GIOANOUCHKACESARLUCYPENNYZIYANSIDKARLAACHANAALYCRISTOPHERRHEA
FAWNGOLSHIFTEHLINADASHRICHARDBASTIANLEONJOAQUIMMAZEJULIETTEULISESTIMEO
Le Deal du moment :
ETB Pokémon Fable Nébuleuse : où ...
Voir le deal

Partagez
 

 neverland - jeudi 27 juillet, 15h28

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Aller à la page : Précédent  1, 2
AuteurMessage
Loxias

Loxias
MESSAGES : 2255
AGE : 37
CITATION : « can’t really talk with a gun in my mouth, maybe that’s what you’ve been dreaming about. »
JUKE BOX : AC/DC - BACK IN BLACK - KID CUDI - THE RULER AND THE KILLER - SKIP THE USE - GHOST - NIRVANA - COME AS YOU ARE - RADIOHEAD - CREEP - METALLICA - ONE - FLORENCE AND THE MACHINE - NO LIGHT, NO LIGHT - RHCP - CALIFORNICATION
POINTS : 388

LOVER'S LIFE
CAGNOTTE: 7 950 €
RELATIONS:
PARTENAIRE: (SIVE)

neverland - jeudi 27 juillet, 15h28 - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: neverland - jeudi 27 juillet, 15h28   neverland - jeudi 27 juillet, 15h28 - Page 2 EmptySam 28 Juil 2012 - 3:37

Passer du temps avec Nora, s’aménager du temps avec Nora, c’est comme s’offrir un tête à tête discret et solitaire avec une énorme part de gâteau au chocolat, celui qui dégouline de nappage et de crème chantilly, en pleine période de régime. J’ai pas le droit d’y toucher. C’est inconscient, c’est ingérable, c’est masochiste. Alors je fais en sorte de paraître, à défaut de l’être, le plus innocent du monde. Grimper aux arbres c’est enfantin, c’est infantile, c’est l’idéal... À priori, puisque... Que dire de ses cuisses enserrant ma taille ? De sa poitrine se pressant contre mon dos ? De son souffle dans mon cou ? Y a de quoi devenir dingue, c’est comme si le gâteau m’appelait. Parce qu’à la différence de la part inanimée dans une assiette, elle, elle désire être croquée. Mais je me dois de résister, par respect pour elle, par respect pour moi, par respect pour d’autres, jusqu’à la révélation de mon secret. Après, tout sera beaucoup plus simple, elle ne voudra plus me voir. C’est aussi pour ça que malgré le supplice que représente quelques heures avec Nora, j’ai décidé de me les imposer, de me les infliger, de mon plein gré. C’est égoïste, c’est reculer pour mieux sauter, mais qu’importe, il sera toujours trop tôt pour me passer d’elle, il sera toujours trop tôt pour supporter son silence. Je préfère qu’elle le décide elle-même, qui plus est, plutôt que de devoir le lui infliger moi-même, sans explication autre que “je ne peux pas”. Dans ma tête, une mauvaise bande son à la Rihanna. Red Lipstick. Where have you been. Disturbia. Rude boy... Russian Roulette. Sur mes hanches, ses cuisses. Dans mon dos, les battements de son coeur, de son corps... Et malgré tout, je grimpe, me concentrant sur mes mouvements rapides, précis, assurés. Je me vide l’esprit autant que possible, je me synchronise avec la seconde en cours, oubliant la précédente, occultant la suivante. Le présent immédiat, c’est ce qui me permet de tenir, encore et encore, dans mon martyr malsain. Et lorsqu’on arrive sur la dernière branche apte à supporter nos deux poids combinés, je ne pense plus à rien, je l’aide à glisser de mon dos, et je m’éloigne rapidement, sautant de branches en branches pour atteindre au plus vite la cime de la mémé. Ce n’est pas sa présence que je fuis, juste son parfum qui sature mes poumons. J’ai besoin de prendre de la hauteur. Pas longtemps, juste une minute ou deux, et après ça ira mieux. Je n’imagine pas une seconde qu’elle va entreprendre de me suivre. Je pensais qu’elle attendrait là, ou bien qu’elle solliciterait un coup de main. Alors, lorsque j’entends sa voix toute proche, en réponse à mon plagiat éhonté de Pocahontas, j’accuse un mouvement de surprise qui manque me faire chuter. Je me rattrape de justesse, au moment même où elle accroche mon bras. Remarque, voilà une mort à la hauteur de l’ironie de notre relation. « Tel Icare, ils ont chuté d’avoir voulu toucher le soleil ». Je l’aide à se hisser, et lui aménage un espace encore le cadre et moi-même. La branche n’est pas large, mais ça devrait aller si on ne bouge pas trop. Du coup, je décide de réduire le nombre de secousses en m’asseyant à califourchon sur cette dernière. Et lorsque je relève les yeux, ce n’est plus le paysage qui se trouve sous mon nez, c’est un autre type de merveille de la nature. « Waw... » je lâche en même temps qu’elle, plus bas, plus discrètement, avant de secouer la tête pour virer cette vision de ma tête. « Regarde ! » m’ordonne-t-elle tandis que j’observe mes cuticules. « J’préfère pas, non. » je rétorque sans parvenir à résister à un coup d’oeil, tout de même. « Tu veux pas t’asseoir, Giselle ? C’est pas très stable par-ici... Et puis tu me brouilles la vue... » en m’en offrant une autre un poil trop intéressante et distrayante pour le coup. « Viens par-là... » je la guide en lui attrapant une main, et la taille pour la conduire comme il faut le long de la branche. « Je te tiens, tu crains rien. » Je l’informe en l’invitant à lâcher la branche haute à laquelle elle se cramponne pour s’accroupir puis s’asseoir sur la mienne. J’vais pas la lâcher.
Nora

Nora
MESSAGES : 948
AGE : 34
LOCALISATION : DUBLIN, IRLANDE.
EMPLOI : ETUDIANTE EN MEDECINE.
CITATION : « imagination is more important than knowledge » (einstein)
JUKE BOX : oasis. sebastien schuller. nina simone. nouvelle vague. ludovico einaudi. kid cudi. soley - pretty face. in this shirt - the irrepressibles. yann tiersen. young folk - peter, bjorn & john. the fray.
POINTS : 348

LOVER'S LIFE
CAGNOTTE: 81 000€
RELATIONS:
PARTENAIRE: (kon, marvel, JAMIE)

neverland - jeudi 27 juillet, 15h28 - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: neverland - jeudi 27 juillet, 15h28   neverland - jeudi 27 juillet, 15h28 - Page 2 EmptySam 28 Juil 2012 - 8:09

Je crois que je surprends Loxias si bien qu’il manque de perdre l’équilibre. Quelques infimes mètres plus bas, je me retrouve impuissante et j’échappe un cri, effarée. Inutile, futile. Parce que oui, ça ne va rien changer au fait que je ne peux l’aider à se stabiliser. Mes yeux s’écarquillent et la seconde d’après, il parvient à se rattraper. D’ailleurs, manque de synchronisation de ma part, c’est au moment où il retrouve une inertie moins bancale que la seconde d’avant, presque parfaite, que je m’accroche à son bras pour me hisser sur la branche. Pour la logique, on repassera… En bon gentleman qu’il fait, il m’aide. Automatiquement, l’épisode de l’éventuelle chute et fin se voit chassé par un le paysage nouveau qui se dépeint sous mes yeux ébahis. C’est presque aussi beau que la vue offerte par la tourelle. Disons que c’est un point de chute différent. Tout aussi appréciable. Par ailleurs, un quelque chose, au loin, dans l’horizon, attire mon attention. Un sourire innocent nait sur mes fines lèvres alors que je me mets à contempler la chose avec intérêt. Lorsque je réintègre l’idée que je ne suis pas seule sur cette branche entre ciel et terre à défier la gravité, j’invite Loxias à venir regarder. C’est alors qu’il répond par la négative. Je fronce un sourcil, perplexe. Depuis quand il se refuse à observer un paysage ? Soit. Je ne me détache pas pour autant de cette vision que je lui sors un : « Tant pis pour toi ! » Oui, vraiment. Il rate quelque chose. Quelques secondes après, il me propose de venir m’asseoir. Toujours dos à lui, un sourire mutin prend possession de mes lèvres. « J’préfère pas, non » je rétorque sur un ton que je rends le plus dégagé et détaché possible. Y’a de l’écho non ? Ca va, je plaisante. Toute façon, il enchaine avec un argument que je ne peux réfuter. Et vu la taille de la branche, il vaut mieux, pour nous, éviter tout mouvements brusques ou répétés. Alors oui, il serait préférable pour moi de le rejoindre. En plus, il me parle de lui brouiller la vue. C’est seulement là que je me rends compte de la « vue » que je lui ai imposé, sans vraiment m’en rendre compte. Mes prunelles se perdent et cherchent un point d’accroche, vainement, alors que mes joues s’empourprent dans la seconde. Moi qui voulait la jouer : ni vu, ni connu, j’t’embrouille, c’est –encore une fois- raté… « Désolé, attend… » je fais d’une petite voix en commençant à déplacer précautionneusement mes pieds pour faire demi-tour sur le bout de bois étroit, tout en me cramponnant aux branches à ma hauteur. J’ai un hochement de tête concentré lorsqu’il me dit de venir vers lui. Il m’attrape la main, mes doigts se referment aussitôt et fermement autour des siens. On joue avec le vide là, quand même. Son autre main vient assurer sa première prise en se déposant sur ma taille. Je frémis sensiblement, mon corps se remettant à être un peu trop réceptif à mon gout. Je ne réfléchis à rien présentement, je me force du moins, seulement à gérer mon coup sans anicroches malgré nos épidermes jointes ou encore son contact sur ma taille. J’aligne les pas, l’un devant l’autre, méticuleusement, minutieusement. « Oui, je sais… » je souffle spontanément, inconsciemment, focalisée sur mes pas lorsqu’il m’informe que je ne crains rien. Evidemment que je ne crains rien, je suis avec lui… Alors que pourrais-t-il m'arriver de mal ?... Ma main qui accroche la branche se défait lentement et j’entame la descente. Je fléchis les genoux doucement. Putain, j’ai presque l’impression de faire décoller une fusée tant je suis concentrée. Ma main se pose sur son épaule et je finis par m’asseoir sur la branche. Mes traits se détendent enfin et j’affiche –enfin- un sourire. Soulagée. Ceci dit, je trouve quand même le moyen de remettre en question ma position puisque je me fous à lever une jambe pour la passer par-dessus la branche afin de me retrouver face à lui, assise de la même manière. Néanmoins, ce que je n’avais pas prévu c’est qu’en laissant retomber mollement ma jambe dans le vide, la branche s’ébranlerait quelque peu. Suffisamment pour me foutre la trouille. Je me pince les lèvres, et agrippe le premier truc qui me tombe sous la main. Quelque peu au-dessus de son genou replié. Entre sa cuisse et son genou. Plus ridicule tu meurs. J’affiche un air qu’un miroir fuirait. Puis, tout redevient à la normale. Je me sens conne soudainement. Très même. « Moment de faiblesse » je lui indique, je trouve bon de me justifier, avant d’échapper un léger rire nerveux, puis hausser les épaules d’un air faussement dégagé. On passe à autre chose hein ? Je me mettrais bien à siffloter pour éponger ces dernières secondes.
Loxias

Loxias
MESSAGES : 2255
AGE : 37
CITATION : « can’t really talk with a gun in my mouth, maybe that’s what you’ve been dreaming about. »
JUKE BOX : AC/DC - BACK IN BLACK - KID CUDI - THE RULER AND THE KILLER - SKIP THE USE - GHOST - NIRVANA - COME AS YOU ARE - RADIOHEAD - CREEP - METALLICA - ONE - FLORENCE AND THE MACHINE - NO LIGHT, NO LIGHT - RHCP - CALIFORNICATION
POINTS : 388

LOVER'S LIFE
CAGNOTTE: 7 950 €
RELATIONS:
PARTENAIRE: (SIVE)

neverland - jeudi 27 juillet, 15h28 - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: neverland - jeudi 27 juillet, 15h28   neverland - jeudi 27 juillet, 15h28 - Page 2 EmptyDim 29 Juil 2012 - 4:03

Maître Corbeau sur un arbre perché -très très haut perché-, ondulait son affolant avantage. Maître Renard, par l’odeur alléché, lui tint à peu près ce langage : « Qu’est-ce que tu...? » Car maître renard n’avait jamais encore croisé un corbeau si agité et malaisé sur sa branche. Le mouvement avait pourtant tout pour être simple, il lui suffisait de reculer, de se laisser guider par mes mains, et de venir rejoindre la base, là où la branche s’accroche au tronc, là où je me trouve. Mais contre toute attente, Madame corbeau a décidé de se retourner et de me faire face, les gambettes tremblotantes, et la branchette gigotante. Rien de bien affolant, mais suffisamment pour lui forcer une grimace. Elle n’a absolument rien à craindre, dans tous les cas, je la rattraperais, et même si elle semble en être partiellement convaincue, un léger doute subsiste, certainement également proportionnel à la distance qui nous sépare du sol. Je ne sais pas combien de mètres, exactement, mais j’imagine que Nora pourrait me fournir une réponse précise, argument de calculs à la clef. Sauf que j’évite de poser cette question qui risquerait de venir ternir cette belle confiance qu’elle a posé en moi. Sa main s’accroche à mon épaule, tandis que l’autre se cramponne toujours à mes doigts, et lentement, très lentement, elle fléchie les genoux et j’accompagne son mouvement. Elle fini en biais, enfin en biais de moi, ses deux jambes pendouillant dans le vide, ce qui n’est absolument pas la position que je souhaitais lui voir prendre puisque, moins sécurisée que si elle avait une jambe de chaque côté de la branche. Elle semble lire dans mes pensées et, sans que je m’y attende, se remet en mouvement, soulevant une jambe pour la faire passer de l’autre côté... Bien, oui, sauf que... Elle se retrouve face à moi... Heu... Mini beug dans ma tête. C’est pas vraiment ce que j’avais prévu, et je la contemple avec surprise, mais n’ai rien le temps de lui dire que la branche accuse un léger mouvement qui la force à paniquer et s’accrocher à ma cuisse. Enfin, s’accrocher, le mot est faible puisqu’elle fond littéralement sur ma cuisse comme si elle avait renoncé à toute logique et décidait de nous suicider. Parce que, bien évidemment, ce mouvement brusque et ce poids en plus sur une de mes cuisses, me fait glisser de la branche, et menace mon équilibre. Dans un réflexe de ninja occasionné par mon instinct de survie, ma main droite agrippe une branche en hauteur, tandis que celle de gauche assure sa prise sur la taille de la Nora échouée sur ma jambe. Je jette un coup d’oeil à la branche du dessus, m’assurant qu’elle tiendra le coup, et prends appuie sur elle pour nous ramener, moi et mon bagage, bien au centre de notre assise. « Moment de faiblesse » se justifie-t-elle pendant que je la décolle de mon membre pour la remettre droite. « Oui, bah ça tu évites, s’il te plait. » je rétorque, sourcils froncés et mine sérieuse. « T’aurais pu nous tuer, Nora. » je la gronde comme une enfant, avant de me radoucir devant son air proche de la terreur pure et simple. « Tu ne crains rien, la branche est solide, Chamsi, mais plus d’initiative personnelle, tu me laisses faire... » d’ailleurs, en parlant d'initiative personnelle. « Tu espérais observer quoi, au juste, en te positionnant face à moi ? » je demande en tentant de ravaler mon sourire moqueur. « T’es au courant que la belle vue elle est de l’autre côté. » je l’informe en poussant le vice jusqu’à pointer du doigt le paysage par-dessus son épaule. C’est que... À la base, je n’avais absolument pas l’intention de l’interrompre dans sa contemplation, je voulais juste qu’elle interrompe la mienne, et qu’elle adopte une position plus... sécurisée. « Alors, laisse-moi faire d’accord... » j’ai failli ajouter “on va te retourner” mais j’ai préféré me mordre la lèvre à la place. D’une main dans le creux de ses reins, je la rapproche de moi, avant d’inverser les mains dans son dos pour aller poser la précédente sur sa cuisse. « J’espère que t’es souple. » J’annonce, avant de la forcer à lever la jambe. « J’te tiens, panique pas. » Je la rassure en sentant son mouvement de surprise. Je la rassure, puis j’accompagne sa jambe, la faisant passer par-dessus ma tête que je fléchie légèrement. Ma main quitte sa cuisse, et retourne dans son dos, remplacer l’autre qui doit s’effacer le temps que sa jambe passe de l’autre côté. Un tour de passe-passe de haut-vol, dont la promiscuité restreint l’agitation de la branche. D’une main, j’aide sa jambe à redescendre, et de l’autre j’accompagne le reste de son corps, qui tourne sur lui-même. « Phase Une : achevée ! » je souffle, tandis que ses deux jambes pendouillent d’un seul et même côté de la branche. Il ne me reste plus qu’a agripper sa taille, mes bras se nouant sur son ventre, et l’aider à se positionner dos à moi. Ce qui s’avère être d’une simplicité déconcertante, à présent. « On devrait songer à monter un numéro de cirque, tous les deux... Les cuillères vénères : l'incroyable numéro de contorsions en lévitation... » j’annonce, tout fier, en détachant mes mains lentement, m’assurant qu’elle est bien stable, avant de les reposer sur mes propres cuisses. « Sans filet ! » Oui, bon, ça, j’aurais peut être pu m’abstenir. Du coup, pour éviter qu’elle regarde en bas, je force son regard vers autre chose. « Alors, c’est quoi ce fameux truc que tu voulais me montrer ? » et je force mon propre regard droit devant moi, vers cet espace entre les branchages qui nous permet de deviner le reste du paysage.
Nora

Nora
MESSAGES : 948
AGE : 34
LOCALISATION : DUBLIN, IRLANDE.
EMPLOI : ETUDIANTE EN MEDECINE.
CITATION : « imagination is more important than knowledge » (einstein)
JUKE BOX : oasis. sebastien schuller. nina simone. nouvelle vague. ludovico einaudi. kid cudi. soley - pretty face. in this shirt - the irrepressibles. yann tiersen. young folk - peter, bjorn & john. the fray.
POINTS : 348

LOVER'S LIFE
CAGNOTTE: 81 000€
RELATIONS:
PARTENAIRE: (kon, marvel, JAMIE)

neverland - jeudi 27 juillet, 15h28 - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: neverland - jeudi 27 juillet, 15h28   neverland - jeudi 27 juillet, 15h28 - Page 2 EmptyDim 29 Juil 2012 - 19:32

Mon rythme respiratoire s’ébranle, je frôle l’arrêt cardiaque mais me cramponne à un bout de Loxias comme si cela allait occulter tout le reste. Tout le reste étant le vide insidieux menaçant sous nos pieds ballants. Je ne réfléchis à rien si bien que je nous fais friser la chute. Une chute du style fatale et irrémédiable. Le genre qui aurait fait une pierre deux coups… Ceci dit, on évite la catastrophe, oh non, pas grâce à moi. Je me contente du rôle du boulet aujourd’hui. Le héros du Disney, c’est John. Enfin, le brun en face. Parce que clairement, on m’a lésée à la distribution des rôles. J’ai écopé du personnage bourré de tares. Quoique bon, pour que le héros existe et qu’on puisse le qualifier de « héros » il faut bien des boulets, des gens à sauver, tout ça quoi. Ses mains s’affairent à rétablir les dégâts que j’ai occasionné. Je ferme les yeux parce que je ne peux rien faire. Je pars du principe que si jamais j’entreprends quelque chose je risque de tout empirer. Donc oui, je le laisse faire. Une fois l’équilibre rétabli, je relève les yeux, et je me fais réprimander. Je l’avais presque anticipé. Sa mine sérieuse et mécontente me fais baisser les yeux, honteuse. « Je… c’était pas mon intention. Pardon » je minaude presque imperceptiblement, le sentiment de culpabilité me gagnant. Il m’en faut peu, très peu. Il me répète que je ne crains rien, j’intègre. Mais, je le savais… je t’assure. C’est juste que… j’ai pas d’explication. « Chamsi ? » je répète légèrement interloquée, en penchant sensiblement la tête sur un côté. Oui, si je ne m’abuse, ce doit faire la seconde fois qu’il le prononce, qu’il m’appelle ainsi ? Oui, je crois. Et si la première fois, je n’ai pas eu l’occasion de lui demander, naturellement je saisi la seconde. Sans compter que ça permettra un glissement subtil de sujet. D’ailleurs, entre temps, je choppe le « plus d’initiatives personnelles » que j’approuve d’un signe de tête grave Ouais, dans les airs je m’en remets à Tarzan jusqu’à apprendre les codes, tout ça. Une minute s’écoule, tout au plus, et il se met à se foutre ouvertement de ma gueule. Revirement d’ambiance. J’affiche un air désemparé. Je ne sais même pas si je dois le prendre mal pour le coup. En même temps, j’étais censée lui tourner le dos ? On dit que ça ne se fait pas. Question de politesse j’imagine. D’ailleurs, je n’ai même pas saisi pourquoi j’ai dû m’asseoir. Enfin si, l’équilibre. M’arracher à ma vue au profit de nos vies. Aussi, je récupère mon air boudeur et contrarié de précédemment en croisant mes bras sur ma poitrine. « Je sais pas le tronc par exemple » je rétorque un brin sarcastique. Oui, j’ai souvent tendance à me mettre face à mes interlocuteurs moi… Malentendu très certainement. Il m’informe que la « belle vue » se trouve de l’autre côté. Un sourire mutin prend possession de mes lèvres malgré moi, mes pensées s’agitent dans mon esprit façon jeune fille en fleur, alors que je coule sur lui un regard pseudo dubitatif que l’espièglerie déforme. Oh Vraiment ? Je m’apprête à répondre et me ravise dans la seconde, et je me mords l’intérieur de la joue, fort, m’intimant le silence. Tais-toi Nora, tais-toi… J’ai envie de rire soudainement. Ridicule. Le laisser faire ? J’arque un sourcil, perplexe. Je me dis qu’il va répondre à mon air interrogateur. Mais rien .Une main échoue dans mon bas du dos et là, maintenant, tout de suite, je ne suis pas sûre que ce soit une très bonne idée. Il a quoi en tête au juste ? Il me rapproche de lui. Euh Loxias, non, vraiment, au pire, je suis bien là où je suis tu sais. Je ne bougerai pas, plus. On ne tombera pas, promis. Et, si j’ouvrais la bouche pour le dire à voix haute non ? Ce serait mieux peut être ? Soit, je me terre d’autant plus dans mon mutisme. Je ne suis pas sûre de l’air que j’affiche lorsqu’il poursuit son bricolage dont je ne saisis pas la finalité. Le laisser faire, le laisser faire… Aller, j’ai dit avoir confiance en lui. Je déglutis discrètement en sentant une main sur ma cuisse, mon dos. Souple ?! « Euh Loxias… » je commence incertaine et franchement pas rassurée là. Et si tu m’expliquais ce que tu t’apprêtes à faire ? Histoire de me rassurer, juste un peu ? Après quoi, il lève ma jambe pour la passer par-dessus sa tête, d’abord surprise puis je comprends tout. Ma jambe se pose contre la branche. J’acquiesce d’un signe de tête concentrée lorsqu’il m’annonce le succès de la phase un. « N’oublie pas qu’on ‘chante’ en même temps parce qu’on est polyvalent et que ca fait vendre. » j’ajoute histoire de taper dans la surenchère qui nous est propre, un sourire aux lèvres, tandis que je m’attèle à passer l’une de mes jambes de l’autre côté de la branche pour me retrouver de dos. Une fois positionnée, je pose mes mains sur la branche pour me stabiliser. Il me parle de filet, inévitablement, j’ai un regard vers le sol avant de le relever vers l’horizon. « Ah non ! Tu n’avais qu’à jeter un coup d’œil quand je te l’ai dis ! » je rétorque façon chieuse avant de tourner sensiblement la tête derrière moi et afficher un sourire malicieux. On voit plus grand-chose, c’était dans le ciel… Aussi, je lève la tête histoire de le sonder, ce ciel. Trouvé. La seconde d’après, je me cale contre lui, mon dos s’appuyant contre son torse, naturellement. L’arrière de ma tête repose contre son épaule alors que je lève les yeux et l’index pointant un espace vide dans les branchages permettant d’accéder au ciel. « Ca… » je lui indique simplement. Alors, tu vois ? « C’est beau » je murmure ensuite, émerveillée.

Contenu sponsorisé

neverland - jeudi 27 juillet, 15h28 - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: neverland - jeudi 27 juillet, 15h28   neverland - jeudi 27 juillet, 15h28 - Page 2 Empty

 

neverland - jeudi 27 juillet, 15h28

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 2 sur 2Aller à la page : Précédent  1, 2

 Sujets similaires

-
» life starts now ♌ jeudi 19 juillet, trois heures trente cinq
» the mark has been made ♌ jeudi 5 juillet, vingt-deux heures vingt deux.
» life as we know it ♌ jeudi 19 juillet, vingt-deux heures vingt-deux.
» I am what i am, i do what i want, but i can't hide ❥ 30/10, 15H28.
» make a wish, 17/10 - 15h28

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
FAKE LOVER :: Les différents chapitres :: Les chapitres :: CHAPITRE TROIS :: SAISON 7 :: Extérieur-