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 thinking about thinking ∞ 16/03 - 19:21

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Mickey

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MessageSujet: thinking about thinking ∞ 16/03 - 19:21   thinking about thinking ∞ 16/03 - 19:21 EmptyLun 11 Mar 2013 - 16:10




thinking about thinking


W/ ALECIA
SAMEDI 16 MARS, 19H21 - BIBLIOTHÈQUE

Mickey dans la bibliothèque, voilà qui allait encore faire jaser. Non bien sûr, il n'y avait rien de sensationnel à cela puisqu'il s'y rendait quand il n'avait pas une éponge ou un balais entre les mains. Il tentait donc d'y passer lorsqu'il ne croulait pas sous les tâches ménagères en tous genres. Mais c'était important pour lui, il s'agissait du lieu qu'il chérissait le plus dans ce nid et ce, bien entendu parce qu'il regorgeait de chefs d’œuvres de la littérature. Pour un écrivain, c'était juste logique de préférer la bibliothèque à toutes les autres pièces du nid. D'ailleurs, s'il le pouvait, il irait bien plus souvent parce qu'avec le désordre régnant dans le nid dernièrement - et résultant d'un laisser-aller plus que certain venant des autres candidats - il ne trouvait plus tellement le temps pour lire et ça n'était pas normal. Enfin voyons, il n'était pas venu ici jouer les boniches, et puis quoi encore. Hm, certains jours il maudissait ces fichus troubles régissant son quotidien, il se fatiguait pour rien puisqu'en chassant la saleté, il savait pertinemment que celle-ci reviendrait dès le lendemain. Mais ça ne l'empêchait pas de continuer, parce qu'il s'en sentait obligé et que de toute façon, personne ne le ferait à sa place. Si Mickey s'arrêtait de travailler et cessait de se soucier de l'ordre et de la propreté dans le nid, celui-ci ne ressemblerait plus à rien en un claquement de doigt. Mais ce soir, il en avait décidé ainsi, l'anglais allait s'accorder une petite pause lecture. Oui, bien qu'il n'avait pas été facile pour lui de renoncer à s'y occuper maintenant, il avait finalement reporté la vaisselle à plus tard. Bon il ne tiendrait probablement pas longtemps ici en sachant qu'une pile de couverts et d'assiettes gisait dans l'évier mais hum, il allait tenter de se faire violence hein. Pénétrant dans l'enceinte de la bibliothèque, il partit chercher un ouvrage au fond de celle-ci, et opta pour un classique du grand Stephen King, Misery. Un roman qu'il avait bien évidemment déjà lu mais il ne s'en laissait pas. S'installant confortablement sur un fauteuil, il en débuta la lecture. Et c'est alors qu'il se rappela de quelque chose... Mason n'avait-il pas fait un véritable carnage ici l'autre jour ? Il feuilleta à toute vitesse le livre qu'il avait entre les mains pour arriver à la fin de celui-ci et effectivement, la dernière page avait été arrachée. Ah non, les trois dernières pages en fait. Quelqu'un entra au même instant et profondément excédé par les agissements de ses camarades, il referma avec violence le dit ouvrage qu'il jeta non sans fureur, et qui vint atterrir à l'autre bout de la pièce. Oui, vous ne rêvez pas, c'était bel et bien Mickey qui venait de faire une telle chose. Alecia, arrivant tout juste, avait pu assister à la scène. Oui, Mickey était las de tout ça, il en avait assez de ces candidats irrespectueux, insolents... il en avait assez, et cela se voyait. Se levant de son siège dans la précipitation, il fit quelques pas comme pour se calmer mais rien n'y faisait, un ras-le-bol pouvait clairement se faire ressentir. « Ils vont me rendre fou Alecia, je vais perdre la tête. Ils vont me rendre fou, complètement fou. » qu'il se répétait tout en gesticulant, reportant ses deux mains sur le sommet de son crâne. Est-ce qu'il était en train de péter un plomb ? Hm, on en était quand même pas loin. Au fond, ces quelques pages arrachées, c'était la goute d'eau qui faisait déborder le vase. Et puis il était exténué, ces derniers jours il dormait très mal, et aussi très peu. Sans parler du fait qu'il ne s'alimentait pas beaucoup non plus puisqu'il en trouvait à peine le temps. « Je ne vais pas tenir bien longtemps encore, je n'en ai pas la force. » Il avait eu beaucoup de patience jusque là mais celle-ci semblait avoir atteint ses limites. Faisant face à sa camarade, et retrouvant un semblant de flegme, il reprit. « Je... je devrais peut-être faire mes valises, et quitter ce nid tant que mon intégrité mentale n'est pas atteinte. Qu'en penses-tu ? » Difficile de dire s'il était sérieux ou non, néanmoins c'était bien la première fois qu'il évoquait la possibilité de partir et c'était probablement à prendre au sérieux. Au fond, il avait peut-être fait son temps lui aussi.
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MessageSujet: Re: thinking about thinking ∞ 16/03 - 19:21   thinking about thinking ∞ 16/03 - 19:21 EmptyLun 11 Mar 2013 - 21:50

Maudits soient tous les candidats du chalet, puissent-ils tous pourrir en enfer. Voilà ce que je pensais en voyant la pile de vaisselle qui attendait dans l’évier ainsi que tous les restes qui étaient collés à l’évier pour l’aspect cerise sur le gâteau. Le plan de travail était dégueulasse, la gazinière dans un pire état que si elle avait été frappée par une bombe atomique. Dépitée en constatant que rien ne s’était amélioré au niveau du comportement des candidats et de leur sens de la propreté je m’étais immédiatement mise au travail, frotter, gratter, essuyer et recommencer une nouvelle fois, voilà le calvaire que j’avais dû affronter pour faire retrouver un semblant de propreté à tout ce qui était dans la cuisine, les assiettes et autres ustensiles de cuisine décrassés superficiellement j’avais plongé le tout dans le lave-vaisselle et avait longuement frotté l’évier pour lui faire retrouver de sa brillance naturelle. Le résultat était impeccable mais je savais très bien que dans une heure, peut-être deux avec un peu de chance il n’y aurait déjà plus de trace de cette propreté, il y aurait de la merde partout et je serais bonne pour recommencer à nouveau. Malgré le fait que je sois maniaque j’arrivais à un point de non-retour où je ne trouvais même plus le moindre intérêt à faire tout ça, Cupidon ne pouvait-t-il pas faire un effort, donner des malus à ceux qui n’en foutaient pas une ? Au moins faire un effort pour par exemple donner de l’argent à ceux qui faisaient le ménage toute la semaine alors que les autres se croyaient en croisière, à la rigueur en faire perdre à ceux qui ne daignaient pas ranger leurs affaires et passer un coup d’éponge derrière eux, c’est sûr que les petits chéris risquaient la luxation à trop en faire hein, à croire que Mickey et moi étions des exceptions puisque nous nous cassions régulièrement le cul en faisant le tour du chalet pour lui faire garder un aspect acceptable. Me trainant plus fatiguée mentalement que jamais je rejoignais la bibliothèque, là-bas j’espérais y être tranquille, pas envahie par la saleté puisqu’il y avait peu de candidats qui y venaient du coup la propreté lorsque je venais y faire le ménage ou même Mickey restait plus longtemps, que Dieu bénisse le QI de poisson rouge des autres pour une fois, arrivant dans la bibliothèque je sentais un coup de vent, deux pas de plus et j’aurais mangé le livre que Mickey venait de lancer, que lui arrivait-t-il ? Je le regardais, surprise par son geste, lui qui accordait un profond respect aux livres. « Ils vont me rendre fou Alecia, je vais perdre la tête. Ils vont me rendre fou, complètement fou. » Il se prenait la tête entre les mains et faisait les cent pas, je ne comprenais pas tout de suite refermant la porte pour éviter que les autres ne viennent rôder dans les environs par curiosité mal placée. « Je ne vais pas tenir bien longtemps encore, je n'en ai pas la force. » Pour la première fois j’étais vraiment inquiète pour lui, il semblait à bout, jamais il n’était sorti de ses gongs comme ça et je ne savais du coup pas quoi dire, comment lui dire de se calmer alors que j’éprouvais cette même sensation que lui. « Ils ne font rien pour aider mais ne te prends pas la tête pour eux, ils ne méritent pas tout ce que tu fais pour eux au quotidien. » J’approchais tranquillement, au cas où il lui viendrait à l’idée de lancer un second livre je voulais être certaine d’avoir de quoi esquiver. « Je... je devrais peut-être faire mes valises, et quitter ce nid tant que mon intégrité mentale n'est pas atteinte. Qu'en penses-tu ? » Je faisais les gros yeux approchant soudainement plus vite pour lui faire lever la tête à l’aide de ma main, mon autre main venait se poser contre son épaule afin qu’il soit bien face à moi et être certaine qu’il m’écoute. « Hey, n’y pense même pas ! Tu n’as pas le droit de partir comme ça, ne fous pas en l’air ton aventure pour des petits cons… De plus, si tu pars je ne pense pas que je ferais long feu, j’ai même envie de te dire que si tu décides de partir maintenant alors je te suivrais parce que sans un mec comme toi dans le chalet je vais finir par péter un plomb moi aussi ! » J’étais embrouillée mais l’idée qu’il puisse s’en aller me déplaisait.
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MessageSujet: Re: thinking about thinking ∞ 16/03 - 19:21   thinking about thinking ∞ 16/03 - 19:21 EmptyMar 12 Mar 2013 - 0:10

Pour que Mickey envoie valser un ouvrage dont l'auteur n'était autre qu'une légende à ses yeux, il fallait véritablement qu'il perde son self-control. Et c'était bel et bien le cas ce soir, au sein de cette bibliothèque. Du Stephen King ! Ste-phen-King. Il vénérait cet homme comme vous n'en aviez pas idée. Et voilà qu'il jetait l'une de ses plus grandes œuvres, dans un élan de fureur, comme si brutalement cette littérature qu'il chérissait tant lui passait au-dessus de la tête. Alors non, ça n'allait pas, ou plutôt ça n'allait plus. Il semblait à bout et ça n'était pas qu'une impression. Il aurait préféré que ça lui arrive alors qu'il était seul, et non faire profiter sa camarade Alecia de ce bien malheureux spectacle seulement il n'avait absolument rien contrôlé. Rien ne laissait présager qu'il se mettrait dans cet état, et cinq minutes plus tôt tout était normal. C'était juste l'effet ras-le-bol qui prenait subitement le dessus. Et les responsables n'étaient autres que ses petits camarades, qu'il supportait depuis sept semaines maintenant. Mais apparemment il n'avait plus aucune patience, plus aucune tolérance. Et surtout, il craignait de devenir fou. Alecia, face à lui, pris soin de fermer la porte derrière elle une fois entrée. Mine de rien elle paraissait concernée par les propos tenus par Mickey, qui il faut bien le dire ne savait plus tellement ce qu'il disait tant il était moralement épuisé, et découragé. « Ils ne font rien pour aider mais ne te prends pas la tête pour eux, ils ne méritent pas tout ce que tu fais pour eux au quotidien. » Oh ça il ne le savait que trop bien. « Mon utilité dans ce nid n'est plus à prouver et pourtant, je me dis de plus en plus fréquemment que l'on se passerait de moi sans problème au final. » Et si il n'était pas aussi indispensable qu'il l'avait pensé... et si le but de tous ses merdeux était de lui faire péter un boulon ? Si oui, bravo, c'était réussi. Il se posait bon nombre de questions, s'interrogeait sur son aventure en général. Le mieux était peut-être de faire sa valise, de prendre ses quelques affaires et de quitter le nid sans prévenir personne, exceptée Alecia qui bien sûr ne manquait rien de tout ça. Il lui demanda même son avis, mais visiblement elle était tout, sauf enthousiasmée par cette idée. « Hey, n’y pense même pas ! Tu n’as pas le droit de partir comme ça, ne fous pas en l’air ton aventure pour des petits cons… De plus, si tu pars je ne pense pas que je ferais long feu, j’ai même envie de te dire que si tu décides de partir maintenant alors je te suivrais parce que sans un mec comme toi dans le chalet je vais finir par péter un plomb moi aussi ! » Oubliant probablement un court instant la gêne de l'anglais, Alecia instaura un contact physique qui ne fut pas du tout du goût de Mickey. L'une de ses mains se voulait positionnée au niveau de son menton, tandis que la deuxième se trouvait sur son épaule. Inutile de préciser que ça ne le mettait vraiment pas à l'aise, au contraire même, il voulait à tout prix qu'elle mette fin à cela. « Alecia... pour l'amour du ciel... retire tes mains. » qu'il souffla en trois temps, avec difficulté. Elle voulait l'achever ou bien ? Car là vraiment ce n'était pas la chose à faire. Toutefois il avait attentivement écouté sa camarade, et le fait qu'elle propose de partir avec lui le fit brutalement redescendre sur terre. « Ne dis pas de sottises. Je ne mérite pas qu'on mette fin à sa participation dans cette émission pour moi. C'est une aventure personnelle avant tout, tu as la tienne, j'ai la mienne. Elles ne sont aucunement liées alors je ne vois pas pourquoi mon départ entrainerait le tien. » Il avait beau chercher, hm, rien ne le poussait à penser le contraire. « Et puis je ne fais que le ménage, je veux dire... à part la propreté j'ai du mal à concevoir ce que je vous apporte ; ce que je t'apporte. » À part une mauvaise humeur quasi-constante, et une amabilité se faisant aussi rare que ses sourires. Qui regretterait Mickey à part les produits d'entretien dont il faisait constamment usage... Il restait lucide, savait qu'il ne comptait aux yeux de personne et donc, au fond qu'il parte maintenant ou dans deux semaines ne changerait absolument rien.
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MessageSujet: Re: thinking about thinking ∞ 16/03 - 19:21   thinking about thinking ∞ 16/03 - 19:21 EmptyMar 12 Mar 2013 - 22:09

Voir Mickey dans un tel état me surprenait et j’improvisais donc sans même réfléchir à mes mots, à mes gestes. Ma sincérité parlait pour moi et ça n’était pas plus mal dans un sens puisque c’était ainsi que je devais probablement m’y prendre pour avoir un impact plus important sur le jeune homme qui pétait complètement un plomb. Je le comprenais, ça m’était arrivé il y a très peu de temps après un prime chargé en émotions, j’avais énormément pensé à mon fils toute la semaine, j’avais été nominée, Maverick mon partenaire avait été éliminé et pour ajouter une petite lichette là-dessus comme pour une cerise sur un gâteau Israel s’était décidé à opter pour une révélation nette et précise sans place pour l’imagination concernant son homosexualité ou bisexualité ou quoique ce soit d’autre en roulant un patin à Ezra devant mes yeux. En sortant du prime je m’étais effondrée, malgré tout ce que je pourrais dire la perte de mon fils était encore très ancrée en moi et même sur ma peau, chaque jour cette cicatrice me rappelait cet été, en parlant de ça, ma main venait instinctivement se poser contre mon nombril, un peu plus en dessous à l’endroit même où se situait mon tatouage légèrement effacé à cause de ma cicatrice. Je tentais de faire prendre conscience à Mickey de son utilité dans la maison, je pense qu’il le savait déjà mais répéter quelque chose n’avait jamais fait de mal à personne. « Mon utilité dans ce nid n'est plus à prouver et pourtant, je me dis de plus en plus fréquemment que l'on se passerait de moi sans problème au final. » Que voulez-vous que je puisse répondre à ça ? Je n’étais pas la femme la plus forte pour aider les gens lorsqu’ils étaient en période de doutes, je ne savais même pas moi-même comment je faisais pour toujours trouver du positif à cette aventure, j’essayais de me convaincre que nous ne serions là qu’une seule fois dans notre vie et qu’il n’y avait aucun retour en arrière une fois à l’extérieur, ça me suffisait mais peut-être pas pour Mickey, lorsqu’il évoquait la thèse de quitter l’aventure définitivement je paniquais oubliant tout ce qu’il m’avait dit sur ses habitudes, ma main contre son épaule et l’autre contre son visage je tentais de le convaincre de vite revenir sur ses propos parce que sans lui mon aventure perdrait très sincèrement de son éclat, de sa folie et je n’aurais plus cette personne avec laquelle passer du temps tranquillement sans avoir peur d’être moi avant tout. « Alecia... pour l'amour du ciel... retire tes mains. » Je retirais mes mains tranquillement les levant comme si un policier était sur le point de me passer les menottes. « Désolée, j’avais déjà oublié ! » Je ramenais mes mains contre mes jambes l’observant attentivement, il ne pouvait pas partir, je ne le laisserais pas faire de toute manière, il en était hors de question. « Ne dis pas de sottises. Je ne mérite pas qu'on mette fin à sa participation dans cette émission pour moi. C'est une aventure personnelle avant tout, tu as la tienne, j'ai la mienne. Elles ne sont aucunement liées alors je ne vois pas pourquoi mon départ entrainerait le tien. » Il ne me laissait pas le temps de l’ouvrir qu’il reprenait la parole. « Et puis je ne fais que le ménage, je veux dire... à part la propreté j'ai du mal à concevoir ce que je vous apporte ; ce que je t'apporte. » Je soupirais, ma main me démangeait, l’envie de lui mettre une gifle juste pour qu’il puisse se rendre compte de la stupidité de ses propos vous voyez ? « Mickey c’est là que tu te trompes, tu n’es pas juste la femme de ménage du chalet… Je ne vais pas parler pour tout le monde, déjà pour moi puisque je suis certaine de ne pas dire de conneries… Tu m’apportes plus, tu es une personne sur qui je peux m’appuyer lorsque j’ai besoin de discuté, tu es celui avec lequel je peux me plaindre et qui comprend un minimum ce que je ressens… Excepté en amour mais là n’est pas la question. Tu ne t’en rends peut-être pas compte à nouveau mais tu es très attachant et tu as bien plus d’impact sur le chalet que tu le crois. »
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MessageSujet: Re: thinking about thinking ∞ 16/03 - 19:21   thinking about thinking ∞ 16/03 - 19:21 EmptyMer 13 Mar 2013 - 2:56

Oh Alecia n'avait pas besoin de le lui dire, il savait parfaitement que les autres candidats ne méritaient pas qu'il compromette la suite de sa participation à cette émission pour eux car ils ne cessaient de lui donner du fil à retordre, et ce depuis le premier jour. Il y avait ceux qui s’accommodaient petit à petit du caractère, de la personnalité et/ou des troubles de l'anglais... et il y avait les autres, les "merdeux" comme il aimait les appeler. Ah ceux-là étaient pires que des cafards, des vermines. Ils mettaient le nid dans un état pas possible et au final, c'était à Mickey de passer derrière pour nettoyer ceci, ramasser cela. Oui, c'était fatiguant, pas seulement physiquement en fait, moralement aussi c'était éreintant. Il avait l'impression de perdre un temps fou. Imaginez un peu, chez lui il passait des heures à faire le ménage, chaque jour, et pourtant il n'était pas bordélique. Par souci du détail, il s'attardait sur la moindre petite poussière. Mais ici, on pouvait multiplier ses efforts par vingt, puisqu'il n'était plus seul, non, il se retrouvait au beau milieu d'un groupe constitué en majeure partie de jeunes gens avoisinant la vingtaine. Certains étaient même à peine majeurs, pour vous dire. Et il avait pu se rendre compte à quel point c'était du boulot, mine de rien, de cohabiter avec tous ces individus. Oh il savait bien que depuis le temps, tout le monde avait saisi combien il était important pour lui que le nid reste propre, ordonné, en toutes circonstances. Et que faisaient-ils, alors, dans leur grande majorité ? Et bien ils en profitaient, oui, ils mettaient un bazar terrible tout en sachant que de toute façon, ils n'auraient pas à ranger ensuite, non, Mickey serait forcément là pour ça. Et cela faisait sept semaines maintenant que le calvaire durait. Oui, il avait été complètement fou de tenter une telle aventure. C'était un peu le défi de sa vie en fait, mettre à l'épreuve sa résistance malgré ses troubles. Et au final, il regrettait cela amèrement. Il savait combien il était utile à tous, il savait que sans lui, le foutoir règnerait dans tout le nid. Bon, Alecia serait probablement là pour limiter les dégâts mais non, s'il partait maintenant elle se disait prête à partir avec lui ! Voilà qui était inconcevable, elle était ici pour des raisons bien spécifiques, qui différaient de celles ayant poussé Mickey à candidater et donc, la fin de son aventure ne devait aucunement entrainer la fin de celle de sa camarade. Celle-ci semblait bien décidée à le raisonner, malgré tout. Au fond, elle n'avait pas envie de partir, et elle ne voulait pas non plus que Mickey quitte cette aventure parce qu'apparemment, il était plus important aux yeux de la jeune femme qu'il ne l'aurait pensé. Alors d'accord, il voulait bien la croire, seulement elle devait à tout prix éviter tout contact physique avec lui dans l'immédiat. Et pourtant, elle sembla mettre de côté la névrose et les troubles de l'anglais, puisque bientôt ses mains se posèrent sur lui sans qu'il ne s'y attende. Résultat il entreprit de se raidir, se crispa de tout son long. Elle devait retirer ses mains, il le fallait, et tout de suite. « Désolée, j’avais déjà oublié ! » Il ne pouvait pas lui en vouloir, enfin, elle voulait probablement bien faire et chez d'autres personnes, peut-être que le contact physique pouvait aider. À quoi, il l'ignorait. Il savait par contre qu'avec lui ça ne fonctionnait pas. C'était même le meilleur moment de le faire se braquer, pour de bon. Heureusement elle rompit le contact comme il lui avait demandé. Et c'est ainsi qu'il révéla à sa camarade qu'il ne pensait pas apporter aux autres candidats plus que la propreté permanente dans le nid. Ce qu'on regretterait, au final, ce serait le fait qu'il faisait le ménage pour tous, la vaisselle pour tous, les lits pour tous. Mais qui regretterait Mickey, l'homme ? Alecia ? Peut-être. C'est en tout cas ce que laissaient penser ses prochains propos. « Mickey c’est là que tu te trompes, tu n’es pas juste la femme de ménage du chalet… Je ne vais pas parler pour tout le monde, déjà pour moi puisque je suis certaine de ne pas dire de conneries… Tu m’apportes plus, tu es une personne sur qui je peux m’appuyer lorsque j’ai besoin de discuté, tu es celui avec lequel je peux me plaindre et qui comprend un minimum ce que je ressens… Excepté en amour mais là n’est pas la question. Tu ne t’en rends peut-être pas compte à nouveau mais tu es très attachant et tu as bien plus d’impact sur le chalet que tu le crois. » Quand elle disait le chalet, elle voulait dire elle avant tout, ou ?... Hm. Hm hm. Elle lui apprenait quand même pas mal de choses présentement. Au point qu'il en venait à se demander si Alecia ne s'était pas attachée à lui, tout simplement. « Je n'avais pas conscience de t'apporter autant de choses. Enfin... la dernière fois tu m'as avoué que j'étais le "petit chieur rayon de soleil de tes journées pourries" si je me souviens bien, mais je n'imaginais pas que cela puisse être à ce point-là. » Oh que non, il n'avait pas un instant eu cela à l'esprit. En somme, c'était une grande surprise pour lui. « Je suis confus Alecia, à vrai dire je ne pensais pas compter à ce point pour toi. » C'était le cas n'est-ce pas, il comptait quand même un petit peu pour elle, non ? Sinon elle n'aurait pas menacé de partir avec lui. Non, sans doute pas. « Réponds-moi en toute honnêteté. Si je regagnais ma chambre dans la minute pour faire ma valise, et si je partais dès ce soir, tu me suivrais ? » Attention, ça ne voulait pas dire qu'il allait le faire. Pour le moment il attendait surtout qu'elle lui réponde avec sincérité. Et peut-être qu'en fonction de sa réponse, il reconsidérerait sa décision. Peut-être.
Alecia

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MessageSujet: Re: thinking about thinking ∞ 16/03 - 19:21   thinking about thinking ∞ 16/03 - 19:21 EmptyMer 13 Mar 2013 - 19:15

J’éprouvais toujours quelques difficultés avec Mickey, vous savez, le fait de ne pas pouvoir être trop proche au niveau de la distance à laquelle je me tenais, ne pas le toucher, ne serais-ce que l’effleurer ce genre de choses… Pas que ce soit insurmontable mais depuis toute petite j’étais une femme très tactile, lorsque je m’exprimais je faisais beaucoup de gestes et j’avais cette fâcheuse tendance à rechercher le contact physique sans même m’en rendre compte. Avec l’anglais je savais très bien à quoi m’attendre si j’osais être trop proche de lui physiquement, il détestait ça plus que tout au monde et je faisais donc toujours très attention de ne pas faire un geste malencontreusement qui le mettrait dans tous ses états. La semaine dernière il avait d’ailleurs accepté de m’embrasser, il l’avait fait lui-même alors que j’avais refusé de le faire une seconde fois afin de ne pas le mettre dans tous ses états comme ça avait été le cas lors de la deuxième semaine, j’avais été agréablement surprise et avouons-le, pour un garçon plutôt coincé lorsqu’il était question de contact Mickey embrassait très bien m’enfin je dis ça je ne dis rien hein. C’était la petite exception parce qu’il y avait de l’argent à perdre dans le cas où nous refuserions de nous embrasser et je pense que le petit brun avait eu pitié de ma cagnotte qu’il avait déjà amputée de mille euros lors du prime précédent, quoi qu’il en soit je savais qu’il avait fait un énorme effort et j’étais très touchée qu’il se soit forcé ainsi. Alors qu’il menaçait de quitter l’aventure je l’avais touché sans vraiment me rendre compte de ce que je faisais, retirant mes mains de ses épaules je débutais un discours peut-être long et ennuyeux pour Mickey mais qui me permettait de lui faire comprendre à quel point je ne voulais pas le voir partir de cette aventure en abandonnant, non je ne voulais pas poursuivre mon aventure toute seule parce que je percevrais réellement son départ comme un abandon. C’était un nouveau défaut que je possédais, je m’attachais à vitesse grand V, pas que je tombe amoureuse facilement, sur ce point-là je vous laisse regarder mon tableau de chasse qui n’était occupé que par une personne avec qui j’avais eu une histoire douze ans en arrière mais amicalement oui, je me sentais très vite proche des autres et même si mettre des frontières à ma relation avec Mickey me paraissait compliqué pour la simple et bonne raison que je n’avais aucune idée de ce que nous étions ou ce que nous n’étions pas je savais très bien qu’il était un candidat que je souhaitais revoir en sortant de l’aventure, il était une poutre fondamentale qui, si elle se brisait détruirait le bâtiment entièrement. Cette comparaison était un peu bizarre mais elle prouvait toute l’importance que pouvait avoir le jeune homme à mes yeux. « Je n'avais pas conscience de t'apporter autant de choses. Enfin... la dernière fois tu m'as avoué que j'étais le "petit chieur rayon de soleil de tes journées pourries" si je me souviens bien, mais je n'imaginais pas que cela puisse être à ce point-là. » Je baissais la tête un peu honteuse, maintenant j’étais mal à l’aise même si j’assumais pleinement d’être très accrochée à Mickey mais je ne voulais pas qu’il le prenne mal. « Je suis confus Alecia, à vrai dire je ne pensais pas compter à ce point pour toi. » Je relevais la tête, il est vrai qu’il comptait à mes yeux, il était probablement le candidat qui comptait le plus à mes yeux dans cette émission. « Réponds-moi en toute honnêteté. Si je regagnais ma chambre dans la minute pour faire ma valise, et si je partais dès ce soir, tu me suivrais ? » Je n’hésitais pas sur ce que je devais lui dire, j’écoutais avant tout mon cœur et était franche, rien de nouveau sur le soleil puisque les fois où j’avais été faux-cul se comptaient sur les doigts d’une main. « Si tu regagnais ta chambre dans la minute pour faire ta valise et si tu demandais à quitter l’aventure ce soir je te suivrais… Je ne m’imagine très sérieusement pas poursuivre l’aventure sans toi pour… Je ne sais pas… En quelque me sorte me canaliser, m’éviter de péter un boulon. Je suis la première surprise mais tu es vraiment MA rencontre dans cette émission. Je ne veux pas que tu abandonnes Mickey ! » Je me mordillais la lèvre, un peu nerveuse et fébrile.
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MessageSujet: Re: thinking about thinking ∞ 16/03 - 19:21   thinking about thinking ∞ 16/03 - 19:21 EmptyMer 13 Mar 2013 - 22:03

Mickey était-il seulement sérieux en évoquant la possibilité de quitter ce nid dans les prochaines heures, ou débitait-il cela en l'air pour faire sensation sur l'instant, sans l'envisager une seule seconde ? Attendez, on parlait de celui qui ne perdait que très rarement son sérieux quand même, du type le plus coincé du nid. Alors bien sûr qu'il l'était, bien sûr qu'il était prêt à faire ses valises et à partir parce qu'il fallait bien comprendre qu'il en avait plus qu'assez. Il était épuisé, et sentait que s'il restait plus longtemps ici il finirait par complètement perdre la tête. Oh les autres candidats étaient doués pour ça, le faire passer pour un fou. Combien de fois l'avait-on pris pour tel, à cause de sa maniaquerie par exemple ? Sa seule folie avait été de candidater à cette émission. Oui, à ce moment-là il s'était montré parfaitement inconscient et ça ne lui ressemblait pourtant pas. Il avait comme chacun des raisons d'être ici aujourd'hui seulement, il commençait à sérieusement se demander si ces raisons valaient la peine qu'il s'éternise plus longtemps dans ce nid au final. Il avait droit au mépris de certains jour et jour, et pour les autres dans leur grande majorité, ils ne le comprenaient tout simplement pas. Oui, c'est vrai, il était difficile à cerner mais pour autant, il estimait avoir droit au respect au même titre que n'importe qui. Et on ne pouvait pas dire qu'entouré d'une bande d'impertinents il était bien tombé. On saccageait ceci ou cela dans le but de lui donner plus de travail encore, on pillait ses affaires pour lui dérober ses ouvrages, on maltraitait les livres de la bibliothèque tout en sachant que la littérature était ce qui comptait le plus pour lui... Il était compréhensible, quand même, qu'il en ait passablement marre non ? Sept semaines que ça durait, vraiment, c'était long. Un mois et demi maintenant qu'il endurait cela. Il avait l'impression qu'on lui avait volé toute son énergie. Les responsables étaient tous désignés et maintenant, il se demandait si le mieux n'était pas tout simplement de prendre la porte. Cela ferait plaisir à ses petits camarades, enfin, exceptés peut-être trois ou quatre qui eux, s'étaient accommodés de sa façon d'être, et avaient appris à le connaitre au lieu de ne se fier au qu’en-dira-t-on. Alecia faisait partie de ce petit groupe. Elle avait toujours fait preuve d'une grande indulgence avec l'anglais, jamais elle ne l'avait jugée. De plus elle était un peu la candidate qui lui ressemblait le plus puisque comme lui, elle s'attelait aux tâches ménagères dans le nid. La seule à lui prêter main forte. Il prenait tout juste conscience de tout ce qu'il lui apportait. Apparemment il était important à ses yeux, elle semblait le considérer comme le pilier de sa propre aventure et c'était assez déstabilisant quand on y pensait. Il avait devant lui une jeune femme aux yeux de qui il comptait bien plus qu'il ne l'aurait pensé. Et comment aurait-il pu s'imaginer une telle chose, d'ailleurs ? Lui qui croyait n'être bon qu'à faire le ménage, il ne se doutait pas un instant qu'on puisse s'attacher à lui d'une quelconque façon ici. Alors oui, il était surpris. Et cela se voyait. Et donc, que se passerait-il si là, dans quelques instants, Mickey montait à sa chambre pour faire ses valises ? Que ferait Alecia, comment réagirait-elle en le voyant quitter le nid après avoir obtenu de la part de la production le droit de sortir - droit qu'on ne pouvait lui refuser puisqu'il était libre de prendre une telle décision jusqu'à preuve du contraire... Alors, que ferait-elle ? « Si tu regagnais ta chambre dans la minute pour faire ta valise et si tu demandais à quitter l’aventure ce soir je te suivrais… Je ne m’imagine très sérieusement pas poursuivre l’aventure sans toi pour… Je ne sais pas… En quelque me sorte me canaliser, m’éviter de péter un boulon. Je suis la première surprise mais tu es vraiment MA rencontre dans cette émission. Je ne veux pas que tu abandonnes Mickey ! » SA rencontre ? Vraiment ? Alors ça, c'était encore plus étonnant pour le coup. S'il s'était attendu à une telle révélation... Quant au fait qu'il était soi-disant capable de la canaliser, voilà qu'il l'ignorait également. Toutes ces choses qu'il apprenait ce soir ! « Je constate combien tu es sérieuse et donc, je refuse de compromettre la suite de ton aventure. Ce serait franchement égoïste de ma part et après tout ça, je ne peux pas. Par conséquent je vais rester. J'ignore combien de temps encore je vais réussir à tenir, c'est peut-être une question de jours avant que je ne craque pour de bon. En tout cas tu es bien la seule personne ici pour qui j'ai l'impression de compter, à ce point, c'est un peu décontenançant mais ça n'en est pas désagréable pour autant je dois dire. C'est en quelque sorte une déclaration d'affection que tu me fais, et si j'ai réellement un tel impact sur ton aventure, je ne veux pas t'enlever ça. » Passant une main dans ses cheveux et retrouvant définitivement son calme, il reprit. « Et pardon pour le ridicule de la situation... le fait de m'être plaint de la sorte, d'avoir fait les cent pas devant toi et ce livre que j'ai jeté... » Il soupira. Un livre qu'il serait bon d'aller chercher d'ailleurs, car celui-ci ne reviendrait assurément pas tout seul, il ne fallait pas rêver non plus.

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