Charlie me regardait d'un air incrédule et elle commença a divaguer sur le fait que peut être je pourrais l'empoisonner comme l'aurais fait des extra-terrestre avec une soupe de poireaux... Je souris, amusé et répondit "Certes c'est aussi degueu que la soupe de poireaux mais ça au moins ça va te faire du bien, aller bois avant que ce soit froide t que ce soit encore plus degueu." tout le monde savait que le thé froid c'était imbuvable, alors elle avait intérêt à le boire assez vite. Alice semblait perplexe sur l'efficacité de ce thé, j'en revenait pas, étais-je le seul a qui la grand mère obligeait a boire des thés a chaque rhum ? La première fois je l'avais carrément jeté dans l'évier et j'étais resté malade deux semaines... Horrible
.

Je plissais les yeux, pas vraiment convaincue. Si il insistait, c'est qu'il voulait m'empoisonner ! Mais d'un autre côté, je voyais pas vraiment l'intérêt... De toute façon, au pire, ma mère touchera l'assurance ! Portant la tasse à mes lèvres, me résignant, je bus une longue gorgée. Boh, ça va, c'était si mauvais que ça. N'ajoutant rien, je bus le reste de la tasse, presque d'une traite (heureusement que c'était pas trop chaud, ah ouais).

« AAH ! Nolan... Si je meurs, j'veux me faire incinérée. Et Alice... Si je meurs, tu le dénonceras, n'est-ce pas ? »

Hum, oui. Ca marcherait peut-être pour déboucher mon nez, mais la fièvre ne retombera pas avant ce soir, je pense. D'ici là, tout le monde allait devoir supporter mes phrases débiles.

Nolan semblait sûr de lui, je ne pouvais m'empêcher d'être loin, pourquoi? Ca puait ce truc, Charlie annonça « AAH ! Nolan... Si je meurs, j'veux me faire incinérée. Et Alice... Si je meurs, tu le dénonceras, n'est-ce pas ? » Je regardais Nolan, presque inquiète puis, portant de nouveau mon regard sur Charlie, je lui dis, d'un ton sûr « Oui, façon je suis témoin contre mon gré, faut bien que je le dénonce, pour récupérer tes tunes » Je ris et laissa faire Nolan

Je récupérai la tasse une fois qu'elle aie finie, elle divaguait complètement la pauvre. "J'ai de très bons avocats Alice, tu ne m'auras pas." dis-je en riant avant de retourné dans la cuisine et de mettre la tasse dans le lave vaisselle, puis je revint dans le salon et me rassit dans le fauteuil ou je me trouvais quelques minutes auparavant. Il ne restait plus a Charlie que d'attendre que ça passe, la pauvre, franchement c'était pas de chance...