GIOANOUCHKACESARLUCYPENNYZIYANSIDKARLAACHANAALYCRISTOPHERRHEA
FAWNGOLSHIFTEHLINADASHRICHARDBASTIANLEONJOAQUIMMAZEJULIETTEULISESTIMEO
Le Deal du moment : -55%
Coffret d’outils – STANLEY – ...
Voir le deal
21.99 €

Partagez
 

 i'm sick of all the insincere, so I'm gonna give all my secrets away (21/07, 13h48)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Laoise

Laoise
MESSAGES : 954
AGE : 36
LOCALISATION : uk.
CITATION : what lies behind us and what lies before us are small matters compared to what lies within us.
POINTS : 208

LOVER'S LIFE
CAGNOTTE:
RELATIONS:
PARTENAIRE:

i'm sick of all the insincere, so I'm gonna give all my secrets away (21/07, 13h48) Empty
MessageSujet: i'm sick of all the insincere, so I'm gonna give all my secrets away (21/07, 13h48)   i'm sick of all the insincere, so I'm gonna give all my secrets away (21/07, 13h48) EmptyJeu 19 Juil 2012 - 21:19

Ça n'allait pas. Pas du tout. Vraiment rien n'allait. Elle était là, tranquillement sur le pèse-personne et devinez quoi ? Trois kilos sept cents dans sa tronche. Ou dans ses fesses, cuisses ou hanches, à vrai dire. Presque quatre kilos, vous imaginez ? Alors, déjà, la première chose qui lui vint en tête fut qu'elle allait faire plus de sport et qu'elle allait surtout arrêter de manger. Problème: cela risquait de s'avérer compliqué. Pourquoi ? À cause d'Anabel, bien entendu. Ce n'était même pas étonnant. Mais tout ceci devait stopper puisque ça dépassait de loin la frontière de la stupidité et du ridicule. Elle n'était plus une gamine, elle n'était plus une adolescente. Si elle se faisait rejeter, eh bien, tant pis. Ça ne serait pas la première fois. Et puis, ça donnerait de bons arguments pour ses parents, tiens. Vous savez, pour la faire redevenir « normale ». Bien sûr que c'était ce qu'ils allaient tenter de faire. Quoi qu'il en soit, c'était décidé. Elle attrapa une veste qu'elle enfila avant d'en faire de même avec un pantalon tout simple avant de se diriger jusqu'à la cabane en bois. D'après qu'Anabel s'y trouvait. C'est du moins ce qu'on lui avait dit et puis, cette personne devait le tenir d'un des prétendants de la belle, bien sûr. Hm. Les dires s'avéraient exacts puisqu'en arrivant près de la cabane, Anabel en ressortait. Ah, parfait. Tout en continuant son chemin, elle s'empara de la main de la belle pour l'attirer dans la pièce, refermant la porte derrière elles. Laoise se déplaça dans la pièce, se mettant à une distance relativement éloignée de sa camarade avant de lui faire face. « On ne peut pas continuer à être amies. » Hm... oui, d'accord. Il serait bien de donner la raison à cela, peut-être, n'est-ce pas ? Oui, sans aucun doute qu'Anabel attendait de connaître la motivation de Laoise face à de tels propos. Sauf qu'elle fut dans l'incapacité la plus totale à en dire plus, malgré sa tentative, rien ne sortit de ses lèvres, c'est pour cela qu'elle ferma la bouche et se décida à rester silencieuse. Oui, bon. Disons que c'était un bon début. Ouais. C'était très très vague et ça portait à confusion mais ouais, d'accord.
Anabel

Anabel
MESSAGES : 2905
AGE : 38
LOCALISATION : united kingdom
EMPLOI : social worker (rehabilitation)
POINTS : 74

LOVER'S LIFE
CAGNOTTE:
RELATIONS:
PARTENAIRE: ANDREAS.

i'm sick of all the insincere, so I'm gonna give all my secrets away (21/07, 13h48) Empty
MessageSujet: Re: i'm sick of all the insincere, so I'm gonna give all my secrets away (21/07, 13h48)   i'm sick of all the insincere, so I'm gonna give all my secrets away (21/07, 13h48) EmptyJeu 19 Juil 2012 - 22:23

Je n’étais pas trop certaine de la raison pour laquelle Cupidon m’avait convié à rejoindre son repère, et en fait, maintenant que je m’y trouvais, je n’étais toujours plus fixé sur la chose. Quelques questions, auxquels je répondis le simple simplement du monde, me furent posées… mais rien de plus. À croire qu’il s’ennuyait, le chérubin, dans sa demeure. L’entretien ne dura pas plus que quelques minutes, et même s’il m’avait fait comprendre que je pouvais quitter les lieux, désormais, j’avais décidé de m’attarder. Ce n’est pas tant que le buzzeur me faisait de l’œil, mais on était bien ici. Tranquillité, calme, solitude. Les gens ne venaient pas bien souvent en ces lieux, sauf par obligation. Pour preuve, je ne m’y serais pas rendu de mon plein gré si l’ange ne m’y avait pas convié. Seulement, voilà, peut-être aurait-il fallu que j’amène de quoi m’occuper, un livre, par exemple, parce qu’entre vous et moi, il y avait très peu à faire dans le coin. Et je n’avais nulle envie de m’assoupir dans le coin, ma dernière sieste ayant été un désastre. Mieux valait peut-être que je trouve autre chose pour m’occuper que de squatter l’endroit. Sait-on jamais, le grand manitou en aurait surement besoin. Je me levais donc du sofa avec l’intention d’aller faire autre chose de ma peau, quand, à peine la porte refermée derrière moi, je me retournais pour tomber face à face avec Laoise. Je lui souris, mais elle ne remarque pas, fonçant seulement tout droit derrière moi, m’attrapant par la main au passage pour me forcer à la suivre. Euh… d’accord. La porte fut vite refermée, et la jeune femme me rendit ma main avant de s’éloigner, allant se poser au centre de la pièce. C’est seulement à ce moment qu’elle se retourna finalement pour me faire face. « On ne peut pas continuer à être amies. » Mon visage afficha l’incompréhension qui m’habitait soudain. Ma bouche s’ouvrit pour dire quelque chose, mais aucun son ne vint. Je la refermais, franchement, je devais avoir l’air d’une idiote, comme ça. Mais seulement, je ne comprenais pas pourquoi elle déclarait une telle atrocité. Nous ne pouvions pas continuer à être amies. Mais… mais… « Pourquoi ? » Oui, pourquoi. Si c’était ce qu’elle désirait, ce qu’elle voulait… vraiment, je pouvais être apte à comprendre… Seulement faudrait-il déjà que je comprenne ce revirement de situation plus que soudain. Avais-je fais ou dis quelque chose de mal? Je m’avançais vers elle, mais me stoppait dans mon élan, frappé par la réflexion qu’elle avait peut-être intentionnelle mit distance entre nous deux. Ce qui me troubla d’autant plus. « Explique-moi, s’il te plait… » la suppliais-je presque.
Laoise

Laoise
MESSAGES : 954
AGE : 36
LOCALISATION : uk.
CITATION : what lies behind us and what lies before us are small matters compared to what lies within us.
POINTS : 208

LOVER'S LIFE
CAGNOTTE:
RELATIONS:
PARTENAIRE:

i'm sick of all the insincere, so I'm gonna give all my secrets away (21/07, 13h48) Empty
MessageSujet: Re: i'm sick of all the insincere, so I'm gonna give all my secrets away (21/07, 13h48)   i'm sick of all the insincere, so I'm gonna give all my secrets away (21/07, 13h48) EmptyVen 20 Juil 2012 - 0:26

Ne plus être amies. Sur le coup, il était peu compréhensible de savoir ce que voulait dire Laoise avec ça. Elle avait mal choisi ses mots, en effet. Elle aurait clairement dû ajouter quelque chose plutôt que de rester muette et de laisser Anabel à ses suppositions. Seulement voilà, là, elle était dans une drôle de position, la gamine et il n'était pas tellement simple de savoir comment dire les choses. Surtout elle, à vrai dire, elle n'avait jamais été douée pour les grandes déclarations. Même avec ses parents, ça n'avait jamais été bien simple, c'était dire. Elle pouvait toutefois parfaitement comprendre le ressenti de sa camarade. Elle allait s'expliquer, c'était promis, elle n'allait pas la laisser ainsi, sans lui donner des éléments pour comprendre. Après tout, elle s'était promise de tout déballer alors, c'était le moment. Elle prit une inspiration qu'elle voulait discrète puis reprit la parole, posant un regard aussi troublé que peiné sur la belle en la voyant avancer puis s'arrêter. « Je ne peux pas être ton amie, parce que je ne te vois pas comme une amie. » Ce n'était guère mieux. Elle tournait autour du pot, vous pensez ? D'accord, un petit peu mais ce n'était pas si facile que ça de tout avouer, comme ça. Sur le coup, dans la salle de bain, ça avait ressemblé à une bonne idée mais elle sentait que son courage allait se faire la malle. C'était comme si l'adrénaline quittait peu à peu son corps, ce qui était assez terrible et désagréable. Ok, elle devait vraiment continuer avant que toute trace de courage disparaisse définitivement de son organisme. Pour la petite lâche qu'était Laoise, vous pensez bien que c'était une occasion à ne pas rater. « C'est que... » Elle allait le faire, elle y croyait ! Allez, elle pouvait le faire. Ouais... hm, elle pouvait. « J'ai pris presque quatre kilos. Depuis quelques temps, je ne fais que ça, de manger. Au début, c'était surtout de la gourmandise mais après, ce n'était plus tellement ça. C'est juste devenu tellement dur... » Allait-elle ajouter quelque chose à cela ? Oui, non ? Ah, si, il semblerait que si. « D'être près de toi. » Elle avait soufflé ça, d'une toute petite voix, comme si elle préférait qu'Anabel ne l'entende pas du tout. Peut-être bien que c'était mieux qu'elle n'en sache rien, après tout ? Ah non ! Ce n'était pas le moment de se dégonfler. Elle était partie pour vraiment virer schizophrène, à force.
Anabel

Anabel
MESSAGES : 2905
AGE : 38
LOCALISATION : united kingdom
EMPLOI : social worker (rehabilitation)
POINTS : 74

LOVER'S LIFE
CAGNOTTE:
RELATIONS:
PARTENAIRE: ANDREAS.

i'm sick of all the insincere, so I'm gonna give all my secrets away (21/07, 13h48) Empty
MessageSujet: Re: i'm sick of all the insincere, so I'm gonna give all my secrets away (21/07, 13h48)   i'm sick of all the insincere, so I'm gonna give all my secrets away (21/07, 13h48) EmptyVen 20 Juil 2012 - 2:14

Je ne m’attendais pas à ce que ce genre de propos traverse les lèvres de la jeune femme, non, ça, jamais. L’entendre me dire de vive voix, sans plus d’explication, qu’elle ne souhaitait pas continuer à être mon amie avait ce petit quelque chose de troublant, mais de tout aussi inquiétant. Que s’était-il passé pour qu’elle en vienne à tirer cette conclusion plus qu’affreuse, voire même douloureuse à énoncer. Car même si elle semblait confiante de ces propos, quelque chose dans le visage de Laoise me fit comprendre que c’était beaucoup plus compliqué que ce que les apparences pouvaient bien laisser entrevoir. Que ce n’était pas aussi simple. Je ne lui demandais pas grand-chose, de mon côté. Des explications, c’est tout. De quoi me résilier à cette décision qu’elle avait prise en ayant le cœur net sur toute cette histoire. Je voulus même faire un mouvement vers elle, mais je sentis que c’était peut-être de trop, que cette distance établie entre elle et moi n’était pas là sans raison. Je remarquais le regard peiné de la jeune femme posée sur moi. Dans le mien se lisait l’incompréhension la plus totale. Et la tristesse, oui. Surtout, de la tristesse. « Je ne peux pas être ton amie, parce que je ne te vois pas comme une amie. » Est-ce que cette phrase était censée me rassurer, ou m’éclairer davantage sur la situation actuelle? Elle… ne me voyait pas comme une amie. Que devais-je en comprendre, maintenant. Je devais franchement être naïve pour ne rien voir, mais parfois, la moindre petite évidence qui sautait aux yeux de d’autres mettait du temps à m’apparaître, à moi. Je réalisais souvent, bien loin derrière le reste du troupeau, ce dont il était question, parce qu’en fait, je ne me posais pas ce genre de questions. Vivre sur des non-dits, et rumeurs, des doutes… J’avais besoin de certitude, de solide, de concret. Voilà pourquoi cette attirance qu’avait Laoise à mon égard restait encore à l’état de supposition dans mon esprit. « C'est que... » Je voulais qu’elle m’en dise plus, qu’elle me parle, qu’elle s’explique. J’étais prête à tout entendre. Oui, tout. Je le jure. « J'ai pris presque quatre kilos. Depuis quelque temps, je ne fais que ça, de manger. Au début, c'était surtout de la gourmandise, mais après, ce n'était plus tellement ça. C'est juste devenu tellement dur... » J’arque un sourcil, relativement perplexe face à sa remarque. En fait, c’est un peu tout à l’opposé de ce que je m’attendais à entendre de sa bouche. Jusqu’à ce qu’elle lâche la bombe. « D'être près de toi. » Ce n’est qu’un murmure, quelques mots prononcés tout bas, qu’elle espère peut-être tenir loin de mes oreilles. Mais j’entends tout. Et je réalise à quel point ces paroles ont dû être difficiles pour elle à prononcer. Et je me sens aussi soudainement bien égoïste, et stupide, et idiote aussi peut-être. Parce que si j’avais réalisé des jours, des semaines plus tôt les… sentiments qu’elle semble avoir pour moi, si j’avais accepté cette évidence, on n’en serait pas là. J’ai cette impression qu’elle ne désire qu’une chose, et c’est de s’enfoncer la tête dans le sol pour ne plus rien voir, ne plus rien entendre. Que sa seule envie se résulte à celle de fuir ce lieu avant que tout ça ne tourne mal. Ou de faire comme s’il ne s’était rien passer, comme si elle n’avait rien dit. Elle aurait peut-être préféré que je n’entende rien, les choses auraient ainsi été beaucoup plus simples pour elle. Mais non. De toute évidence, j’ai l’ouïe fine et ces propos se sont rendu jusqu’à destinataire. Et le message a été entendu, écouter, compris, assimiler. Enfin, soupirez-vous surement. Je piétine cette distance qui nous sépare à coup de quelques pas lents, et réduit enfin l’écart qui nous éloigne l’une de l’autre. Je me rapproche d’elle, je crains qu’elle ne se s’éloigne à nouveau, c’est pourquoi je m’empare de sa main, que je tiens délicatement dans la mienne. « Je… je n’ai pas envie de te perdre comme amie, Laoise… » Il faut que je le lui dise. Parce que même si son souhait n’est de ne plus l’être, je doute pour autant qu’elle ne désire point m’avoir dans sa vie. Parce qu’elle tient surement à moi tout autant que je tiens à elle. C’est indéniable, entre nous. « Je… je ne veux… pas te perdre… du tout, en fait. » À l’instar de ces propres propos, je suis tout aussi maladroite, et j’en dis trop peu pour que ce soit clair. Pourtant, je sais qu’elle comprendra. D’autant plus que mon pouce caresse doucement le dos de sa main, en toute douceur. Et que mon regard est rivé sur le sien. C’est la deuxième fois que je la scrute de la sorte, que je la vois autrement que comme cette simple amie. Peut-être parce que j’arrive enfin à comprendre, que je réalise enfin ce qui est en train de m’arriver. De nous arriver. Après tout ce temps.
Laoise

Laoise
MESSAGES : 954
AGE : 36
LOCALISATION : uk.
CITATION : what lies behind us and what lies before us are small matters compared to what lies within us.
POINTS : 208

LOVER'S LIFE
CAGNOTTE:
RELATIONS:
PARTENAIRE:

i'm sick of all the insincere, so I'm gonna give all my secrets away (21/07, 13h48) Empty
MessageSujet: Re: i'm sick of all the insincere, so I'm gonna give all my secrets away (21/07, 13h48)   i'm sick of all the insincere, so I'm gonna give all my secrets away (21/07, 13h48) EmptyVen 20 Juil 2012 - 3:57

Était-elle claire dans ses propos ? Elle avait l'impression d'être translucide et de parler en langage codé en même temps. Impression déconcertante. Pourtant, elle avait toujours cette peur d'en dire trop, de déclarer les choses trop brusquement et ainsi de la voir s'échapper, comme un oiseau sur un trottoir qui prend son envol au moindre bruit suspect. Anabel, outre le fait qu'elle était un oiseau rare, pouvait s'enfuir en quelques battements d'ailes. Laoise avait l'impression qu'elle était à deux doigts de s'échapper, qu'elle pouvait disparaître, comme ça, si rapidement, si jamais elle en venait à en dire trop. Elle était presque prête à tendre la main d'avance afin de s'emparer d'elle au moindre mouvement de cil. Elle était simplement là, à une distance effarante mais pourtant nécessaire d'Anabel, à lui déblatérer des phrases qu'elle trouvait sans sens, juste des mots assemblés, des mots mis les uns à côté des autres, des mots qui étaient censés tout expliquer. Leur amitié qui, selon Laoise, ne ressemblait guère davantage à ce qu'elle ressentait, sa soudaine prise de poids ainsi que son explication. Pourquoi lui disait-elle cela ? Elle se trouvait stupide d'émettre toutes ces choses ainsi. Ne serait-ce que de les laisser entendre. Elle devrait sérieusement faire en sorte que ses pensées ne se manifestent pas davantage au court de conversations de ce genre. Quoique, des discussions ainsi, elle n'en vivait pas non plus énormément. Toujours est-il qu'elle attendit, elle attendit que ses paroles prennent un sens pour Anabel, qu'elle en déchiffre le message caché, qu'elle prenne pleinement conscience de la chose. Si tant est que cela était possible. N'y avait-il pas eu assez de signes ? Ou bien Anabel n'avait-elle fait que s'empêcher de les lire, consciemment ou non ? C'était le doute, l'inconnu, l'attente d'une réponse. Le temps paraissait long. Pourtant, elle n'en avait pas dit tant que cela. Cependant, quelque part, elle avait l'impression que ça avait été assez. Elle vit la belle se rapprocher. Près, très près, pas assez près. Elle s'empara même de sa main, ce qui déclencha comme une décharge, un frisson, un petit quelque chose qu'elle ne pouvait définir. Elle disait ne pas vouloir la perdre en tant qu'amie. Pourquoi une amie ? Pourquoi était-elle relayée à un tel rôle ? Outre le fait qu'elle avait passé des semaines sans avoir la possibilité de pleinement vivre ses « amitiés » et ainsi créer les relations qu'elle souhaitait, bien entendu. Et elle reprit, hésitante, semble-t-il. Était-ce qu'elle n'était pas certaine de ses paroles ? Qu'elle n'était pas sûre de les penser ? Ou bien était-ce simplement dû à autre chose ? Laoise s'étonnait presque de réussir à explorer autant de possibilités en si peu de temps, de réussir à détailler chaque geste, chaque parole, chaque petit signe de nervosité. C'était comme si c'était tout ce qui importait, de parvenir à déchiffrer cette situation dans son entièreté. Elle sentait le pouce de la belle tracer un chemin sur sa peau et après toutes ses réflexions, elle se contenta d'écouter l'appel de ce toucher. Juste ça. Éteindre le reste. Le reste n'importait pas. Pas maintenant. Plus tard, oui, mais là ? Là, ce qui était important, c'était de savoir comment agir en retour. Parler. Sans doute était-ce ce qu'elle devrait faire. Expliquer les choses plus en profondeur, déclarer le tout de vive voix. C'est ce qu'elle devrait faire. Ce qu'elle s'apprêtait à faire... Oh et puis merde. Merde à sa retenue, merde à ses parents s'ils ne l'acceptaient pas telle qu'elle était, merde si cela ne plaisait pas aux gens. Elle s'en foutait. Elle était Laoise, elle aimait les femmes et plus précisément, elle aimait cette femme. Et si elle avait envie de l'embrasser, elle ne voyait pas pourquoi elle ne pourrait pas, pourquoi elle devrait s'en priver. Elle ne voyait pas pourquoi elle devrait se retenir et cela depuis des semaines. Alors, elle rendit les armes. Poussée par cette envie, ce besoin, elle leva le bras en direction de son minois, sa main libre se posa sur sa joue, se balada délicatement sur cette dernière. Ce n'était pas la première fois que ses doigts exploraient sa peau, pourtant, elle en ressentait toujours des frissons ainsi qu'une certaine satisfaction. Elle ne laissa pas plus de temps passer, comme de peur qu'elle finisse par annuler elle-même la situation, par la désamorcer. Elle ne pouvait pas faire ça, elle ne pouvait plus, elle avait envie de goûter à ses lèvres, d'y mêler les siennes. Elle désirait cela depuis de longues semaines à présent, elle n'allait pas laisser ce moment passer. Son visage s'approcha du sien, elle pouvait sentir son souffle, ses prunelles refusèrent de se détacher de celles de la belle, durant quelques secondes seulement, puisque de peur de lire une lueur négative dans son regard, elle préféra laisser tomber ses paupières et finalement capturer ces lèvres qui lui faisaient tant envie. Enfin. Son soulagement devait se ressentir dans ce baiser, dans cet acte presque désespéré qui était la suite logique d'une longue, très longue et insupportable attente. Là, c'était assez compréhensible, vous croyez ? Sans doute plus que toutes les paroles qu'elle aurait pu lâcher, en tout cas.
Anabel

Anabel
MESSAGES : 2905
AGE : 38
LOCALISATION : united kingdom
EMPLOI : social worker (rehabilitation)
POINTS : 74

LOVER'S LIFE
CAGNOTTE:
RELATIONS:
PARTENAIRE: ANDREAS.

i'm sick of all the insincere, so I'm gonna give all my secrets away (21/07, 13h48) Empty
MessageSujet: Re: i'm sick of all the insincere, so I'm gonna give all my secrets away (21/07, 13h48)   i'm sick of all the insincere, so I'm gonna give all my secrets away (21/07, 13h48) EmptyVen 20 Juil 2012 - 7:30

Perdue, il ne pouvait pas y avoir de meilleurs mots pour me décrire en cet instant précis. Entre l’incompréhension qui se lisait sur mon visage, la tristesse qui habitait mon regard, et cette boule au ventre qui se formait, petit à petit, dans le creux de mon estomac, mon esprit, lui était complètement déboussolé par la teneur des propos de Laoise. Qui, soyons clairs, ne l’était pas vraiment. Ces paroles qui m’embrouillaient, me troublaient, me peinaient. Ce flot de mots qui auraient pu n’avoir aucun sens à mes yeux, si je n’étais pas enfin venu à la réalisation que… que quoi donc, en fait. Que la jeune femme qui me faisait face avait visiblement des sentiments à mon égard, et que depuis des semaines, elle s’évertuait à les refouler, de peur d’être rejetée, de peur d’être blessée, de peur de me perdre. Manger lui avait paru la solution idéale pour combler ce visible manque, mais il y avait des limites à ce qu’un corps, ou plutôt un cœur pouvait supporter. Ainsi donc, être en ma présence lui devenait difficile, ardu. Parce qu’elle ne voyait pas en moi que cette amie que j’avais toujours été, jusqu’à présent, pour elle. Parce que, de toute évidence, elle désirait plus, quelque chose qu’elle jugeait m’être impossible à accomplir. Du moins, c’est ce que laissaient sous-entendre ces propos. Car Laoise ne se doutait pas un seul instant que même une infime partie de mon être ait pu ressentir une parcelle des sentiments qu’elle avait à mon égard. Il est vrai que des semaines plus tôt, j’aurais été loin de prétendre que ce fut le cas. Mais maintenant… tout était différent. Et ce changement était palpable dans tous nos faits et gestes. Quelque chose s’était produit, ce soir-là, dans la chambre secrète. Pour moi, tout naturellement, car je doutais que les sentiments qu’éprouvait la belle à mon égard remontait à bien plus loin que je ne pouvais le croire. Une espèce de déclic, peut-être. Ou est-ce seulement que j’avais enfin compris toutes ces évidences que j’avais sous les yeux, et que je me refusais de voir. Mais une crainte virulente, poignante, m’avait alors terrassée. Un sentiment de panique et cette impression que tout risquait de déraper au moindre faux pas m'avait fait reculer. Je le regrettais aujourd'hui. Tout ça parce que je ne souhaitais point perdre l’amitié de Laoise. Elle m’était aussi chère que la candidate elle-même. Et je sentis, au moment de les lui dire, que ces mots n’étaient pas ceux qu’elle voulait entendre, alors que doucement, mes pas m’avaient conduit tout prêt d’elle, ma main s’emparant de la sienne dans un geste qui se voulait tendre, mais surtout, rassurant. Oui, je désirais qu’elle soit mon amie. Mais je n’avais pas le moins du monde l’envie de la perdre, elle. Laoise était trop précieuse à mes yeux pour que j’accepte de la laisser m’échapper de la sorte, je ne voulais pas qu’elle me glisse entre les doigts. Ces doigts, d’ailleurs, qui étaient entrelacés au mien, et que je n’avais pas l’intention de lâcher. Et ce pouce qui caressait tout doucement la moindre parcelle de peau qui lui était accessible. Un petit geste à l’allure plus qu’insignifiante, pourtant. Mais dont la valeur prenait grande importance dans un moment comme celui-ci. Car il semblait être fait pour chasser les incertitudes, et apporter la compréhension. Cela se voit, dans son regard, qu’elle a compris. J’attends toutefois une parole, une réponse, un simple mot… une simple réaction. J’ai l’impression de flotter au-dessus d’un précipice, attendant de savoir si je tomberai, ou si une main me viendra miraculeusement en aide, se tendant vers moi pour me secourir. Cette main, c’est la sienne, qu’elle tend vers mon visage, et ma joue vient s’y blottir presque tout naturellement. Le contact délicat de ses doigts tout contre ma peau est électrisant et fait naître au creux de mon ventre les battements d’ailes d’une bonne centaine de papillons. Curieux sentiment que celui-là. Puis ce fut mon cœur qui faillit bondir au creux de ma poitrine quand dans un geste plus que lent, son visage se rapprocha doucement du mien. Nos regards sont ancrés l’un et l’autre, et ce contact n'est rompu qu'au moment où elle ferme les yeux, quelques secondes à peine avant d’atteindre enfin son but. Mes lèvres. Je ne pouvais faire autrement que de me laisser emporter à mon tour par ce doux contact, sa bouche goutant à la mienne dans une déclaration qui n’aurait pu être remplacée par de simples paroles. Ce simple geste résumant en lui-même tout ce qu’elle pouvait ressentir à mon égard. Et c’était là que résidait toute la beauté d’un premier baiser. Auquel je ne pus résister. Auquel je répondis sans même me poser une seule question, sans une moindre trace d’hésitation. Je laissais même ma main divaguer jusqu’à sa chevelure, dans laquelle elle se perdit. Je n’avais jamais réalisé à quel point je désirais ce baiser jusqu’à ce qu’il se produise enfin, comme si l’un de mes plus grands rêves venait de se concrétiser, rêve que je n'avais même pas eu conscience d'avoir. Mais ma réponse était probablement aussi compréhensible que ces propres aveux. Comment avais-je pu douter aussi longtemps de mes propres sentiments à son égard. Les ignorer ne nous avons mené à rien. Les avouer nous avait conduits jusqu’ici. Et en ce moment précis, rien d'autre ne comptait plus que ça.
Laoise

Laoise
MESSAGES : 954
AGE : 36
LOCALISATION : uk.
CITATION : what lies behind us and what lies before us are small matters compared to what lies within us.
POINTS : 208

LOVER'S LIFE
CAGNOTTE:
RELATIONS:
PARTENAIRE:

i'm sick of all the insincere, so I'm gonna give all my secrets away (21/07, 13h48) Empty
MessageSujet: Re: i'm sick of all the insincere, so I'm gonna give all my secrets away (21/07, 13h48)   i'm sick of all the insincere, so I'm gonna give all my secrets away (21/07, 13h48) EmptyVen 20 Juil 2012 - 21:27

Si quelqu'un avait laissé entendre que les choses allaient prendre cette tournure... elle ne l'aurait sans doute pas cru. Tout aurait dû se passer comme durant les jours précédents. Retenue aurait été le mot d'ordre. La nourriture, la solution, l'issue de secours, le seul remède face à ce mal qui l'avait frappée il y a de ça de très nombreuses semaines. Était-ce plus compréhensible, à présent ? Son attitude des derniers temps, l'amertume qu'elle avait ressenti à l'égard d'Anabel, les quelques disputes, puis cette réconciliation, la difficulté qui s'était faite sentir à la suite de ça, la difficulté à la voir que comme une amie alors qu'il y avait plus, bien plus. À quel moment elle avait commencé à basculer outre cette frontière de la simple amitié ? Elle ne savait pas. Tout ce qu'elle savait, c'était qu'après la révélation de la moitié de son secret, tout avait été plus compliqué. Parce qu'elle n'avait plus eu la nécessité de se comporter autrement que comme la personne qu'elle était et elle aurait aimé, vraiment, de pouvoir simplement agir comme elle le souhaitait mais là, un problème s'était alors imposé. La fameuse amitié. En soit, jusque-là, rien n'avait été simple. Pourtant, elle avait pris son courage à deux mains et avec ce qui se passait présentement dans cette pièce, il y avait peu de chances pour que tout reste inchangé. C'était même impossible que ça reste tel que cela était. En choisissant l'option sincérité, elle faisait basculer la situation, c'était inévitable. Serait-ce mieux après cela ? Elle ne savait pas. Et pour tout dire, au fond, ce n'était pas le moins du monde important. Ce qui importait, c'était que là, pour la première fois depuis un très long moment, elle pouvait partager un tel moment avec la belle, elle pouvait l'embrasser. Quel moment exquis que celui-ci. Et sa peur d'être rejetée fut bien rapidement remplacée en sentant qu'Anabel n'était pas réfractaire à ce baiser, qu'elle le prolongea, que sa main alla se perdre dans sa chevelure. Laoise eut l'impression qu'une multitude de sensations la transperça, au rythme d'un frisson, d'une bataille acharnée entre plusieurs papillons dans son estomac qui fut suivie d'un agréable feu qui crépita et réchauffa son organisme, l'enflamma, le rouge devait même lui monter aux joues. Et lorsque ce baiser prit finalement fin, c'est tout en gardant les yeux fermés que son front gagna le sien et s'y colla. Elle n'osait plus faire le moindre mouvement, émettre la moindre parole de peur que finalement, Anabel réalise et qu'elle décrète qu'elles feraient mieux de s'en tenir là, d'arrêter leurs divagations du moment. Le doute n'avait pas disparu, loin de là, il restait plus que jamais présent. Cependant, elle préférait profiter de ce moment le temps qu'il durait. Pour cela, sa main, une fois l'exploration de la joue d'Anabel terminée, alla se balader dans sa chevelure puis termina sa course au niveau de sa nuque. Et se laissant finalement porter par une quelconque dose d'adrénaline ou simplement par l'envie d'en profiter, elle s'empara une nouvelle fois de ses lèvres, fougueuse, effervescente puis délicate, tendre, douce. L'attente valait le coup. Ses yeux restèrent clos encore un moment, jusqu'à ce qu'elle sente son cœur reprendre un rythme plus normal et seulement à ce moment-là, elle se détacha de la belle, lui lançant alors un regard interrogateur. Que se passait-il à présent ? Et maintenant, hm ? Elle attendait une réaction, un quelconque geste annonciateur de cette prise de conscience. Simplement quelque chose. Seulement voilà, le silence l'oppressait presque, l'inquiétude d'être repoussée revenait à grand galop. Et si... ? Sa main se délogea de la sienne et c'est de ses doigts curieux qu'elle encadra son visage. Ses prunelles évitèrent de croiser celles d'Anabel, préférant observant les effleurements qu'elle réalisait sur la joue de la belle. « C'est pour cela que je ne peux pas être amie avec toi... » qu'elle souffla finalement, à peine audible, d'une voix presque muette. Plus aucun doute à avoir à présent, ça devait être suffisamment clair. Cette pensée déclencha une montée de stress en l'irlandaise. Et maintenant... ? Et si... ? Pitié, Anabel, il était temps de parler, à présent.
Anabel

Anabel
MESSAGES : 2905
AGE : 38
LOCALISATION : united kingdom
EMPLOI : social worker (rehabilitation)
POINTS : 74

LOVER'S LIFE
CAGNOTTE:
RELATIONS:
PARTENAIRE: ANDREAS.

i'm sick of all the insincere, so I'm gonna give all my secrets away (21/07, 13h48) Empty
MessageSujet: Re: i'm sick of all the insincere, so I'm gonna give all my secrets away (21/07, 13h48)   i'm sick of all the insincere, so I'm gonna give all my secrets away (21/07, 13h48) EmptySam 21 Juil 2012 - 8:34

Il arrivait, parfois, que certaines rencontres changent le cours de notre existence. La chamboulant complètement. La vie n’était tout simplement plus la même une fois qu’elles étaient entrées dans notre vie. Et je devais dire que ma rencontre avec Laoise avait tout d’un évènement marquant. Qui aurait cru, il y a quelques semaines, que notre relation prendrait un tournant aussi drastique. Pour moi, du moins, cela ne m’avait pas paru être une éventualité, avant de vraiment être confrontée à l’évidence même. Car elle était là, sous mes yeux. L’ignorer, encore, à ce stade aurait surement été la plus belle bêtise jamais commise. Une erreur que je n’avais pas l’intention de commettre, non. J’en aurais été incapable. C’est pourquoi, au moment où les lèvres de la belle touchèrent doucement les miennes, je ne reculais pas. Au contraire, nos deux bouches semblèrent s’unirent parfaitement, elles s’emboitèrent pareillement à deux pièces d’un puzzle, deux pièces manquantes qui se retrouvaient enfin. Je décidais de laisser parler mon corps, et mon cœur pour moi, songeant qu’il valait mieux ne pas réfléchir, ne penser à rien… que savourer ce tendre moment. Mes doigts se frayaient un chemin dans sa chevelure, la sienne caressait mon visage comme le plus précieux des joyaux. J’eus l’impression que l’on me coupait le souffle lorsque ce baiser s’arrêta, mais de toute évidence, il me manquait déjà. Elle pressa son front tout contre le mien, et nous restâmes un léger moment, le seul bruit de nos respirations résonnant comme une douce mélodie à mes oreilles. Je sentais que ses doigts étudiaient chaque facette de mon visage, qu’ils s’égaraient lentement dans ma chevelure pour finir leur course dans le creux de ma nuque. Un long frisson me parcourut l’échine, et mon corps semblait réclamer à nouveau ces lèvres, un appel silencieux auquel elle répondit sans invitation, fougueusement, ardemment. Aurais-je la possibilité de me liquéfier sur place que mon corps aurait pu complètement fondre sous la teneur de ses baisers, et du contact qui devint plus délicat et tendre de seconde en seconde. De la passion, de l’amour, une dose d’attirance et une pointe de désir. Tant de messages qui passèrent en un simple geste. Dans un second baiser qui, comme son prédécesseur, semblait ne jamais vouloir prendre fin, mais qui dû être rompu, alors que nos cœurs respectifs se remettaient doucement de ces émotions fortes et de cette montagne russe qu’ils venaient de franchir. Je sentais son regard que des interrogations silencieuses s’étaient invité dans la prunelle des ces yeux, mais elle évitait mon regard, le déviait sur autre chose. Ses doigts, par exemple, qui effleurèrent ma joue, inexorablement attirée par celle-ci, comme des aimants. « C'est pour cela que je ne peux pas être amie avec toi... » l’entendis-je dire, presque dans un murmure, me donnant cette impression qu’elle me confiait là un secret, à moi, et moi seule. J’aurais seulement aimé qu’elle me regarde en face, je voulais ancrée mon regard dans le sien, lui faire comprendre que je saisissais désormais la teneur de ces propos, et toute leur subtilité. Je saisis tout doucement son menton, le forçant à poser ses yeux là où je voulais qu’ils soient, à leur place rivée dans le vert des miens. « Je ne veux plus l’être, Laoise... » lui dis-je simplement, dans un chuchotement à peine audible que seule sa proximité lui permettrait d’entendre. Un fin sourire étira mes lèvres, presque imperceptibles. Mais il n’était dédié à nulle autre qu’elle. Tous ces curieux n’en étaient pas dignes. Elle, si. Je laissais mes doigts filés jusqu’à ses lèvres, fascinées par leur douceur qui n’avait pas manqué de me frapper quand elles étaient venues à la découverte des miennes. Saurais-je résister à leur magnétisme, j’en doutais. Non, de toute évidence, je ne le pouvais pas, puisque je rompis la maigre distance entre nos deux corps pour venir les unir à nouveau avec délicatesse, en toute douceur, comme une confidence, un aveu de plus.
Laoise

Laoise
MESSAGES : 954
AGE : 36
LOCALISATION : uk.
CITATION : what lies behind us and what lies before us are small matters compared to what lies within us.
POINTS : 208

LOVER'S LIFE
CAGNOTTE:
RELATIONS:
PARTENAIRE:

i'm sick of all the insincere, so I'm gonna give all my secrets away (21/07, 13h48) Empty
MessageSujet: Re: i'm sick of all the insincere, so I'm gonna give all my secrets away (21/07, 13h48)   i'm sick of all the insincere, so I'm gonna give all my secrets away (21/07, 13h48) EmptyDim 22 Juil 2012 - 2:06

Les dés étaient jetés. Un peu comme pour la roulette russe, elle jouait un jeu de hasard. C'était se lancer dans le vide sans aucune assurance d'être bien attachée, c'était marcher sur un fil sans savoir de quel côté elle finirait par tomber. C'était le grand saut. C'était aussi effrayant qu'excitant et durant la chute, elle avait autant envie de continuer que de faire marcher arrière. Des sentiments contradictoires pour une envie pourtant bien précise. Elle. L'important était de se lancer, l'atterrissage se ferait en temps et en heure. L'important était ces baisers, la douceur de ses lèvres, et la confirmation. La confirmation de ce qu'elle ressentait pour la belle, la confirmation de ce qu'elle voulait, la confirmation qu'elle faisait sans doute le bon choix en tout avouant. Ne plus vouloir être amies. Elle n'aurait jamais pu continuer à prétendre à une relation amicale face aux sentiments qu'elle ressentait. Les dés étaient jetés, oui. Plus aucun doute là-dessus, elle n'avait plus qu'à patienter avant d'obtenir la réaction, la fameuse réaction qu'elle s'était tant imaginée. « On devrait s'en tenir là, Laoise », voilà ce qu'elle s'attendait à entendre. Ou bien, « je pense que c'est une erreur, j'ai déjà des sentiments pour quelqu'un d'autre ». Quelque chose de négatif pour l'irlandaise, quelque chose qui contrasterait clairement avec leur amitié, quelque chose qui montrerait la ficelle qui casse, la fin définitive de leur relation. Elle était tellement prête à entendre ces mots qu'elle les imaginait presque déjà. Puis son regard fut obligé de croiser celui d'Anabel. Et des mots furent prononcés. Pas ceux qu'elle pensait entendre, loin de là. Elle en fut tellement surprise, tant elle s'attendait à recevoir une réponse négative, que ses prunelles devaient prendre une teinte d'étonnement. Elle ne voulait plus l'être ? C'est-à-dire ? Elle ne voulait plus être amie avec Laoise ? Donc... ? Elle avait besoin d'exactitude, Anabel devait prononcer les mots, elle le devait pour que le cœur Laoise puisse reprendre des battements réguliers. Elle réalisait, petit à petit, au fur et à mesure que les doigts de la belle parcouraient ses lèvres, ce qu'elle venait de lui dire là. Et c'est sur son sourire qu'Anabel posa ses lèvres. Elle l'embrassait. De quoi la ravir. Sa main alla se promener sur la taille de la belle, son autre main se glissa à nouveau sur sa nuque. Lorsque ce baiser prit fin, elle ne s'éloigna pas davantage de sa camarade. Maintenant qu'elle avait obtenu cette place, elle ne comptait pas la laisser filer. Quoi qu'il en soit, elle était bien, là, elle ne comptait pas bouger. Sa respiration se calma, se fit plus profonde, ses prunelles ne pouvaient se détacher de celles d'Anabel et finalement, elle pensa bon de reprendre la parole. « Tu es sûre ? » Toujours un simple murmure, des paroles dites à un tel volume qu'elle douterait presque qu'Anabel puisse les entendre. « Je veux dire, il y a... les autres, la fin du jeu... tout le reste.  » Oui, tout le reste. Par cela, elle pensait à tout ce qui allait se passer dans sa vie après ce jeu, tout ce qui restait à affronter durant son aventure. Tellement de choses. Et bien entendu, il y avait les autres. Elle avait quelques personnes en tête en particulier. Les fameux prétendants. Elle préférait savoir si la belle était certaine de ce qu'elle faisait là, qu'il ne s'agissait pas d'une simple impulsion qu'elle regretterait dans quelques heures. Quoi qu'il en soit, elle déplaça la main, qui s'était posée sur la joue d'Anabel, afin que ses doigts aillent s'entremêler avec ceux de la belle. Serait-ce prématuré de dire sa belle ?
Anabel

Anabel
MESSAGES : 2905
AGE : 38
LOCALISATION : united kingdom
EMPLOI : social worker (rehabilitation)
POINTS : 74

LOVER'S LIFE
CAGNOTTE:
RELATIONS:
PARTENAIRE: ANDREAS.

i'm sick of all the insincere, so I'm gonna give all my secrets away (21/07, 13h48) Empty
MessageSujet: Re: i'm sick of all the insincere, so I'm gonna give all my secrets away (21/07, 13h48)   i'm sick of all the insincere, so I'm gonna give all my secrets away (21/07, 13h48) EmptyDim 22 Juil 2012 - 19:23

L’incertitude dans son regard lorsque je lui déclare, d’une voix douce, que je ne veux plus l’être… plus être quoi? Son amie, car comme elle me l’a si bien spécifiée, ce n’est plus chose possible entre nous. De par ses sentiments pour moi. Elle ne peut plus prétendre que ce rôle lui suffit. Et je comprends enfin pourquoi. Car je suis incapable de la concevoir uniquement comme telle, désormais. Non. Nous avons franchir une barrière invisible et désormais, impossible de revenir en arrière, d’effacer ces derniers instants, ces baisers échangés, ces douces caresses. Pas maintenant que j’ai gouté à ses lèvres, et elle, aux miennes. Contact que je réclame à nouveau, m’avançant pour aller m’emparer de ces fautives qui n’ont rien à se blâmer, finalement. Sa réponse est automatique, puisque je sens l’une de ses mains se faufiler autour de ma fine taille, me serrer toute contre elle, alors que sa jumelle se niche dans le creux de mon cou, réduisant l’écart entre nos deux êtres à quelques poussières à peine. Je suis bien, là, tout contre elle, nos bouches dansant l’une contre l’autre un ballet de plus gracieux. Et quand elle se détache finalement de mes lèvres, je m’attends à ce qu’elle s’écarte, mais non, il ne semble aucunement être question de s’éloigner. Ses yeux se sont ancrés dans les miens, je sens qu’ils sont incapables de faire autrement, et pour tout vous avouez, je n’imagine pas décrocher mon regard du sien. Nous sommes dans une petite bulle, un espèce de petit cocon dont ni l’une, ni l’autre, n’a envie de sortir. « Tu es sûre ? » Son insécurité m’attendrit presque, parce qu’il devait y avoir quelqu’un d’incertain entre elle et moi, ce ne devrait pas être elle, alors que son attirance pour ma petite personne n’a plus de secrets pour personne. Enfin, sauf moi, jusqu’à tout récemment. « Je veux dire, il y a... les autres, la fin du jeu... tout le reste. » Je suis consciente des réactions que ce soit celles de notre autre camarade, celle de ces gens, dehors, celle… de sa famille, tout particulièrement. Et je sais aussi qu’au fond, je ne sais pas tout d’elle, que la vie à l’intérieur de ces murs est loin d’être la même, et il y a aussi ce secret, incomplet, incertain. Mais est-ce que ça change quelque chose, au final? Est-ce que je m’arrêtais sur ce genre de détails, alors que je sais ce que c’est, plus que tout autre. L’impact des regards, des jugements, des remarques. De toute chose, souhaiterais-je la laisser seule là dedans, l’abandonner alors que, justement, ma main dans la sienne pourrait lui être ce support nécessaire, la seule chose qui lui permettra d’affronter tout ce qui l’attend. « Oui… oui, je suis sûre. » Je serre plus fortement, mais tout en douceur, les doigts de la belle qui se sont entrelacée au mien. « Tu comptes plus à mes yeux qu’eux tous réunis, tu sais… et c’est seulement maintenant que je m’en rends compte. » Je souris. Il faut croire que j’avais vraiment mis du temps à me faire à cette idée, mais l’important était qu’aujourd’hui, je réalisais enfin. « Je veux être là pour toi… et avec toi. » Ça suffirait ? Je l’espérais.

Contenu sponsorisé

i'm sick of all the insincere, so I'm gonna give all my secrets away (21/07, 13h48) Empty
MessageSujet: Re: i'm sick of all the insincere, so I'm gonna give all my secrets away (21/07, 13h48)   i'm sick of all the insincere, so I'm gonna give all my secrets away (21/07, 13h48) Empty

 

i'm sick of all the insincere, so I'm gonna give all my secrets away (21/07, 13h48)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» « Sick of all the insincere So I'm gonna give all my secrets away » 24.12.10 - 2h41
» I'm not gonna give up ๑ 12/06 | 18h45
» don't give up keep on trying you're gonna make it ★ ft. andreas
» (libre) i don't give a damn, i don't give a shit ₪ 24 janv, 23h15
» i'm gonna marry the dark, gonna make love this stark ✎ 08.11 à 23h49

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
FAKE LOVER :: Les différents chapitres :: Les chapitres :: CHAPITRE TROIS :: SAISON 7 :: Extérieur-