait pas suffi qu'il ait l'occasion de profiter d'un plus long succès pour devenir ce genre d'acteur. Lui, il avait toujours voulu faire ça, parce qu'il aimait l'art dramatique, que c'était ce qui l'avait aidé à une époque où il n'avait pas forcément eu autant confiance en lui qu'on avait pu le penser. Aujourd'hui, il était incapable de se résigner à laisser tomber sa passion, même alors qu'il n'avait pas toujours de quoi payer ses factures. « En tout cas, je te remercie » qu'il ajouta dans un sourire, parce qu'il avait pris ça comme un compliment, le fait d'être justement dissocié de ce genre de personnes. Il supposait que ça signifiait que son camarade ne le trouvait pas déplaisant, et c'était une idée agréable. « Quand je pense qu'il aura fallu que je participe à cette émission pour remporter mon premier award. » Ses lèvres s'étaient étendues en un fin sourire amusé, lui qui repensait à l'époque où il avait bien sûr espéré voir son travail récompensé, où chaque fois qu'il s'était rendu à une remise de prix il avait été tenté d'espérer être appelé un jour, lui aussi. Alors oui, l'ironie n'était pas inintéressante, et il arrivait heureusement à plaisanter sur le sujet. « Est-ce que tu penses que le public nous trouve ridicules ? » finit-il par demander à son camarade, en se tournant complètement vers lui. Il ne comprendrait peut être pas d'où ça sortait, pourquoi d'un seul coup il avait besoin de lui poser cette question, pourtant ça allait dans le sens de ce qu'il lui avait dit la semaine passée, quand il avait laissé entendre qu'il donnerait beaucoup pour renouer avec le succès. « Je veux dire, tu penses qu'il y a une chance pour qu'il regarde l'émission pour nous, parce qu'on l'intéresse vraiment, qu'il s'est attaché à ceux qu'il voit évoluer depuis des semaines, et pas seulement pour se payer notre tronche ? » Lui, il aimait se dire que les téléspectateurs pouvaient réellement s'intéresser à eux, mais il ne pouvait pas s'empêcher de rester lucide. C'était de la télé-réalité, il savait que ce genre de programmes étaient parfois décriés. Et ce qui l'inquiétait, c'était de voir ça comme une chance d'attirer l'attention de quelques producteurs, alors que ça lui coûterait peut être définitivement sa place dans le métier.

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MessageSujet: Re: boys don't cry ~ 24/04 | 18h15   boys don't cry ~ 24/04 | 18h15 EmptyVen 24 Avr 2015 - 22:44

C'était l'une de ces choses auxquelles Sayid était confronté beaucoup trop régulièrement à son goût lorsqu'il était en présence de personnes qui connaissaient son handicap. Elles ne pouvaient pas s'empêcher de vouloir l'aider, de lui servir le discours du mec courageux ou inspirant alors que clairement il fallait n'avoir aucune ambition pour avoir envie de s'inspirer de Sayid. Fort heureusement pour lui le britannique avait l'avantage d'une diminution qui se camouflait facilement, et s'il ne se gênait pas dans certaines situations de jouer la carte de l'handicapé pour mettre quelqu'un mal à l'aise ou simplement pour obtenir quelque chose - et non, il n'avait absolument pas honte - le reste du temps on lui foutait généralement la paix. Dans le nid c'était plus compliqué, il avait fallu une semaine à peine pour que le secret n'en soit plus un, et plus question ensuite d'espérer être traité entièrement comme les autres candidats. Il essayait d'en rire, bien qu'avec son manque flagrant d'humour ce ne soit pas chose aisée, et manque de bol pour lui Allen venait d'être victime d'une nouvelle de ses tentatives. « … Ah, vraiment ? » Sayid n'était pas le genre qui s'amusait de beaucoup de choses, et surtout pas en apparence, mais là il devait bien avouer qu'il y avait un petit côté jouissif à ne pas être celui qui se faisait berner en prenant les choses au pied de la lettre. Rapidement pourtant il avait accordé à Allen qu'il s'agissait d'une plaisanterie, n'ayant pas pour but de se payer indéfiniment sa tête. « Oh d'accord, oui, je comprends mieux. » Le sourire esquissé par Sayid ressemblait plus à une grimace qu'à un véritable sourire, pareil à celui un peu gêné que venait de lui adresser Allen. Imitant le canadien dans sa besogne de lessive il s'était approprié une des machines à laver libre et avait commencé à trier ses vêtements, ne remplissant le tambour qu'avec les couleurs sombres et laissant pour le moment le clair - majoritairement du blanc - de côté. Là, s'il fallait encore une preuve qu'il n'avait pas besoin que l'on se dévoue pour lui faire sa lessive. Sayid n'était cependant pas entièrement persuadé qu'Allen ne se serait pas proposé de la même manière avec n'importe quel autre candidat ; Il était serviable, un peu trop sans doute, ce n'était plus un secret pour personne ici. « Oui, je dirais qu'on a déjà essayé de me le faire comprendre. Je sais pas ce qu'il en est pour toi, mais j'ai cru remarquer que pour la plupart des gens ça faisait pas nécessairement office de qualité. » Un sourire teinté d'ironie se dessinant furtivement sur ses lèvres le britannique avait relevé les yeux vers Allen après avoir déposé sa panière de linge à moitié vide sur la machine, et fermé le hublot. « Tout dépend si la personne en face de toi est bien intentionnée ou non. Mais si tu me permets d'être honnête ... j'ai rarement eu autant d'emmerdes que quand j'ai essayé d'être serviable en toutes circonstances. » Raison donc, pour laquelle il avait préféré changer de tactique et ne se souciait plus d'avoir parfois l'air égoïste ou peu intéressé par ce qui se passait autour de lui. Sayid ne faisait jamais entièrement l'affaire quand il essayait d'être quelque chose qu'il ne maitrisait pas de toute façon ... et il ne maitrisait pas grand-chose. « Enfin, je sais pas de qui je tiens ça. Pas de mes parents en tout cas. » Il n'y avait même pas besoin d'être quelqu'un d'averti pour entendre l'amertume dans la réflexion d'Allen, et c'était encore moins difficile à déceler pour quelqu'un qui comme Sayid avait cette même habitude de parler de ses parents de cette façon. Quoi qu'il préférait encore éviter d'en parler, c'était tout au plus ce qu'ils méritaient de sa part. « C'est bien la preuve qu'on ne prend pas forcément les tares de ses parents. » Il y allait peut-être un peu fort, là, mais il n'en avait même pas réellement conscience. Il disait simplement les comme il les pensait, et parce qu'il aurait sans doute moins le droit à un regard choqué - ou outré - de la part d'Allen que de quelqu'un qui s'empresserait de lui dire que l'on avait pas idée de parler ainsi de ses géniteurs, qu'il était nécessaire de respecter en toutes circonstances. Foutaises. Préférant finalement changer de sujet et, une fois n'étant pas coutume, ayant trouvé un moyen de le faire Sayid avait fait une réflexion concernant le métier d'Allen. Ou plutôt l'idée qu'il se faisait des gens qui l'exerçaient, une idée bien différente de celle que donnait le canadien depuis qu'il était là. « C'est probablement le cas de ceux qui font se métier parce qu'ils pensent devenir automatiquement riches et célèbres, qui deviennent excessivement prétentieux quand tout leur réussi, puis tristement aigris quand les choses ne vont plus aussi bien qu'ils le voudraient. Tu me diras, si j'en avais eu le temps, je serais peut être devenu l'un d'entre eux, moi aussi. » Il avait toisé un instant Allen d'un air dubitatif. A vrai dire il avait beaucoup de mal à se l'imaginer en bonhomme égocentrique et désagréable avec son prochain ... Sayid n'avait pas honte d'avouer qu'il mettait les gens dans des cases, pour s'aider, et ce n'était pas dans ces cases là qu'il aurait mis Allen, même en essayant très fort. « En tout cas, je te remercie. Quand je pense qu'il aura fallu que je participe à cette émission pour remporter mon premier award. » Ah, les awards. Vaste sujet, et surtout aux yeux de Sayid vaste plaisanterie dont il préférait ne pas tenir compte plutôt que de se résoudre à avoir hérité de l'award du mec qui faisait tout le temps la gueule ... Parce qu'inutile de se mentir, c'était ce que sous-entendait cette notion de "torturé" qui sans cela n'avait aucun sens. « La plupart te revenaient de droit, de toute façon. » s'était malgré tout contenté de commenter le britannique d'une voix calme. Parce que l'important au fond c'était qu'Allen y croit lui, si cela lui faisait plaisir, et comme à son habitude Sayid se contentait de donner l'impression de suivre le mouvement. Ce n'était pas ironique de toute façon, il avait lui-même voté pour Allen dans plusieurs catégories, parce qu'il avait bien le profil de candidat à rafler ce genre de prix. « Est-ce que tu penses que le public nous trouve ridicules ? Je veux dire, tu penses qu'il y a une chance pour qu'il regarde l'émission pour nous, parce qu'on l'intéresse vraiment, qu'il s'est attaché à ceux qu'il voit évoluer depuis des semaines, et pas seulement pour se payer notre tronche ? » Sayid avait tourné de nouveau le dos à Allen un court instant, le temps de mettre de la lessive dans sa machine et de lancer un programme de nettoyage à quarante, mais il n'en avait pas moins écouté la question de son interlocuteur et une fois sa machine lancée il s'était de nouveau retourné vers lui, cherchant à savoir dans l'expression d'Allen s'il avait plutôt envie d'entendre la véritable réponse à cette question, ou bien s'il avait simplement besoin que Sayid le rassure sur le fait qu'il n'avait pas l'air ridicule. Mais il n'arrivait pas à décider, et comme à chaque fois lorsqu'il ne parvenait pas à adapter sa réponse à son interlocuteur, il se contentait d'une demi-mesure. « Clairement, si ça ne tenait qu'à moi je te dirais qu'évidemment, on est ridicules. Parce que si j'avais pas tant besoin de ce pognon qu'ils nous promettent je serais jamais venu ici ... en fait parfois je me demande vraiment ce que je fais là. » Alors oui, autant être honnête Sayid faisait partie de ces personnes qui, si tenté qu'elles regardent ou aient regardé l'émission, ne le faisaient que pour observer la bêtise d'autrui,voir éventuellement pour se marrer un peu lorsque l'on était pourvu d'un peu plus d'humour que l'anglais. « Mais ça ce n'est que mon avis personnel. Pour le reste je ne sais pas. » Demi-mesure, donc, ni oui ni non et ainsi aucune chance de prendre Allen à rebrousse-poils. « C'est vraiment important ? On est là maintenant, de toute manière. » Alors s'ils étaient effectivement la risée des téléspectateurs il était de toute façon trop tard pour revenir en arrière, et Sayid serait simplement content de retrouver sa vie à Kinshasa en rentrant, là où en dehors de ses collègues personne n'aurait connaissance de son passage ici. Dieu merci. « Enfin je suppose que c'est facile à dire quand on n'a personne à l'extérieur dont on pourrait potentiellement craindre le regard. » C'était sans doute plus le cas pour Allen, parce qu'il semblait du genre à ne pas savoir comment faire sans être entouré, sans avoir de proches, d'amis, de famille, de connaissances ... Quand Sayid lui était tout le contraire, il peinait toujours à considérer ses collègues comme des amis malgré qu'il vive avec eux vingt-quatre heures sur vingt-quatre depuis plus de deux ans, et ailleurs tout le monde se foutait probablement de sa présence ici. Quoi que sa famille ne devait pas en mener large et craindre ce que Sayid pourrait dire, mais lui en revanche n'en avait pour ainsi dire rien à foutre. Alors il n'était pas inquiet.

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