Tous les habitants doivent se réunir dans le salon.

Hier soir, Louison a déclenché l'alarme des secrets, elle pense avoir découvert le secret de Deirdre. Louison, d'après toi, quel est son secret ?

Première révélation dans la maison ? Cela pouvait être intéressant, qui sait. Louison VS Deirdre. Yeah. Betty ne pouvait pas rater ça. Voilà pourquoi, alors qu’elle était dans sa chambre, elle descendit les escaliers et se pointa dans le grand salon, s’asseyant sur l’un des canapés, attendant les autres et attendant que Louison prenne la parole. Il pouvait être amusant de voir les idées qu’elle allait avancer sur une femme aussi originale et énigmatique que Deirdre. La réaction de cette dernière serait sûrement assez étrange, puisqu'après tout, à chaque qu'elle prenait la parole, c'était comme si elle était complètement ailleurs.

Suite à l’annonce de Cupidon, Leone sortit de son lit. Il n’avait aucune idée de l’heure qu’il était. Il enfila rapidement son bermuda en jean clair puis chaussa ses petites baskets blanches. Il revêtit ensuite sa veste noire de sport qu’il laissa ouverte. D’un pas vif il descendit les escaliers et s’installa aux côtés de Betty-Jayne. En guise de bonjour, il lui adressa un tchek enthousiaste, tapant la main de la demoiselle avec sa paume puis doucement avec son poing.

La première révélation de l’aventure s’apprêtait à avoir lieu. Louison avait-elle découvert le secret de Deirdre ?

L'annonce de Cupidon, Louison pensait avoir découvert le secret de Deirdre, c'était intéressant, je m'intéressais moi même à la jeune femme, ce fut alors avec surprise que j'entendis cette annonce, Louison, hum, je ne voyais pas vraiment qui elle était, fin soit, elle était surement plus observatrice. Assise dans l'un des canapés, j'attendais la révélation de Louison avec impatience tout comme la réponse de Deirdre qui allait surement nous surprendre, une fois de plus

J'avais toujours eu tendance à être bien trop impulsive que ce que je devrais être. La veille, en plein prime, j'avais filé dans le jardin, bravant le froid des hivers irlandais, seulement pour pouvoir buzzer une idée qui m'était venue par hasard à l'esprit. Et dieu seul sait ce que j'avais pu me geler dans cette foutue cabane, j'avais presque hésité à m'excuser auprès de Deirdre de l'avoir obligé à se lever de son canapé pour me rejoindre pour la confrontation. Voilà où j'en étais à présent : enfoncée dans un fauteuil sous le regard curieux de tout un tas de candidat. J'attendis que Deirdre s'installe, afin d'exposer mon idée directement à la jeune femme, en faisant l'impasse sur les autres habitants du nid : « Comme je te l'ai déjà dit, j'ai vraiment buzzé avec pour seuls indices deux malheureuse phrases que tu as par hasard prononcé pendant le prime, pressée à l'idée que tu puisses sortir vendredi soir. Et puis au moins, je serais la première personne à confirmer un buzze, ça a un côté cool et tout ça ... Hum, bref. Le fait que tu sois assez perturbée par le nombre quatre pour le dire à haute voix, m'a vraiment interpellé et du coup, je n'ai pas raté ta répétition de la phrase "machin truc salope", enfin, quelque chose comme ça, que je ne me rapelle plus mot à mot. Je pense donc que Deirdre est atteinte de TOC, la fixation sur certains chiffres et les idées, disons "répétitives", qui en sont des symptômes. Bon, après je pars dans des trucs complètement abstrait, mais ... Je pense que le choix du personnage que la production t'a imposé lors de la soirée à thème de lundi n'est pas anodine. La cage pourrait être une métaphore de l'emprisonnement qu'un trouble du comportement peut avoir sur une personne atteinte de cette "maladie" ... Enfin, voilà. ». Je m'ébouriffai les cheveux machinalement, comme j'avais l'habitude de le faire à peu près tout le temps, avant de plonger mon regard dans celui de la candidate, en me mordillant la lèvre inférieure.

Deirdre, c'est à toi de répondre.

Affairée à consulter le contenu de sa trousse de toilette, Deirdre ne parvint au salon que bien après ses camarades. Pourtant, elle était bien la première concernée. Louison pensait avoir trouvé son secret, et plus encore puisque, à l'en croire, elle avait même mis le doigt sur les motivations du comportement fort inadéquat de la jeune irlandaise. Des troubles obsessionnels compulsifs. Mais, avant cela, la jeune femme fit un long exposé de son raisonnement, pendant lequel Deirdre se contentait de sourire étrangement, comme satisfaite tout en étant absente. « La pire des salopes, rectifia-t-elle doucement alors que Louison poursuivait. » Quant à la métaphore, Deirdre n'en comprit pas un mot, mais cela ne la dérangea pas davantage. Elle haussa même les épaules, comme s'il n'y avait guère eu besoin d'aller si loin. « Je suis différente. » Ce qui, d'un hochement de tête négatif, était très loin de constituer un aveu. « Juste différente. » Doucement, elle adressa comme un sourire à Louison. « Tu ne m'as pas aimé en prisonnière ? » Inutile d'en espérer davantage pour cette révélation, Deirdre ne nierait pas plus explicitement.

Louison, en te trompant sur le secret de Deirdre, tu viens de perdre 5 000 € qui sont directement ajoutés à sa cagnotte.