you are the light that's
leading me to the place
STARRING ENOCH AND AVALON

Je n'ai pas partagé mon lit depuis des années. Avalon et moi nous dormons ensemble, côte à côte, nos corps entrelacés. Dans mon sommeil, je me viens inconsciemment me réfugier dans ses bras. Je la serre contre moi et je ne la lâche plus. J'aime la sentir près de moi. Le lit que nous partageons chaque jour est devenu notre principal repère dans le nid d'amour. Nous sommes habitués à la présence de l'autre. A chaque fois que l'un n'est pas là, il y a comme un vide. Cela commence à être de plus en plus sérieux entre nous. Mes sentiments pour elle sont grandissants. Je ne vais plus jamais loin de moi. Je veux la garder auprès de moi. Je me suis habitué à sa présence, à son odeur. J'ouvre les yeux. La première chose que je vois le visage de ma partenaire tournée vers moi. Elle se réveille. Je lui souris tendrement, ma main sur sa taille. Je la contemple longuement. Je murmure : - Bonjour toi. Je dépose un baiser furtif sur ses lèvres, puis mes doigts défilent sur sa joue. Je scelle de plus bel nos lèvres. Un rire léger s'échappe de ma bouche. Le vert de ses yeux m'apaise immédiatement. J'enfouis ma tête dans le creux de son cou que j'embrasse délicatement. - Je vais nous chercher le petit-déjeuner., lui dis-je en susurrant contre son oreille. Je la serre contre moi. Je suis tiraillé entre le fait de ne plus bouger du lit de la journée et de me lever pour faire à manger. A contre-coeur, je me retire de son étreinte. Je lui demande : - Tu veux quoi ? Je ne sais pas ce qu'elle prend au petit-déjeuner. J'ai envie de lui faire plaisir ce matin.

Je ne m'imagine plus dormir sans Enoch à mes côtés, j'en ai pris l'habitude depuis le début de l'aventure. Le lit paraît désespérément vide lorsqu'il n'y est pas, j'ai presque du mal à m'endormir désormais quand il n'est pas là. C'est étrange de voir à quel point je me suis habitué à tout ça, à sa présence, à lui, à nous. J'aime dormir dans ses bras, je crois que nous le faisons sans nous en rendre compte. Je ressens de plus en plus de choses pour lui, chaque jour est différent. Et pourtant pas si éloigné de celui d'avant. Je me réveille doucement, la première chose que je vois est le visage de mon partenaire. Je lui souris, je sens sa main posée sur ma taille. « Bonjour. » Je me frotte doucement les yeux de mes poings pour sortir doucement du sommeil qui m'habitait. Il m'embrasse furtivement, ses doigts venant effleurer ma joue, avant que ses lèvres ne viennent retrouver les miennes une nouvelle fois. Je ne cesse de sourire, sa tête vient se nicher dans le creux de mon cou qu'il vient embrasser. Je caresse délicatement ses cheveux du bout des doigts. Il va nous chercher le petit-déjeuner, c'est ce qu'il me dit. Je lui souris tendrement, en continuant de caresser ses cheveux. Il me serre contre lui, je profite de cette étreinte, embrassant ses lèvres délicatement. Il se détache finalement, même si j'aurais aimé rester dans ses bras encore un peu. « Alors je voudrais une omelette, avec des pancakes. Et j'aimerais aussi que tu me serves un cappuccino et que tu me fasses un dessin dessus. » je ris légèrement. Je ne lui demanderais pas de me faire ça, de toute manière je ne suis pas capable d'avaler tout cela en une seule fois. « Je plaisante, je prendrais juste un jus d'orange s'il te plaît. » Je n'ai même plus besoin de boire de café pour me réveiller ici. Un jus d'orange ça m'ira très bien, je ne veux pas lui demander d'en faire plus, et puis il sera parti moins longtemps de cette manière. Je dépose un tendre baiser sur sa joue, je continue de lui sourire.

Je me réveille chaque jour aux côtés de Avalon. De voir son visage au réveil me comble de joie. J'attends qu'elle émerge pour venir lui offrir un baiser d'abord furtif, puis j'en lui redonne un autre. Je sens ses doigts caresser mes cheveux. Je me sens tellement bien dans ses bras. Je n'ai plus envie de quitter ce lit. Mais il le faut. Mon ventre crie un peu famine. Je lui propose de prendre le petit-déjeuner au lit. Je lui demande ce qu'elle voudrait prendre. Elle réponds qu'elle souhaiterait avoir une omelette avec des pancakes, puis un cappuccino sur lequel je dois lui faire un dessin. Je hausse un sourcil interrogateur. Rien que ça ? C'est tout à faisable. Je joins mon rire au sien. Je doute qu'elle ait autant d'appétit que cela. Elle plaisante, bien sûre. La plaisanterie continue quand je rétorque : - Tu as un appétit d'ogresse, dis donc. Je ris légèrement et lui souris. Le pire c'est que j'aurai été capable de lui concocter un véritable petit-déjeuner de champion. Elle préfère ne prendre qu'un jus d'orange. Tant mieux. Je ne passerai pas trop de temps en cuisine. - Très bien. Je dépose une dernière fois mes lèvres sur les siennes avant que je ne quitte le dortoir. Je reviens de la cuisine avec un plateau composé d'une tasse de café, d'un jus d'orange, d'un bol de salade de fruits et des fourchettes. Je m'approche du lit et lui tends son verre de jus d'orange. - Madame est servie. Je dépose le plateau sur ses genoux. Je me glisse dans les draps, reprenant ma place attitrée. Mon dos vient se coller au mur. En position assis, je me rapproche de ma partenaire ramenant le plateau vers moi. Je me prends mon café que je porte à mes lèvres. Je goûte et je soupire de plaisir. Je me tourne vers elle et lui demande : - Alors, ce jus d'orange ? J'ai pressé des oranges pour elle exprès. Je préfère les jus d'orange fait maison. Il est bien frais et riche en vitamines en plus. J'affiche une mine plus sérieuse. Je me caresse la nuque et dis d'un air un tantinet gêné : - J'aimerai te parler de quelque chose. C'est à propos de ... nous.  Je pose ma tasse de café sur la table de chevet et je prends sa main que je sers tendrement dans la mienne. On n'a pas eu l'occasion d'aborder le sujet à propos de notre relation. Je ne suis pas doué pour ce genre de choses. Cela ne va pas de soit. Je préfère parler avec elle de notre histoire.

Je suis contente de me réveiller chaque matin aux côtés d'Enoch, je ne pourrais pas me réveiller. Il est souvent la première chose que mes yeux voient le matin, sauf quand il se lève avant moi. Il vient m'embrasser, je réponds tendrement à ce baiser, je caresse ses cheveux du bout des doigts. Je suis bien dans ses bras, je n'ai pas envie de m'en déloger. Il le faut pourtant, il propose d'aller chercher le petit-déjeuner. C'est gentil, je ne vais pas refuser. Je lui fais une liste de ce que je veux, une omelette, des pancakes et un café avec un dessin dessus. Je ris légèrement au final, je plaisante, je ne lui demanderais pas cela. De toute manière je n'ai pas assez d'appétit pour avaler un petit-déjeuner comme celui-là. Je lui demande finalement un simple jus d'orange, je n'ai pas très faim, et je n'ai pas envie qu'il parte trop longtemps. Il m'embrasse une dernière fois avant de partir vers la cuisine. Je l'attends patiemment, je ne bouge pas, même si je commence à trouver le temps long. Je ferme les yeux, j'essaie de ne penser à rien. Il revient finalement, je lui souris tendrement. Il porte un plateau avec un jus d'orange, un café et un bol de salade de fruits. « Merci. » je lui dis en prenant le verre de jus d'orange qu'il me tend. Je commence à boire, il a pressé les oranges lui-même, j'apprécie encore plus l'attention. Il se rassoir sur le lit à côté de moi, me demandant comment est ce jus. « Il est délicieux. » Oui c'est toujours meilleur quand il est fait maison. Je le regarde, je plonge mon regard dans le sien, je peux sentir que quelque chose ne va pas. Je suis inquiète. Il veut me dire quelque chose, à propos de nous. Je deviens nerveuse tout à coup, ne sachant pas où il veut en venir. Il prend ma main dans la sienne, mais je ne suis pas rassurée pour autant. Je pose mon verre sur la table de nuit, je ne le quitte pas des yeux. « Je ... Oui vas-y je t'écoute. » Je ne sais pas ce qu'il veut me dire, mon inquiétude grandit au fil des secondes, je voudrais qu'il me le dise tout de suite sans plus attendre.

Ce matin est un matin comme un autre. Nous nous réveillons dans les bras de l'un et de l'autre. Nous dormons ensemble depuis plus d'un mois déjà. C'est devenu une sorte de routine. Je décide d'apporter le petit-déjeuner au lit pour une fois. Je suis en cuisine, je me presse pour tout préparer. Je reviens dans la chambre, un plateau à la main. Je donne son jus d'orange à Avalon avant de me réinstaller à ses côtés. Je bois mon café. Je la scrute longuement et je lui dis qu'il faut qu'on parle de notre relation. Je dépose ma tasse de café sur la table de chevet et enlève le plateau du lit que je mets parterre. Elle s'inquiète, je le sens. Pour la rassurer, je lui prends la main. Cela ne l'apaise pas pour autant.  Je ne suis pas doué pour exprimer ce que je ressens. Je suis un peu nerveux. Mes doigts s'entremêlent aux siens, me donnant un peu de courage. - J'ai beaucoup réfléchi à notre relation et je ... Je me mords légèrement la lèvre inférieure. Je cherche les bons mots pour continuer. J'ai l'air un peu ridicule. Il faut bien que je lui en parle. Jusqu'ici nous n'avons fait que tourner autour du pot. Je mets cartes sur table et lui ouvre mon cœur.  - Je ...  Je pense que je suis prêt à vivre quelque chose de sérieux avec toi. J'ai peur qu'à la fin de cette aventure, nous retournions à nos vies respectives. Je n'ai pas envie de ça. J'approche mon visage près du sien, nos lèvres se frôlant délicatement. Je lui caresse avec tendresse les cheveux et je lui murmure d'un ton doux : - J'ai envie de me promener avec toi dans la rue, main dans la main. J'ai envie de sortir avec toi pour boire un verre le soir. J'ai envie de m'endormir dans tes bras, nuit après nuit et de me réveiller à tes côtés. J'ai envie de te rendre heureuse, Ava. Je ne pourrai pas oublier ce qui s'est passé dans ce nid et de faire comme si de rien n'était après. Cela m'est impossible. Je tiens à elle. Je ne suis pas prêt à la laisser partir. - J'ai peur. J'ai peur de te faire souffrir. J'ai peur de ne pas être à la hauteur. J'ai peur de te perdre. J'ai peur que tu ne veuilles plus de moi. Mais je ne veux pas passer à côté du bonheur à cause de mes doutes. J'ai peur de l'abandon, de la solitude depuis que j'ai goûté la joie d'être à deux, d'être en couple. Oui, nous sommes un couple. Je n'osais pas encore définir notre relation comme tel. Maintenant, c'est une évidence. Ma main continue à serrer la sienne. Je poursuis : - Je sais que ça ne va pas être facile, mais c'est un risque que je veux prendre car je crois en ... nous. J'ai conscience que cela a des allures de déclaration amoureuse. Oui, c'en est une si l'on peut dire. J'en ai jamais vraiment fait auparavant. Quelques tournures étaient sans doute maladroites, teintées de niaiseries. Je ne vois pas d'autre façon d'avouer mon amour à l'irlandaise. Si ce n'est pas ce qu'elle veut, je comprendrai et respecterai sa décision. Mais je n'ai jamais été aussi sûr de ce que je voulais qu'à cet instant. Je lui ai dévoilé mes intentions. A elle, de prendre une décision.

Je commence à être nerveuse, je suis inquiète. Il me dit vouloir me parler de nous. Je ne sais pas ce qu'il a l'intention de me dire. J'ai peur, peur de ce qu'il pourrait me dire. Je lui fais confiance pourtant, mais j'ai l'impression que cela n'annonce rien de bon. Le temps me paraît extrêmement long, j'ai l'impression qu'il ne va jamais parler. Je le regarde, j'ancre mon regard dans le sien, je suis un peu rassurée par le contact de nos doigts entremêlés. Il est nerveux lui aussi, je le vois. Il a beaucoup réfléchi à notre relation. D'accord, je dois avouer que j'ai beaucoup réfléchi moi-même aussi. Il se met à parler, quelque part je suis soulagée, je souffle légèrement. Il est prêt à vivre quelque chose de sérieux, c'est ce qu'il me dit. Il ne veut pas que nous retournions à nos vies une fois l'aventure terminée. Je lui souris tendrement, il caresse mes cheveux. Je m'apprête à lui répondre, mais il reprend la parole. J'attends qu'il ait terminé avant de lui dire tout ce dont j'ai envie, tout ce que je ressens. Je l'écoute avec attention, mon cœur s'emballe, je ne peux m'empêcher de lui sourire. Je caresse sa joue avec tendresse. Tout ce qu'il dit me touche, me fait plaisir, il ne se rend pas compte à quel point certainement. Je crois qu'il n'aurait pas pu me rendre plus heureuse. J'approche mon visage du sien, je l'embrasse tendrement. « Aujourd'hui il n'y a rien que je veuille plus que de me réveiller tous les jours dans tes bras. Je n'ai pas envie de te laisser partir à la fin de l'aventure, ce serait trop douloureux, je ne peux pas m'y résoudre. J'ai envie que ça marche entre nous. Je sais que tu vas me rendre heureuse, je n'en doute pas. J'ai confiance en toi plus qu'en quiconque. » Aujourd'hui il n'y a pas grand monde en qui j'ai confiance. Et il est la personne en qui j'ai le plus confiance. Je veux qu'il le sache. Je n'ai pas envie que tout se termine une fois le jeu terminé, je tiens trop à lui, je ressens trop de choses pour lui, ça me détruirait de devoir me séparer de lui. « Tu ne dois pas douter, je sais que tu ne me feras pas souffrir. Et il n'y a aucune chance que je ne veuille plus de toi. C'est avec toi que je veux être, je n'ai pas de doutes. » Je doute de moi un peu oui, mais ce n'est pas important pour le moment. Je crois en nous, oui comme il l'a dit. Je dépose mes lèvres une nouvelle fois sur les siennes. Ce que je m'apprête à lui dire me fait un peu moins plaisir. « Mais je ne peux pas te cacher que j'ai peur ... Nos vies sont tellement différentes. » Et ça oui ça me fait peur, je n'ai aucun doute quant à mes sentiments pour lui, notre relation, mais nos vies sont éloignées, ça semble difficile mais je n'ai pas envie de me dire ça.

Je lui ai dévoilé ce que j'avais dans le cœur. J'éprouve une sorte de soulagement en fait. Je ne pouvais plus garder cela pour moi. J'avais besoin de lui dire clairement ce que je souhaitais pour nous. Après un discours un brin mièvre, je remarque Avalon est touchée. Je lui souris tendrement. Elle est heureuse. Je le vois dans ses yeux. Ses lèvres effleurent les miennes. Je frissonne. Les pulsations de mon palpitant s'accélèrent lorsqu'elle avoue avoir confiance en moi. Je lui ai promis de ne pas la décevoir. C'est une promesse à laquelle je compte bien tenir. Elle veut être avec moi. Je ne peux pas être plus comblé qu'à cet instant précis. Le fait de parler de notre relation me fait beaucoup de bien, me rend confiant à  propos de l'avenir de notre couple. Elle émet un petit bémol. Nos vies sont différentes, c'est vrai. Nous habitons loin de l'autre. Elle, elle a son garage et moi, mon atelier. Mais je ne suis pas inquiet. Je serre sa main dans la mienne à nouveau. Je rétorque : - Tu parles de la distance, c'est ça ? Ce n'est pas un problème insurmontable, tu sais. Je baisse les yeux et caresse le dos de sa main de mes doigts. Je murmure : - Et si je te disais que je pourrais te rejoindre en Irlande ? Je remonte mes yeux clairs vers elle. Je suis sérieux en lui disant. Cela ne sera pas pour tout de suite. C'est une éventualité à laquelle j'ai pensé. Je serai prêt à quitter mon île pour habiter avec elle. Cela ne va pas se faire du jour au lendemain. Il y a des démarches à faire, etc. - Je dois d'abord régler deux-trois choses avant de partir. Mais c'est possible. Au début, je viendrai quelques temps chez elle et inversement. On peut faire cela pendant un temps, puis quand le moment sera venu, j'emménagerai.  - Enfin, si tu le veux. Je n'ai pas envie de m'imposer. C'est une solution qu'on peut envisager. On peut prendre notre temps aussi. Je ne suis pas obligé d'emménager tout de suite, non plus. Je ris légèrement. Je préfère qu'on prenne notre temps pour y réfléchir plus sérieusement. Ce n'est pas une décision à prendre à la légère.  Une fois sortis d'ici, on aura du temps pour nous et pour construire notre relation comme il se doit. Je n'ai pas envie de tout précipiter. Chaque en son temps. Rien ne presse. - Tout ça pour te dire qu'on s'adaptera, tu verras. Je l'embrasse sur la bouche avec envie, puis mes lèvres échouent dans son cou. Ma main remonte le long de sa taille. Je la serre dans mes bras tendrement.

Tout cela c'est nouveau pour moi, personne ne m'avait jamais encore dit de telles choses. Je n'avais jamais encore éprouvé de tels sentiments pour une personne. J'apprends à les apprivoiser, à les exprimer aussi. J'ai confiance en Enoch c'est pour cela que je lui dis ce que j'ai sur le cœur, comme il vient de le faire. Je veux simplement être avec lui rien de plus. Je ne veux pas que tout s'arrête après le jeu. Maintenant que nous avons parlé de tout ça, je me sens plus légère, j'ai l'impression que tout va bien se passer. Ou presque, nous n'habitons pas le même pays, nous avons deux vies bien différentes. C'est la seule chose qui m'inquiète encore et je lui en fais part. Ce n'est pas insurmontable, c'est ce qu'il me dit. Il ... Il pourrait me rejoindre en Irlande aussi. « Mais et ... Et ton atelier, ta maison, tout ça ? » Bien sûr la chose dont j'ai le plus envie c'est qu'il soit avec moi tous les jours, qu'il vienne habiter en Irlande avec moi, mais ce serait égoïste il a une vie lui aussi en Écosse. Et même si ça me fend le cœur de dire ça, je veux être sûre qu'il a réfléchi à tout. Il ajoute qu'il doit régler certaines choses avant de partir. Je m'en doute, ça ne se fera pas dans l'immédiat. Je sais être patiente, et puis on peut tout de même se voir. « Oh et quelles genre de choses ? » je lui demande en fronçant les sourcils. Puis je me mets à sourire, à rire légèrement. Je plaisante, il n'a pas à me le dire. Je disais simplement ça pour me détendre. Si je le veux ? Oui bien sûr. « Il n'y a rien qui me ferait plus plaisir. » C'est vrai rien, ou pas grand chose. « On a encore du temps pour y réfléchir, enfin pas trop non plus. » Un léger rire s'échappe de ma bouche, je viens capturer ses lèvres quelques instants. Il ne faut rien précipiter, je ne veux rien gâcher entre nous, on prendra le temps nécessaire, je ne m'en fais pas pour ça. On s'adaptera il a raison, je n'ai aucun doute là-dessus. Puis il m'embrasse, je réponds à son baiser avec la même envie. Ma peau frissonne au contact de ses lèvres sur mon cou. Il me serre finalement dans ses bras, je m'y laisse reposer, caressant avec tendresse ses cheveux. Je me détache de son étreinte quelques instants pour m'allonger pleinement sur le matelas avant de l'attirer contre moi. Je le serre tout contre moi, une de mes mains venant effleurer le bas de son dos, remontant le long de son échine. Je lui souris, j'embrasse sa joue avant de sceller nos lèvres pour un nouveau baiser.

J'avais besoin de lui avouer mes sentiments. Je ne pouvais plus les garder pour moi. Mon cœur est plus léger, maintenant que c'est sorti. Je suis tranquille désormais. Je suis touché par ce qu'elle me dit. Elle veut être avec moi et personne d'autre. Elle me fait confiance. Je ferai tout pour ne pas la décevoir surtout. Nous voulons être ensemble. Le seul problème, c'est la distance. A mes yeux, ce n'est pas insurmontable. Nous pouvons trouver un compromis et réfléchir à des solutions. Je ne m'en fait pas pour cela pour l'instant. Cela viendra avec le temps. Si je viens vivre avec Avalon, je vais devoir tout quitter. Je veux être avec elle. Peu importe comment. - Ma maison est en vérité en construction. Elle pourra nous servir de pieds-à-terre quand on passera les vacances en Écosse. Je peux en avoir un autre en Irlande. J'aurai des choses à régler avant de partir. Prévenir mes clients pour le changement d'adresse, vendre mon atelier, etc. Quelles choses, me demande-t-elle en plaisantant. Je réponds d'un air faussement mystérieux : - Tu le sauras tôt ou tard. Cela lui ferait plaisir que je vienne habiter avec elle. C'est d'accord, alors. Tout est une question de temps avant que j'emménage définitivement. Elle répond à mon baiser. Elle s'allonge sur le matelas, m'attirant à elle. Elle m'emprisonne dans ses bras. Je lui souris. Ses doigts glissent sur ma peau, remontant le long de mon échine. Une sensation grisante m'envahit. Je soupire et me laisse aller dans ses bras. Ses lèvres se posent sur ma joue, puis capturent les miennes. J'interromps un instant le baiser, mes doigts s'entremêlant à sa chevelure. - On est d'humeur coquine, ce matin., dis-je d'un ton mutin. Je ris légèrement, je mordille doucement sa lèvre inférieure en caressant ses cheveux. Nos lèvres s'effleurent. Je sens son corps contre le mien. J'en profite pour goûter ses lèvres de plus bel avec gourmandise cette fois-ci. Mes doigts s'infiltrent sous son haut de pyjama, frôlant son bassin et son ventre du bout de mes doigts. Je me retrouve sur elle, je mets fin au baiser pour contempler son visage. Je souffle : - Je devrais faire le petit-déjeuner plus souvent. Je ris encore. Je caresse sa cuisse avant de fondre sur ses lèvres. Nos corps s’enchevêtrent, nos langues se mêlent. Je frisonne, mon cœur battant à tout rompe. J'ai envie de sentir sa peau chaude contre la mienne. Ma main vient déboutonner son haut, dévoilant une partie de sa chair. Le dos de ma main vient frôler sa hanche, explorant à ma guise sa peau douce. Je continue à l'embrasser avec passion. Le souffle haletant, je lui susurre contre l'oreille :  - N'hésite pas à me dire si je vais trop loin. Je viens peut-être de dépasser les limites sans m'en rendre compte. Je peux faire machine arrière. Je n'ai pas envie de la mettre dans l'embarras. Je la scrute en silence. Je m'écarte un peu d'elle. Je suis toujours sur elle, en attendant le moindre signe de sa part.

Je veux simplement être avec lui, il n'y a rien dont j'ai plus envie. Je voudrais me réveiller tous les jours à ses côtés. J'ai essayé de lui ouvrir mon cœur comme lui l'a fait. Rien ne me ferait plus plaisir que de le voir venir s'installer chez moi en Irlande. J'ai besoin en mourir d'envie, je ne peux pas m'empêcher de penser que c'est égoïste. Il a sa vie en Écosse, il ne peut pas tout quitter d'un seul coup. Il me répond que sa maison est en construction. « Ça fait des années que je ne suis plus partie en vacances. » je lui dis dans un premier temps lorsqu'il me dit qu'elle nous servira pour des vacances en Écosse, où je n'ai d'ailleurs jamais mis les pieds. « Mais je dois te prévenir, je n'ai qu'un tout petit appartement. » Un truc insalubre qui me sert à dormir et à manger. C'est vraiment tout petit. Je pourrais le quitter, je devrais. Ce n'est pas un lieu dans lequel habiter, je n'ai même pas envie qu'il le voit. J'ai honte tout d'un coup. Quant à ces choses qu'il doit régler, je lui demande ce que c'est. Simplement pour plaisanter, ce ne sont pas mes affaires. Je le saurai tôt ou tard, c'est ce qu'il me dit en prenant un air mystérieux. « Oh j'espère que tu ne me caches rien de trop important. » j'ajoute sur le ton de la plaisanterie. Je me sens plus heureuse désormais, plus légère aussi. Je me suis rarement sentie aussi heureuse qu'à cet instant. Je suis rassurée aussi, il fallait qu'on ait cette discussion je crois. Je m'allonge finalement contre le matelas, je l'attire contre moi. Je viens caresser son dos, remontant le long de son échine. Mes lèvres se déposent sur sa joue avant de venir capturer ses lèvres. Il me dit que je suis d'humeur coquine ce matin, je joins mon rire au sien. Ses lèvres mordillent doucement les miennes, sa main caresse mes cheveux. Je ne peux m'empêcher de sourire, mes doigts parcourant toujours sa peau. Il m'embrasse à nouveau, je sens sa main venir se glisser sous mon t-shirt, caressant ma peau. Je passe mon autre main dans ses cheveux, frissonnant légèrement. Il devrait faire le petit-déjeuner plus souvent, me dit-il. « Pourquoi ? Tu voudrais plus de réveil comme celui-là ? » je lui demande en riant, presque contre ses lèvres. Sa main caresse ma cuisse, faisant frisonner ma peau au contact de ses doigts. Ses lèvres retrouvent les miennes, son souffle se mêle au mien. Je réponds à son baiser avec envie, tandis que je sens sa main qui vient déboutonner mon haut. Je ne dis rien, je le laisse faire. Il veut que je lui dise s'il va trop loin. Disons que je ne vois pas les choses de cette manière. « Pour moi ça va. Ce n'est pas à moi de dire quand il faudra s'arrêter, mais plutôt à toi. » Oui parce qu'au fond la seule chose dont je n'ai pas envie c'est de me retrouver nue devant les caméras. Pour le reste je ne ressens aucun désir, ce sera à lui de dire stop. Je lui souris, je pose délicatement ma main sur sa nuque pour venir le rapprocher de moi. Je parsème son cou de baisers, mes lèvres viennent remonter jusqu'aux siennes pour les embrasser avec envie. Mes mains explorent doucement sa peau, elles redescendent le long de son échine pour venir caresser tendrement son ventre.