Bouger ? Ouais pourquoi, je n’étais pas un grand fan de la salle de sport mais la piscine était bien trop occupée par ce climat chaud. Et même si le temps ne s’y prêtais pas j’étais sur que les candidats iraient souvent dans la piscine puisqu’elle avait l’avantage d’être interne. J’avais alors enfilé un pantalon de sport et un t-shirt avant d’aller dans la salle de sport où je vis la belle Maelys tourner la tête vers moi, elle semblait avoir fait un effort intense quelques instants auparavant et cherchais quelque chose à manger. « Si c’est des tablettes de chocolat que tu veux j’en ai déjà ici. » dis-je en posant une main sur mes abdos cachés par mon t-shirt avant de lâcher un rire. « Chocolat, j’aime pas le caramel. » répondis-je plus sérieusement.

Le rire de la jeune femme se rependit dans la pièce tandis qu’elle s’approchait de moi et glissai une main sous mon t-shirt sur mes abdominaux. Elle semblait réfléchir avant de confirmer mes dires, je souris alors qu’elle retirait sa main chaude de mon ventre. Elle prit alors la barre chocolatée que je lui avais conseillé et ce qu’elle répliqua en retour me fit sourire « Qui n’aime pas le chocolat ? » dis-je, puis j’ajoutai « Etrange de discuter de chocolat dans une salle où on est censé perdre du poids, non ? » dis-je en riant alors que j’observai les différentes machines.

« Assez étrange, oui, Cupidon ne sera pas très fier de nous » je souris, persuadé que si, Cupidon nous a peut être à la bonne, après tout j’ai trouvé un secret et nous n’avons pas perdu le notre, non ? Enfin il faut dire que ce n’était pas si difficile que ça à cacher. « Mais si, on est de bons joueurs, on ne triche pas, c’est le principal non ? » dis-je en souriant. « Tu n’as pas vraiment besoin de perdre des calories alors ne culpabilise pas, mange cette barre ! » dis-je en riant, la jeune femme avait une corpulence parfaite, ni trop grosse, ni trop mince, vraiment : parfaite. « Je viens de trouver quelqu'un qui n'aime pas le chocolat ! Mon ex, il détestait cela ! Je n'en mettais jamais dans mes recettes à cause de lui » je haussai les épaules, comme n’importe quel mec je n’étais pas ravi par le fait que ma copine pense à son ex, même si c’était à cause du chocolat et comme n’importe quel mec je n’aimais pas son ex, même si je ne l’avais jamais vu. « Un imbécile si tu veux mon avis » dis-je alors que je lui avais tourné le dos, m’approchant d’une machine « Ce truc à vraiment l’air de servir à rien. » dis-je alors que je regardais la petite fiche qui expliquait à quoi sa servait : muscler les mollets. Courir est tout autant efficace.

J'eus un petit sourire en coin à sa remarque. Vrai, ce n'était pas réellement de la triche, mais bon. Je lui donnai un petit coup à son compliment. « Mais bon, je ne me suis jamais réellement privé de manger, tu me connais » dis-je en faisant référence à mon intérêt pour la bonne bouffe. J'adorais cuisiner, mais je ne mangeais que de bonnes choses, souvent ce que j'avais moi-même préparé. J'eus un sourire amusé à sa réaction. Mais bon, peut-être que je n'aurais pas du mentionner mon ex. C'est vrai que personne, dans un couple, n'aimait que l'autre mentionne celui qui l'avait précédé. Ça me mettrait moi-même les nerfs en boule. Tandis qu'il me tournait le dos et faisait un commentaire sur une quelconque machine, je m'approchai et glissai mes bras autour de sa taille, déposant ma joue sur son dos, tendrement. « Ne fais pas cette tête, c'était un vrai connard » dis-je en le serrant. « Et puis qu'est-ce que je foutais avec un gars qui n'aime pas le chocolat ? » Je me redressai et me plaçai en face de lui, déposant mes lèvres sur les siennes en un rapide baiser. « Ça, c'est bien mieux. N'en parlons plus. » Je me tournai vers la machine. « J'ai toujours eu une petite peur que ces machines me tombent dessus... »

« Ne fais pas cette tête, c’était un vrai connard. » peut être que moi aussi, j’en étais un ? Très certainement en fait. Elle m’avait alors enserrée la taille, sa tête posée dans mon dos, je pris ses mains qui étaient posées sur mon ventre. Elle vint alors se placer devant moi et posa un baiser sur mes lèvres, en fait tout ça m’avait rappelle un fait que j’aurais du lui annoncer, parce que je ne voulais pas être un connard avec elle bien que c’était sans doute trop tard. « C’est bien mieux ça, n’en parlons plus. » je posai une main sur sa joue, doucement, n’écoutant même pas ce qu’elle me dit sur les machins. « Je suis désolé. » lâchais-je, alors que je me rendis compte qu’elle se savait sans doute pas de quoi je parlais. Je me reculai alors, de peur qu’elle s’énerve et s’en prenne physiquement à moi lorsque j’aurais fini de lui expliquer « Je… J’ai embrassé Catalina, tu le verras surement au prime alors autant te le dire. Quoi que crois le bien que je te l'aurais dis de toute manière.... Je ne savais pas encore quel était son secret d’ailleurs… Bref. Je… C’était pas vraiment un baiser, plutôt une sorte de contact tu sais… » c’était le moment de sortir ce que je ressentais, mais je n’y arrivais pas, pas encore alors je dis juste, passant une main dans ma nuque comme pour m’encourager « Je tiens à toi, excuse moi. » ou comment ruiner une après midi. J’étais vraiment particulièrement con.

Bingo, elle s’énervait. Bon en même temps c’était largement plus que compréhensible, j’espérais juste que le fait que je le lui dise pourrait jouer en ma faveur parce que aussi incroyable que ça puisse paraitre ça me faisait vraiment de mal de la voir ainsi, d’avoir, en quelque sorte, gâché cette complicité et cette entente qu’il y avait entre elle et moi. Je passai un a nouveau une main derrière ma nuque, la remontant sur ma tête avant de la laisser tomber le long de mon corps. Je m’approchai d’elle, parce qu’il fallait que je fasse quelque chose, qu’elle allait surement peter une machine. Elle allait peut être me rouer de coups ou d’insultes, peut importe elle finirait par comprendre qu’elle et Catalina n’ont rien à voir, qu’elle comptait bien plus pour moi. « Je te jure que ce n’était que ça. » je la pris dans mes bras, la serrant contre moi je passai une main dans son dos. Puis je la regardai dans les yeux. « Je… Je ne suis pas digne de ta confiance mais crois-moi sur ce coup-là. » dis-je, dire que je lui avait dit qu’elle pouvait me faire confiance il y a une semaine !