Mais quelle idée d'avoir organisé cette rencontre, vraiment, j'avais bien envie de m'auto-gifler dans la minute. C'était probablement trop tôt, et puis je me trouvais bien bête aussi de m'être fait avoir par ma propre mère, qui bien évidemment m'avait assuré qu'elle réserverait un accueil des plus chaleureux à 'ma petite coréenne'. Dire que je l'avais crue. Et nous n'avions pas la même définition du terme chaleureux apparemment. Sortir la bouteille de jus d'orange, proposer à boire à Nicole avant de l'attaquer en faisant dans la foulée des sous-entendus tout à fait déplacés... ce n'est pas ce que j’appelle une chaleureuse entente, personnellement. Et je m'en voulais, oui, d'avoir été l'instigateur de tout ça car si Nicole menaçait maintenant de partir, c'était de ma faute et je ne pouvais m'en prendre qu'à moi-même. Bon ça va, elle ne m'accablait pas et tant mieux, je n'avais vraiment pas besoin de ça pour me sentir déjà très mal. Elle devait penser que je l'avais conduite jusque dans un piège, en l'amenant dans cet appartement où ma mère l'attendait. Et pourtant non, je n'avais jamais eu l'intention de mettre Nicole dans une telle situation, vous pensez bien que si j'avais su comment tournerait cet échange, je n'aurais rien organisé du tout. Ça m'avait fait de la peine de les voir se chamailler comme ça, pour des broutilles en plus. Ma mère disait vouloir le meilleur pour moi mais franchement, à la voir s'en prendre à celle que j'aimais, on jurerait plutôt qu'elle cherchait à me rendre malheureux en brisant mon couple. Je ne lui pardonnerais pas si Nicole mettait un terme à notre relation à cause de ses bêtises. Elle semblait avoir des choses à lui reprocher, mais ça ne m'intéressait pas. Moi je voulais qu'elles s'entendent, au moins un minimum, je ne demandais pas non plus qu'elles finissent complices et inséparables. Non hélas, pour ça, je crois bien que Nicole a déjà la personne adéquate, une personne qui me déteste tout autant que ma mère déteste Nicole d'ailleurs. Et bien sûr, quand Teresa me couvrait d'insultes ou se payait ma tête devant elle, elle ne bougeait pas le petit doigt. Elle attendait en fait de moi ce qu'elle était incapable de faire, de son côté. Hm logique. Mais je ne me voyais pas pointer du doigt les quelques inégalités dans notre couple maintenant, alors que nous étions enfermés dans cette micro salle d'eau, où nous avions à peine assez d'air pour deux. Nicole ne voulait donc plus avoir à faire à ma mère, elle en avait marre disait-elle, et je pouvais bien le comprendre même si ça me démangeait de lui rappeler combien sa cousine avait été méchante elle aussi sans qu'elle n'ait jamais ressenti le besoin de prendre ma défense, comme pourtant j'avais tenté de le faire pour elle ce soir, en tenant tête à ma propre mère. Oui enfin tenir tête, c'était vite dit mais... eh j'avais essayé quand même, je n'étais pas resté là à attendre sagement qu'elle se disent toutes les horreurs qu'elles avaient à se dire. Bon de toute façon, je ne perdais pas de vue que j'étais responsable de tout ce qui s'était passé ce soir, même si je n'avais pas tellement l'impression que l'une et l'autre avaient tenté de faire des efforts. Ma mère était la première fautive, je lui en voulais beaucoup pour son comportement et je crois même qu'une discussion allait avoir lieu tout à l'heure une fois que Nicole aurait quitté l’appartement. C'était même inévitable à ce stade, je me DEVAIS d'en parler avec elle, de lui faire savoir à quel point son attitude m'avait déçu, et frustré, et blessé. Elle semblait oublier qu'elle s'était comportée comme une véritable vipère avec la femme que j'aimais, comment oublier ça ? Faire ça à son propre fils... Je ne pensais pas qu'elle irait aussi loin en toute honnêteté. Silencieusement je déplorais tout le ridicule de la situation, de ce fichu conflit, de cette dispute qui avait éclaté dès lors que Nicole était entrée. Ceci dit j'avais peut-être LA solution pour qu'enfin, maman nous fiche la paix à Nicole et à moi. Bon, il valait mieux l'annoncer en douceur à la principale intéressée, car je n'étais réellement pas certain qu'elle apprécie l'idée. Pourtant sur le moment, ça ne me semblait pas saugrenu, je pensais même que ça nous permettrait de résoudre tous nos problèmes, et qu'après ça la tranquillité nous était garantie. « Ah cool ! Et c’est quoi ? » Elle voulait en savoir plus et c'était bien normal. Bon, je ne pouvais plus faire marche arrière de toute façon, alors autant me lancer n'est-ce pas. J'évoquai donc les principes et convictions de ma mère, et lui proposai par la même occasion de... passer par la case mariage, oui, je venais véritablement de lui dire ça. Oh-sei-gneur. Un échappatoire, vite !... Mon frère, heuu, le prendre pour exemple était peut-être un bon moyen pour convaincre Nicole. Quoi que... je doutais réellement qu'elle accepte de se lancer là-dedans. Avec moi, qui plus est. D'ailleurs je réalisai bien vite que j'aurais dû garder pour moi tout ce qui avait franchi la barrière de mes lèvres ces cinq dernières minutes. Oh oui j'aurais tellement mieux fait de me taire, en fait. Je n'étais qu'un sombre abruti qui allait très certainement se prendre un vent monumental dans quelques secondes, en plus de ça. J'aurais vraiment tout gagné ce soir. Elle avait l'air... à la fois énervée et offusquée. C'est bien ce que je dis, j'allais encore me faire enguirlander moi. Super. « Je sais que t’y penses vraiment. » Et bien oui, c'était probablement le plus dérangeant dans cette affaire car je commençais déjà à prendre très à cœur cette histoire d'engagement, et si jamais Nicole m'envoyait paitre je crois que je... ne le vivrais pas super bien. Mon égo aussi prendrait un sacré coup. Mais j'y étais préparé de toute façon, et j'aurais été terriblement naïf de penser qu'elle se serait jetée dans mes bras à l'entente de ces quelques mots qui sonneraient ma perte dans 3... 2... 1... « J’ai vraiment du mal à garder mon calme là. » Bingo. Et là encore, ce n'était rien. Je crois qu'elle essayait en quelque sorte de me mettre en garde, et ce qui suivrait ne serait sans doute pas très agréable à entendre. Je savais pertinemment ce à quoi je m'exposais, et pour peu que ma mère entende tout de l'autre côté du mur, j'aurais droit à une double humiliation. Bon j'avais vu juste, cette idée de mariage ne lui plaisait pas du tout. Mais vraiment pas du tout. Genre, ce n'était pas un simple "non", c'était un "NOOON !" gigantesque que je me prenais en pleine figure là. Enjoy it. Les mots de Nicole étaient vraiment très durs. Elle n'aimait pas ma mère, bon ça d'accord je crois qu'elle me l'a prouvé plus d'une fois ce soir. Elle n'a pas non plus la moindre envie de vivre dans cet appartement avec moi mais d'un autre côté je ne compte pas le lui proposer car je sais bien que ça ne lui convient pas. Pas assez grand, pas assez de confort... on se marche dessus alors c'est sûr, pour un couple comme le notre c'est pas l'idéal. Mais me dire toutes ces choses, et de cette façon surtout... elle n'avait pas l'air de mesurer la portée de ses paroles, et c'était blessant oui, bien sûr que ça l'était. Le pauvre mur derrière nous fit également les frais de l'impulsivité de Nicole. Et moi je me retrouvais comme un imbécile, à ne pas savoir quoi lui dire, quoi lui répondre, ni quoi faire. Hurler pour extérioriser le ras-le-bol qui commençait à sérieusement se faire ressentir, ou bien pleurer comme je savais si bien le faire quand j'étais au bout du rouleau ?... Ni l'un ni l'autre, ce serait pas mal et encore moins la deuxième option car je comptais bien préserver un minimum de dignité. Même si elle avait pas mal fichu le camp après ça. « Je... je te trouve un peu injuste Nicole. » soupirais-je, dépité, tandis que mon regard témoignait parfaitement de mon état d'esprit actuel. Elle venait de me faire beaucoup de mal, peut-être même sans s'en rendre compte. Le coup de la bague en plastique, quand même, à éviter je crois hein. Si elle pense que pour elle, je n'aurais pas fait un effort et touché à cet argent remporté grâce à l'émission... Je l'aimais comme un fou mais elle semblait l'oublier, parfois. « Je pensais que tu serais prête à faire un petit effort, histoire de nous faciliter la vie. Je sais que tu ne l'aimes pas, elle n'a rien fait pour que tu l'apprécies d'ailleurs... Mais tu as envie qu'on l'ait sur notre dos, tu supportes la façon dont elle te traite ? C'est pas un traquenard, et je ne te demande pas de le faire pour elle, je te demande de... oh et puis laisse tomber, tu vas me dire que j'use de ma salive pour rien, que tu ne reviendras pas sur ta décision alors qu'est ce que tu veux que je te dise Nicole, tant pis pour nous. » Et vive maman et ses réflexions désobligeantes. Nous marier aurait franchement résolu bon nombre de nos problèmes, puisqu'elle se serait montrée bien plus conciliante et ça, j'en étais persuadé pour l'avoir vue à l’œuvre avec Abdel. Mais Nicole était contre alors voilà, que pouvais-je faire maintenant... Attendre qu'elle me quitte après une énième dispute avec ma mère, la goutte d'eau qui ferait déborder le vase. Oui je suppose que c'était ce qui m'attendait à présent. « Tu aurais eu droit à un mariage digne de ce nom. » ajoutais-je, avant de soupirer, comme si je n'en avais pas assez dit et voulais m'enfoncer plus encore. Faire naitre chez elle certains regrets ? Ah non, je pense que rien de ce que je pourrais dire ne changerait quoi que ce soit. Et le mieux à faire était de la mettre en veilleuse, je crois.

La situation avec Malik était, comme d’habitude, compliquée. Notre relation n’avait été que chemin semé d’embûches depuis le début. Pourtant je continuais de m’accrocher à lui, moi qui avait pour habitude de laisser tomber lorsque les choses devenaient trop compliquées avec quelqu’un. Avant ça m’importait complètement de jeter une relation à la poubelle puisque j’avais ma cousine, mais aujourd’hui elle n’était plus présente physiquement et j’avais la lourde angoisse de la voir se transformer en lointain souvenir. Son rire de bécasse me manquait, tout comme sa joie de vivre. Malik aussi était quelqu’un qui aimait la vie mais c’était bien différent. Il ne m’accompagnait pas dans mes moments de folies, lui était beaucoup plus raisonnable. Je dirais même qu’il était le sensé du couple, le type qui a toujours les pieds sur terre. Moi j’étais plus comme le ballon de baudruche qu’il tient par la ficelle pour éviter qu’il s’envole. Ma vie était un joyeux foutoir, il me fallait toujours quelqu’un qui me stabilise, me canalise afin de m’empêcher de faire des énormes conneries. Lorsque ma vie n’était que duo avec Teresa j’étais la personne réfléchie du tandem, ça laisse à réfléchir. Même si je dois bien jeter des fleurs à Malik pour ce qu’il a réussi à faire de moi, c'est-à-dire une personne réfléchie –tout est relatif- qui ne pense plus que créer son propre réseau d’escort c’est l’avenir, je devais bien avouer qu’il m’était difficile de rester dans le chemin de l’honnêteté et du bonheur. C’est simple, c’était comme si ce dernier m’était interdit, qu’il m’expulsait. Quelle tête ferait mon chéri si parfait s’il apprenait que j’avais recommencé mes petites activités par nécessité d’argent ? Et voilà qu’il me parlait de mariage en plus. A force il me connaissait, je m’étais simplement contentée d’être moi-même dans ma réaction, d’être spontanée, cependant encore une fois je le blessais. Je le sentais et puis c’était logique, tout ça sonnait un peu comme un refus d’officialiser notre amour aux yeux de tous à l’instar de nos début de batifolage lorsque je jurais que jamais je ne lui dirais que je l’aimais alors qu’il n’attendait que ça pour se rassurer. Nicole égal égoïste, c’était un fait et tout le monde le savait. S’il y en avait une à qui ça n’avait pas échapper c’était bel et bien la mère de Malik. Peut-être même qu’elle était en train de prier derrière la porte pour que notre dispute soit fatale. Honnêtement je ne comprenais pas la démarche de Malik. Certes il y avait là la possibilité de résoudre nos problèmes avec ce parasite qui n’était autre que sa maternelle mais il savait bien la difficulté qu’était pour moi ce genre de relation de couple où il faut se faire confiance et où on doit faire des concessions pour l’autre. En même temps quand je me souvenais de son histoire avec sa Jasmine je me disais que, clairement, je ne faisais pas le poids. Et Dieu sait que ce n’était pas mon genre de penser ce genre de chose. Hormis le fait que ce soit une connasse qui lui ait brisé le cœur, elle l’avait rendu heureux de A à Z. Moi par contre… j’avais plus l’impression de n’être qu’une source d’ennuie pour lui, tout comme il en était une pour moi. « Je... je te trouve un peu injuste Nicole. » Qu’est-ce que je venais de dire ? Le pire avec lui c’est qu’il me faisait perdre tout mon « chien », comme me l’avait reproché Miss T lors de nos retrouvailles et pourtant il trouvait encore le moyen de dire que j’abusais. Clairement, ce n’était pas le cas. C’était qui qui proposait un mariage alors que nos familles étaient parfaitement différentes, nos façons de vivre aussi et que nous étions encore un couple tout frai, mh ? Au hasard, ça commence par un M. Sérieusement, le mariage c’était pour les gens qui se fréquentaient depuis 5 ans. Etrangement ça semblait aussi rimer avec bébé. Et ça… c’était pas possible. Je me calmais, mon énervement redescendant aussi vite qu’un thermomètre passant du Brésil au Groenland. Je me sentais bête et honteuse. Je ne sais pas pourquoi j’étais allée aussi loin dans l’exagération ; peut-être était-ce à force de me contenir, je craquais. Que sais-je, en tout cas je n’osais même plus regarder Malik dans les yeux tellement ses billes noires me feraient mourir de culpabilité. Il déplorait mon manque d’efforts envers sa mère et, très franchement, j’en avais rien à faire de ses paroles. Les bras croisés je tentais de me convaincre que ma position était la meilleure jusqu’à ce qu’il ne me sorte ces mots fatales : « tant pis pour nous » . Clairement j’étais maintenant beaucoup plus en alerte. Il voulait m’abandonner ? Sans lui je… je n’étais plus grand-chose. Me savoir aussi dépendante des gens m’insupportait au plus haut point mais… ce n’était pas grave s’il s’agissait de personnes qui ne me laisseraient jamais tomber. Ok c’est du mensonge. Ses paroles laissaient un gros doute. Si Malik me larguait là, de suite, chez lui, en plus d’une humiliation c’était carrément l’abandon qui m’attendait. Je n’ai jamais su me débrouiller seule, ce n’était malheureusement pas maintenant que ça allait commencer… bien que j’en étais bien obligée lorsque faire la boniche à ongle auprès de moches, alias donner des prestations de nail-art, n’était pas suffisant pour mon indépendance bancaire. J’y tenais à celle-là. « Tu aurais eu droit à un mariage digne de ce nom. » Et j’aurais eu la certitude qu’il ne me laisse jamais tombé. Je me sentais particulièrement vulnérable, en réalité j’aurais bien aimé pouvoir lâcher mes larmes. Si seulement j’avais une raison. Celui qui se retrouvait piégé à l’instant même était Malik, pas moi. A son soupir s’ajouta le mien. « Encore faut-il que ma famille y soit présente. » Un mariage digne de ce nom, comme il le disait si bien, ne se résultait pas à des tenues bariolées de toutes les couleurs comme ils devaient sûrement le faire en Egypte, ni à un vulgaire cosplay de Cléopâtre. Et surtout ça ne se limitait pas à la simple présence de sa famille. J’avais beau ne plus pouvoir les voir en peinture, si un jour je devais me marier la présence de mes parents ainsi que de ma cousine au minimum étaient requis. Sans ça, ce n’était pas un vrai mariage ; pas un vrai bonheur. Quand je dis qu’il ne veut pas de moi celui-là. Le mur me paraissant tout à coup fortement inconfortable comme dossier, le poids de mon corps glissa le long du punching-ball improvisé. La pièce avait beau être étroite, il y avait assez de place pour que je me recroqueville, mes genoux contre ma poitrine. Je voulais creuser comme un taupiqueur pour m’enfoncer dans la terre et oublier cette fichue visite à la tournure inattendue. « Malik c’est pas contre toi… D’ailleurs si ça peut nous éviter la rupture parce que ta mère t'as trouvé une égyptienne prête à être engrossée en échange de la bridée décolorée, je suis complètement pour… mais on vient de monde différents. Pense à comment réagiraient Térésa, mes parents. Où est-ce qu’on vivrait ? T’imagine ta famille nous rendre visite ? Ta mère m’offrir des fleurs ? Il faut qu’on arrête d’être naïfs… Mes parents risqueraient aussi de très mal prendre la nouvelle. Ils sont encore plus conservateurs que ta mère...» Mon regard rivé vers le sol, ce dernier s’était pourtant redirigé progressivement vers celui de Malik. Je venais de mentionner car inévitablement un mariage était synonyme de foyer commun. On ne pouvait pas continuer à faire loyer à part ainsi, c’était incohérent et surtout ça semblait être une situation fortement désagréable. Je voulais croire en nous et pourtant je ne pouvais m’empêcher de me montrer en ce moment même défaitiste. Après tout qu’est-ce que nous faisions là ? J’en étais même arrivée à lui mentir. Il fallait que je lui dise. C’était le moment ou jamais, car une fois que les choses se seront tassées il sera trop tard. Mes mains adoptaient des mouvements nerveux, mes ongles venant griffer mes genoux.« Tu sais… ma nouvelle activité ne me rapporte pas assez d’argent... Je ne peux pas en vivre alors… je continue de faire ce que tu pensais que j’avais arrêté. Si on se marie, si on vit ensemble… je ne pourrais pas continuer et je ne veux pas vivre sur ton petit salaire que tu peines à gagner. Je ne peux pas me reposer sur toi. Tu as assez de charges comme ça… » Sans offense, tout le monde savait que Malik était trop généreux pour garder son argent gagné par Fake Lover pour lui. Ma joue allait pisser le sang d’ici peu si mes molaires ne cessaient pas de se refermer sur elle. Encore une fois j’allais le blesser, je le sentais. Après tout c’était une trahison. Du moins à sa place je l’aurais pris comme tel. Des larmes commençaient à monter dans ma gorge. La peur. Je redoutais sa réaction plus que n'importe quoi en cette heure. La peur de voir en son regard de la déception, assurément.