Une bien courte nuit venait de se terminer : et oui, il parait qu'ils ont eu le droit de fêter -à l'improviste- leur entrée dans cette fameuse prison dorée, ou plutôt, disons que c'était le seul prétexte qu'ils avaient pu trouver dans le but de justifier l'ouverture de deux/trois bouteilles de champagnes. Bien que Barbara n'est pas une grande buveuse, elle se laissa entrainé par ces bulles montent, qui montent, et qui montent pour finalement se retrouver sur la table à chantonner ce dont, encore aujourd'hui, elle n'a pas la moindre idée de ce qu'il pouvait être. Heureusement pour elle, le Dieu de l'alcool voulu bien lui accordé un trou noir sur la tournure pathétique qu'avait pu prendre sa soirée, et ce fut donc l'esprit vide mais un mal de crâne assommant qu'elle se réveilla. Tout le monde dormait encore. Tant mieux, elle pourra prendre sa douche sans ce sentiment d'inconfort que provoque sa timidité et sa pudeur enfantine. Vêtue d'un deux pièces des plus ordinaires, elle se rendit sous l'eau tiède de la douche, se savonnant, douchant, lavant, rinçant... se douchant, tout simplement. Elle n'en eut pas pour bien longtemps, elle en sortit d'ailleurs au moment même où elle put entendre la porte s'ouvrir. S'éclipsant sous son peignoir, elle reconnut alors son très cher partenaire s'avancer dans la salle de bain. « hey... » Simple mais expressif, elle ne voyait pas vraiment quoi ajouter à cela, à part un léger sourire en coin qui lui aussi, semblait amplement suffisant.

La blonde se consacrait désormais à ses cheveux, mouillées et qui donc nécessitaient d'être chaleureusement dorlotés pour ne pas finir avec un semblant de perruque sur le crane après le séchage. Mais ce fut dans son semblant de méditation qu'elle fut couper par la voix de son mystérieux partenaire. « Bonjour, tu t'es remise de tes émotions de la veille ? » Elle se retourna dans une lenteur extrêmement, arquant un sourcil par la même occasion, faisant qu'un simple quart de tour pour se retrouver face au profil de Rafael. Émotions- veille ? Le mieux était encore de l'éclairer sur les fougueux évènements qui auraient pus, rectification, qui ont eus avoir lieu, car à part avoir visiter une unième fois tous les recoins de la maison ou picoler un verre voire deux, son lit fut la première et la dernière chose dont elle put se souvenir. « ça dépend, par émotions tu sous-entends quoi ? » à partir de ce moment une longues listes de choses improbables mais réalisables lui vinrent à l'esprit, dont une qu'elle redoutait bien plus que les autres. « rassure moi... c'est pas comme si j'avais... on avait... tu sais... fais des choses dites "compromettantes"... » les mimiques qui accompagnées sa fin de phrase semblaient évoqué à merveille jusqu'où elle voulait en venir, bien qu'il ne devait surement pas avoir besoin d'un dessin pour comprendre "après quoi" se trouve le point final.