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 could i be, was i there? it felt so crystal in the air (20/02, 16h21)

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Emmeline

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MessageSujet: Re: could i be, was i there? it felt so crystal in the air (20/02, 16h21)   could i be, was i there? it felt so crystal in the air (20/02, 16h21) - Page 2 EmptyMer 20 Fév 2013 - 14:40

Oui, ça restait gentil de sa part de s'en soucier. Ça faisait toujours un petit peu plaisir de savoir quelqu'un se méfiait tout de même pour elle, que quelqu'un en avait suffisamment quelque chose à faire pour la mettre en garde. Même si elle n'en avait pas besoin, c'est vrai. Elle était gentille, souriante et folle mais ne sous-estimons pas non plus sa force de caractère. Elle était capable de prendre soin d'elle, d'avoir ses propres opinions et de dire non lorsque cela s'imposait. Elle était têtue, et avait véritablement un fort caractère lorsque quelqu'un s'amusait à la mettre en colère. Elle pouvait vite perdre son sang-froid si vraiment on l'agaçait. Alors, ouais, elle était gentille. Oui, elle était peut-être naïve de temps en temps mais croyez bien qu'elle pouvait aussi se mettre en colère lorsqu'elle le voulait. Ou qu'elle n'aimait pas quelqu'un. Ou que quelqu'un l'agaçait. Bref, elle n'était pas une bonne poire, merci bien. Soit. Il disait ne pas lui souhaiter de salir son image. Oui. Bon. Sa réputation pourrait être détruite en deux secondes, dans ce jeu et pas seulement en se baladant les fesses à l'air. Tout pouvait changer si facilement, c'était hallucinant. Il suffisait d'une parole malheureuse pour qu'elle passe de la gentille fille adorable à la vieille mégère que tout le monde déteste. Cela ne l'inquiétait pas trop non plus. Au pire, si elle devenait l'ennemie public numéro un, tant pis hein. Même si elle doutait pouvoir tomber si bas, quand même. Et en effet, elle était dotée d'une dignité ainsi que d'une moralité qu'elle ne comptait pas trahir. Cela dit, elle était aussi impulsive et quelque part, elle doutait perdre toute sa dignité en s'envoyant en l'air avec quelqu'un. Certes, le faire avec des caméras braqués sur eux, c'était moyen. Surtout quand ce n'était qu'un coup rapide, sans avoir le moindre sentiment. Mais si vraiment elle était attirée par quelqu'un et que, une chose en amenant une autre, ils finissaient par se sauter dessus, serait-elle véritablement blâmable ? Elle ne savait pas. Elle ne voyait pas ce qui pourrait être si mal que ça dans le sexe, tant qu'elle était consentante et célibataire. Après, elle ne disait pas qu'elle allait faire des avances au premier venu ou qu'elle allait se laisser séduire par le premier type qui passerait dans le coin, loin de là. Soit. À défaut de trouver quoi lui répondre, elle se contenta d'acquiescer. Elle ne voyait pas l'intérêt de discuter davantage de son éventuelle vie sexuelle au sein de ce jeu. Elle était une grande fille, personne n'avait à se soucier d'elle, elle serait en mesure de choisir d'elle-même ce qu'elle voulait faire, si tant est que qui que ce soit lui fasse des avances, bien entendu. Jusque-là, on ne pouvait pas dire qu'il y avait eu foule hein. Bref. Et bien entendu, taquine et emmerdeuse comme elle l'était, elle n'avait pas réussi à tenir sa langue et avait ainsi enfoncé le clou face à un Mickey déjà dans tous ses états. Les insinuations de la rousse n'avaient jamais obtenu un tel effet. Elle n'avait pourtant pas dit grand chose, voyons ! Le jeune homme ne voyait pas les choses de cette façon et tout paniqué, décida d'arrêter l'expérience. Hein ? À ce point-là ? Mais... elle n'avait fait que plaisanter ! Ce n'était... enfin, c'était une petite blague quoi. Bon, d'accord, pour l'embêter encore plus, elle aurait, en effet, été capable de lui grimper dessus mais pas besoin d'en être aussi effrayé. Elle n'allait pas le tuer sous son poids, si c'était ça qu'il craignait. Et elle avait pris une douche le matin même, elle le jurait ! « Je plaisantais, Mickey ! Calme-toi, je ne vais pas te grimper dessus, rassure-toi. » Ouais bon, quelque chose lui disait que ces paroles passeraient par une oreille et ressortiraient aussitôt par l'autre. « Je suis désolée de t'avoir embarrassé, je ne pensais pas que ça te mettrait dans un état pareil. » Comment aurait-elle pu savoir qu'il prendrait les choses ainsi, hein ? Elle n'aurait pas pu le deviner, c'est certain. « Je ne sais pas pourquoi tout cela te met tant mal à l'aise mais je t'assure que je ne faisais que blaguer. » Avait-elle réellement l'air d'une fille qui monte, comme ça, sur des inconnus ? Oui, bon, d'accord, elle avait fait le coup à Myles la première semaine mais... mais... Non, oubliez le mais, en fait. D'accord, elle en était totalement capable et d'accord, elle se serait amusée à faire subir ça à Mickey s'il n'avait pas réagi de façon si excessive. En attendant, vu sa réaction, elle s'excusait au lieu d'aggraver son cas, vous voyez. Alors il pouvait se calmer et la laisser finir son dessin. Non ?
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MessageSujet: Re: could i be, was i there? it felt so crystal in the air (20/02, 16h21)   could i be, was i there? it felt so crystal in the air (20/02, 16h21) - Page 2 EmptyMer 20 Fév 2013 - 17:33

Généralement, Mickey était le premier à jeter la pierre sur celles et ceux se préoccupant d'affaires ne les regardant pas. Et là, que faisait-il ? La même chose. Il évoquait les avances faites à Emmeline dimanche soir alors que cela ne le concernait ni de près, ni de loin. Et puis cette jeune femme était majeure aux dernières nouvelles... elle devait parfaitement savoir se défendre, et n'avait pas besoin d'un anglais gringalet à ses côtés pour ça. C'était en fait une mise en garde visant à lui faire comprendre que dans ce nid, rôdaient des individus peu scrupuleux et recherchant avant tout à prendre du bon temps en compagnie de jeunes filles crédules et manipulables. Celles dont il était aisé de faire tourner la tête, en clair. Ce qu'elle n'était certainement pas, mais peut-être était-ce l'image qu'elle avait renvoyée au fameux gros dégoutant pour que ce dernier l'aborde comme il l'avait fait... Quel gros lourd d'ailleurs, pour l'avoir vu à l’œuvre Mickey pouvait affirmer que cet homme ne savait vraiment pas s'y prendre avec les femmes. Il y allait franco, faisait des allusions à peine déguisées et ça ne lui donnait pas très bon genre. De toute façon au vu de sa réputation, il n'avait plus tellement besoin de dissimuler ses réelles intentions. Tout le monde le prenait pour un pervers, et n'était-ce pas ce qu'était cet homme après tout ? Un prédateur, oui. En espérant qu'il ne soit pas anglais, imaginez sinon l'image qu'il aurait pu donné des britanniques avec de tels agissements. Et en parlant d'image, il était bien entendu question de celle d'Emmeline dans tout ça. Elle ne voulait pas la ternir, tout de même, en se laissant avoir par un tel type. Et peut-être n'était-il pas le seul ici d'ailleurs, peut-être étaient-ils plusieurs à embobiner les demoiselles avant de leur proposer une petite partie de jambes en l'air sur le coin d'une table. Elles en rêvaient toutes après tout, hein... Non, c'était juste infâme. La rousse ne répondit pas. Mickey espérait ne pas avoir été trop loin, quand même. Tout bien réfléchi, parler de son image ainsi que de sa dignité n'était pas une idée franchement fameuse. Néanmoins c'était dit, alors plus moyen de revenir là-dessus. Chose sur laquelle Emmeline n'allait pas non plus pouvoir revenir, de son côté : ses propos débités vraisemblablement avec l'intention de plaisanter mais qui, hélas, n'avaient pas du tout été perçus de cette façon par l'anglais. Oh non, il commençait déjà à s'imaginer le pire, qu'elle se jetterait sur lui, qu'elle abuserait de lui même !! Oui il lui en fallait peu pour avoir de telles pensées. Aussi, véritablement embarrassé, il décida de couper court à ce petit instant récréatif, retirant brusquement son bras et se levant. Il ne pouvait concevoir de continuer comme si de rien n'était après qu'Emmeline ait fait pareilles insinuations. Ah pour le coup, elle ne valait pas mieux que le gros dégoutant. Et puis quelle idée de lui dire ça à lui ! C'était presque écrit sur son visage que Mickey n'était pas du tout à l'aise avec ça. « Je plaisantais, Mickey ! Calme-toi, je ne vais pas te grimper dessus, rassure-toi. » Oh oui, c'était vraiment très rassurant. La preuve, il tournait encore et toujours sur lui-même, scrutant tout autour à la recherche de ce pull qu'il avait envie de remettre, maintenant. « Je suis désolée de t'avoir embarrassé, je ne pensais pas que ça te mettrait dans un état pareil. » Ah et bien, pourtant elle venait de le faire. D'accord ça n'avait rien d'intentionnel mais avouez quand même qu'elle n'aurait pas dû aller aussi loin. Oui elle aurait dû s'arrêter au moment où elle avait fait référence au fait qu'il était dénudé. Là encore, ça pouvait à peu près passer. Mais la suite oh non, c'était trop, il ne pouvait plus. « Bravo c'est réussi. » Il fuyait son regard, de toute façon la gêne le gagnait chaque instant un peu plus et s'il ne retrouvait pas rapidement son fichu pull il allait partir sans. Du moment qu'il ne restait pas éternellement dans cette chambre avec elle. « Je ne sais pas pourquoi tout cela te met tant mal à l'aise mais je t'assure que je ne faisais que blaguer. » Ah oui bien sûr, voilà qui semblait beaucoup plus clair maintenant. Premièrement il n'allait certainement expliquer le pourquoi du comment de tout son embarras. Ensuite elle avait été trop loin, l'admettait-elle ? Hm, pas vraiment non. « Ce-n'é-tait-pas-drôle. » articula-t-il avec exagération, plantant subitement son regard dans le sien, avec intensité. Une blague, haha, hilarant vraiment ! Tout le monde ici savait que Mickey n'avait aucun humour, et qu'il ne comprenait que le sien. Pourquoi Emmeline l'ignorait-elle, pourquoi une information aussi cruciale ne lui était pas parvenue aux oreilles ? Tant d'incompréhension, de déception aussi... Oui elle l'avait déçu. Vous devez penser qu'il en faisait vraiment trop mais les faits étaient là : certains sujets se devaient de ne jamais être abordés en sa présence, en tout cas pas sur le ton d'une plaisanterie car il n'était pas apte à distinguer ce qui était sérieux de ce qui ne l'était pas. « Reconnais-tu avoir dépassé certaines limites ? Promets-tu de ne jamais recommencer ? » Elle pouvait répondre ce qu'elle voulait là, après tout, ce n'était jamais que son petit dessin qui était en jeu... Dessin qu'elle n'aurait jamais l'occasion de reprendre si elle ne lui faisait pas une promesse orale sincère en le regardant dans les yeux. Et attention lui était sérieux, là, par contre.
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MessageSujet: Re: could i be, was i there? it felt so crystal in the air (20/02, 16h21)   could i be, was i there? it felt so crystal in the air (20/02, 16h21) - Page 2 EmptyMer 20 Fév 2013 - 21:18

Depuis son entrée dans le jeu, elle n'avait pas encore obtenu une réaction si excessive. Pourtant, elle en avait fait, des conneries. Et elle avait embêté beaucoup de monde. Néanmoins, il était bien le premier à réagir de la sorte face à l'une des blagues de la demoiselle. Elle avait même du mal à comprendre tout ce dont il retournait véritablement, comme si elle avait raté un épisode, qu'elle avait raté l'élément principal qui la conduirait à la bonne conclusion quant à cette histoire. Elle n'avait pourtant pas l'impression d'avoir blasphémer en lâchant quelques paroles. Ce n'était qu'une simple blague. Rien de plus. Et ce n'était pas grave non plus. Elle avait juste suggéré un éventuel rapprochement, ce n'était quand même pas si terrible ? C'était même plutôt de leur âge, non ? Et encore, elle n'avait rien suggéré de sexuel. Puisqu'elle aurait pu aussi. Mais non. En toute innocence, elle avait balancé qu'elle pourrait lui monter dessus. C'était tout. Rien de plus. Elle n'avait fait aucune allusion sexuelle, n'est-ce pas ? Regardez, elle était grimpée sur Myles et cela ne s'était pas transformé en partie de jambes en l'air. Elle dormait chaque nuit avec Emilien et jamais il n'y avait eu de mains baladeuses. Alors, franchement, il n'avait pas à s'inquiéter de ça. Était-ce plutôt le côté contact physique qui le gênait ? Elle ne savait pas. Flou total, elle n'y comprenait rien. Cela dit, ne souhaitant pas non plus se le mettre à dos ou le laisser trop longtemps dans un tel état, elle préféra s'excuser simplement, n'esquissant pas le moindre mouvement, des fois que ça le ferait fuir un peu plus encore. Et la façon dont il déclara que cela n'avait rien de drôle lui donna des frissons. Ouais, visiblement, il n'avait pas apprécié. D'accord. C'était noté. Et voilà qu'il voulait qu'elle promette qu'elle ne recommencerait pas. Ah. Là, elle n'était pas certaine de pouvoir le promettre. Et puis, elle était curieuse. « Uniquement si tu me dis pourquoi tu réagis comme ça. » Oui, voilà, c'était sa condition. Ça pouvait ressembler à du chantage mais ça n'en était pas. La curiosité la poussait à utiliser les armes qu'elle avait en main. Elle voulait comprendre. Et quelque part, elle ressentait de la compassion face à l'état dans lequel elle l'avait poussé. « Je ne recommencerais plus si tu me dis pourquoi je ne dois pas recommencer. » Qu'il lui dise donc et peut-être qu'elle lui promettrait. D'accord, un peut-être ne devait pas être suffisant pour lui, c'est vrai. « Et s'il te plaît, reviens t'asseoir. Je ne te toucherais pas. » Là, c'était plus ou moins une promesse qu'elle lui faisait. De nouveau, elle tapota la place à côté d'elle d'une main, espérant que cela l'inciterait d'autant plus à venir la rejoindre. « Je suis désolée. Ta réaction est légèrement excessive, d'une certaine façon. Peu importe ce que tu crains à cet instant, je t'assure que c'est irrationnel. » De toute évidente, elle n'allait pas le tuer ou le blesser ou même le toucher. Mais puisqu'elle ne savait pas exactement ce qui le mettait tant dans l'inconfort, il était difficile de choisir un moyen approprié pour gérer la situation hein.
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MessageSujet: Re: could i be, was i there? it felt so crystal in the air (20/02, 16h21)   could i be, was i there? it felt so crystal in the air (20/02, 16h21) - Page 2 EmptyMer 20 Fév 2013 - 23:32

C'était absolument hilarant, s'il n'avait pas été aussi coincé Mickey se serait très probablement roulé par terre, à en avoir mal au ventre... Non mais qu'est ce qui lui avait pris, à la rousse ? Pourquoi tout gâcher de la sorte, alors qu'une certaine "complicité" semblait peu à peu s'instaurer entre eux ? Il était sur le point de lui accorder sa confiance, et elle, ne s'en montrait tout simplement pas digne. C'était le trahir que de plaisanter sur le sujet, vraiment. Il n'avait jamais été à l'aise avec ce genre de choses... les insinuations à connotation charnelle ou tout du moins faisant référence à un éventuel contact physique imminent. Là certes, ça n'en étaient pas vraiment, enfin Emmeline avait juste plaisanté sans aucune arrière pensée en tête. Seulement Mickey ne le percevait pas de cette façon. Il prenait pour argent comptant ce qu'elle venait de dire sans même chercher à savoir quel était son but en débitant de telles choses. Voulait-elle détendre l'atmosphère, simplement ? Gentiment se moquer ? Elle ne voulait certainement pas le mettre dans un état pareil mais hélas, elle y était quand même parvenue. Car bien sûr, il avait suffit de quelques mots pour que Mickey s'imagine qu'Emmeline lui grimperait dessus, réellement. Et ça, c'était une pensée qu'il n'arrivait désormais plus à se retirer de l'esprit. De plus ça l’embarrassait vraiment beaucoup. Il trouvait ses excuses un peu faciles, comme si elle voulait juste tasser cette histoire au plus vite afin de pouvoir reprendre le dessin qu'elle avait commencé sur le bras de l'anglais. Non non, il n'oublierait pas cela aussi rapidement, c'était bien mal le connaitre. Avant cela il voulait qu'elle lui promette de ne jamais recommencer. Il ne voulait pas des mots en l'air, il voulait sa parole. Sans quoi ils en resteraient là tous les deux. « Uniquement si tu me dis pourquoi tu réagis comme ça. » Se pensait-elle vraiment en position de le contraindre à ça ? Pourquoi n'envisageait-elle pas plutôt de se faire toute petite, hm ? Car bon, après avoir mis Mickey dans un tel état la moindre des choses était de se faire quelque peu oublier, ou tout du moins d'éviter de lui quémander une explication comme elle le faisait là. De toute façon elle perdait son temps, il ne dirait rien. « Je ne peux ni ne veux en parler. » Attention quand même à ne pas trop insister, car l'écrivain se renfermait facilement sur lui-même. Et si elle souhaitait le braquer, elle ne pouvait pas mieux s'y prendre. « Je ne recommencerais plus si tu me dis pourquoi je ne dois pas recommencer. » C'était pourtant simple, il n'avait pas la moindre envie de s'expliquer à ce propos. Ce n'était pas contre elle, non, il y a juste certaines choses qu'il ne pouvait évoquer ici. « Parce que je te le demande. » se contenta-t-il de répondre. Elle n'était peut-être pas disposée à lui accorder cette faveur, seulement il n'allait pas non plus la supplier à genoux. Il ne lui demandait pas la lune en plus, juste de lui promettre de ne pas récidiver. « Et s'il te plaît, reviens t'asseoir. Je ne te toucherais pas. » Bon, ça par contre c'était déjà plus envisageable. « Bien. » Il revint donc s'assoir près d'elle, laissant une distance "raisonnable" entre eux. « Je suis désolée. Ta réaction est légèrement excessive, d'une certaine façon. Peu importe ce que tu crains à cet instant, je t'assure que c'est irrationnel. » Mais que croyait-elle, que Mickey n'avait pas conscience du fait qu'il avait réagi excessivement ? Cette peur qui était présentement la sienne était peut-être irrationnelle, n'avait peut-être pas lieu d'être mais elle était là, malgré tout. Impossible de s'en débarrasser. « Je sais tout ça. Je sais que tu n'as aucune mauvaise intention, peut-être n'as-tu aucune intention particulière d'ailleurs. Seulement ça me met très mal à l'aise, j'ai tous les symptômes de l'individu évitant, à la différence que j'ai beaucoup trop confiance en moi, je crois. J'ai également une très haute estime de moi-même. C'est... comme ça, je suis fait ainsi. On ne me changera pas et même si cela doit me valoir des situations embarrassantes comme celle-ci je ne souhaite pas non plus changer. » Sa fierté parlait un peu pour lui, bien sûr qu'il lui était difficile de vivre de cette façon en rejetant les contacts physiques. Il avait déjà beaucoup pris sur lui pour se familiariser avec les interactions sociales mais il n'avait toujours aucun sens du relationnel. Mickey avait tellement de troubles de la personnalité que les dénombrer causerait à quiconque un sacré mal de tête.
Emmeline

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MessageSujet: Re: could i be, was i there? it felt so crystal in the air (20/02, 16h21)   could i be, was i there? it felt so crystal in the air (20/02, 16h21) - Page 2 EmptyJeu 21 Fév 2013 - 12:18

Autant dire qu'elle n'aurait jamais pu deviner que la situation dévierait vers cela. Elle l'aurait voulu que ça ne se serait sûrement pas produit ainsi. Elle n'était plus seulement désolée de l'état dans lequel il était, elle en était aussi extrêmement troublée. Parce que tout ceci était surprenant et laissait en suspens bien des interrogations. Des questions qu'elle lui posa malgré tout, espérant sincèrement obtenir une réponse de sa part. Une réponse qu'elle écouta avec une immense attention, tentant de mettre tout ça en place dans son esprit. Bien entendu, il ne fallait pas s'attendre à ce qu'elle ne réplique pas. Si son silence dura quelques secondes, ses paroles, elles, risquaient de traîner bien plus en longueur. « Pourtant, on pourrait croire que n'importe quel être humain déciderait d'éviter de s'exposer à des situations qui le mettent mal à l'aise ou dans lesquelles il pourrait se sentir vulnérable. » C'était propre à l'être humain, il évitait toujours les situations qui lui déplaisaient en général. Alors que Mickey dise qu'il acceptait, malgré tous ces inconforts, c'était légèrement étonnant. « Et pourquoi avoir pris la décision de faire partie d'une telle aventure en sachant que tu vivrais avec des jeunes gens pour qui le contact physique est... quasiment nécessaire, d'une certaine façon. Et je ne te parle pas de l'aspect sexuel de la chose, les gens en général aiment toucher leurs proches, que ça soit une bise, un câlin ou autre. Tu devais bien te douter, surtout dans cette émission, que tu t'exposais à beaucoup de risques. Alors que tu vives avec, d'accord, mais que tu te jettes dans la gueule du loup ? Quelque part, on ne s'attendrait pas à ça de la part de qui que ce soit. Alors soit, au fond, tu désires changer et te rapprocher quelque peu des autres, soit tu es décidé à te mettre en danger de cette façon, et ainsi à appuyer là où ça fait mal, soit tu es totalement fou et tu t'es lancé dans cette aventure sans y réfléchir à deux fois. Mais connaissant ton côté maniaque qui prévoit absolument tout, je doute que venir ici soit une simple impulsion. Excuse-moi si je te donne l'impression d'essayer de te décortiquer, je suis simplement curieuse d'en savoir plus sur toi et sur la façon que tu as de gérer toutes ces choses qui te font peur... » Elle parlait comme un bouquin. L'horreur. Elle esquissa une petite moue pour adoucir la situation. Qui aurait cru que Mickey n'était pas qu'un type un peu siphonné qui désire que tout soit fait selon ses ordres et ses envies ? Sûrement pas Emmeline. Au premier abord, elle avait pris la personnalité du jeune homme à la légère, se contentant de penser qu'il faisait parti de ces chieurs un peu timbrés. En fait, il n'en était rien, c'était bien plus profond que cela, ce qui attirait forcément sa curiosité. Surtout qu'il ne faisait que s'exposer à ce qui le terrifiait, n'est-ce pas ? En venant ici, une émission qui portait tout de même bien son nom et qui avait une réputation assez sulfureuse. Puis, là, quelques minutes plus tôt, il avait retiré son pull, s'était dénudé devant elle, avait accepté que la mine du feutre effleure sa peau alors que la main de la rousse ne se trouvait pas si loin que cela. Pourquoi prendre un tel risque en sachant qu'il aurait suffi d'une petite rature pour qu'ils rentrent en contact physique direct ? Peut-être cherchait-elle trop à comprendre, c'était bien possible. Mais qui n'essaierait pas d'y voir plus clair dans une telle situation ? « On peut aussi parler d'autre chose si tu ne veux pas ou ne peux pas répondre à mon interrogatoire. » Elle ne le forçait à rien, c'est d'ailleurs pour cela qu'elle ajouta un sourire, histoire de lui faire comprendre qu'elle n'était pas une foutue psy et qu'elle n'allait pas analyser son comportement, même si ses paroles précédentes pourraient presque le faire croire. Simple curiosité de sa part. Elle avait l'impression de rencontrer le vrai Mickey, là, pas le petit con que la rumeur décrivait. Troublant.
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MessageSujet: Re: could i be, was i there? it felt so crystal in the air (20/02, 16h21)   could i be, was i there? it felt so crystal in the air (20/02, 16h21) - Page 2 EmptyJeu 21 Fév 2013 - 18:10

Il avait effectivement toutes les caractéristiques, à quelques exceptions près, d'un individu atteint du trouble de la personnalité évitante. Les contacts humains, les interactions sociales... il s'était en quelque sorte familiarisé avec ces dernières, mais il ne supportait toujours pas qu'on le touche. Et l'incompréhension d'Emmeline était parfaitement perceptible. Elle devait beaucoup se questionner au sujet de l'anglais, et cela paraissait légitime. « Pourtant, on pourrait croire que n'importe quel être humain déciderait d'éviter de s'exposer à des situations qui le mettent mal à l'aise ou dans lesquelles il pourrait se sentir vulnérable. » Oui, mais Mickey n'était pas n'importe quel être humain justement. Il n'était pas fou, son but n'était pas de se mêler aux autres pour voir s'il tiendrait le coup, pour se tester. Cela aurait été s'infliger une sorte de torture morale, et il n'avait pas besoin de ça. Non, le pourquoi du comment résidait ailleurs. Allait-il accepter de le lui en parler ? Allait-il lever le voile et tout déballer devant une demoiselle qu'il ne connaissait que très peu ?... « On peut aussi parler d'autre chose si tu ne veux pas ou ne peux pas répondre à mon interrogatoire. » Oh bah, Emmeline voulait juste comprendre ou tout du moins en savoir plus. Et puisqu'il avait l'occasion de parler de tout ça, il n'allait pas se braquer, non, il allait plutôt se livrer car il ne le faisait pas assez et gardait beaucoup trop de choses pour lui. Compte tenu de ses nombreuses troubles du comportement et de la personnalité, ça n'était pas bon de tout enfouir en lui. De plus la rousse semblait sincèrement s'intéresser à son cas. Et une question restait une question, alors il se devait d'y répondre. Ramenant ses jambes vers lui, il s'assit en tailleur face à Emmeline. Confessions d'un érudit névrosé, première partie. « Initialement je suis ici pour faire une "pause", professionnellement. J'ai beaucoup bûché dernièrement, je viens tout juste d'achever mon dernier roman et avant de me remettre à l'écriture je désirais sortir de mon petite quotidien. Pas de ma routine, car comme tu le sais je vis avec, où que j'aille elle sera toujours là. » Donc ça, c'était pour justifier sa présence dans le nid, le fait qu'il ait passé les castings de cette émission. Certes, sa petite pause il aurait pu la prendre n'importe où, et peut-être Emmeline allait-elle s'imaginer qu'il était aussi un peu là pour passer à la télévision. Et bien... pas exactement. Les intentions qu'il cachait à tout le monde ici étaient les suivantes : il faisait une pause, certes, mais il comptait bien profiter de cette émission pour booster les ventes de ses ouvrages. Et pourquoi pas se faire un nom en Irlande comme il l'avait déjà fait en Angleterre. Quant à sa façon d'être, et le fait d'avoir opté pour une aventure en sachant pertinemment qu'il serait mêlé à tant d'autres individus, et bien... « Je vais t'avouer quelque chose. Avant aujourd'hui je n'avais jamais vécu en communauté. Je n'ai pas de frères et sœurs, c'est vraiment nouveau pour moi. J'ai par ailleurs déjà cohabité avec une femme et ce pendant quatre ans, femme que j'ai épousée d'ailleurs, et avec qui partager le même logement s'est avéré difficile, très difficile même. L'harmonie dans notre couple n'a pas duré bien longtemps et peu à peu je ne supportais plus qu'elle me touche, le moindre baiser dans le cou pouvait me mettre dans des états pas possibles. Et pendant tout ce temps, j'ai cru que le problème venait d'elle. Mais je me rends compte aujourd'hui qu'en fait, c'est valable avec tout le monde. Je ne supporte pas le contact humain, sauf s'il est bref. Le problème vient de moi, j'ouvre les yeux dans cette aventure. Je ne me savais pas aussi atteint, et c'est avec une profonde amertume que je fais cette constatation. » Ce n'était jamais plaisant de prendre conscience du fait que quelque chose n'allait pas, que cela venait de soi et non des autres. Car les autres, à l'image d'Emmeline, n'avaient aucune mauvaise intention, et parfois un contact physique pouvait avoir lieu sans que cela ne soit voulu d'ailleurs. Il ne savait pas exactement de quoi il avait peur, peut-être de récolter des microbes, et autres... peut-être qu'on puisse lui faire du mal... Allez savoir pourquoi il évitait à ce point le contact physique avec autrui. « J'ai eu droit aux mêmes reproches incessants pendant quatre ans. Mille quatre cent soixante jours, et pas un sans y avoir droit. Elle me disait que je n'allais pas bien, qu'il n'était pas normal qu'un homme ne supporte pas que sa femme l'embrasse ou encore le câline. Je rejetais constamment la faute sur elle puisqu'elle était la seule avec qui ça m'arrivait. Ils étaient justifiés au final ces reproches. Puisqu'il va de soi que mes agissements n'avaient rien de normaux. Tu peux toi-même en témoigner, c'est... tout sauf normal d'agir de cette façon. Alors non, je pense que je ne vais pas bien en fait, et qu'en plus de cela j'ai été injuste avec celle qui se souciait bien plus de moi que je ne me suis jamais soucié d'elle. » Il n'avait jamais éprouvé le moindre regret, mais ce qu'il ressentait là était différent. Heureusement ça n'étaient pas les reproches de Grezla mais le comportement agaçant de celle-ci qui les avaient menés jusqu'au divorce... Imaginez un peu sinon, cette prise de conscience plus que tardive aurait pu tout remettre en cause en fin de compte. Mais il se rendait juste compte qu'il avait sous-estimé ses problèmes. C'était une névrose phobique, et il l'avait prise à la légère pendant tout ce temps. Il ne se sentait pas bête, oh non, il aurait juste aimé s'en rendre compte plus tôt... avant de s'aventurer dans un nid à l'intérieur duquel il devait maintenant vivre entouré d'une vingtaine d'autres personnes. Oh oui, s'il avait su que le problème venait de lui, il aurait renoncé à candidater. Mais il n'en avait pas conscience avant, c'était la vie en communauté qui lui avait permis d'ouvrir les yeux. « Si j'avais su comment je serais amené à vivre une telle aventure, tu peux être sûre que je n'aurais jamais tenté ma chance. C'est très éprouvant, et qui plus est la production ne fait rien pour me mettre plus à l'aise. » Petite référence aux musiques retentissant de temps à autres et stipulant que deux candidats, à l'entente de la fameuse mélodie, devaient s'embrasser. Il y avait eu droit plus d'une fois, et à chaque fois il se faisait violence mais c'était très difficile pour lui. Plus que pour n'importe qui ici. « Je n'avais pas l'intention de m'étendre à ce point sur ma vie, néanmoins je ne voulais pas que tu puisses me voir comme un homme inconscient et suicidaire venu tester ses propres limites. Mais je ne sais pas comment j'ai pu penser un seul instant que je serais à mon aise ici. Je n'ai jamais apprécié la compagnie d'autrui. Néanmoins je commence à me sociabiliser enfin, j'en ai l'impression, et c'est sans doute la seule répercussion positive que cette aventure aura sur moi. » Oh mais oui alors, ce qu'il était bavard ce Mickey. Il s'était confié à Emmeline comme il l'aurait probablement fait chez un spécialiste. Et il lui avait dit tout cela en la regardant dans les yeux. Alors oui, il était en train de changer. Sa mère, qui désespérait de le voir tant en retrait, aurait été fière de le voir évoluer de cette façon. Quant à lui, il considérait que ce changement était bon à prendre. Il n'avait pas encore acquit certains automatismes et ne se prêtait toujours pas aux conventions sociales mais qui sait, cela lui viendrait peut-être naturellement un jour prochain.
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MessageSujet: Re: could i be, was i there? it felt so crystal in the air (20/02, 16h21)   could i be, was i there? it felt so crystal in the air (20/02, 16h21) - Page 2 EmptyJeu 21 Fév 2013 - 23:02

Elle qui avait souhaité des explications, de quoi comprendre, autant dire qu'elle allait être servie. Ne sachant pas exactement comment Mickey réagirait à son petit discours, elle avait craint qu'il décide de simplement snober ses questions afin de parler d'une chose totalement différente. Elle ne pourrait pas lui en vouloir, elle avait elle-même suggéré qu'il pourrait esquiver son interrogatoire s'il le souhaitait. Elle comprendrait qu'il ne souhaite pas répondre. Tout le monde avait des sujets à éviter, c'était la même chose pour elle, il y avait certaines conversations à ne surtout pas avoir avec elle. Alors, bien entendu, s'il lui disait merde, elle n'allait pas le menacer d'un couteau afin d'obtenir des aveux, loin de là. Quel serait l'intérêt qu'on se confesse à elle si c'était forcé ? Non, ça ne servirait à rien, si ce n'est à combler sa curiosité et cette dernière pouvait toujours patienter si Mickey n'était pas d'humeur à papoter. Toutefois, il ne tarda pas à lui raconter certaines choses, sur lui, sur sa vie, sur sa femme. Tiens, il avait donc été marié ? Il était divorcé ? C'était une chose dont elle n'avait pas eu connaissance auparavant. Cela dit, elle ne pipa mot, préférant écouter sans l'interrompre. Elle frissonna à de multiples reprises sous les révélations de Mickey. Réaliser qu'il n'était pas comme tout le monde, que le problème venait de lui, quelque part, ça devait être assez horrible, quand même, n'est-ce pas. Elle n'osait même pas imaginer ce que cela avait dû lui faire. Ça devait bien miner le moral. Et en plus de ça, il avait dû subir les remarques des autres candidats, qui n'étaient pas forcément tous compréhensifs avec lui, qui ne s'empêchaient jamais de critiquer ce qu'ils souhaitaient critiquer. Difficile. Vraiment. Quelque part, il était tout de même un homme relativement fort. Pouvoir accepter toutes ces critiques, comprendre qu'il avait quelques problèmes et tout cela sans jamais flancher, c'était admirable, d'une certaine façon. Elle connaissait peu de personnes qui parviendraient à avoir l'air si peu perturbé face à toutes ces choses. Et apprendre tout cela était perturbant. Dans le bon sens du terme, en quelque sorte. Cela lui permettait d'en savoir bien plus sur lui, de connaître des détails qu'elle n'aurait jamais su autrement. Et d'un autre côté, c'était étrange puisqu'elle avait ces espèces de préjugés qui s'étaient installés dans son esprit et à présent, elle devait revoir son jugement et intégrer toutes ces nouvelles informations. Alors, bien sûr, avant, elle n'avait pas agi comme si elle savait tout de lui, qu'elle n'avait rien de plus à apprendre et qu'elle pouvait poser une jolie étiquette sur lui en pensant ne devoir jamais la changer, loin de là. En fait, avant, elle n'avait juste pas cherché à comprendre davantage. Elle avait accepté les choses comme elles étaient. Et c'était toujours le cas, bien sûr, elle l'acceptait comme il était. Elle comprenait juste à présent qu'elle n'avait pas eu toutes les cartes en main et qu'elle était encore loin de toutes les avoir. Soit. Après les paroles de Mickey, elle ne trouva pas quoi répondre. Parce que les paroles étaient superficielles, oui. À vrai dire, si elle s'était laissée aller à une simple impulsion, elle l'aurait probablement pris dans ses bras en guise de soutien. Sauf que, de toute évidence, il n'appréciait pas les contacts physiques donc c'était à fortement éviter. Elle fut à deux doigts d'esquisser un mouvement en sa direction, elle se retint tout de même, à la dernière seconde. D'autant plus qu'elle avait assuré qu'elle ne le toucherait pas s'il venait se rasseoir donc bon, elle ne pouvait pas trahir ce semblant de promesse. Bien. Il ne lui restait donc plus qu'à trouver quoi dire. Ce qui n'était pas simple après le monologue de Mickey, n'est-ce pas. « Merci de m'en avoir dit autant. » Déjà, c'était un bon début hein. Petit sourire. « J'essaierais d'être prudente à l'avenir, concernant mes gestes et mes paroles. » Oui, bon peut-être pas tout le temps non plus parce qu'elle était impulsive et qu'elle ne réfléchissait souvent qu'après avoir agi mais peu importe, elle pouvait toujours essayer. Et c'était déjà pas mal. « J'espère que tu parviendras à dépasser tout ça. Je veux dire, je ne sais pas comment tu comptes t'y prendre ou serait-ce si ça fait partie de tes plans mais voilà. C'est plutôt agréable d'avoir des contacts physiques avec les gens et de les approcher, tu vois. » Elle qui grimpait constamment sur les autres et qui adorait le contact, vous pensez bien qu'elle ne pourrait pas voir les choses autrement. « Je suis désolée, je ne sais même pas quoi te dire. » Elle se pinça les lèvres, afin d'accentuer le fait qu'elle était désolée. Que pourrait-elle lui dire, de toute façon ? Peut-être qu'elle aurait simplement dû se la fermer, en fait. Oui, sûrement.
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MessageSujet: Re: could i be, was i there? it felt so crystal in the air (20/02, 16h21)   could i be, was i there? it felt so crystal in the air (20/02, 16h21) - Page 2 EmptyVen 22 Fév 2013 - 2:29

C'est ce qui s'appelait se confier, et pas qu'un peu. Voilà qu'Emmeline connaissait bien plus de choses sur Mickey que sans doute personne n'en avait jamais apprises au sujet de l'anglais. Tout y était passé : sa femme, la cohabitation avec celle-ci, les reproches incessants qu'elle lui faisait, la faute qu'il avait reportée sur elle, la prise de conscience qu'il avait eue dans le nid, ses troubles plus que présents et qu'il avait minimisés... Il ne lésinait pas tellement sur les détails, après tout pourquoi passer certaines choses, autant que ce soit dit, et su. Il n'aurait pas à revenir là-dessus ensuite comme ça. Emmeline resta silencieuse quelques instants, sans doute assimilait-elle tout ce à quoi il venait de faire référence. Puis peu après la fin de ce long déballage, elle prit la parole à son tour. C'est qu'il l'avait pas mal monopolisée, quand même. Fallait bien qu'elle s'exprime aussi la demoiselle. Si, bien sûr, elle avait quelque chose à dire après cela. Il n'attendait pas de réaction particulière, en fait, il ne savait pas ce qu'il attendait d'elle maintenant. « J'essaierais d'être prudente à l'avenir, concernant mes gestes et mes paroles. » Rien ne l'y obligeait après tout, il n'était pas du genre à demander à ses camarades de s'adapter à lui. C'était même lui qui s'adaptait à eux, en tenant le rôle de la boniche du nid. Personne ici ne respectait ses troubles, personne ne les considérait en fait. Il y avait ceux que ça n'intéressait pas, ceux qui s'en servaient pour le faire passer pour fou, et ceux qui n'en avaient même pas connaissance. Pour ce que ça lui faisait... il n'obtenait que très peu de considération de la part des autres candidats, comme si ces derniers étaient prêts à faire le moindre effort pour un type les rappelant constamment à l'ordre, les jugeant et se prétendant supérieur à eux. « Je te remercie, et je salue cette initiative. » N'importe qui aurait pu dire "merci, c'est une initiative qui me touche", mais il n'était pas certain d'être réellement touché présentement. Parfois il ne parvenait tout simplement pas à mettre de mots sur son ressenti. Toutefois il lui était plaisant de constater qu'Emmeline était prête à s'adapter à lui, elle. Au fond, il avait bien fait de se confier à cette jeune femme, car elle ne le jugeait aucunement. C'était aussi la meilleure auditrice qu'il pouvait trouver. « J'espère que tu parviendras à dépasser tout ça. Je veux dire, je ne sais pas comment tu comptes t'y prendre ou serait-ce si ça fait partie de tes plans mais voilà. C'est plutôt agréable d'avoir des contacts physiques avec les gens et de les approcher, tu vois. » Oh lui non plus ne savait pas comment s'y prendre, à vrai dire. Devait-il changer, maintenant, était-ce le moment ? Certes il n'avait pas un quotidien des plus faciles, mais ne s'était-il pas juré de ne jamais changer pour qui que ce soit ? À moins qu'il ne s'agisse de changer pour lui, pour gagner en épanouissement. « Si tu le dis... » Oui, lui n'en savait rien. Enfin il ne savait pas, il ne savait plus. Il y a bien longtemps qu'il n'était plus familiarisé avec tout ça. Mais peut-être que c'était effectivement agréable d'enlacer tendrement quelqu'un, ou bien d'embrasser par envie et non par contrainte. L'envie lui, ne l'avait jamais ressentie. Ou peut-être l'avait-il refoulée sans même s'en rendre compte, plus d'une fois, tant ses troubles prenaient le dessus. Voyez toute la complexité de la chose, s'était à en devenir fou tant il lui arrivait, souvent, de se sentir différent. Il ne fonctionnait pas comme tout le monde et parfois il rêvait juste de ça, agir comme tout le monde. « Je me donne pour objectif personnel de parvenir à serrer la main de quelqu'un sans dégainer à toute vitesse mes lingettes ensuite. Tu penses que je peux y arriver ? » Il avait la volonté, enfin, il pensait l'avoir. Après c'était dans sa tête aussi, ce besoin de se nettoyer les mains dès qu'il touchait quelqu'un, ou quelque chose de visqueux, collant ou gras. Et il n'envisageait pas encore de vivre sans ses petites lingettes qu'il glissait dans ses poches. C'était sans doute futile pour beaucoup mais lui en avait besoin. Donc bon, le jour où il pourrait s'en passer sonnerait une première grande étape de franchie. Maintenant, allait-il y parvenir avant sa sortie de ce nid... rien n'était moins sûr. Car au vu de sa popularité, il viendrait bien un moment où on lui montrerait la sortie. Cela se ferait peut-être plus rapidement que prévu, d'ailleurs. L'avenir le lui dirait. « Je suis désolée, je ne sais même pas quoi te dire. » ajouta la rousse. On pouvait percevoir un mince sourire étirer les lèvres de Mickey. « Tu n'as pas à être désolée, ce n'est pas comme si tu étais responsable de quoi que ce soit et pour tout à l'heure, tu ne pouvais pas savoir. Et puis je pense qu'il y a pas grand chose à en dire, au final. » Puis il haussa les épaules. Que dire, qu'ajouter ? Telle était sa vie, il vivait avec ses troubles et cela faisait partie de lui maintenant. Il ne parvenait pas à imaginer comment serait cette vie sans sa névrose obsessionnelle, ses TOC, sa phobie du contact humain... Il se les coltinait depuis de nombreuses années, l'habitude était là. Bon, la conversation allait s'essouffler si personne ne faisait rien. Il décida donc d'en savoir un peu plus sur Emmeline, à son tour, maintenant que celle-ci était plus que briefée à son sujet. « As-tu des phobies, des peurs insurmontables de ton côté ? Ou quelque chose que tu as beaucoup de mal à supporter, je ne sais pas ?... » Tentait-il de se rassurer en demandant cela ? Difficile à dire. En même temps ça l'intéressait vraiment de le savoir. Toujours assis en tailleur, il détailla minutieusement le visage et les traits de la rousse. Le temps qu'elle daigne répondre.
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Après un tel discours, il était un peu difficile de trouver quoi dire. Alors, dans le doute, elle fit court. Et simple. Quelques paroles gentilles pour montrer sa compassion. Et le fait qu'elle allait tenter de faire attention, quand même. Chacun devait essayer de vivre avec les défauts des autres et dans le meilleur des cas, essayer de ne pas rendre les choses encore plus dures pour les autres. Même si, certes, il ne s'agissait pas là d'un vilain défaut mais bien plus d'un problème qui pouvait éventuellement disparaître. Ils étaient tous là pour cohabiter, pas pour se tirer dans les pattes et jouer avec les faiblesses des autres. Enfin, pas trop, disons. Puisqu'il fallait bien s'amuser, de temps en temps mais quand même, il ne fallait pas abuser. Alors même si elle risquait d'en jouer quand elle s'ennuierait, le reste du temps, elle serait sage et ferait tout pour ne pas empirer les choses. Elle n'était pas méchante, elle n'était pas là pour mettre les gens dans tous leurs états. Enfin, pas trop non plus, disons. Donc, oui, elle ferait de son mieux. Et il n'avait aucunement besoin de l'en remercier, c'était une chose totalement normale, elle supposait. Même si beaucoup n'en aurait probablement rien à faire, elle n'était pas comme ça. Et puis, ça serait beaucoup mieux pour Mickey s'il n'avait pas à vivre avec cette peur, non ? Surtout que ouais, approcher les gens, elle adorait ça. Les gestes voulaient souvent dire bien plus que de simples paroles. Et bien souvent, elle ne parvenait pas à mettre des mots sur ses ressentis, il était bien plus facile de les montrer en esquissant quelques mouvements, vous voyez. Une claque comme un câlin était toujours plus marquante que des paroles banales. Oui. Son premier objectif (puisqu'il y en aurait d'autres, elle n'en doutait pas) était de serrer la main de quelqu'un sans devoir se nettoyer les mains par la suite. « Bien sûr que tu peux. » Quand on veut, on peut, non ? Elle avait tendance à se dire que si. Tant qu'il le souhaitait, qu'est-ce qui le retenait d'y parvenir ? Ça ne tenait qu'à lui, il n'avait qu'à faire taire ses peurs. Certes, c'était bien plus compliqué que ça mais il avait toutes les cartes en main, c'était lui qui avait le contrôle, personne d'autre. « Tu devrais essayer par étape. Par exemple, avant toute chose, tu demandes à quelqu'un de bien se laver les mains devant toi. Au moins, tu sauras que l'autre personne a les mains bien propres. Peut-être que ça freinerait ton envie de dégainer les lingettes, qui sait ! » Elle n'en savait rien, mais elle proposait quand même, dans le doute. Elle ne subissait pas une quelconque peur comme c'était le cas pour Mickey alors elle improvisait. Soit. Elle n'avait rien de plus à ajouter et elle en était désolée. Ses paroles étaient bien minces face aux confessions faites. C'est pour ça qu'elle était désolée. Et elle l'était aussi pour plus tôt, bien entendu. Même si elle ne pouvait pas savoir à ce moment-là, cela ne voulait pas dire qu'elle n'en avait rien à faire. Qu'est-ce qu'elle était gentille, mine de rien, hein. À son tour, il lui posa une question. Souffrait-elle d'une méchante phobie ? Elle ne pensait pas. Quoique, était-ce possible d'avoir la phobie des responsabilités ? Dans ce cas, c'était possible. Outre cela, elle ne pensait pas être spécialement peureuse. Bien sûr, elle craignait certaines choses, mais il ne s'agissait pas de peurs extrêmes, vous voyez. « Je t'avoue que j'ai toujours un peu peur de finir comme un oiseau en cage, outre cela, je n'ai pas de phobies, ni de peurs particulières. Je ne supporte pas qu'on me mette trop de pression sur les épaules ou qu'on en attende trop de moi, je déteste qu'on me prenne pour acquise, qu'on décide à ma place, qu'on me force à faire quelque chose contre ma volonté. Il y a plein de choses que je ne supporte pas, mais rien ne relève d'une véritable phobie, j'ai juste des craintes comme tout le monde, rien de plus. » Oui, voilà. Ou alors, c'est qu'elle allait réaliser, elle aussi, dans quelques temps, qu'elle avait en réalité une phobie, allez savoir. Cela dit, elle en doutait quand même. Elle n'était pas un cas psychologique, elle était même plutôt saine d'esprit, en fait. Pas que Mickey était dingue hein. Enfin, vous avez compris l'idée, n'est-ce pas. Oui. « Tu penses que je vais pouvoir finir mon dessin ou... ? » Elle demandait, au cas où. Et puis, c'était important de savoir, non ? Des fois qu'il serait prêt à retenter l'expérience et cette fois-ci, sans le moindre sous-entendu ou parole mal-placée de la rousse, bien entendu. D'ailleurs, elle glissa un grand sourire, comme pour le convaincre. Parce qu'en voyant son joli sourire, il était impossible de lui refuser quoi que ce soit, n'est-ce pas, hein.
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MessageSujet: Re: could i be, was i there? it felt so crystal in the air (20/02, 16h21)   could i be, was i there? it felt so crystal in the air (20/02, 16h21) - Page 2 EmptyDim 24 Fév 2013 - 0:43

Qu'on se le dise si Emmeline n'avait pas cherché à savoir ce qui avait causé ce brusque changement d'attitude chez l'anglais, jamais il ne se serait volontairement exprimé sur le sujet. Tout simplement parce qu'il n'aimait pas en parler, c'était personnel, ça le regardait lui et personne d'autre. Seulement, il avait décelé en sa camarade la véritable volonté d'en apprendre plus, d'en apprendre tout court en fait. Il était un homme relativement réservé. Autant il pouvait longuement s'étendre sur son savoir, contesté par plus d'un candidat ici mais pourtant avéré, autant il parlait peu de cette névrose obsessionnelle qui faisait partie de son quotidien depuis de nombreuses années maintenant. Il avait dû l'évoquer lors de son casting, bien sûr, histoire que la production sache quand même à qui elle avait à faire... mais rares étaient ceux qui avaient eu l'occasion de le voir s'étendre à ce propos, dans le nid. On le prenait pour un être moralisateur, constamment dans la critique... l'idée c'était d'éviter à tout prix de leur parler de ça, afin qu'aucune once de compassion, ou pire de pitié, ne voit le jour. Oh il savait comment les gens fonctionnaient... ils pouvaient être touchés par la moindre petite chose vous rendant différent. Oui, cela gâchait sa vie en quelque sorte, mais depuis le temps il avait préféré s'en accommoder et faire avec car il savait que ça ne partirait pas du jour au lendemain. On lui avait dit de se faire aider, ou tout du moins suivre, mais il considérait qu'il pourrait s'en sortir seul. Un jour, oui, un jour il combattrait férocement ses troubles du comportement, mais c'était sans doute un peu trop tôt encore. Néanmoins il pouvait toujours s'efforcer d'y aller petit à petit, en douceur. En commençant par exemple par vaincre cette fichue manie qu'il avait de dégainer ses lingettes dès qu'il devait serrer la main de quelqu'un, ou encore prendre place sur un siège. Oh oui, c'était une perte de temps ça quand même. Il demanda donc à sa camarade si, d'après elle, il y parviendrait. Pas dans la minute bien sûr, mais prochainement. « Bien sûr que tu peux. » D'ordinaire, il n'avait foi qu'en ses propres mots... mais là, cela prenait une dimension différente, comme s'il avait réellement envie de croire qu'Emmeline avait raison. « Tu devrais essayer par étape. Par exemple, avant toute chose, tu demandes à quelqu'un de bien se laver les mains devant toi. Au moins, tu sauras que l'autre personne a les mains bien propres. Peut-être que ça freinerait ton envie de dégainer les lingettes, qui sait ! » Mince, ils avaient vraiment la même façon de voir les choses. Y aller au fur et à mesure semblait effectivement être la meilleure chose à faire. Quant au fait de s'assurer que la personne en face avait les mains propres, c'était bien vu. Même s'il ne pouvait s'empêcher de faire une petite remarque. « J'aimerais fonctionner de cette façon car oui, je pense que ça me rassurerait. Mais l'idée, ça n'est pas non plus de passer pour un fou. Pas d'offense hein, ton idée est très bien, mais j'essaye de m'imaginer comment réagirait une personne à qui l'on demanderait de se laver les mains devant soi... » Enfin, il estimait qu'elle était suffisamment maline, quand même, pour comprendre ce à quoi il faisait référence. Lui n'avait pas conscience de ce qui pouvait blesser, irriter, offusquer ou vexer quelqu'un, seulement il commençait à saisir comment pensaient les autres, celles et ceux qui avaient des sentiments, des vrais. Lui faisait partie d'une espèce rare, quasi-déshumanisée, différente en certains points en tout cas. Mais assez parler de lui. À Emmeline, maintenant, de lui dire si elle aussi avait certaines peurs, phobies. Mais attention, pas le genre de peurs universelles comme celle des arachnides ; celle-là quasiment tout le monde l'avait. « Je t'avoue que j'ai toujours un peu peur de finir comme un oiseau en cage, outre cela, je n'ai pas de phobies, ni de peurs particulières. Je ne supporte pas qu'on me mette trop de pression sur les épaules ou qu'on en attende trop de moi, je déteste qu'on me prenne pour acquise, qu'on décide à ma place, qu'on me force à faire quelque chose contre ma volonté. Il y a plein de choses que je ne supporte pas, mais rien ne relève d'une véritable phobie, j'ai juste des craintes comme tout le monde, rien de plus. » Ah, auraient-ils un point commun, contre toute attente ? Car Mickey était plus ou moins pareil, enfin, il ne supportait aucune autorité, c'est aussi pour cette raison qu'il se réjouissait d'avoir opté pour une profession où il était son propre patron. Aussi, la veille Mason lui avait demandé de sourire. Un truc tout bête pour beaucoup, mais réellement difficile pour l'anglais. Il n'avait pas aimé ça, car son jeune camarade avait réellement attendu quelque chose de lui, chose qu'il détestait, savoir qu'il avait en quelque sorte quelque chose à prouver. « Je vois. Je saisis même très bien. » qu'il répondit tout en acquiesçant d'un hochement de tête. Elle voulait conserver son libre arbitre, jusqu'au bout, et c'était également le cas de Mickey. Et c'est alors que la rousse poursuivit, revenant par la même occasion au commencement de cette discussion, quand elle avait interpellé l'anglais dans un but bien précis. « Tu penses que je vais pouvoir finir mon dessin ou... ? » Il avait presque oublié que suite aux insinuations peu plaisantes d'Emmeline, il avait retiré son bras et donc contraint la jeune femme à se stopper dans son activité. Il pesa silencieusement le pour et le contre. Avait-il encore envie de la laisser esquisser sur sa peau ? Méritait-elle toujours qu'il lui fasse cette faveur ? « Je pense... » ... mais encore ? Hm, il ne semblait pas tellement sûr de lui là, ça n'augurait rien de bon. En général il prenait rapidement une décision, en témoigne la nomination de Bob pour laquelle il n'avait guère hésité. Après un court instant de réflexion, il reprit. « Je pense que oui, on peut l'envisager. » Il tenta même de sourire dans la foulée mais... non non, ça ne donnait rien de bien concluant en fait, il ne faisait que plisser les yeux. Bon, tant qu'il lui donnait son accord à nouveau, c'était le principal. Il décroisa les jambes, passa celles-ci sur le côté du lit et laissa son bras à la disposition d'Emmeline. « À toi de jouer. » Aucun enthousiasme ne se faisait ressentir du côté de Mickey mais il ne fallait pas trop en attendre non plus, ça n'avait même rien de grandement étonnant. Inutile de dire qu'il attendait de sa camarade qu'elle évite de le toucher avec autre chose que la mine de son feutre... en clair que ses mains n'entrent pas en contact avec sa peau, ou alors se contentent de la manche de son pull qu'il avait relevé pour l'occasion. La lutte contre ses petites manies et craintes serait probablement longue et houleuse, mais il ne désespérait pas de s'en sortir tôt ou tard. Il était encore jeune, mais la trentaine n'était pas bien loin alors il ne fallait pas non plus laisser couler les années et s'y prendre sur le tard. Après quoi ça n'aurait plus aucun intérêt.

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could i be, was i there? it felt so crystal in the air (20/02, 16h21)

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