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 how can I love when I’m afraid to fall ? ► 04/12 - 18H34

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Malik

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MessageSujet: how can I love when I’m afraid to fall ? ► 04/12 - 18H34   how can I love when I’m afraid to fall ? ► 04/12 - 18H34 EmptyLun 3 Déc 2012 - 2:47

    Nicole

    MARDI 04 DÉCEMBRE - 18H34
    LE CENTRE-VILLAGE ; PLACE DU VILLAGE


Quand ça va pas, ça va pas. J'avais le bourdon et pas qu'un peu. Fragilisé par toutes ces choses apprises la veille, et qui m'avaient fichu un sacré coup au moral, j'avais aujourd'hui perdu toute motivation, toute envie de jouer, de poursuivre cette aventure. La fin pour moi était proche mais d'ici là, j'allais devoir prendre sur moi. Et ça ne serait pas chose aisée. Ce soir, j'étais de sortie par un froid polaire mais je n'avais pas revêtu ma doudoune et mes rangers pour le plaisir de me geler les miches par moins quinze degrés. Non non, à défaut de l'avoir cherchée tout au long de la journée mais sans succès, je comptais bel et bien tomber sur ma partenaire, quelque part dans ce nid. Et, alerté par un candidat bienveillant m'ayant assuré avoir aperçue Nicole trainer dans les rues du village chaussée de ses bottes fourrées fétiches, je n'avais pas tardé à entreprendre à travers celles-ci une marche quasi-funeste rythmée par des pas d'une grande lenteur, me trainant de tout mon long, espérant ainsi l'apercevoir ou tomber sur elle ici ou là. Et ce fut le cas, sur la place du village. Cette longue chevelure blonde, cette silhouette élancée... Hm, j'avais une chance sur deux pour que cette jeune femme de dos, à quelques mètres devant moi, soit Nicole. Si c'était Teresa, ce qui allait suivre risquait de me valoir une baffe retentissante. Mais à mesure que je m'en approchai, je reconnus les traits de ma partenaire face à qui je vins me placer. Me saisissant de l'une de ses mains, la voix brisée autant par la froid que par l'émotion, j'annonçai « Il n'est pas question que je détruise quoi que ce soit entre vous deux. Tu importes autant à ses yeux qu'elle importe aux tiens, et moi je... j'ai peut-être rien à faire dans tout ça au final. Je ne voulais pas qu'on en arrive là, seulement le retour de Teresa a vraiment tout chamboulé. Je ne m'attendais pas à ça. » Non, je ne m'attendais pas à m'en prendre plein la figure comme ça avait été le cas dimanche puis lundi. Néanmoins il me fallait me rendre à l'évidence : qui j'étais, moi, au milieu d'elles deux ? Un petit personnage tout à fait insignifiant qui s'était fait une place auprès de Nicole mais qui risquait de voir celle-ci lui être reprise sous peu. « J'espérais pouvoir m'entendre avec elle... je sais pas comment j'ai fait pour imaginer un seul instant qu'elle m'accepterait. Votre lien est indestructible, et JE NE VEUX PAS être la cause d'une éventuelle déchirure, je ne pourrai plus me regarder dans le miroir ensuite. » J'avais déjà bien du mal... Je ne pouvais pas causer plus de dégâts que je ne l'avais déjà fait, je n'en avais pas le droit. « Je t'aime mais si cela peut te permettre de mieux vivre ta sortie de ce jeu dans deux semaines et le retour à ton quotidien, alors je... suis... je suis prêt à m'effacer dès maintenant. Tu n'as qu'à me le dire Nicole, et je le ferai. » Nos différences n'étaient peut-être pas un atout au final. J'en prenais aujourd'hui conscience - trop tard. Je croyais vraiment beaucoup en mon histoire avec Nicole, mais comment profiter de ce que nous vivions tout en sachant que non loin de là sa cousine souhaitait la récupérer, et me rayer de leurs vies ? N'était-ce donc, du coup, pas plus sage finalement de les laisser retourner à leur quotidien à deux, et retourner de mon côté au mien, seul, comme à mon arrivée dans le nid ? Il était certain que je tenais plus à Nicole qu'à n'importe qui ici, mais parfois il fallait aussi faire preuve de bon sens. Clairement, et au vu des propos tenus par Teresa la veille, je ne serais jamais accepté dans leur milieu, et par leurs familles. Me pinçant les lèvres, la gorge serrée, ma main tremblante serrait toujours celle de Nicole, dont j'attendais maintenant une réponse. J'avais définitivement perdue toute la "fierté" qui m'avait permis de tenir tête à Teresa la veille. Et, avec ça, la force d'entreprendre un combat qui semblait perdu d'avance.
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MessageSujet: Re: how can I love when I’m afraid to fall ? ► 04/12 - 18H34   how can I love when I’m afraid to fall ? ► 04/12 - 18H34 EmptyMar 4 Déc 2012 - 0:03

La nuit était tombée depuis déjà une grosse heure et pourtant je m’étais aventurée à l’extérieur ; luttant contre le vent et supportant le froid –like a killer. Mon petit tour de marche se terminait sur la place du village, mes mains venant tout juste de réussir à se réchauffer sous mes gants de cuir. Je me stoppais un instant, observant la nature et me surprenant à la trouver poétique. Fake Lover me montait à la tête ; ou bien Dagga me déteignait trop dessus. Dagga. Une autre personne qu’il sera difficile à présenter à Térésa. Ceux qui sont devenus mes amis ici n’ont rien d’extravagant, même pas une personnalité on fire, du coup il était évident que ça ne collerait pas avec ma cousine. Rien ne collerait avec elle, mis à part moi. Malheureusement. Relevant la tête, j’aperçus Malik arriver près de moi. Sa main se glissant dans la mienne, respectant le silence mélodieux de la nature je lui esquissais un sourire apaisé. Foutaises c’était pire que le 11 septembre. Malik commença à m’expliquer qu’il ne voulait pas se mette entre moi et Térésa, puisque de toute façon il semblait ne pas y avoir de place. Je me doutais qu’elle ne le porterait pas dans son cœur mais elle y était allée super fort pendant le prime. Ok, moi la première j’avais jugé Malik super vite –en même temps pardon mais y a de quoi- mais si j’avais réussi à m’y attaché elle pouvait bien lui accorder une chance non ? Et puis il était le seul à s’être montré présent, avec Dagga, lors de son élimination ; même si soyons clairs il était un peu obligé au vu de son statut de partenaire. Je le laissais avancer dans son discours, ma main resserrant la sienne un peu plus à chacune de ses pauses. Mon regard le suppliait de ne pas prononcer le verdict. Il allait me laisser là, seule, je le sentais. Malik avait toujours peur de déranger mais là il fallait qu’il comprenne qu’il était simplement question de retrouver un équilibre. Rien d’autre ! « Je t'aime mais si cela peut te permettre de mieux vivre ta sortie de ce jeu dans deux semaines et le retour à ton quotidien, alors je... suis... je suis prêt à m'effacer dès maintenant. Tu n'as qu'à me le dire Nicole, et je le ferai. » A demi soulagée par la chute de l’histoire, je régis cependant directement. AU TAQUET BABAY ! « MAIS NON ! Non. Tu n’as pas à vouloir t’effacer ! On va tenter quelque chose toi et moi. Il le faut ! On en a besoin ! Il y avait clairement quelque chose entre nous deux, pourquoi le gâcher ? Pourquoi me priver de ce sentiment unique que je ressentais pour la première fois ? Même si ça pouvait être dangereux, je voulais voir jusqu’où il me mènerait. Jusqu’à la décapitation selon Térésa, mais même si elle m’avait mis le doute maintenant que j’étais en face de Malik je pensais tout autrement. « La semaine dernière quand je t’ai dit que ce serait difficile car tu ne t’accorderais pas à ma vie tu étais optimiste. Ne me dis pas que c’est Térésa qui t’a mis le doute. Elle va se calmer. C’est normal qu’elle le prenne un peu mal pour l’instant. » Ce que je me gardais de lui dire c’est qu’elle était venue avec la réalité entre ses mains. Ma vraie image, ma vraie façon d’être, c’était celle qu’elle reflétait depuis son entrée ici. Une fois à l’extérieur qui me garantissait que je ne redeviendrais pas celle-là, faisant fuir Malik ? Ou bien que justement, trop collée à lui je finirais par me faire écraser telle une vermine tellement il me contaminerait avec ses niaiseries amoureuses. Oui bon, le résonnement était clair : c’était l’un, ou l’autre. Pas les deux. « Ne fais pas attention à ce qu’elle peut dire elle est un peu extrême… je suis la plus occidentalisée des deux, elle a gardé bien plus de principes de notre éducation que moi, tu ne peux pas lui en vouloir pour ça. Je t’assure qu’elle est adorable. C’est mon double quoi, tu ne peux que l’aimer. » Ok je sais pertinemment qu’il ne va pas me croire mais au moins j’essaie d’apaiser les tensions… et de gagner du temps. J’esquissais un sourire, lui déposant un baiser afin de le rassurer. Décidemment à croire que j’allais passer ma semaine à ça, j’avais presque l’impression de retrouver mon côté manipulateur à leur mentir à tous les deux en leur disant ce qu’ils veulent entendre.
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MessageSujet: Re: how can I love when I’m afraid to fall ? ► 04/12 - 18H34   how can I love when I’m afraid to fall ? ► 04/12 - 18H34 EmptyMar 4 Déc 2012 - 2:02

J'avais beaucoup réfléchi au cours de la journée, retourné le problème dans tous les sens et surtout tenté d'y trouver une issue. En vain. J'avais l'impression de revenir quelques semaines en arrière, quand j'étais prisonnier et de mes sentiments pour Nicole, et de mes sentiments pour Asmaa. Je ne savais pas où aller, j'étais perdu. J'étais tiraillé entre deux jeunes femmes et cette histoire avait trouvé une fin lorsqu'Asmaa s'était résolue à renoncer à moi. Me permettant, par la suite, de renoncer à elle à mon tour. Si aujourd'hui les faits différaient quand même légèrement, je ne pouvais m'empêcher de penser que désormais, Nicole occupait la place que j'avais préalablement occupée. C'était à son tour d'être tiraillée : d'une part, sa chère cousine qui lui avait tant manqué et avec qui elle avait tant partagé avant cette aventure ; de l'autre, un type rencontré deux mois et demi plus tôt et lui ayant fait office de partenaire jusqu'à il y a très récemment, pour qui elle avait peu à peu développé des sentiments... hum, "amoureux" dirons-nous. Teresa et moi nous étions entretenus la veille et celle-ci semblait déterminée à ce que Nicole fasse un choix. Et bien sûr, le seul choix envisageable à ses yeux était elle, ainsi que les proches de Nicole. Aux yeux de Teresa je ne valais rien, je ne méritais pas Nicole. Aussi, il lui semblait logique que je me retrouve mis de côté, délaissé par celle que j'aimais. Seulement j'avais beaucoup de mal à me faire à l'idée de perdre Nicole parce que, subitement, sa cousine refaisait surface et voulait la ramener avec elle. Cette situation était oppressante, je ne savais pas comment Nicole et moi en ressortirions et, surtout, si notre couple perdurerait. Alors voilà, à l'heure d'aujourd'hui je me sentais prêt à commettre l'irréparable. Parce que je ne voulais pas causer d'avantage de dégâts - je ne pouvais détruire leur lien. Je ne me le pardonnerais pas. Et Teresa engagerait à coup sûr des tueurs à gage pour me descendre si une telle chose advenait. Oh elle en était capable, je n'en doutais pas un seul instant. « MAIS NON ! Non. Tu n’as pas à vouloir t’effacer ! On va tenter quelque chose toi et moi. Il le faut ! On en a besoin ! » J'avais envie de la croire, vraiment je faisais tout pour néanmoins depuis le discours tenu par Teresa la veille, stipulant que je ne devais mon histoire avec Nicole qu'au fait que cette dernière avait reporté l'affection qu'elle aurait dû porter à sa cousine dans ce jeu sur moi, bah... j'étais légèrement refroidi. Et il y avait de quoi, c'était le genre de choses pouvant déstabiliser le moindre bonhomme dans mon genre. « Moi oui, c'est clair, j'en ai besoin. Mais toi... je ne sais pas, je ne sais plus... » Après tout, Nicole m'avait-elle explicitement avoué son amour un jour ? Je n'en avais pas le souvenir. De mon côté j'étais passé aux aveux, et plus d'une fois. Je ne lui mettais pas un couteau sous la gorge ni ne lui posais le moindre ultimatum, seulement il fallait savoir que je doutais beaucoup depuis hier. Je n'étais plus certain des sentiments de Nicole pour moi, et tant qu'elle ne les reconnaitrait pas cela ne me rassurerait clairement pas. « La semaine dernière quand je t’ai dit que ce serait difficile car tu ne t’accorderais pas à ma vie tu étais optimiste. Ne me dis pas que c’est Térésa qui t’a mis le doute. Elle va se calmer. C’est normal qu’elle le prenne un peu mal pour l’instant. » J'ouvris de grands yeux, écarquillés. Ses derniers mots concernant Teresa ne manquaient pas de me surprendre, non, en fait là j'étais en colère. Nicole ne voyait rien ? Elle était aveugle, et sourde ? Je sentis comme une vague destructrice monter en moi - ouch, j'allais donner de la voix. C'était assez rare pour être notifié croyez-le bien. « Un peu mal Nicole ? UN PEU MAL, VRAIMENT ?! » Oui je venais de hurler, et c'était un moment d’anthologie, Nicole ne m'avait jamais vu ni entendu hausser le ton. « Pardon. » repris-je, tout en retrouvant mon calme. « T'as pas l'air de te rendre compte de la situation, elle m'a humilié, ridiculisé comme personne ne l'avait fait avant cela. Ses mots ont été profondément blessants et j'suis incapable de garder ça sur le cœur. Vraiment je suis blessé, meurtri. Elle m'a fait beaucoup de mal. Teresa me déteste et rien que je puisse faire à l'avenir ne changera quelque chose à ce fait. » Teresa me l'avait signifié elle-même : ELLE NE M'AIMAIT PAS. Impossible de luter contre une première mauvaise impression comme celle qu'elle avait eue de moi. Sans même m'avoir adressé le moindre mot, elle était partie de ce principe que nous n'avions rien à faire ensemble. « Ne fais pas attention à ce qu’elle peut dire elle est un peu extrême… je suis la plus occidentalisée des deux, elle a gardé bien plus de principes de notre éducation que moi, tu ne peux pas lui en vouloir pour ça. Je t’assure qu’elle est adorable. C’est mon double quoi, tu ne peux que l’aimer. » À cela Nicole esquissa un sourire et m'offrit un tendre baiser en prime. De quoi chercher à me faire taire afin que je ne surenchérisse pas au sujet de sa cousine ? C'était bien mal me connaitre. Quand j'avais quelque chose à dire, je le disais, surtout quand c'était en passe de me bouffer de l'intérieur comme c'était présentement le cas. Soupirant, je repris. « Je pensais pouvoir l'aimer, mais elle ne m'en a pas donné l'occasion. Se faire traiter comme un moins que rien et donner une seconde chance ensuite, c'est ce que j'aurais fait avant... Mais ma fierté en a pris un sacré coup Nicole, au moment où je commençais enfin à prendre un peu confiance en moi Teresa m'a enfoncée la tête sous l'eau - je me suis noyé, complètement. » J'avais été pris dans un océan d'insultes, moqueries et autres méchancetés gratuites... pour finalement toucher le fond de cet océan, tel l'épave du Titanic reposant quelque part dans les fonds de l'océan Atlantique. Teresa, clairement, c'était l'iceberg. « Si ta cousine est réellement adorable, on peut dire qu'elle cache vraiment bien son jeu. Tout ce que j'ai vu d'elle jusqu'à présent c'est de la méchanceté, de la mesquinerie... Je vois rien d'adorable dans tout ça, mais peut-être suis-je aveugle... » Mais aux dernières nouvelles, je ne l'étais pas. Aveuglé par l'amour, oui, à la limite. Mais pas au point de voir en Teresa ce qu'elle n'était pas, à savoir une jeune fille appréciable. Elle n'avait de toute façon rien fait ces derniers jours pour que je puisse être amené à l'apprécier. Je savais combien Teresa important aux yeux de Nicole, seulement si je n'étais pas accepté par sa cousine comme j'avais pourtant été prêt de mon côté à en accepter l'omniprésence au côté de ma partenaire, nous allions droit vers un cul-de-sac, que dis-je, un mur. Le genre de murs en béton armé dans lequel il ne valait mieux pas foncer les yeux bandés. Cette équation, ce trio ne pouvait pas fonctionner. L'un de nous était de trop et je commençais à me dire que peut-être, au final, c'était moi.
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MessageSujet: Re: how can I love when I’m afraid to fall ? ► 04/12 - 18H34   how can I love when I’m afraid to fall ? ► 04/12 - 18H34 EmptyMar 4 Déc 2012 - 22:42

Un choix se profilait à l’horizon, ça ne faisait aucun doute. La position du disputé aurait pu m’être flatteuse mais contre toute attente je trouvais ça désagréable. D’un côté je ne pouvais me séparer de Térésa aussi subitement, et de l’autre Malik m’apportait du nouveau, du vrai, des sentiments. Tout ce que me demandait ma cousine c’était de me refermer aux autres, pourtant me sociabiliser un peu m’était même apparu comme agréable. Je regrettais qu’elle soit si vite partie de l’aventure, si ça n’avait pas été le cas nous aurions évolué ensembles et ne serions pas si différentes aujourd’hui. L’était-on vraiment ? Je craignais vraiment que ma vraie nature n’explose une fois à la sortie, et admettons que je sois avec Malik à ce moment là je savais très bien qu’il serait dégouté. Bref j’étais encore repartie dans mon méli-mélo de pensées, tout ça pour dire que je mentais à Malik. Certes je voulais qu’on s’octroie une chance, qu’il me laisse connaître un peu mieux sa vie, que nous vivions dans le paisible chemin de l’amouuuur mais trop de facteurs venaient parasiter cette perspective d’avenir. « Moi oui, c'est clair, j'en ai besoin. Mais toi... je ne sais pas, je ne sais plus... » Percée à jour. « Je t’interdis de prétendre mieux savoir ce dont j’ai besoin que moi-même. » Concrètement ce que je fais là, c’est moche. Je m’étais faite ferme, les traits durs. Ca m’énerve qu’il m’ait cramée comme ça, surtout qu’en fait je n’étais pas sûre de moi non plus. Soit, je me devais d’arrondir les angles. « Un peu mal Nicole ? UN PEU MAL, VRAIMENT ?! » Ok j’avais senti que ma défense de Térésa l’avait outré mais pas au point qu’il lève la voix comme ça. J’en restais scotchée, le regardant la bouche entrouverte. « Pardon. » Ouais il avait plutôt intérêt sinon je m’y mettais aussi. « T'as pas l'air de te rendre compte de la situation, elle m'a humilié, ridiculisé comme personne ne l'avait fait avant cela. Ses mots ont été profondément blessants et j'suis incapable de garder ça sur le cœur. Vraiment je suis blessé, meurtri. Elle m'a fait beaucoup de mal. Teresa me déteste et rien que je puisse faire à l'avenir ne changera quelque chose à ce fait. » Contrairement à ce qu’il pouvait penser je me rendais compte de la situation sauf que c’était Térésa et que malgré sa méchanceté ambulante je ne pouvais pas lui en vouloir. Pourquoi ? Parce que j’étais pareille qu’elle, tout simplement. Nous étions du même moule et avant que l’aventure ne me monte à la tête j’étais la plus méchante des deux ; donc non, il était évident que je ne pouvais pas lui en vouloir. En plus Malik exagérait la chose comme une drama queen, se prétendre « meurtri » était plutôt excessif, de mon point de vue. Il n’était pas quelqu’un de solide, je le concevais bien, mais il devait être plus fort que ça. Comment allait-il vivre les potentiels articles de presse crachant sur lui, hein ? Quoi que au vu des résultats le soir du prime de mon élimination c’est plutôt sur moi que la presse a dû jeter son dévolu. Eh bien tant mieux pour elle puisque dans tous les cas soit j’allais détruire ma meilleure amie en choisissant de partir avec l’homme que j’aime soit je laisserais ce dernier derrière moi ; et cette fois-ci je veux bien croire qu’il sera meurtri. Il était clair et net que Térésa n’appréciait pas Malik, le contraire m’aurait provoqué la tombée des rajouts, mais malgré ça je lui cherchais des excuses ; pour arrondir les angles. Un baiser en prime, j’espérais qu’au moins ça l’inciterait à lâcher l’affaire. Mais non. Raté. Shit. Au moins je pouvais constater que Malik avait repris du poil de la bête. Mon poil. Oui, pour moi il était évident que j’avais perdu de ma hargne, de mon courage, de ma combattivité, et lorsque je regardais Malik je m’apercevais que ces pourcents perdus s’étaient transférés en lui. Tant mieux d’un côté, mais d’un autre je n’aime pas partager ; surtout lorsqu’il s’agit de ma force intérieur. De toute façon tout le monde avait pu le remarquer, si Térésa avait pu le voir au travers d’un écran alors j’imagine que c’était pire que flagrant, Malik avait réussi à effriter ma façade. En un sens c’était tout à son honneur, mais dans un autre cela n’engageait-il pas l’idée qu’il fallait se montrer faible pour aimer ? Ne quittant pas ses yeux du regard, j’étais comme aspirée par ses prunelles tandis que mes lèvres exerçaient de rapides mouvements. Je parlais tout bas, mes mots étant à peine audibles, je lui murmurais qu’il fallait qu’il soit fort, que j’étais désolée, qu’il fallait qu’il continue de m’aimer ; c’était comme si toutes mes pensées passaient mécaniquement par ma bouche. Il reprit, normal puisque je baragouinais des paroles incompréhensibles. « Si ta cousine est réellement adorable, on peut dire qu'elle cache vraiment bien son jeu. Tout ce que j'ai vu d'elle jusqu'à présent c'est de la méchanceté, de la mesquinerie... Je vois rien d'adorable dans tout ça, mais peut-être suis-je aveugle... » Peut-être ne cherchait-il pas plus loin que son apparence ? Et si je n’avais pas pris la peine d’être plus compréhensive à son égard, penserait-il la même chose de moi à cet instant même ? Cette conversation m’énervait, tout simplement parce que Malik était encore plus buté que Teresa et qu’en plus, lui, ne semblait pas compatissant envers moi. Gonflé de sa part je trouve. « Elle le cache aussi bien que je savais cacher le miens avant que je ne devienne niaise à tes côtés. qu’on se le dise, une femme niaise est une femme amoureuse Elle représente ce que j'étais avant toi Malik, peut-être que je redeviendrais comme ça à ma sortie... c'est ça, ma vraie personnalité. » Je lui avais déjà parlé de cette peur, cependant elle tendait à se confirmer au vu de sa réaction concernant Teresa –même si j’avoue qu’elle a sortit le grand jeu le concernant. C’en était trop. Je me lançais à son cou, y fourrant ma tête tandis que mes bras venaient l’entourer. Je ne pouvais pas retourner là-bas, aucun de tous ces bridés n’avaient la même odeur que Malik. J’étais indépendante et pourtant si je ne suivais pas Térésa je me retrouvais sans abris, seule, sans rien ; vivre avec la famille de Malik étant tout bonnement hors de question. Là, de suite, j'aurais été prête à n'importe quoi pour attirer son attention, pour qu'il s'apaise et retrouve ses yeux doux. Même à pleurnicher dans son cou. « Je ne veux pas que tu t'éloignes de moi. Si tu pars c'est moi qui me noie. Tu m'as rendue vulnérable, je refuse que tu me laisses. » J’appréhendais son agacement, sur un coup de tête il pourrait laisser tomber notre histoire. Face à lui j'étais devenue bête. En temps normal je me serais énervée contre ses remarques concernant Térésa mais non, je faisais tout dans l'émotion. Mes paroles pouvaient peut-être sonner au creux de certaines oreilles comme des reproches cependant je me le reprochais plutôt à moi-même. Bête femme.
Malik

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MessageSujet: Re: how can I love when I’m afraid to fall ? ► 04/12 - 18H34   how can I love when I’m afraid to fall ? ► 04/12 - 18H34 EmptyMer 5 Déc 2012 - 0:22

Nous nous trouvions dans une sorte d'impasse. Je ne voyais pas le bout du tunnel, et les conséquences qu'aurait cette histoire dans un avenir proche me faisaient peur. Je me posais tout un tas de questions pour l'heure, face à Nicole : notre couple - si s'en était réellement un - perdurerait-il encore longtemps avec Teresa dans les parages ? Nicole n'attendait-elle pas au final que ça, l'arrivée de sa cousine chérie, pour se débarrasser de moi comme d'une vieux yaourt laissé deux mois au réfrigérateur ? Et si tout ceci reposait en fait sur une manigance entre elles deux... peut-être avaient-elles prévu leur coup à l'avance, peut-être aussi le départ de Teresa en début d'aventure était prévu, comme le fait que Nicole s'entiche du crétin de service. Je vous l'accorde, avec tout ça je commençais à sérieusement virer parano. Mais comment ne pas le devenir, franchement ! Je voyais le mal partout alors que ça, initialement, c'était la spécialité de Teresa. J'espérais que Nicole parviendrait à me rassurer, à me faire comprendre que ça n'était pas le retentissant retour de sa moitié qui mettrait un terme à notre relation en laquelle je fondais tous mes espoirs. Mais je ne percevais rien d'autre chez mon éternelle partenaire qu'une grande once d'indécision. Nicole n'avait pas besoin de me dire quoi que ce soit, je voyais qu'elle était perdue et que l'arrivée de Teresa remettait tout en question. C'était comme si nous avions construit pendant deux mois et demi un château de cartes et que sa cousine débarquait pour donner un violent coup de pied dedans. L'image était fidèle à ce que je vivais, croyez-moi, je n'exagérais pas. Nicole m'interdisait, en quelque sorte, de m'effacer. Or à mes yeux cela réglerait tous leurs problèmes. Mais signerait le commencement - ou plutôt la continuité des miens, par contre. Elle prétextait aussi que nous avions besoin, l'un comme l'autre, de rester ensemble. J'étais certain pour ma part d'avoir besoin de ça,... seulement pour ce qui était de Nicole j'avais aujourd'hui de sérieux doutes. « Je t’interdis de prétendre mieux savoir ce dont j’ai besoin que moi-même. » J'affichais une mine désolée. Clairement, je ne prétendais pas mieux savoir qu'elle ce dont elle avait besoin, juste, j'avais comme l'impression de lire en Nicole comme dans un livre ouvert. Je ne demandais qu'à me tromper, pour sûr, mais était-ce seulement le cas ? Par la suite elle m'affirma que Teresa allait se calmer, et qu'il était normal qu'elle prenne un peu mal notre histoire. Et c'est à ce moment que je manquai de m'étouffer. Parce que le "UN PEU MAL", il ne passait pas, non, il me restait même en travers de la gorge. Nicole faisait office de spectre dimanche soir, elle n'avait rien écouté des horreurs débitées par sa cousine à mon sujet ?! Et que dire de nos explications de la veille, dans la salle informatique... Là encore, elle ne m'avait pas ménagé, c'est le moins que l'on puisse dire. Ce qui me poussa à hausser le ton comme jamais je ne l'avait fait avant cela. Une grande première. Je crus tout de même bon de m'excuser juste après, et d'ailleurs il valait mieux, car à en juger l'expression de visage de Nicole je mettais carrément en danger mes attributs de mâle là. Je tenais pas à ce qu'elle m'arrache les testicules pour avoir osé lui crier dessus, voilà pourquoi mon "pardon", tombant comme un cheveu sur la soupe certes, était quand même grandement nécessité sur l'instant. Je n'aimais pas hurler, encore moins sur une femme, mais Nicole me paraissait aveugle ou totalement à côté de la plaque. C'était comme si elle souhaitait à tout pris prendre la défense de sa terrible cousine, ce que je ne comprenais pas. Avec tout ce qu'elle m'avait craché à la figure, comme derrière mon dos d'ailleurs, n'aurait-ce pas été d'avantage logique que Nicole me défende moi, celui qu'elle était censée aimer, hm ? Je ne la comprenais pas. Ou plus. Il suffisait que Teresa fasse son grand retour pour que j'aie la sensation que tout entre nous ne tienne plus qu'à un fil. Je pouvais remercier l'infernale cousine, l’applaudir même. Elle était en passe de tout ruiner, et pour ça c'était une championne. Je tentai malgré tout de faire saisir à Nicole combien sa cousine avait dépassé les bornes. En vain, sans doute. Il avait été question d'attaques sur mon physique, mes origines... Bien que ce qui m'avait réellement heurté reposait ailleurs. Mais puisque Nicole semblait déterminée à plaider la cause de Teresa, cela ne me servait à rien d'enchainer sur ce qui avait été le plus blessant à mes yeux. En plus, Nicole aux dernières nouvelles ne portait elle non plus pas tellement ma famille dans son cœur - comme sa cousine, elle avait tendance à juger sans connaitre. Ah je ne doutais plus de leur lien de parenté à ces deux-là. Elle avait beau clamer haut et fort que sa chère Teresa était adorable, moi jusqu'ici je n'en avais pas vu la couleur. Et pourtant, en venant la voir hier après-midi je lui avais donné une chance de partir sur de meilleures bases. Mais Teresa, elle, avait sauté sur l'occasion pour me descendre plus bas encore. C'était une demoiselle de laquelle je n'obtiendrais jamais rien d'autre qu'une profonde méchanceté gratuite et injustifiée. « Elle le cache aussi bien que je savais cacher le miens avant que je ne devienne niaise à tes côtés. Elle représente ce que j'étais avant toi Malik, peut-être que je redeviendrais comme ça à ma sortie... c'est ça, ma vraie personnalité. » Pourtant je n'avais pas le souvenir d'avoir eu à faire à une Nicole aussi mesquine en début d'aventure. Nous avions eu beaucoup de mal à nous comprendre elle et moi, et ce dès le premier soir. D'ailleurs, repenser à tout ce que nous avions traversé ensemble me rendait fier... dans un sens. Car si c'était pour en arriver à la déchirure visiblement inévitable de notre binôme, c'était juste du temps perdu. « Ça fait toujours plaisir d'apprendre que je t'ai contaminée avec ma niaiserie... » Pardon hein, milles excuses. Nicole vint se blottir contre moi tandis que de mon côté, je restais presque impassible. Je ne savais pas ce qu'elle essayait de faire exactement là, mais je n'aimais pas beaucoup ça. On aurait dit qu'elle cherchait à me détourner du problème, en jouant sur la tendresse, le contact corps à corps... D'ordinaire j'aurais apprécié un tel moment, je l'aurais même assurément serrée plus encore contre moi. Mais j'en étais incapable. Mon instinct me disait que des supplications n'allaient pas tarder... et ce dernier me trompait rarement. « Je ne veux pas que tu t'éloignes de moi. Si tu pars c'est moi qui me noie. Tu m'as rendue vulnérable, je refuse que tu me laisses. » Comme si j'avais envie de partir, de la laisser avec sa furie de cousine. Déjà, ça ferait bien plaisir à Teresa et je n'avais pas franchement envie de lui accorder une telle satisfaction. Ensuite, j'étais complètement accro à Nicole, amoureux transi, ce qui ne devait rien arranger à ma légendaire niaiserie, à moi non plus. Posant mes mains de part et d'autre de son visage, je relevais doucement sa tête avant de plonger mes prunelles dans les siennes. « Je ne veux pas te laisser Nicole. Seulement j'ai l'impression d'avoir un couteau sous la gorge, que si je ne m'écarte pas rapidement on va en prendre pour notre grade, toi comme moi. Teresa a été claire hier : si je reste à tes côtés, tu vas en baver. » Bien qu'elle risquait d'en baver de toute façon... Néanmoins je refusais d'être un poids, un boulet pour Nicole au moment où nous retrouverions notre liberté. « T'es la plus belle chose qui me soit arrivée ces dernières années. La plus belle rencontre que j'ai été amené à faire ici, également. Maintenant je... rah c'est difficile à dire mais... » Mouais bah valait mieux pas passer par quatre chemins quoi. On se caillait les miches par ce froid de gueux, alors autant aller droit au but. « ... depuis dimanche j'en viens à me demander si de nous deux, je ne suis pas le plus attaché à l'autre. Tu... comprends ? » Je me considérais suffisamment clair là. Il était bien évidemment question de ses sentiments à elle, dont je n'étais plus tellement certain à l'heure d'aujourd'hui. Les miens étaient plus forts que tout, avec eux je pouvais limite déplacer des montagnes. Pour ce qui était de Nicole, de son attachement à moi, je nageais en plein doute. Je savais ce qu'elle m'apportait à moi. Mais moi, je lui apportais quoi à elle, à part des ennuis et les réprimandes de sa cousine ?
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MessageSujet: Re: how can I love when I’m afraid to fall ? ► 04/12 - 18H34   how can I love when I’m afraid to fall ? ► 04/12 - 18H34 EmptyMer 5 Déc 2012 - 21:21

La situation devenait assez flippante, je m’apercevais que Malik commençait sérieusement à me connaître et autant dire que ça ne me plaisait pas du tout. Pourtant s’il était supposé m’aimer c’était normal qu’il s’intéresse à moi au point de commencer à comprendre ma façon de fonctionner mais en ce qui me concernait plus ça allait et moins j’arrivais à prévoir ses réactions à lui. Au fond Térésa n’avait pas tort, il m’avait complètement hypnotisée, c’était comme s’il me manipulait et qu’il m’affaiblissait par la même occasion. Pourtant je ne pouvais pas lui en vouloir puisque j’étais heureuse à ses côtés. « Ça fait toujours plaisir d'apprendre que je t'ai contaminée avec ma niaiserie... » Là pour le coup c’était malheureux qu’il ne me connaisse pas assez pour ne pas comprendre que pour moi le mot niais remplaçait le mot amour. Je me jetais à son cou dans l’espoir que la situation s’apaise. Echec. Encore une fois ma tentative fut vaine et là vraiment je ne m’y attendais pas. Qu’il reste de marbre de la sorte était… déroutant ; surtout que je venais de l’implorer de ne pas me laisser tomber. Sa raideur semblait être en défaveur de mon espoir. « Je ne veux pas te laisser Nicole. Seulement j'ai l'impression d'avoir un couteau sous la gorge, que si je ne m'écarte pas rapidement on va en prendre pour notre grade, toi comme moi. Teresa a été claire hier : si je reste à tes côtés, tu vas en baver. » Un couteau sous la gorge ? Pardon mais moi j’en avais deux ! Qu’il s’écarte ou non j’allais souffrir sévèèère. D’un côté si je choisissais de suivre Térésa nous serions obligées de retourner un moment chez les parents et ça NON. NEVER ! Et de l’autre si je restais avec Malik je perdais ma cousine. Dans les deux cas j’étais tiraillée. Si on enlevait tous les facteurs négatifs alors mon choix se dirigerait directement vers mon ex-partenaire, mais encore une fois ; où allais-je aller ? Malik m’avait fait part de ses projets post-Fake Lover et il n’y avait rien de brillant, c’était même ponctué de pauvreté et de… sa mère. Je tenais à lui mais ça, je n’étais pas prête à faire d’effort là-dessus. Si je devais me sacrifier, il fallait qu’il le fasse aussi. Mes yeux plongés dans les siens, ses paumes de mains portant de la chaleur à mes joues frigorifiées, je profitais du silence pour glisser quelques mots avant qu’il ne reprenne. « C’est pas grave, je suis forte. » Bon j’essayais pitoyablement de me rassurer moi-même mais booon. De toute façon je n’étais pas encore complètement conne, Teresa bluffait. Comment est-ce que mes parents pourraient venir m’emmerder alors qu’ils se sont exilés à l’autre bout de la Terre ; et sans que je ne sois au courant en plus ? A moins que ma cousine n’imite ma signature sur un contrat de mariage forcé je ne voyais pas trop ce qu’ils pouvaient tous faire pour venir me pourrir. Ah bah tiens, mon idée n’est pas complètement irrationnelle là. Mh bref il ne faut pas qu’elle sorte de mon cerveau sinon je sais qui sera la première à diriger un appel vers la Corée. « T'es la plus belle chose qui me soit arrivée ces dernières années. La plus belle rencontre que j'ai été amené à faire ici, également. Maintenant je... rah c'est difficile à dire mais... » Oh c’était joli… même s’il y a quelques semaines je l’aurais giflé pour ces mots. Encore aujourd’hui je me demandais s’il ne mentait pas. Des fois j’avais comme l’impression qu’il s’était rabattu sur moi comme par élimination ; parce qu’Asmaa s’était tournée vers un autre je gagnais la bataille. Je clignais mes yeux avec force afin de gommer cette idée de mon esprit. Il fallait que je cesse de tout remettre en cause ; Malik n’était pas un manipulateur. « ... depuis dimanche j'en viens à me demander si de nous deux, je ne suis pas le plus attaché à l'autre. Tu... comprends ? » Non mais je rêvais là. Ne comprenait-il pas que j’avais un choix à faire ? Et puis en arrivant comme une fleur comme ça il pensait peut-être réussir à devenir plus important que Teresa à mes yeux ?! La confiance ça prenait du temps à s’acquérir, surtout lorsqu’on l’avait déjà brisée une fois. Reculant mon visage, j’enlevais brusquement ses mains qui me maitrisaient totalement. Je savais très bien ce qu’il attendait de moi, quels mots il voulait entendre et pourtant ce n’était pas ceux qui me venaient à l’esprit. « Mais c’est toi qui ne comprends pas ! Je ne peux pas trancher comme ça ! Et que ce soit clair Malik, je ne suis pas la seule à devoir faire un choix. Si je reste avec toi après ce jeu il n’est pas question que je vive avec un fils à maman dormant par terre et s’accommodant de sa pauvreté ! » Mes bras gigotaient dans tous les sens en accompagnant mes paroles. Mes paroles étaient dures, j’en avais parfaitement conscience mais pourtant je me sentais obligée de le mettre dans une situation similaire à la mienne pour qu’il cesse de me faire pression. Je venais aussi de lui donner une clé concernant mon choix de décision finale cependant… Aaah non non je n’en savais rien ! Ils me saoulaient ! VOILA !« Tu t’es toujours montré compréhensif et là d’un coup tu veux que je te balance des mots d’amour, des marques d’affection et tout ce qui va avec alors que tu sais très bien que j’en suis encore incapable ! Si tu crois que je remettrais tout le cours de ma vie en cause pour n’importe qui tu te trompes ! » Tant qu'à être dramatique autant l'être jusqu'au bout, hein.
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MessageSujet: Re: how can I love when I’m afraid to fall ? ► 04/12 - 18H34   how can I love when I’m afraid to fall ? ► 04/12 - 18H34 EmptyJeu 6 Déc 2012 - 2:14

Nicole prétendait que je l'avais rendue vulnérable, et faisait également écho à ma légendaire niaiserie dont elle se disait elle aussi atteinte, aujourd'hui. Je prenais ça comme une façon tout à fait subtile de clairement me signifier que le gros niais que j'étais avait fait d'elle une demoiselle niaise à son tour, qu'en gros je l'avais contaminée ce que je n'avais pas souhaité un seul instant, bien sûr. J'étais, c'est vrai, très susceptible et aujourd'hui la moindre parole un peu maladroite pouvait me blesser. Je doutais beaucoup à l'heure actuelle... que ce soit à propos des sentiments de Nicole, comme de l'avenir de notre couple. Il m'était impossible de dire comment tout ceci prendrait fin, dans quelles circonstances exactement et si des cœurs allaient être brisés au final. Le cœur le plus en danger dans cette histoire était incontestablement le mien, car c'était le plus fragile et de loin. Les déceptions amoureuses, dans le passé, on va dire que j'avais donné. Et clairement, maintenant que j'avais réappris à aimer et à faire confiance, je ne souhaitais pas qu'à nouveau on me fasse souffrir, ou qu'on m'abandonne. Je mettrais encore des années à m'en remettre, surtout que j'aimais Nicole comme jamais je n'avais aimé Lahoussine. J'étais jeune à l'époque, trop naïf également. Bien que Teresa affirmait que je n'étais qu'un gamin, moi je considérais plutôt qu'en sept ans, j'avais beaucoup mûri. Après, j'avais aussi une façon d'être bien à moi qui me faisait me démarquer des autres, et pas forcément dans le bon sens. Mais ça c'était ma nature, et donc je ne pouvais luter contre celle-ci. Je n'avais pas envie de laisser Nicole comme je n'avais pas envie qu'elle me laisse de son côté. Seulement d'après les dires de Teresa, nous risquions gros tous les deux à rester ensemble. « C’est pas grave, je suis forte. » Je n'en doutais pas. Plus d'une fois Nicole m'avait prouvé qu'elle était dotée d'un fort tempérament et qu'elle n'était vraiment pas du genre à se laisser abattre... Mais pouvait-on en dire autant me concernant ? Clairement pas. Les gens ayant enduré pas mal de coups durs dans le passé pouvaient soit se forger une carapace et s’endurcir, soit au contraire s’affaiblir et considérablement se fragiliser. J'étais dans ce deuxième cas. « Toi oui... moi, non. » Je n'avais pas un mental d'acier comme Nicole semblait en avoir un. Il en fallait peu pour me faire flancher, d'ailleurs présentement j'avais les larmes aux yeux rien qu'à l'idée de penser que peut-être notre histoire ne survivrait pas au dur retour à la réalité qui nous attendait. Ça n'allait clairement pas être facile, pour Nicole comme pour moi. Je fis par la suite savoir à Nicole qu'elle était la plus belle rencontre que j'avais faite dans ce nid. Je n'avais aucune raison de lui mentir, de balancer ça en l'air et c'était bien vrai. Mon aventure n'aurait pas été la même sans ma partenaire, et d'ailleurs je n'aurais peut-être jamais été aussi loin. Eh oui, je partais du principe que m'être retrouvé en binôme avec Nicole m'avait évité la nomination plusieurs fois. Mais les propos que je tenus par la suite poussèrent Nicole à brusquement retirer mes mains alors posées sur ses petites joues. De toute évidence, j'avais gaffé. Le genre de grosse gaffe qui allait me valoir sous peu des réprimandes de la part de la grande blonde. Tout ça parce que je lui avais confié avoir l'impression d'être plus attaché à elle que ne l'était à moi. Heu, c'était juste une constatation hein. Mais si elle pouvait me signifier le contraire, ça m'arrangerait. Quoi que non, ça ne devait clairement pas être dans ses intentions là tout de suite. « Mais c’est toi qui ne comprends pas ! Je ne peux pas trancher comme ça ! Et que ce soit clair Malik, je ne suis pas la seule à devoir faire un choix. Si je reste avec toi après ce jeu il n’est pas question que je vive avec un fils à maman dormant par terre et s’accommodant de sa pauvreté ! » Je savais que tôt ou tard, j'aurais droit à cette réflexion-là. La discussion de la semaine passée avait laissé des traces. Depuis que Nicole avait appris que je ne souhaitais pas changer de vie après cette émission, la pilule ne parvenait pas à passer. D'accord, j'étais un type franchement lourdingue et mes principes ne valaient certainement rien... La pauvreté ne m'avait jusque là jamais réellement dérangée, je m'en étais accommodé avec le temps mais pour Nicole, je pourrais éventuellement changer de mode de vie. Mais il ne fallait pas que cela se fasse pour rien, que je sois amené à le regretter par la suite parce que non contente des changements effectués, deux mois après, elle décide de se séparer de moi. Je m'attendais au pire, c'est vrai, mais comment pressentir un avenir radieux je vous le demande... « Je ferai les efforts nécessaires, mais dis-toi juste que je ne pourrai pas quitter ma famille du jour au lendemain et sur un coup de tête. Car contrairement à toi, je ne suis pas brouillé avec mes proches. » Je regrettai aussitôt d'avoir balancé ça, et surtout de cette façon. Je ne savais même pas ce qui avait poussé Nicole à couper les ponts avec sa famille et là, en quelque sorte, je l'attaquais sur ça sans rien connaitre de ses raisons. Je m'en voulais beaucoup, je crois que cela pouvait se lire sur ma petite mine triste. Soupirant, je repris. « Et en sortant d'ici je serai aussi pauvre qu'à mon entrée dans ce jeu Nicole. Je vais continuer à vendre des canapés et des matelas, mise à part une certaine "notoriété" acquise - et dont je ne veux pas d'ailleurs -, ma vie ne va pas grandement changer. » Et je ne voulais pas entendre parler de finale, de cagnotte... Mon aventure à moi prendrait fin dimanche soir et d'ici là, je décidais de ne même plus croire en mes chances d'être sauvé, et qualifié. Comme si c'était possible, face à de tels adversaires. Souvenez-vous, la malédiction Tweedy... Techniquement, j'allais en faire les frais dimanche soir. Il allait de soi que j'attendais de Nicole qu'elle me prouve son amour, et si possible pas dans vingt-cinq ans car d'ici là beaucoup de choses auraient certainement changé. Je ne voulais pas jouer les impatients, seulement mes sentiments à moi lui avaient été avoués il y a un moment déjà... Comment ne pas douter franchement. « Tu t’es toujours montré compréhensif et là d’un coup tu veux que je te balance des mots d’amour, des marques d’affection et tout ce qui va avec alors que tu sais très bien que j’en suis encore incapable ! Si tu crois que je remettrais tout le cours de ma vie en cause pour n’importe qui tu te trompes ! » À l'entente des derniers mots qu'elle vint prononcer, j'ouvris de grands yeux, écarquillés. « N'importe qui... n'import... C'est moi n'importe qui Nicole ? C'est ce que je suis pour toi alors, "n'importe qui" ? » Non non j'allais cette fois-ci veiller à ne pas hausser le ton comme tout à l'heure histoire de ne pas être à nouveau fusillé du regard. J'avais peut-être mal compris, pouvais aussi très bien virer totalement parano, seulement ce "n'importe qui" ne pouvait que m'être adressé, il était forcément question de moi. Et du coup, ça me faisait mal, très mal. Parce qu'à mes yeux, elle était bien plus que n'importe qui. Et aux siens, je ne devais au final pas représenter grand chose. « Si t'étais certaine de tes sentiments pour moi mettre deux simples mots sur ces derniers ne devrait pas être un effort surhumain. » rétorquai-je, écœuré. J'en avais ras-le-bol, complètement. C'était comme se retrouver confronté à la personne aimée et que celle-ci n'était même pas capable de mettre de mots sur ce qu'elle ressentait, alors que franchement cela ne lui demandait qu'à ouvrir la bouche et faire entendre sa voix. Deux mots, deux mots d'une simplicité infinie. Pour elle c'était juste trop dur à dire, soit. Si elle m'aimait, alors elle devait pouvoir me le dire. Sinon, c'est qu'il n'était pas question d'amour, de son côté. Avec Lahoussine au moins, j'avais droit à des mots d'amour à longueur de journée, au temps du bonheur et avant que le rêve ne se transforme en cauchemar. Au fond, Nicole était juste une handicapée des sentiments. Je voulais être sa béquille, mais le souhaitait-elle, également ?...
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MessageSujet: Re: how can I love when I’m afraid to fall ? ► 04/12 - 18H34   how can I love when I’m afraid to fall ? ► 04/12 - 18H34 EmptyJeu 6 Déc 2012 - 14:47

Il m'avait, un peu, énervée. Ca se ressentait un peu dans mon comportement mais surtout dans mes paroles; n'hésitant pas à le qualifier de fils à maman. Cette façon de le caractériser je l'utilisais beaucoup lors des premières semaines d'aventure. Il fallait bien que ça ressorte à un moment donné puisque c'était le cas. « Je ferai les efforts nécessaires, mais dis-toi juste que je ne pourrai pas quitter ma famille du jour au lendemain et sur un coup de tête. Car contrairement à toi, je ne suis pas brouillé avec mes proches. » QUOI ?! Qu’est-ce qu’il insinuait par là ? Il n’était pas obligé de rajouter la petite phrase de fin, alors je le redemande ; qu’est-ce qu’il insinuait ?! Que j’étais trop conne pour tenter d’entamer des réconciliations ? Que j’étais égoïste de ne pas songer à ma famille ? Parce que qu’on se le dise, pour Malik il était NORMAL d’être encombré par sa mère. En fait vous savez quoi je ne la connaissais pas la grosse mama égyptienne mais je la détestais déjà ! Et puis voilà les valeurs qu’elle enseignait à ses gamins hein, « vivons avec les rats et ne cherchons pas à nous en sortir ». Mais mais quoiii ? Désolée pour toi la grosse mais moi je porte des Louboutins pas des sabots ! PAS QUESTION qu’on me fasse dormir par terre sur un matelas rongé par la crasse. Si je m’engageais avec Malik –oui parce que moi être en couple relevait d’un énooorme l’engagement- c’était pour vivre heureuse dans un endroit confortable. S’il n’était pas prêt à envisager une vie normale à mes côtés alors je me casserais avec Lulu sans hésitation. Lui au moins il était opé pour me payer touuut ce que je désirais. Raphoune ? On s’en battait les reins mon Dieu ! …Dieu ? Tiens ça me rappelait que la mère de mon tendre Kilam prônait les vieilles traditions. AU DIABLE si j’avais fuit ma mère ce n’était pas pour me coltiner une autre amiche par la suite. « QUOI ? Tu redis ça je t’en colle une Malik! Avec toute la force que j’ai, tu piges ?! » Nicole la sœur du Bronx is baaack ! Bon sincèrement je voyais bien à son visage qu’il était désolé mais sans menaces les gens recommencent en général. J’avais déjà cassé le poignet d’une pétasse qui cherchait à me piquer un client plein de thune une fois, alors gifler Malik c’était easy ; encore plus que la fois où avec Teresa on avait huilé l’intérieur des Jimmy Choo d’une laide qui nous regardait de haut. Qu’est-ce qu’on avait riiiis en admirant le résultat ! « Et en sortant d'ici je serai aussi pauvre qu'à mon entrée dans ce jeu Nicole. Je vais continuer à vendre des canapés et des matelas, mise à part une certaine "notoriété" acquise - et dont je ne veux pas d'ailleurs -, ma vie ne va pas grandement changer. » AAAH qu’il était borné !!! Je lui avais déjà expliqué le plus clairement possible tous les avantages qu’il pourrait tirer de cette aventure à la sortie mais non il continuait à rester dans son objectif de vente de matelas et de canapés. Ironique pour un type qui ne possédait même pas un matelas pour lui tout seul. « Mais n’importe quoi, les tabloïds s’arracheront pour avoir une photo du candidat le plus populaire de la saison ! Tu seras invité à des avant premières, à des show télé, tu deviendras le vendeur de matelas le plus populaire de l’histoire, on t’offrira même peut-être une promotion que sais-je ! Et si tu gagnes ce chèque… mais y a même plus de questions à se poser ! » Je m’emballais peut-être mais il était clair qu’à la sortie Malik pouvait devenir plus que riche ! Je voyais toutes ses perspectives pour lui car pour moi ce n’était pas du tout le même schéma. Ce ne seront pas les tabloïds qui s’arracheront mon image mais les gros porcs friqués. Maintenant les choses s’étaient éclaircies, je ne voulais plus de l’escort. La seule personne à qui je voulais me livrer se tenait devant moi et pourtant elle ne semblait pas être convaincue de l’attachement profond que je lui accordais. Évidement il n’était pas question de le laisser penser ça. « N'importe qui... n'import... C'est moi n'importe qui Nicole ? C'est ce que je suis pour toi alors, "n'importe qui" ? » Pas du tout ! M’avait-il seulement écouté correctement ? « N’importe quoi tu entends que ce que tu veux ! Ca voulait justement dire le contraire. J’y crois pas que tu doutes autant comme ça. » Mes yeux brillants le fixaient après s’être agités vers le ciel. Je relâchais mes épaules, comme si j’en venais à être désespérée par la situation. Ce n’était pas vraiment le cas mais on n’en était pas loin. Je ne comprenais pas comment il pouvait tout à coup tout remettre en cause. Ne pas avoir lâché l’affaire au moment de la guerre froide avec la shootée était une preuve irréfutable de ma détermination. Ne se souvenait-il pas de la scène des thermes ? Moi en tout cas même si j’en avais honte je m’en souvenais très bien. « Si t'étais certaine de tes sentiments pour moi mettre deux simples mots sur ces derniers ne devrait pas être un effort surhumain. » A croire que de nombreuses choses s'étaient effacées de sa mémoire. Je lui avais déjà confessé avoir du mal avec ces deux mots, déjà à la base je n'étais pas démonstratrice pour un sou alors autant d'affection de ma part était déjà un exploit. Le problème avec les gens que je ne connaissais pas depuis une éternité c'est qu'ils ne me connaissaient pas vraiment. Au moins avec Teresa je n'avais pas ce problème. « Mais j'en suis certaine. C'est juste que... » je ne veux pas me ridiculiser devant tout le monde. Mon regard passa par dessus son épaule puis vint se poser sur mes mains, où mes doigts agissaient nerveusement entre eux. Avouer son affection envers quelqu'un était égal à montrer sa faiblesse au grand jour. Alors certes j'avais été plus d'une fois la risée de ce nid mais je refusais de m'avouer niaise devant des pays entiers, et puis de toute façon ces mots restaient noués au fond de ma gorge. Je ne sais pas pourquoi mais ça coinçait. J'étais sûre de mes sentiments pour Malik pourtant... mais là le moment était mal venu. Je voulais vivre de vraies choses à l'extérieur avec lui avant de passer ce cap. Oui parce que pour moi le cap du "je t'aime" était carrément au dessus du cap sexuel. Bon. Trouve quelque chose. Je relevais la tête, avec un mouvement de cheveux typique de la fille méga élégante que j'étais. Sans aucune ironie. « De toute façon si je te le disais là maintenant tu n'y verrais aucune valeur. »
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MessageSujet: Re: how can I love when I’m afraid to fall ? ► 04/12 - 18H34   how can I love when I’m afraid to fall ? ► 04/12 - 18H34 EmptyJeu 6 Déc 2012 - 18:58

Bien, nous étions sur la bonne voie. Enfin je crois. Nicole parlait de rester avec moi après cette émission ce qui me redonnait quelque peu espoir quant au supposé avenir de notre couple. Très honnêtement je m'étais dernièrement dit que tout ce qui nous attendait en dehors, c'était la séparation. Je me voyais rentrer en Angleterre dépité et meurtri, et m'imaginais que de son côté Nicole repartirait avec sa cousine, toutes deux heureuses d'être réunies pour de bon. Ce scénario, c'était ce que je redoutais le plus, mon pire cauchemar. Tandis que Teresa attendait assurément qu'une telle chose advienne. Elle voulait voir imploser notre couple, ne supportait pas de nous voir ensemble Nicole et moi et pensait que je lui avais dérobé sa place, durant son absence. Jamais je n'avais souhaité une telle chose. Néanmoins, si Nicole envisageait l'idée de rester avec son partenaire de la première heure dans les semaines à venir, elle m'imposait clairement ses conditions : pas question pour elle de vivre dans mon logement miteux infesté de rats, et encore moins de se briser le dos en dormant à même le sol. Oh, quand j'étais éjecté du "matelas familial" je le faisais et regardez, je n'étais ni bossu, ni claudiquant. Mais je commis une énorme bourde en lui signifiant que quitter ma famille ne serait pas facile. Enfin, si je m'étais arrêté là, ce serait passé comme une lettre à la poste et elle l'aurait sans doute saisi. Seulement non, il avait bien sûr fallu que j'en dise trop, que j'évoque ses rapports apparemment conflictuels avec la sienne de famille, un sujet sur lequel je n'aurais JAMAIS dû m'aventurer. Penaud, et réalisant combien évoquer cela était cruel venant de moi, je baissai la tête et attendais maintenant que la foudre me tombe dessus. La foudre, c'était Nicole. Et comme je le redoutais, elle n'était pas disposée à laisser passer ça. J'allais, en somme, en prendre pour mon grade. « QUOI ? Tu redis ça je t’en colle une Malik! Avec toute la force que j’ai, tu piges ?! » Autant j'avais été prêt à tendre la joue quand Teresa m'avait menacé de me donner une bonne trempe, autant là je faisais moins le fier. Effectuant un pas en arrière, craintif, je cherchai désespérément de quoi me rattraper. « Pa... pardon ! Je m'excuse c'était maladroit, et idiot, et... ne m'en veux pas pitié, rah je n'aurais jamais dû dire ça. Tu... tu sais que je ne l'ai pas dit méchamment. Tu le sais hein ?? » Ma voix était toute tremblotante, on aurait dit un gamin avouant avoir commis une grosse bêtise et suppliant de ne pas être trop sévèrement puni par la suite. Je n'étais pas malveillant de nature - contrairement à une certaine personne hm - alors bien sûr, je n'avais pas un instant eu dans l'idée d'attaquer Nicole sur ses différents avec sa famille dans le seul but de la blesser ou de jeter de l'huile sur le feu. Suite à quoi mon côté opiniâtre ressortit à nouveau. Une nouvelle vie au sortir de ce jeu, la célébrité, l'argent, la reconnaissance, les privilèges ? Non non et non, je ne voulais pas de ça ! Ce que je voulais, c'était en rester à une vie des plus simples, quitte à demeurer encore et toujours dans la misère. Comme je l'avais dit à Nicole, j'étais éventuellement prêt à faire des petits efforts à ce propos mais clairement, je ne désirais pas passer du jour au lendemain à la vie de palace. « Mais n’importe quoi, les tabloïds s’arracheront pour avoir une photo du candidat le plus populaire de la saison ! Tu seras invité à des avant premières, à des show télé, tu deviendras le vendeur de matelas le plus populaire de l’histoire, on t’offrira même peut-être une promotion que sais-je ! Et si tu gagnes ce chèque… mais y a même plus de questions à se poser ! » Certes. Mais comme je n'allais pas gagner ce chèque, si vous voulez, je ne voyais pas trop comment changer radicalement de vie de toute façon. Et puis si contre toute attente, et après trucage des votes, je venais à être sacré gagnant (haha), l'argent remporté irait en partie dans l'achat d'un logement plus sein à ma mère. Elle avait une santé fragile, elle n'acceptait pas aussi bien que moi notre situation et en avait honte, d'ailleurs. Elle me faisait tant de peine... Nicole était décidément bien optimiste. Moi, j'avais d'avantage les pieds sur terre visiblement. Ceci dit je décidai de prendre tout ça avec humour. Car il valait mieux en rire, non ? « Wow une promotion, mais c'est mon rêve ! En fait ma vie va devenir un conte de fées. » répliquais-je dans un grand sourire. Bon okay, j'étais pas crédible pour un sous et l'ironie dans mes propos était aussi perceptible qu'un vélociraptor dans un champ de maïs. Je ne me fichais pas d'elle d'ailleurs, hein, à la limite c'était de moi dont je me moquais. Non content d'être incroyablement susceptible ce soir, j'étais aussi considérablement paranoïaque. Il avait suffi d'une réplique mal interprétée pour que je m'imagine tout un tas de choses, parmi lesquelles le fait que Nicole me considérait comme un moins que rien. « N’importe quoi tu entends que ce que tu veux ! Ca voulait justement dire le contraire. J’y crois pas que tu doutes autant comme ça. » Elle n'avait pas tort là, j'étais effectivement du genre à entendre ce que je voulais entendre. Enfin présentement c'était justement ce que je ne voulais pas entendre... Bah, tout ceci reposait sur un soucis de compréhension de ma part. Gêné, je ne trouvais rien à dire, alors je reportai timidement le regard sur elle. Décidément, je partais en vrille ce soir. Et j'en rajoutais, encore et encore. Maintenant, il était question des sentiments de Nicole dont, c'est vrai, je doutais beaucoup à l'heure actuelle. Il y a une semaine j'étais certain de son amour pour moi, mais depuis l'arrivée de Teresa, et la pression qui se faisait de plus en plus forte sur mes épaules à l'approche de la fin de cette aventure, j'étais perdu, je doutais de tout, n'étais plus sûr de rien. Allant même jusqu'à affirmer à Nicole que si elle avait été certaine de ses sentiments pour moi, elle serait parvenue à me les avouer, simplement, comme je l'avais fait moi et à plusieurs reprises. Avec du recul, c'était comme si je cherchais à la brusquer. Mais quelle mouche me piquait bon dieu ! « Mais j'en suis certaine. C'est juste que... » Malik lâche l'affaire, elle te dit qu'elle en est certaine, alors tu oublies et tu t'en convaincs. Allez stop, stop Malik, non Malik, ne cherche pas à en savoir plus, si elle a quelque chose à ajouter elle le fera. Rooh !! « ... que ?... » Mais faites-moi taire bon sang de bon soir. J'étais à baffer pas vrai ? Ah, où était Teresa ? Pour une fois, elle avait de quoi être méchante sans qu'on ne puisse le lui reprocher. Ouais, j'aurais bien mérité une bonne grosse claque sur le moment. « De toute façon si je te le disais là maintenant tu n'y verrais aucune valeur. » reprit Nicole, tout en balançant sa longue crinière blonde façon head & shoulders. Elle ne croyait pas si bien dire... Enfin, ça pourrait pu me faire plaisir, mais je n'en aurais assurément pas eu des étoiles dans les yeux, pas après tout ce cirque. Si j'avais moins insisté aussi... « C'est clair que ça enlèverait le côte "magique" de la chose, parce que j'aurais l'impression de t'avoir tiré les vers du nez. » Et je le recherchais, c'est vrai, ce fameux côté magique de la chose. On ne m'avait pas dit "je t'aime" depuis sept longues années, je n'avais plus tellement l'impression de compter aux yeux de qui que ce soit à l'heure d'aujourd'hui. Bien sûr il y avait toujours ma mère et je la mettais à part - dire "je t'aime" à son fils était assez commun, bien qu'elle non plus ne l'avouait pas facilement. « Je ne veux pas me montrer oppressant, seulement en ce moment plus que jamais j'ai besoin de savoir que tu ressens la même chose, de savoir que tu m'aimes aussi. Mais je ne veux pas non plus te forcer à tout m'avouer ce soir. De toute évidence tu n'es pas prête et je ne souhaite pas te brusquer. Prends le temps qu'il te faudra. » Et à cela j'esquissai un sourire, avant de revenir vers elle pour capturer amoureusement ses lèvres. Les baisers que j'offrais à Nicole comme ceux dont elle prenait l’initiative étaient tellement agréables... si seulement ils pouvaient durer éternellement. Je ne m'en lassais pas, ses lèvres étaient les plus savoureuses du monde. Bah, c'était peut-être aussi dû au gloss remarquez. Me détachant ensuite d'elle, je restai néanmoins à une proximité certaine et plongeai à nouveau mon regard dans le sien, comme hypnotisé par ses prunelles noires et pleines d'intensité. « J'aimerais tellement que notre couple perdure au-delà de ce jeu... » J'espérais que Nicole et moi nous étions trouvés, mais qui pouvait me le garantir ? La sortie de ce nid nous serait-elle favorable, ou causerait-elle au contraire la fin de notre histoire en laquelle je fondais pourtant tant d'espoirs ?
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MessageSujet: Re: how can I love when I’m afraid to fall ? ► 04/12 - 18H34   how can I love when I’m afraid to fall ? ► 04/12 - 18H34 EmptySam 8 Déc 2012 - 17:09

Je m’emportai lorsque Malik évoqua les différents avec ma famille, sujet sur lequel je ne m’étais jamais étendue avec lui. J’en étais même venue à le menacer de le gifler. J’aurais pu m’attendre à ce qu’il s’énerve, à ce qu’il me demande des comptes à ce propos mais non, ce fut tout le contraire. Il se victima tout seul. A croire que j’étais vraiment effrayante. Il réagissait comme une tête de turc des récrés à un détail prêt : l’émotion dans sa voix. Elle n’était pas que faible, elle était aussi tremblotante. Sa façon de s’inquiéter était troooop mignonne ; autant que ma paire de chaussette en moumoute fushia. Bref, je croisais mes bras sous ma poitrine, tournant la tête vers la droite. Je boudais. Cela dit ça n’allait pas durer longtemps puisque lorsqu’il évoqua son retour à la pauvreté je ne pus m’empêcher de réagir. Il venait de me piéger ! Très fourbe de sa part. « Wow une promotion, mais c'est mon rêve ! En fait ma vie va devenir un conte de fées. » Hinhin très drôle ! « Mais alleeeez sérieusement !» Là je le suppliais limite d’adopter mon point de vue, tout en sachant que de toute façon il ne le ferait pas. Pour l’instant ça me faisait doucement rire mais à la sortie s’il agissait vraiment de la sorte alors des punitions s’imposeraient. No sex. La conversation perdit vite son côté bon enfant lorsque Malik douta de mon attachement envers lui et interpréta de travers l’une de mes belles phrase censée le flatter. La réciprocité de nos sentiments était pour moi évidente, pourtant pour Malik elle semblait encore floue ; il en venait même à se demander si j’étais sûre de moi. Je l’étais. La discussion propice aux explications n’était pas appropriée à un « je t’aime » placé sur le tas et pas du tout spontané qui plus est ; qu’on se le dise. « C'est clair que ça enlèverait le côte "magique" de la chose, parce que j'aurais l'impression de t'avoir tiré les vers du nez. » Euh ok, cette expression est dégueulasse. Je ne pus m’empêcher de grimacer, dégoutée. Ah cette image… beeeeerk. « Je ne veux pas me montrer oppressant, seulement en ce moment plus que jamais j'ai besoin de savoir que tu ressens la même chose, de savoir que tu m'aimes aussi. Mais je ne veux pas non plus te forcer à tout m'avouer ce soir. De toute évidence tu n'es pas prête et je ne souhaite pas te brusquer. Prends le temps qu'il te faudra. » Non mais il ne comprenait pas là ? Envisager de rester à ses côtés après la sortie était une preuve irréfutable ; avec ça il était évident que je tenais à lui. Sincèrement jamais je n’aurais envisagé de quitter Teresa pour qui que ce soit alors que je l’entreprenne pour lui c’était genre la preuve ultime. Il vint déposer un baiser sur mes lèvres, en y repensant il y a quelques semaines de cela il n’aurait jamais entreprit une telle chose. Malik avait évolué en bien, moi en mal. Il avait prit de l’assurance, j’en avais perdu. Sur ce point là Teresa avait carrément raison ; j’avais perdu tout mon peps en chemin. « J'aimerais tellement que notre couple perdure au-delà de ce jeu... » Oui moi aussi, malheureusement ça risquait d’être difficile. « Tu crois qu’on peut y arriver ? On vient de deux mondes différents, je sais que Teresa me fera la gueule éternellement, je serais au chômage et je ne pourrais pas me payer des bonnes chambres d’hôtel, tu dormiras toujours avec ta mère et en plus ta famille doit me détester autant que la mienne te concernant. » Hmhm, très belle liste des difficultés à surmonter. Qu’on se le dise ça me paraissait impossible d’y arriver et pourtant j’en portais le lourd espoir. Deux problèmes tiraient cependant leur épingle du jeu : Teresa et la madre égyptienne. Cette dernière me mettait de sacrés bâtons dans les roues, autant dire qu’elle me crevait même les pneus ! Sans la connaître je la voyais déjà collante, aussi chiante que les mères de Qui veut épouser mon fils. J'allais me blottir contre lui, parce que j'avais froid et parce que son contact me manquait déjà. « Ca me saoul de toujours ressasser tout ça. Au pire on verra à la sortie?» Repousser, toujours et encore, mais de toute faon à quoi bon chercher une solution lorsque seul le temps peut nous l'apporter?

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