À mon grand étonnement, j’avais eu la possibilité durant le prime, d’avoir un secret sur l’un des candidats. Mon choix c’était porté sur Ruben. Je n’étais absolument pas capable de dire pourquoi précisément lui, mise à part le fait que ce bonhomme m’intriguait vraiment trop. Nous nous étions disputés pour un simple verre de menthe à l’eau (enfin, il a gueulé pour un simple verre de menthe à l’eau), nous nous étions réconciliés la semaine dernière, juste après ma nomination. Tout pour me pencher un peu plus sur son cas, peut-être un peu plus que sur le cas d’un autre. Cette opportunité, bien que n’aillant toujours pas ce fameux indice, m’avait propulsé directement et enfin, dans le jeu. J’avais envie de découvrir au moins un secret et gagner le plus d’argent si possible. D’où ma présence dans cette pièce sombre, noire, vide, presque lugubre, mais il paraitrait que des indices nous arrive comme par magie. Mouais, rien du tout n’allait apparaître je le sentais. Pourtant, je ne partais pas du lieu, m’asseyant dans un coin. Une concurrente était déjà présente dans cette fameuse salle aux milles et une merveilles. « Salut. » Lâchais-je en direction de Zhara. Je ne savais pas vraiment ce qu’elle faisait là. Elle cherchait des indices, elle voulait un peu de calme pour elle, que sais-je encore. Je l’observais un instant, la quittant parfois des yeux pour les poser autour de nous. « Tu t’es jamais demandé à qui pouvait appartenir le château ? » Je levais un sourcil interrogateur vers la jeune femme.

Maintenant que j’avais de l’argent, j’étais a nouveau présente dans la chasse aux secrets et pour ce faire je décidai de me rendre la pièce que cupidon avait aménagé pour y faire apparaitre quelques indices. Sauf qu’en ce moment il n’y avait rien et que c’était un peu frustrant. Mais je m’installai sur le sol, en attendant peut être une illumination ? Non en fait je réfléchissais, mon cerveau fonctionnait a plein régime si bien que je n’entendis pas Oona entrer dans la pièce, seul son « Salut. » me sortit de ma torpeur, je levai les yeux vers elle et sourit gentiment. ‘Salut Onna ! » Je me souvenais d’elle, j’avais du l’embrasser dans le cellier, enfin l’embrasser, c’était plutôt un ‘smack’. « Tu t’es jamais demandé à qui pouvait appartenir le château ? » je haussai les épaules et secouai la tête de droite a gauche « Non, si ça se trouve c’est le secret de quelqu’un ici… » dis-je alors dans le vague comme si j’y pensais sérieusement, ce qui était le cas, plus ou moins.

Je m’étais souvent posée la question, rêvant de l’ancien temps où la bâtisse était autre chose qu’un abri pour nous autres, candidat de Fake Lover. J’imaginais une illustre famille. Le salon débarrassé de nos canapés pour laisser place à une grande salle de bal. J’imaginais… un peu trop peut-être, surtout quand je m’ennuie et c’était un peu le cas. J’adressais un sourire à Zhara, qui était assise à l’autre bout de la pièce. Je ne connaissais pas bien la jeune femme, bien qu’ayant entendu quelques mots sur elle et le plus souvent, la même chose revenait : qu’elle était croyante et apparemment pas qu’un peu. « Non, si ça se trouve c’est le secret de quelqu’un ici… » J’avais levé ma tête en attendant sa réponse, la lumière rouge du plafond m’hypnotisant. Je reportais sur mon attention sur la brune, avec un large sourire. Je n’étais pas la seule à m’être posée la question, ou du moins, à y penser. « Peut-être ouai… enfin, j’avais déjà pensé à ça… mais qui ? » Artie, c’était bien trop évident… pourquoi pas une demoiselle ? Céleste, Esther… Sixtine. Ce soir, j’étais très portée sur les secrets. « T’as des pistes de secrets ? »

« Peut-être ouai… enfin, j’avais déjà pensé à ça… mais qui ? » Je haussai les épaules. « Franckie, Connor. » dis-je simplement, pourquoi eux ? Parce que je ne les imaginais absolument pas avoir un château. Ou alors je l’induisais en erreur, ce qui était possible aussi. Beaucoup de choses sont possibles dans ce jeu. « T’as des pistes de secrets ? » demanda-t-elle ensuite. Je secouai la tête. « Non, je me creuse la tête sur celui de Baptiste et celui de Sonny, mais je ne trouve rien. Pourtant j’ai eu un indice sur celui de Baptiste… » dis-je alors, pensive. Ouais mais je ne trouvais pas, dommage. J’avais envie de trouver un secret avant de partir mais c’était pas évident, vraiment pas évident.

« Franckie, Connor. » J’attrapais une petite moue, ne voyant absolument pas ces deux là dans le rôle de Châtelain. Justement, on dit souvent qu’il ne faut pas se fier aux apparences… mouais, les apparences ne sont pas toujours trompeuses. Nous étions à la septième semaine et peu de secrets avait été découvert. Vraiment très peu et je souhaitais m’inscrire parmi ceux qui garderait leur secret jusqu’au bout. « Non, je me creuse la tête sur celui de Baptiste et celui de Sonny, mais je ne trouve rien. Pourtant j’ai eu un indice sur celui de Baptiste… » À en croire la jeune femme, les indices ne devait pas être terrible ou ne devait pas nous aider. J’espérais être un peu guidée par l’indice que je recevrais je ne sais quand, sur celui de Ruben. « J’attend toujours celui de Ruben… en espérant que ça m’aide au moins… »

« J’attend toujours celui de Ruben… en espérant que ça m’aide au moins… » Je haussai les épaules et me levai car le sol était tellement dur que ça faisait mal aux fesses à long terme. « J’espère pour toi. Il a beaucoup d’argent dans sa cagnotte ? Tant qu’a faire de trouver un secret… » Dis-je en souriant, je lâchai ensuite un rire, ça faisait très cupide ce que je venais de dire mais on ne devenait pas riche en ne l’étant pas un peu non ? Enfin bon, je disais surtout ça car c’était un peu le but du jeu, aussi, de prendre les secret qui pesaient le plus lourd dans le portefeuille.

« J’espère pour toi. Il a beaucoup d’argent dans sa cagnotte ? Tant qu’a faire de trouver un secret… » Je levais les yeux au ciel, enfin plutôt au plafond pour réfléchir. Je n’étais plus tellement sûre, mais il devait avoir plus que moi dans sa cagnotte, ou le même chiffre. Avant de lui répondre, mon rire s’ajouta au sien, me rappelant à quel point j’avais été vénale en parlant d’Artie avec Sixtine. Dire que maintenant, tout avait évolué avec lui, en passant par mon premier baiser qui différait du smack que Zhara et moi avions échangé. « Je crois qu’il a 11000 euros comme moi. C’est vrai que j’aurai pu prendre des personnes plus riches, mais Ruben m’intrigue vraiment. » Je lui parlais en regardant les murs lugubrement peint en noir.

« Je crois qu’il a 11000 euros comme moi. C’est vrai que j’aurai pu prendre des personnes plus riches, mais Ruben m’intrigue vraiment. » je hochai la tête. « Je comprends, c’est comme Sixtine, elle n’a pas choisis les plus riches, on avait 10 milles euros, un peu plus, a deux avec Evey. » dis-je en riant. Mais je comprenais que le candidat l’intrigue, tout comme Sonny m’intriguait et pourtant je ne pense pas qu’il avait beaucoup d’argent. « Personnellement j’ai pareil avec sonny, il m’intrigue, j’ai l’impression que la découverte de son secret sera un choc et j’aimerais bien que ce soit moi qui le découvre, je ne sais pas pourquoi mais voilà… » dis-je en posant mon regard sur la candidate, je haussai alors les épaules, accompagnant le geste a la parole.

Ruben m’intriguait oui, ne serait-ce que par sa capacité à s’énerver pour rien, à moins que ce ne soit qu’avec moi ? Enfin, que ça n’avait été qu’avec moi. « Je comprends, c’est comme Sixtine, elle n’a pas choisis les plus riches, on avait 10 milles euros, un peu plus, a deux avec Evey. » J’esquissais un léger sourire, un peu gênée, tout ça parce qu’elle n’avait plus de secret à défendre. Peut-être se sentait-elle mieux sans… mais elle en riait. « Personnellement j’ai pareil avec sonny, il m’intrigue, j’ai l’impression que la découverte de son secret sera un choc et j’aimerais bien que ce soit moi qui le découvre, je ne sais pas pourquoi mais voilà… » Ah les ressentis parfois ! Et peut-être que le secret de Sonny est complètement bidon. J’esquissais un nouveau, sourire, regardant toujours de nous, à l’affut du moindre indice qui pourrait nous être donné généreusement par le petit Cupidon. « J’ai aussi un piste, enfin, une idée pour le secret d’Artie… » Lâchais-je, comme ci je gardais ça au plus profond de moi depuis un long moment.