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 neverland - jeudi 27 juillet, 15h28

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Loxias

Loxias
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MessageSujet: neverland - jeudi 27 juillet, 15h28   neverland - jeudi 27 juillet, 15h28 EmptyLun 23 Juil 2012 - 6:00

NORA

Pas de Sive en vue. Je ne sais pas où elle est, probablement occupée à sa propagande de campagne, mais toujours est-il qu’en inspectant la longue et large pièce, je ne le vois nulle part. Je suis installé ici depuis de trop longue minutes, mon épais volume sur l’oeuvre d’Andy Warhol entre les mains, je végète, comme tout les autres, dans un salon frôlant l’overdose. Il fait beau, dehors, mais nous avons tellement prit l’habitude de passer notre vie au salon qu’on poursuit, sans raison. Je tourne les pages mécaniquement depuis plusieurs chapitres, mon regard se préoccupant bien plus de la brunette, lascive dans le canapé en face du mien, que des créations d’Andy. Néanmoins, je tente de me concentrer... En vain. Alors je gigote, je change de position, et je jette de fréquents coups d’oeil à la ronde, m’attendant à croiser le regard réprobateur de ma partenaire... Mais rien. Rien du tout. J’ai beau savoir que la belle blonde ne pense qu’à moi et à mon bien, il n’empêche que je ne parviens à réfréner un léger sentiment de liberté en constatant qu’elle n’est nulle part autour de moi. Je suis con, très con, je vais sans aucun doute le regretter amèrement dans les prochaines heures, voir dans les prochaines décennies, mais j’ai le goût de l’école buissonnière sur la langue, et des envies de désobéissance. J’ai jamais su résister à ce qui m’était interdit, c’est bien pour ça, d’ailleurs, que je suis là aujourd’hui, à répéter, inlassablement, les erreurs du passé. Comme si j’étais incapable de me retenir face à une barrière électrifiée stipulant “passe ton chemin, étranger”... J’suis un sale môme, un voleur, je convoite et dérobe. M’en empêcher, c’est m’y inciter. J’opère un dernier tour d’horizon, mais toujours pas de Sive. Alors je reporte mon attention sur la brune et attire la sienne à coup de “psiiiit !” qui se veulent discrets. Un léger mouvement de menton plus tard, je lui indique la sortie, avant de poser mon livre sur la table basse, de m’étirer comme un chat, et de me lever le plus naturellement du monde. Personne ne me remarque, tout le monde somnole plus ou moins, mais tant pis, j’essaye d’avoir l’air naturel en gagnant la sortie, des fois que... Je traverse le hall, m’assure que Sive ne s’y trouve pas, et entame un décompte mental. Cinq... Quatre... Trois... Deux... Un... À zéro, ma main s’empare de celle du fruit défendu, et sans plus attendre, je l’entraine dans une course à travers le parc. Ce qui est complètement con, puisque nous ne sommes pas poursuivit, ni ne pourrons nous cacher dans un terrain balisé de caméras. Mais ça donne un certain style à notre escapade, un style auquel je ne donne aucun nom pour ne pas réanimer ma mauvaise conscience. On dépasse plusieurs fontaines, puis je bifurque vers la gauche, traversant des coins plus intimistes, donnant une illusion d’isolement qui n’est que factice. Et lorsque le labyrinthe se profile à l’horizon, je ralentie ma course, traversant une nouvelle ligne d’arbustes pour déboucher dans une petite clairière isolée. C’est ici que je me rends, depuis le début de mon incarcération, chaque fois que j’ai besoin de me vider la tête. L’endroit, trop en périphérie, trop éloigné du château, n’attire pas les foules et me préserve de toute compagnie quand je n’en cherche pas. Sauf que cette fois, c’est moi qui l’ai emmené avec moi. Volontairement. Je lâche sa main, et m’approche du vieil arbre qui sort des rangs. J’ôte ma veste, l’étale sur ses racines, et m’y laisse choir comme une merde. Le nez vers le ciel, devinant les nuages au travers des branchages, j’attends qu’elle vienne me rejoindre d’elle-même. Je ne dis rien, je n’ai rien à dire. Je voulais juste lui montrer mon endroit à moi, et lui offrir quelque chose qui vienne de moi, vraiment de moi.
Nora

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MessageSujet: Re: neverland - jeudi 27 juillet, 15h28   neverland - jeudi 27 juillet, 15h28 EmptyLun 23 Juil 2012 - 18:45

Je ne sais plus trop l’heure à laquelle j’ai investi le salon, mais j’y suis encore. Et toujours. C’est un peu le lieu de culte en fait. On y est tous, presque, tout le temps, à s’occuper comme on peut. Quant à moi, je suis vautrée sur un fauteuil dans une position peu orthodoxe. Dans le genre de biais, le creux des genoux reposant sur un des deux accoudoirs, les jambes battant l’air, et l’autre accoudoir servant à caler ma nuque, les cheveux dans le vide. Après tout, peu importe tant que je suis à l’aise. Et, je comate, me perds dans mes pensées, entre deux résolutions d’équations. Ouais, je n’ai franchement que cela à faire... J’ai réussi à chopper un magazine scientifique l’autre fois. Enfin, après l’avoir dûment quémandé à Cupidon. Puis, après l’avoir distraitement feuilleté durant des heures, il y’a toujours deux pages de problèmes et équations à résoudre à la fin. Soit pour le plaisir ou pour des concours qu’organise le magazine. Bref, moi, je fais ça pour passer le temps et éviter que mon cerveau ne se ramollisse à coup de fainéantise répétée. Le cerveau c’est comme un muscle si on ne l’entraine pas blablabla… Le stylo tourne entre mes doigts, se pose sur la feuille, je griffonne, mon cerveau tourne également. J’en résous une bonne série. Bien que ma concentration oscille, est loin d’être constante. Mon regard dévie souvent, trop souvent même, vers le canapé qui fait face au mien. Simplement, parce qu’un brun, ce brun-là, y est installé… Aussi, à chaque fois que nos prunelles s’accrochent, je lui décoche de grands sourires avant de faire mine de me re-intéresser à mes calculs. D’ailleurs, en parlant de calculs, je finis par me rendre compte que l’équation sous mes yeux est tout bonnement… fausse. Je rêve ! Je m’insurge même. Comment peuvent-ils faire une faute dans leur énoncé ! Surtout eux quoi. Parce que ouais, sans prétention, mes calculs sont corrects, c’est leur truc qui merde. Je crois même que j’affiche une expression scandalisée, presque déçue. J’ai limite envie d’aller taper un scandale en fait. Voyez à quel point on s’emmerde… Bref, où est Valentina !? Elle comprendra, elle. Je la cherche dans la salle, mais rien. Je me pince les lèvres. Tant pis. Aller, je vais m’en remettre. Je me recale sur mon fauteuil avant d’entendre des « pssst » répétitif. J’arque un sourcil avant de vriller discrètement mes prunelles sur ma droite. Un fin sourire prend possession de mes lèvres au mouvement de menton. Aussi, j’acquiesce d’un léger mouvement de tête. Genre, j’ai compris. Mes yeux se posent, de nouveau, sur mon magazine, le temps qu’il se lève et quitte la pièce. Je me prends au jeu. Je ne sais pas pourquoi on se la joue mission commando mais soit. Une fois disparu, je fais de même. Je ballarde le magazine sur la table basse avant de me lever. J’évite de m’étirer histoire de ne pas se faire griller. J’aligne les pas de façon la plus naturelle possible, dégagée même. J’ai même un sourire, et un signe de main, pour ceux qui me suivent des yeux. Un dernier regard dans le salon, je passe la porte et il m’attrape la main. Aussitôt, Loxias m’entraine dans une course effrénée. Un sourire béat étire mes lèvres et mes jambes passent l’une devant l’autre de plus en plus rapidement. Je le suis sur les talons, on dévale les petites marches devant la porte, s’élance dans le parc. Encore une fois, je m’applique à adhérer au sol et lui accorder une confiance aveugle pour ce qui est de me guider. On s’enfonce dans un coin du parc où je n’ai jamais mis les pieds pour sûr. Je m’essouffle, mais je n’ai pas assez d’air ou la force de lui dire de ralentir. Quelques minutes plus tard, il le fait de lui-même. Je réactualise ma vision, j’essaie du moins. La seconde d’après se dessine une petite clairière, lumineuse, isolée. Mon sourire n’a pas délogé, au contraire, il s’élargit. Sa main quitte la mienne, mes doigts se détachent sans mal, tandis que mes yeux détaillent et contemplent ce petit bout de terre. « C’est sympa ici » je claironne en prenant un air d’arriviste plein aux as, la main en mode visière contre mon front, l’autre sur la taille. Oh non, aujourd’hui, je ne me prends pas la tête. J’oublie tout. Je profite de l’instant. Ça me semble être une bonne résolution. « On achète ? » je fais en vrillant mes prunelles vers lui, remontant des lunettes de soleil imaginaires avant de me rendre compte qu’il est allé se vautrer sous un arbre, l’attention portée dans les branchages. Je rêve, il ne m’écoute pas. Aussi, j’avise plusieurs pas en sa direction, mes pieds se calent de part et d’autre de son corps. Debout. Mon visage se positionne au même niveau que le sienne de telle façon à lui masquer la vue et lui imposer la mienne. Et là, j’affiche même un sourire de demeuré "boudeur". Le pire dans l’histoire, c’est que ça m’amuse. Je crois bien que j’ai la connerie aujourd’hui, ca faisait longtemps en plus, be ready.
Loxias

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MessageSujet: Re: neverland - jeudi 27 juillet, 15h28   neverland - jeudi 27 juillet, 15h28 EmptyLun 23 Juil 2012 - 22:32

Bien sûr que si, je l’écoute, ou tout du moins, je l’entends, mais... Que répondre à ça ? Acheter un coin de parc duquel on sera viré dans moins de deux semaines ? Et avec quel argent ? Ma cagnotte frisant le ridicule, je dois avouer que je ne trouve rien de drôle à répondre, alors je préfère me la fermer et me perdre dans la contemplation du ciel au travers des branchages. Je sais ce qu’elle attend de moi, et j’aimerais le lui offrir, mais ça ne vient plus aussi naturellement qu’avant, j’ai comme des parasites dans le crâne qui m’empêchent de simplement “jouer”. Peut être parce que je ne la perçois plus comme une entité asexuée dotée d’une capacité à entrer dans mon univers imaginatif. Non, maintenant, elle n’est plus du tout, mais alors plus du tout du tout, asexuée dans ma tête. J’ai même un peu trop conscience de sa nature très féminine. Alors je tente, je m’efforce réellement à réintégrer mon état d’esprit d’avant, lorsque tout était plus simple, si simple, mais je pense qu’il va me falloir un léger conditionnement. Juste un peu de temps pour parvenir à me la représenter sans signes extérieurs de féminité, sans toute cette aura qu’elle dégage en permanence et qui m’appelle de manière bassement efficace. Alors, je prends sur moi, je m’éloigne, m’allonge, et tente de faire le vide dans ma tête. C’est pas évident avec sa voix qui s’infiltre dans mon oreille. Je ferme les yeux, je fais le vide, offrant mon visage aux rayons filtrés par les branchages. Et puis, soudain : black out. L’intérieur de mes paupières passe du rouge vif au noir intense, et je comprends que quelque chose fait obstacle à mon soleil. J’ouvre un oeil et découvre l’objet de mon éclipse. A croire qu’elle est faite pour occulter tout le reste, même l’astre solaire. Une moue contrariée aux lèvres, je constate qu’elle s’impose, enjambant mon corps et se penchant dangereusement au-dessus de moi. J’sais pas trop si elle est inconsciente, suicidaire, ou si elle sait exactement ce qu’elle fait en usant de provocation pour atteindre son but... Quoiqu’il en soit, mon âme d’enfant revenant à la charge, il me suffit d’écarter légèrement et rapidement les jambes pour lui faire perdre l’équilibre avec un sourire sadique aux lèvres. Je la vois tanguer, battre des mains, s’ébranler frénétiquement, pour finir par choir. J’ai prévu mon coup, selon toute logique, elle doit tomber sur les fesses, sans se faire trop de mal. Malgré tout, je me redresse légèrement, histoire d’accrocher un de ses bras, et d’accompagner sa chute. Sauf que c’est là qu’on saisit la différence entre Valentina et moi, parce que Valentina aurait compris dès le début qu’il n’y avait aucune chance que Nora tombe sur ses fesses, alors que moi, je n’en prends conscience qu’en la sentant s’avachir contre mon torse à semi-relevé... Heu... Beug... « C’est marrant, c’était pas du tout prévu comme ça, dans ma tête... » j’annonce en détachant mes deux bras de mon corps pour les tendre bien haut, bien loin du sien. « C’est très indécent, surtout sous le nez de Grand-Mère Feuillage. T’as pas honte ? » Sans déconner, elle a pas honte ? Oui, j’sais, j’suis salaud, j’assume.
Nora

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MessageSujet: Re: neverland - jeudi 27 juillet, 15h28   neverland - jeudi 27 juillet, 15h28 EmptyMer 25 Juil 2012 - 1:27

J’agis sans réfléchir sur la portée de mes actes ou gestes présentement parce que sinon je ne ferais plus rien. Parce que sinon, ca me paralyserait l’esprit, ca me tourmenterait sans cesse et je n’oserais plus en placer une ni même bouger. Je serais toujours à me demander si c’est bon, à argumenter dans tout les sens, à essayer d’interpréter comme chacun et tous le feraient, à penser comment ça peut être perçu… C’est trop, beaucoup trop. Je n’ai jamais réglé ma vie sur l’opinion. Je n’ai jamais réglé ma vie, mes décisions, mes actes, sur ce que pensent les autres, ce qu’ils veulent de moi. Ces autres qui m’entourent. Ces autres qui peuvent influencer et tout dénaturer. Ces autres qui attendent que j’agisse comme ils le voudraient eux sans se préoccuper de ce que je veux moi. Or, je ne veux pas. Je suis moi, je veux rester moi. D’autant que, voilà, mes gestes sont dénués de sens. Je souhaiterais seulement que la simplicité reprenne ses droits. Mon unique souhait. Est-ce mal ? N’est-ce pas un bon argument ? Je veux juste pour rire et parler, comme avant avec lui. Je voudrais que l’on puisse repartir dans nos délires psychédéliques sans mal, sans barrières ou blocages. Est-ce possible ? Tant qu’on n’a pas essayé, on n’en sait rien, je n’en sais rien, n’est-ce pas. Alors, je m’y essaie. J’essaie de faire abstraction de tout ce qui m’anime intérieurement. Ou, au moins, de ne rien laisser transparaitre. J’essaie de prendre ça simplement, d’agir comme je l’aurais fait avant tout ça, d’agir sans me prendre la tête. Est-ce seulement possible ? D’ailleurs, le Loxias d’avant aurait très certainement trouvé une connerie à répondre à mes précédentes divagations. Il aurait très certainement fait dans la surenchère sans se creuser le cervelet. Mais celui qui est avachi sous l’arbre semble avoir plus de mal. En fait, il ne dit rien. Et, je ne lui en veux. Forcément, je comprends… Ceci dit, je n’abandonne pas pour autant. Comme toujours, j’essaie. Au pire, je le trainerai de force dans le monde décalé de notre imaginaire désaxé, florissant. Alors oui, je me retrouve à afficher une mine faussement semi-contrariée, je me retrouve à le regarder avec cet air de demeurée, d’en haut qui plus est, le surplombant. Je finis même par arquer un sourcil lorsqu’il ouvre les yeux. J’attends. J’attends une quelconque réaction. Je ne bouge pas. Et, la seconde d’après je sens mes chevilles trembler, j’aperçois un sourire sadique trônant sur ses lèvres. J’échappe un cri de surprise, je bats l’air frénétiquement, aller avec un peu de chance je m’envole, et, fatalement, mon sol se dérobe sous mes pieds. Je me casse la gueule, j’espère encore me rattraper, mais Loxias m’enfonce d’autant plus en agrippant l’un de mes bras. Mes genoux finissent par flancher et j’échoue contre son torse. Je loupe une inspiration et me fout à tousser. Je me laisse une seconde pour tout actualiser avant que sa voix ne s’élève. « J’ai comme des doutes là » je fais faussement offusquée par un tel geste en me redressant et époussetant mes mains l’une contre l’autre. Sa réplique suivante m’arrache un rire. Indécent, avoir honte ? Il n’est pas sérieux, la faute à qui si je viens de faire une chute d’un mètre soixante-dix-huit ?! « Han ! » je m’exclame en écarquillant les yeux. « Non, mais… c’est elle qui a joué de ces racines » j’hésite avant d’affirmer d’un air solennel. Cf, le disney. Je me décale, mes prunelles se posent sur mes genoux…« …et toi Pocahontas, t’as pas honte ! Regarde l’état des genoux de Princesse Giselle ! » je m’insurge en me cantonnant au rôle que l’on m’a attribué. Je décrète aussi qu’il est l’indienne, cherchez pas. Et, ouais un coup j’accuse la veille, un coup lui. C’est le système. « ...scandaleux » je continue de marmonner, maugréer, les yeux rivés sur mes genoux légèrement meurtris.
Loxias

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MessageSujet: Re: neverland - jeudi 27 juillet, 15h28   neverland - jeudi 27 juillet, 15h28 EmptyMer 25 Juil 2012 - 4:58

Sérieusement, si j’avais su qu’elle risquait de tomber de ce côté-ci, à savoir du côté estampillé “my reactive body”, je pense que je n’aurais pas tenté l’expérience. D’une part parce que nos relations actuelles sont un peu trop confuses et tyranniques pour nous imposer un contact direct, un corps à corps ersatz du précédent -une chute, un rattrapage, un sauveur, un baiser, et beaucoup de larmes-, et d’autre part parce que si ça avait été le cas, je ne me serais pas redressé en vue de la rattraper, m’exposant, de ce fait, à une collision brutale, thorax contre thorax, et front contre front. Ridicule à souhait. Et tout ça sur l’air de la chanson de Grand-mère feuillage, puisque, comme un con, je l’ai en tête depuis que j’ai décrété que cet arbre m’y faisait penser. Que, Que, Na-tu-ra, un jour tu verras... Alors, lorsqu’elle m’annonce qu’elle à comme un doute, je prends un air offensé, mi-réel, mi-surjoué, parce que, techniquement, elle n’a pas le droit de penser ça, parce que techniquement, malgré la simplicité qu’elle tente de donner à cet échange, elle n’a pas le droit d’oublier notre historique, nos antécédent. Que, Que, Na-tu-ra... Elle se redresse, je tente de l’aider mais lorsqu’elle accuse grand-mère feuillage d’être responsable de sa chute avant de rejeter la faute sur moi en me nommant “Pocahontas”, je renonce à toute forme d’aide, et croise les bras contre mon torse. Est-ce que j’ai une tronche de grande brune frangée de la tunique ? D’ailleurs, n’est-ce pas un drôle de mot “tunique” ? Et pourquoi mon esprit part en couille, sautant d’un truc à un autre sans raison ? Focus, Loxias ! FOCUS ! Que, Que, Na-tu-ra... « T’es aveugle ou quoi ? » je lui demande en me redressant, me frottant l’arrière-train au passage. « Tu ne sais même pas reconnaître John Smith quand tu l’as sous les yeux ? Honte à toi, petite chose... » Je la rabroue tout en me retournant pour faire face au tronc d’arbre que j’enlace jusqu’à pouvoir poser ma joue contre son écorce. « Que, Que, Na-tu-ra, un jour tu verras... » je fredonne en passant une main tendre sur le tronc de l’arbre, comme si je cherchais à le réconforter. D’ailleurs, j’y vais même de mon petit « Chuuuut, chuuuut... » apaisant et doux. « Elle ne pensait pas ce qu’elle a dit, mémé... Ne fais pas attention à elle. » Oui, j’suis le Francis Lalanne d’Irlande, les cuissardes en moins, le sex-appeal en plus. Je parle à un arbre, et je le vis très bien. Que, Que, Natu-ra... « Et oui, je suis John Smith... » je reprends pour Nora, tout en m’accrochant à la branche la plus basse, un pied s’élevant pour trouver une prise sur le tronc. « Lieutenant de l’Empire partit à la conquête de Terre pour s’agrandir, et tombant sous le charme de la fille du chef ennemi... Tout un programme. » Mes pieds décollent du sol, et à la force des bras, je me soulève, jusqu’à totalement disparaître dans les jupes-feuillage de mémé. « John Smith, adepte du brassage des cultures, séducteur au brushing impeccable, et à la voix ensorceleuse... Que, Que Natura, un jour tu verras, ton coeur chantera, et tu comprendras... » Bon, mis à part la voix et le brushing, avouez que ça colle assez bien au personnage. Assis, sur la branche, je coince bien mes genoux contre le bois, afin de ne pas risquer la chute, et lorsque je m’estime satisfait, une branche sous mes genoux, une autre sur mes tibias, je me laisse partir en arrière, afin d'émerger sous le nez de Nora, tête en bas, les bras croisés sur le torse. « Les personnages et les situations de ce récit étant purement fictifs, toute ressemblance avec des personnes ou des situations existantes ou ayant existé ne saurait être que fortuite. » J’énonce façon Wall-E, avant de décroiser les bras pour lui présenter une de mes mains. « Tu grimpes, princesse ? »
Nora

Nora
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MessageSujet: Re: neverland - jeudi 27 juillet, 15h28   neverland - jeudi 27 juillet, 15h28 EmptyMer 25 Juil 2012 - 19:12

J’ai une vieille impression de déjà vécu. Horrible, étouffante, et oppressante. Exactement la même scène à quelques détails près, quelques exceptions près... Pour ça aussi que pour casser avec l’image qui s’immisce et tente d’assiéger mon esprit, je décampe de sur ses jambes illico. Tout en conservant un air naturel et dégagé pour la forme, par respect à l’atmosphère simpliste que j’essaie de recréer, que j’essaie de retrouver. Histoire d’être un tant soit peu crédible aussi. Parce que non, non, il ne faut pas sombrer… Aussi, je concentre toute mon attention sur un truc absolument inutile et futile que sont mes genoux passablement écorchés par la chute et l’atterrissage sur les racines de Grand-Mère Feuillage. Grand-Mère Feuillage sérieusement, du coup, j’ai tout le disney Pocahontas qui me revient en tête. Ouais, avec les chansons et tout. J’ai toujours voulu vivre dans un Disney, ok, passons. La voix de Loxias s’élève et me tire de mes pensées. « Hein » j’échappe avec un air hébété au visage en le suivant des yeux puisqu’il entame un mouvement pour se lever. Attend, je réactualise. Non, en fait, il enchaine. Je me retiens d’éclater de rire. John Smith, il manque quand même un élément essentiel au tableau : les cheveux couleur paille. Non, j’y tiens. On ne dénature rien. « C’est parce que j’attends de voir ses prouesses, je ne crois que ce que je vois moi » je rétorque avec solennité et un hochement de tête faussement grave. Oui, sinon on se méprend, n’est-ce pas. Assise sur les talons, au sol, je regarde la scène qui se déroule sous mes yeux avec limite stupeur au début. Je voulais retrouver le Loxias d’avant, je crois que j’en ai pour mon argent, si ce n’est plus. Le rire tiraille mes côtes, mes lèvres sont sur le point de me trahir, mais je les garde résolument closes. Il se met à chantonner. « Tu entends le vent ? » je lui fais façon grand-mère feuillage avant de me taire et me concentrer pour ne pas rire en le voyant enlacer le tronc de l’arbre. Communion avec l’arbre, attendez, depuis quand John Smith comprend quelque chose à la Nature, son âme, blablabla alors qu’il n’a toujours pas rencontré Pocahontas ? Ouais j’y crois moyen. Aller, je veux bien lui laisser le rôle de Kocoum. Je ne bouge pas, non, je le regarde grimper à l’arbre avec agilité alors qu’il me décline son identité et compagnie. « Mouai » je lui fais pour seule réponse. Constructif, effectivement. « Une expédition qui se termine avec une balle dans l’épaule » je trouve bon de dire d’un air dégagé en haussant les épaules. Je lève les yeux pour le suivre dans son ascension. Je le perds dans les feuillages, je fronce légèrement les sourcils en tendant le cou pour voir où est-ce qu’il a disparu lorsqu’il réapparait soudainement sous mon nez, à l’envers. J’échappe un hoquet de surprise. J’ai même pas le temps de le réprimander qu’il me sort un truc façon R2D2. Ah non, ça c’est moi. Bref. D’ailleurs, suis-je censée analyser ? Non, tant pis, je ne le fais pas. Je commence à comprendre le coup de l’intellectuel assit qui va moins loin que le con qui marche. Moi j’ai choisi la position du con aujourd’hui. C’est plus simple. Mon esprit va mieux. Lui aussi pense à des trucs cons. Grimper ? Je me pince les lèvres, jauge l’arbre, jauge la branche sur laquelle il est suspendu. Je me dis aussi qu’il est super grand, lui, à la base, plus un bras tendu ca creuse la distance encore. Est-ce raisonnable d’aller taquiner le vide ? Je bloque une seconde. Je n’arrive même pas à croire que j’ai une réflexion sur les risques alors qu’il me propose un tel truc. Un truc que j’ai expérimenté lorsqu’Ezéquiel était encore parmi nous. C’est quoi ce bordel ! Qui que tu sois sort de ce corps ! « Ca dépend, tu comptes me tracter pour me montrer à quel point tu es fort en prenant le risque que sous notre poids la branche craque et que ce n’est pas une balle dans l’épaule mais bien un traumatisme crânien avec séance coma au programme. Ou alors, je te montre à quel point Anastasia n’est pas la seule à pouvoir se passer d’un homme pour en venir à bout du méchant de l’histoire ? » je débite sur un ton légèrement railleur, avec un sourire mutin aux lèvres, presque de défi en fait. J’aime croire que je ne suis pas une assistée. Pas totalement du moins. « J’ai rien dit John » D’ailleurs, faudra qu’on m’explique où est le « méchant » dont je parle. Bref, c’était pour illustrer. Puis, je prends sa main seulement pour me mettre sur mes pieds. J’avise l’arbre, à nouveau. Après quoi, je tends les bras vers la première branche que je parviens à agripper. La seconde d’après je me suspends en calant mes pieds contre le tronc. Je tire sur mes bras, fais monter mes pieds. Dans un mouvement chaotique et furtif, je bascule, continue de « marcher » sur le tronc –courir même- et balance mes jambes avec rapidité pour qu’ils accrochent, comme ils peuvent, à la branche légèrement au-dessus. Je me fais une petite frayeur lorsque ma main glisse, j’essaie de ne rien laisser paraitre. Je me stabilise la tête dans le vide avant de faire en sorte de me redresser, assise sur la branche. Pas pour rien que l’on m’a refilé le rôle de la trapéziste, l’autre fois. Je lève les yeux vers lui, légèrement plus haut, je souris en arborant un air dégagé façon : t’inquiètes je gère. « J’arrive, j’arrive » je commente face à l’air qu’il affiche. A l’aide du tronc, je me mets debout sur la branche. J’évite de regarder en bas aussi. Et, je tends un bras sur la branche qui cale ses jambes à lui. « Tu sais, une princesse n’est jamais en retard, ce sont les autres qui sont en avance… » je lui sors pour excuser ma lenteur dans l’application que je mets à le rejoindre là-haut. « Je crois qu’à un moment Dimitri a aidé Anastasia dans la tâche, un tout petit peu » je sifflote. Traduction : je veux bien de l’aide maintenant. Un bras, un pied, un doigt, une jambe, peu importe. Et, j'évite d'afficher un regard suppliant ou quoi histoire de ne pas trop faire pathétique. J'y peux rien si je suis dans l'incapacité de me soulever à la simple force de mes bras. Quoique je réfléchis déjà à une solution, un plan C, si jamais le plan B -son aide- ne marche pas.
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MessageSujet: Re: neverland - jeudi 27 juillet, 15h28   neverland - jeudi 27 juillet, 15h28 EmptyJeu 26 Juil 2012 - 4:55

Elle doute de moi. La princesse Giselle doute de mon identité secrète. Elle me provoque en se comparant à Saint Thomas -ce qui, entre nous, est un brin débile, puisque le concept même de la foi catholique est de croire en un esprit supérieur invisible, donc comment pourrait-il croire en quelque chose qu’il ne voit pas ? On est d’accord, Saint Thomas est un bon gros faaake !- puis y va carrément de son petit ricanement concernant ma capacité à entendre le vent... « Alors déjà c’est “comprendre” le vent, parce qu’il faudrait être sourd pour ne pas “entendre le vent”, et en plus oui, tout à fait madame, le vent me parle. » je rétorque avec la moue et l’intonation d’un sale môme de dix piges. Fallait pas me chercher, Mireille. « J’n’ai jamais précisé à quel moment de l’histoire nous nous trouvions, si ça se trouve j’ai déjà rencontré la Poca, elle m’a appris à parler ziozio, j’l’ai ramené en Angleterre, lui ai passé la bague au doigt, pondu trois marmots, et maintenant elle attend sagement dans son HLM de banlieue londonienne, que je termine de déforester son pays, que j’y implante deux ou trois cent McDo, que je parque sa smala tribale dans une réserve type zoo, et que je repeuple le nouveau monde de petits obèses lobotomisés aux jeux vidéo. » j’énonce, tout en grimpant dans l’arbre pour y disparaître. « Après, p’t’être que je rentrerais... Mais c’est pas sûr. » John Smith goujat, oui, pourquoi pas ? Quitte à pourrir un Disney et traumatiser toute une génération, autant y aller à fond, n’est-ce pas ? Elle ne semble pas convaincue. Je l’entends, depuis la terre ferme, marmonner un « Mouai. » avant de préciser que John Smith s’est prit une balle dans l’épaule. Oui, et alors ? « Et Giselle est blonde, j’te signale ! » je rétorque, faussement mauvais, depuis mes feuillages. « Enfin, un peu rouquine sur les bords quand même... » Usurpatrice ! Et puis, concernant la balle dans l’épaule, c’est tellement surfait. Je n’ai jamais rien subit à l’épaule, mais j’ai quelques cicatrices qui doivent bien valoir celle de Jojo, même si l’art du tatouage est intervenu depuis. J’escalade encore un peu, et, après un coinçage de jambes subtil, je me laisse tomber en arrière pour débouler sous son nez tête la première. Une image de Spiderman me revient en mémoire, et je la chasse rapidement. A la place, je lui propose de l’aider, pensant lui attraper les mains pendant qu’elle escaladera le tronc avec ses pieds, mais elle m’enchaine tellement avec un flot d’informations parfaitement inutile, que je finis par croiser les bras contre mon torse et lui lancer un regard signifiant, très clairement, “vas-y, je te regarde faire.”. Bon, je ne suis pas entrain de remettre en question sa capacité à grimper aux arbres, mais disons qu’on n’a pas toute la journée non plus. J’en profite même pour jeter un oeil à ma montre imaginaire, ou étouffer un bâillement lorsqu’elle tourne la tête vers moi, si bien qu’elle se sent obligé de se justifier, d’abord sur l'étymologie du retard version princesse, puis, lorsqu’elle constate qu’elle ne parviendra pas à grimper plus haut sans moi, sur l’exemple donné par Dimitri et Anastasia... « Pas Disney, ça compte pas. » Je rétorque, avant de l’attraper par la taille, la soulevant suffisamment pour qu’elle s’accoude à ma branche -enfin celle de l’arbre-, puis, une fois la chose exécutée, liant mes deux mains ensembles et les plaçant sous un de ses pieds pour qu’elle y prenne appui, et finisse de grimper. La position est un peu particulière, et je me mange quelques coups de genoux au passage, mais elle finit son escalade sur la même branche que moi, et c’est le principal. Je me redresse -j’ai des abdos, moi- lui souris rapidement, puis me place debout sur la branche, la faisant tanguer légèrement. « T’es à ton max, la Giselle, ou bien tu me suis ? » Parce que, clairement, je ne vais pas me contenter de cette branche, et... « Au risque de plagier un autre Disney : tu as confiance en moi ? » je lui demande en tendant ma main gauche. Oui, je suis vraiment très calé en Disney, c’est sexy, non ? Que, que, natura, un jour tu verras...

hj : c'est nul, c'est tellement nul... désolée.
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MessageSujet: Re: neverland - jeudi 27 juillet, 15h28   neverland - jeudi 27 juillet, 15h28 EmptyJeu 26 Juil 2012 - 17:15

Loxias ose me contredire tout ça pour éponger son ‘orgueil’ de sale gosse piqué au vif. Enfin, n’exagérons rien. Ce doit aussi être pour le plaisir enfantin d’avoir raison. Aussi, j’échappe un léger rire narquois avant de réintégrer mon rôle. « Tu joues sur les mots ! C’est ridicule Joseph » je lui rétorque avec cet air hautain au visage en croisant les bras sur ma poitrine à la façon d’une gamine contrariée. Faut pas déconner, entendre, comprendre, hein… Après quoi, il enchaine tout un synopsis des cinq dernières de sa vie sous John Smith. Enfin, c’est ce que je prends pour tel. Le nombre d’année n’est qu’à titre indicatif. Il disparait et sa voix raisonne encore. Je me retiens de rire face à la connerie surdéveloppée. « Je ne te le conseil pas » de rentrer cela s’entend. « Poca aura eu le temps de se trouver un rouquin pour combler le vide que Jojo a laissé et pour faire ce qu’il n’a jamais été capable de faire : s’occuper de ses gosses entre autres. Puis, bon, comme les studios Walt Disney étaient à court d’idée ils l’ont aussi appelés John. » je lui raconte avec un air faussement grave et solennel au visage avant de soupirer pseudo-désemparée. A quelques détails près, l’on a le deuxième Pocahontas. Par ailleurs, mon coup de la blessure à l’épaule n’a pas l’air de passer puisque j’essuie une nouvelle remarque. Là, je m’offusque. Giselle, blonde-rousse ! « Tout à fait moi, je ne vois pas de quoi tu parles ! » je lui rétorque, les yeux rivés sur Grand-Mère Feuillage, en conservant sans mal le rôle d’une gamine de neuf ans. La mauvaise foi qui va avec pour parfaire le tableau. Et pour accompagner la parole au geste, je tire une mèche de mes cheveux pour la mettre sous mon nez. Oui, c’est bien là sa description, je ne vois pas où est le problème. Puis, de fil en aiguille, c’est moi qui me retrouve à escalader les branches de la mémé après lui avoir dit pouvoir me débrouiller seule. Evidemment que je le pensais lorsque j’avais les deux pieds sur Terre. Et, comble d’ironie, je me retrouve coincée. Je jauge la branche que j’essaie d’attraper. Bien trop haute, à moins de sauter… non, c’est hors de question. Je me casserai la gueule. En plus, il me regarde faire avec cet air limite provocateur en attendant le moindre faux pas. Pas question. Histoire de garder la face, je m’appuie sur un nouveau Disney. Anastasia. Je jure que c’est vrai en plus. Dimitri l’aide. Je vrille mes prunelles vers lui genre : bon tu m’aides ou pas. Oui, je suis une Giselle capricieuse et impatiente. Bien loin des clichés princiers. Quitte à casser Disney et leur univers chimérique, leur perfection artificielle et désillusionnée… J’ai pas le temps de rétorquer lorsque il me dit que ça ne compte pas que je sens ses bras se refermer sur ma taille, et mes pieds quitter le sol. Afin de ne pas trop peser ou quoi, je m’attèle à m’accrocher à la branche, passant mes bras dessus. Ses mains jointes se plaçant sous l’un de mes pieds, je prends appui, légèrement, et tire sur mes bras pour me hisser jusqu’à la branche. Mon esprit trop occupé à faire vite, et bien, ne se soucie de rien d’autre.« Désolé, ça va ? » ma voix trahissant mon inquiétude lorsque je sens un de mes genoux écorchés aller heurter son corps alors que je finis par m’asseoir sur la branche qui retient ses jambes. Il se redresse rapidement m’offrant un rapide sourire au passage. Je constate que le sang lui est bien monté à la tête, mes pieds battent l’air, pas le temps pour un quelconque répit qu’il se fout sur ses pieds avec dextérité. Une dextérité déconcertante même si bien que j’échappe un « Tarzan !? » avec un air interloqué en prime afin de bien insister sur la connerie. A laquelle, d’ailleurs, je ne peux m’empêcher de rire. La seconde d’après mes doigts se crispent contre le bois en sentant la brancher tanguer dangereusement, me ramenant à la réalité. Promis, je ne me moque plus. Tarzan, enfin Loxias, me provoque à nouveau. Je lève les yeux au ciel de manière exagérée. Genre je suis à mon max, lol quoi ! «Même pas atteint le dixième » je lui fais un sourire aux lèvres. Oui, oui, tout à fait. Donc un peu que je te suis. Mon cerveau commence déjà à réfléchir sur comment me lever sans tomber à la renverse que la voix de Loxias attire mon attention. Lui faire confiance ? Aladin. « Tu caches un tapis volant ? » je fais spontanément avant de secouer la tête. Ca c’est le genre de réplique que je garde pour moi d’ordinaire. Soit. Au pire, il a compris que j’ai compris de quoi il parle. Il tend une main vers moi. A la façon de Jasmine, je jauge cette main tendue, je le jauge du regard, avant d’afficher une esquisse en coin des lèvres… « Si tu ne me forces pas à chanter ce rêve bleu, je t’en accorde une aveugle même » je plaisante, tout sourire, dénaturant –à nouveau- le Disney, avant de poser ma main dans la sienne grâce à laquelle je me lève sans mal. Je conserve l’infime contact, je relève les yeux vers lui, un sourcil arqué. Et maintenant ?

hj. elle était très bien ta réponse.
Loxias

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MessageSujet: Re: neverland - jeudi 27 juillet, 15h28   neverland - jeudi 27 juillet, 15h28 EmptyVen 27 Juil 2012 - 1:50

Ca va ? Question de politesse, ou question superficielle qui n’attend, en général, aucune réponse, ou bien une positive histoire de rassurer et/ou de faire plaisir à la personne en face. Pourtant, j’avoue ne pas savoir comment y répondre dans ce cas. J’imagine qu’elle s’interroge quant aux légers coups orchestrés et reçus durant l’ascension jusqu’à la branche, mais comment savoir réellement, lorsque tout est sujet à connotation au sortir de sa bouche à présent ? J’y pense et puis je trouve ça très con d’y penser, de me compliquer la vie en réflexions et questionnements tout aussi futiles qu’inutiles. Du coup, je me contente de sourire, avant de me dresser debout sur la branche. Non, on ne va pas se contenter de rester à un mètre du sol quand même, d’autant que Grand-mère Feuillage est solide, je l’ai déjà testé à de très nombreuses reprises. Les branches sont larges, suffisamment espacée pour qu’on puisse bouger, mais pas trop de manière à ce qu’on puisse passer de l’une à l’autre sans trop se prendre la tête. « Tarzan !? » lâche-t-elle en levant les yeux vers moi. Elle souffre d’amnésie compulsive ou quoi ? « John Smith, on t’a dit, Giselle... » Je soupire en roulant du globe occulaire. « Joooohn Smiiiiiiith. » je répète en étirant chaque syllabe comme si je parlais à une demeurée, avant de me frotter les mains l’une contre l’autre en jetant un coup d’oeil vers la cime de l’arbre. Oui, c’est jouable. Du coup, je me renseigne sur son degré d’instinct de survie, et constate qu’elle est née sans, en fait. Très bien. Une réplique pourrie d’Aladin plus tard, je lui tends ma main gauche, afin qu’elle m’offre la sienne. Ce qu’elle fait, non sans plagier un petit coup Jasmine, histoire de poser ses conditions, à savoir ne pas avoir à chanter “ce rêve bleu”. Je souffle un léger « P’tite joueuse... » très discret, avant de tirer légèrement sur son bras afin qu’elle se lève, et diriger cette même main -la gauche-, jusqu’à mon épaule droite. Ce faisant, je l’oblige, sans un mot, à se placer dans mon dos. Pourquoi faire ? Ça me paraît évident, non ? Je n’ai pas l’intention de passer les huit prochaines années à grimper chaque branche, tandis que j’ai la ferme intention de l’emmener au sommet. Donc, la solution la plus évidente m’a semblé être celle-ci... « Tu attends quoi ? » Je lui demande en tentant de l’apercevoir dans mon dos. « Tu préfères que je te transporte sur l’épaule ? » C’est moins classe, et clairement moins stable aussi, du coup, je ne lui laisse pas vraiment le choix. J’attrape sa deuxième main que je fais passer autour de mon cou tout en me penchant en avant. Elle n’a plus d’autre option que de s’accrocher, d’autant que la branche ne supportera pas longtemps nos gesticulations. D’une main experte, je vérifie que tout est bien en place, bras autour de mon cou, jambes autour de ma taille, et je resserre chaque prise. « Prête ? » je l’interroge avant d’entreprendre l’ascension. Son poids plume ne me dérange en rien, je dois juste le prendre en compte lors de mes mouvements rapides et assurés. Une branche après l’autre, je teste les prises, les assure, puis grimpe. C’est marrant, j’ai l’impression de moins en chier qu’en portant Valentina, de la même façon, sur les 333 marches de la tourelles, alors qu’elles doivent être de poids sensiblement similaires. Je fais une pause, glissant mes bras sous son fessier pour la remonter un peu, avant de recommencer. « Après Disney, le teenmovie vampirique. Accroche-toi, little monkey ! » Plus je grimpe et plus les branches se font fines et courtes. Je poursuis tant que je peux, mais bientôt je serais contraint de la reposer, les branches du haut ne pouvant supporter nos poids conjoints. Je grimpe encore deux branches, puis sous le tangage sévère de la dernière, je m’immobilise. « On va devoir poursuivre séparément. » je lui chuchote, comme si en parlant plus fort on risquait de se faire surprendre par l’arbre. Doucement, je l’aide à descendre de mon dos, tout en la maintenant en équilibre sur la branche, et lorsque c’est fait, je saute rapidement jusqu’à la branche suivante, puis la suivante, tout en jetant des coups d’oeil fréquents vers le bas, afin de m’assurer que Nora ne prend pas de risque. Et une fois arrivé presque au sommet, j’écarte les branchages et je profite de la vue, en laissant échapper un sifflement admiratif. « Le vent a raison... » j’entame d’une voix trainante de stupéfaction. « Je vois d’étranges nuages... »
Nora

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MessageSujet: Re: neverland - jeudi 27 juillet, 15h28   neverland - jeudi 27 juillet, 15h28 EmptyVen 27 Juil 2012 - 18:02

Il me reprend sur le « Tarzan » façon demeurée t’inquiètes. Je roule des yeux de manière assez exagérée. Je savais qu’il ne comprendrait pas mon glissement subtil de personnage. Enfin, qu’il s’accrocherait à son blond comme à une bouée de sauvetage. Pourtant, il crève –presque- à la fin. Soit. « Faut dire que tes prouesses portent à confusion Jooooooohn S-M-I-T-H » je me défends façon sauvageonne, un brin boudeuse, en croisant les bras sur ma poitrine, puis accentuant la voyelle du prénom et détachant les lettres du nom histoire d’appuyer sur le ridicule de la chose. Et, faire y faire écho. Une fois debout sur la branche, je crois que le vent me parle. Oui, oui, une légère brise souffle et me murmure un truc à l’oreille. Il me qualifie de petite joueuse. Et, pour seule réponse, je lui assène un coup de coude dans les côtes. La seconde d’après ma main file sur son épaule, je suis le mouvement jusqu’à me retrouver derrière lui dans un équilibre franchement bancal, à tel point que j’avise la branche sur laquelle nous sommes debout. Si elle lâche… Oh, non, je ne préfère pas y penser... Le temps de cet égarement, léger flottement, Loxias m’enchaine. J’arque un sourcil. Attendre quoi ? Transporter sur l’épaule. J’actualise tout ça et, ouais, non, je n’ai pas le temps, je me retrouve sur son dos à nouer mes mains autour de son cou, et mes jambes autour de sa taille. Pas trop non plus, parce qu’à ce moment-là, mon esprit essaie de me faire chier, à nouveau. Je fronce les sourcils et le recale. Je crois que je ferme même les yeux, appréhendant la chute. Confiance quand tu nous tiens. Il resserre de lui-même mes prises et me demande si je suis prête. Prête comment ça ? Prête psychologiquement ? Je ne sais pas du tout. D’ordinaire, je grimpe seule et non pas en mode koala. Physiquement ? De toute évidence, je crois que je ne peux pas être plus assurée niveau prises. « Je crois bien » je souffle alors qu’il entame l’ascension. Je lui fais confiance, je lui fais confiance… Non, parce que mine de rien, c’est quand même quelque chose parce que et si j’étais trop lourde ? et si je le gênais dans ses mouvements ? et si… Néanmoins, ses mouvements agiles, habiles mais aussi étonnement rapides malgré mon poids qui s’ajoute au sien me rassurent. Alors, disons que je me mets à profiter du voyage, de l’ascension, je pose mon menton sur son épaule. Je demeure silencieuse. Le genre de silence reposant plutôt que gênant. Pause. Ma tranquillité s’interrompt, j’affiche un air presque inquiet. Quoi ? Je suis trop lourde ? Tu fatigues ? Tu veux que je descende ? Dis-moi. Je penche même légèrement la tête vers lui pour apercevoir son visage et lire sur ses traits lorsque je sens ses bras me remonter. Ok, ce n’était que ça ? Que ça, la blague. Tellement « que ça » que mes joues s’empourprent très légèrement. C’est absolument ridicule, concentre-toi Nora, concentre-toi. La seconde d’après, j’éclate de rire en resserrant mes prises, comme demandé, avant de ne pouvoir m’empêcher un commentaire. « Mon dieu tu as osé ! » osé faire référence à ce teenmovie là s’entend. Je fais taquine, quelque peu hilare, un large sourire aux lèvres. Non parce que c’est presque scandaleux. Disney ca reste classe, cette frénésie vampirique et incontrôlable, je ne saurais trop dire. Par ailleurs, il ne nous reste plus qu’à faire référence au teenmovie sur la comédie musicale pour parfaire le tableau, pour boucler la boucle. Il reprend l’escalade, je me cale contre lui, confortablement, tout en prenant soin de ne peser le moins possible sur son dos. Apaisant comme ‘ballade’. Je pose ma joue contre son dos, et je nous regarde s’élever plusieurs mètres, de plusieurs branches, jusqu’à ce qu’il m’annonce que l’on doit se séparer pour pouvoir continuer. Je me redresse légèrement. Non, mon esprit n’interprète rien. Non, tu n’interprèteras rien parce que tout n’est pas sujet à interprétation. Simplicité Nora, simplicité. Aussi, j’ai un hochement de tête presque grave, à l’image de son chuchotement. Doucement, je me laisse glisser sur son dos, en guettant la branche sous mes pieds pour qu’ils s’y déposent. Une fois stabilisée, en partie grâce à son aide, il file rapidement, sautant de branche en branche. Euh, je suis censée faire ça moi aussi ? Ahem. A la place, j’ai un regard vers le bas, le sol que je n’aperçois pas. Ou du moins plus à cause de tous les branchages. Ca donne un sentiment d’évasion quand même. Je me sens comme hors de portée. Au-dessus de presque et quasiment tout. Le temps de m’attarder sur cette pensée, sa voix attire mon attention et je constate qu’il a déjà atteint le sommet. Je me pince les lèvres. Et, me mets à grimper à mon tour. Je me rabâche de faire attention histoire de ne pas jouer au boulet. Ce qui, entre nous, est tout à fait possible. Un coup d’inattention et le tour est joué… Ca me connait. Je passe de branche en branche, j’ai l’impression de tester mille fois mes prises avant de me lancer. Certaines sont bien trop frêles à mon gout, d’où mon hésitation, mais n’en restent pas moins solides. Il me parle d’étranges nuages. Je relève les yeux avec un air intrigué et d’incompréhension palpable. Je joins le geste à la parole. « Natakwe natorat ? » Non ca c’était pour le fun. Je ne sais même pas ce que ça veut dire. C’est Pocahontas qui faisait la belle devant John pour faire genre elle n’entravait que dalle la gueuse. Ou alors, pour asseoir l’idée qu’elle était réellement, pour lui, cette ignorante sauvage. Soit. « Qu’est-ce qu’ils signifient ? » j’enchaine avant d’arriver une branche en dessous. Je lève une main qui demande un simple coup de main pour achever mon ascension. Mais il semble bien trop obnubilé par la vue. Aussi, j’agrippe son bras et me hisse. Je me glisse dans l’espace qu’il crée, l’espèce de fenêtre ouverte sur le ciel, juste devant lui. J’échappe un « ...waw » admiratif, presque émerveillée, les étoiles pleins les yeux. D’aussi loin que je me souvienne, je ne suis jamais allée jusqu’à la cime d’un arbre. Une première. « Regarde ! » je m’exclame, un sourire rayonnant aux lèvres, en pointant l’horizon.

HJ. déso, c'est pas gégé

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