La journée avait été longue, j'avais traîner ici et là. La dernière activité avait été simple, courir dans le parc seul afin de passer un peu de temps avec moi-même. Et puis, ça me permet de me fatiguer un peu et de pouvoir passer une nuit sans me réveiller toutes les deux secondes. Avant de rejoindre mon pieu, je préférais d'ailleurs passer par la salle de bain où je pris rapidement une douche. J'en ressortis dix minutes plus tard simplement vêtu d'un boxer de couleur noir. Je rejoins ma chambre, mon lit où je vois London de dos. Elle est déjà couché, j'sais pas si elle dort cela dit. J'soulève doucement la couette pour me mettre en dessous, puis, je me rapproche de ma partenaire. Déposant mes lèvres dans son cou, j'embrasse doucement celui-ci avant de murmurer « London tu dors ? » Non, parce que lors de notre première discussion, elle avait été plutôt claire au sujet des câlins non ? Enfin soit, je me relaissais tomber sur le dos. Visiblement, elle dormait. Dommage. Je plaçais mes bras derrière ma tête, fixant le plafond de mes iris vertes. Ma respiration était calme, j'étais posé, mais pas moyen de dormir. C'est dingue comme j'me faisais chier. J'avais pourtant pas le courage de me relever pour errer dans le château. Je retentais une approche, laissant ma main glissée le long de son bras. Je caressais celui-ci, doucement et inlassablement.
FT LONDON

Elle est là, devant moi. Je la regarde, je lui souris et mon coeur se serre. Parce que la voir, elle, ça me fait autant de mal que ça m’en fait du bien. Je n’arrive pas à comprendre comment il se fait que je puisse la voir. Mais ça m’apaise. J’approche ma main pour toucher son visage, mais je n’y arrive pas. Pourquoi est-ce que je n’y arrive pas ? Pourtant je sens sa main sur ma peau, elle me touche le bras, me caresse. Puis ça devient flou. Trop flou, je ne comprend pas ce qui se passe, mais je n’arrive plus à la voir. Merde. Je sens de nouveau une présence contre moi, mais c’est différent. Perdue, je me rend compte que ce n’était qu’un rêve. Rien de cela était vrai. Pourtant... Je fronce légèrement les sourcils, les yeux toujours fermés, alors que je comprend que quelqu’un est collé contre mon dos et me caresse réellement le bras. Ça me fait frissonner pour le coup, alors que je me colle un peu plus contre le jeune homme. C’est Marcus, j’ai sentit son odeur. Ça fait tout de même un mois que nous dormons dans le même lit, je commence à m’habituer à sa présence. Je me décide finalement à me retourner de façon à lui faire face, essayant simplement d’oublier le rêve d’il y a quelques secondes. Parce que même dans l’obscurité, il pourra voir que quelque chose cloche en me regardant dans les yeux. Et j’ai pas trop envie d’en parler. Ma main se glisse contre le visage de mon compagnon, restant en silence un moment, alors que nos visage son si proche que nos respirations se mêlent l’une à l’autre. « T’es en manque d’attention, mon roux... ? » murmurais-je doucement, mes lèvres effleurant les siennes. Je sais déjà ce qu’il a en tête. Même pas besoin de parler. Mais j’aime bien le taquiner, le provoquer légèrement. Je me décide finalement à déposer mes lèvres contre les siennes lentement, doucement. Ma main se glisse dans ses cheveux alors que je colle, si possible, mon corps encore plus contre le sien. Marcus, fais moi oublier les tourments qui viennent de me gagner.

Finalement, London se retourne vers moi. Tant mieux, je ne supportais déjà plus cette solitude, je sens sa main frôlé mon visage. Nous sommes proches, seuls quelques petits centimètres nous séparent l'un de l'autre. « T’es en manque d’attention, mon roux... ? » En quelque sorte. J'suis pas habitué à ne rien faire, à ne pas avoir de contact avec une femme en temps normal . J'ai la mienne à disposition, enfin, la plupart du temps. Je ne lui répond pas cela dit, pour moi la réponse est claire et je sais très bien qu'elle l'a saisi elle aussi. Nous sommes sur la même longueur d'onde, enfin je crois. Ses rejoignent les miennes tandis que je sens son corps se rapproché du mien. Mes lèvres quittent les siennes après quelques instant , glissant jusque dans son cou où je dépose plusieurs baisers. Elle sent bon, son parfum me titille les narines. Je ferme les yeux et lui caresse les cheveux tandis que mes lèvres se situent toujours dans son cou. J'attrape doucement le bas de son débardeur pour le lui ôter, une fois que c'est chose faite, je ne regarde pas vraiment où je le dépose, me contentant de le lâcher après avoir tendu le bras. Je descends mes baisers jusque sur sa poitrine. En ce moment, je pense à rien, j'ai juste envie de prendre un peu de bon temps et si c'est avec London, tant mieux. J'sais que nous pensons les mêmes choses par rapport à ce genre d'activité et qu'elle ne me posera donc aucun soucis en s'attachant à moi. C'est tout ce que je recherche. Je remonte désormais jusqu'à ses lèvres et me place juste au dessus d'elle. Peut-être dormait-elle quelques instants plus tôt, mais maintenant, j'suis certain qu'elle est bien réveillée. Moi aussi d'ailleurs.

Il n’a pas besoin de me faire un dessin, le Marcus. J’ai bien compris de quoi il avait envie en me réveillant ainsi au milieu de la nuit. N’empêche, ça m’agace un peu, qu’à cause de lui, je n’ai pu continuer ce rêve. J’étais bien, endormie, j’aurais même préféré ne jamais me réveiller. Mais la suite des choses n’étaient pas des plus désagréable. Non je n’allais pas le repousser, et puis, de toute façon, c’est bien moi qui dépose mes lèvres sur les siennes pour lui administrer un doux baiser. Baiser qui prend beaucoup plus d’intensité alors que nos corps sont à présent collé l’un à l’autre. Je garde les yeux fermés alors qu’il embrasse mon cou, en profitant pour me retirer mon chandail. Mes mains se font pressantes contre sa peau, alors que je soupire légèrement en sentant ses lèvres s’aventurer contre ma poitrine. Et le mécanisme est enclenché, nous allions certainement pas nous en arrêter là. Alors qu’il revient à la conquête de mes lèvres, j’en profite pour glisses mes mains vers l’avant, caressant son ventre, puis descendant de plus en plus, espérant obtenir le résultat espéré, c’est à dire, l’allumer encore plus, si possible. Je joue finalement de façon innocente avec l’élastique de son boxer, avant de me décider à le lui retirer. Il n’en aura plus besoin de toute façon. Marcus, c’est comme un bon pote avec qui on s’envoie en l’air une fois de temps en temps, pour le plaisirs. C’est tout. Ce n'est pas passionnel, mais ce n'est pas d'un ennuie mortel, au contraire. C’est surement ce qui me plait le plus chez lui, il ne me prend pas la tête pour des conneries. Il ne veut pas me changer, comme je n’essaie pas de faire la même chose de mon côté. Et puis, le genre de moment que nous vivons là maintenant est plutôt agréable. Il gagne encore des points, le roux.

J'avais d'abord cru, que je me ferais chier au possible en venant me coucher. Incapable de fermer les paupières plus de trente secondes pour des raisons que j'ignore encore. Pourtant, c'était un tout autre programme qui était en train de se dérouler en ce moment même, mon corps collé à celui de London, mes lèvres sur sa poitrine, n'importe qui peut comprendre ce qu'il se passe en ce moment même. Quelques secondes plus tard, c'est à nouveau ses lèvres que j'embrasse tandis que je sens sa main me caresser le ventre. J'sais ce qu'elle recherche en faisant ça, et ça marche à la perfection... Il suffit de regarder mon boxer pour voir ce qu'il se passe dessous. D'ailleurs, ne parlons plus de boxer étant donné que London vient de me le retirer. J'suis nu et pas elle, les choses ne sont pas équitable. Je place moi aussi mes mains sur ses hanches, de chaque côté de son dessous. Il me faut moins de trente secondes pour le lui ôter également, mes baisers se font fougueux. Ma main se fait aventureuse, passant dans une caresse sur son corps dénudé. Finalement, me plaçant entre ses jambes, je lie nos deux corps l'un à l'autre suite à un coup de bassin. Naturellement, je poursuit avec une série de va et viens entre les jambes de ma partenaire. Tromper sa femme à la télévision : fait. Et c'est une première pour moi. A la télé je veux dire. J'prends mon pied en ce moment, et y a pas grand chose qui compte en dehors de cela. J'aime pas penser à autre chose quand je couche avec quelqu'un, je préfère me donner à fond ... Vous voyez. Ma respiration se fait haletante et bruyante. Tant pis pour ceux qui dorment dans la même chambre.