« En fait, t'es un peu le Jack Dawson des temps moderne, en moins niais et moins mort. » Euh… okay. Jack Dawson. Il fallait d’abord que tu saches qui c’est, ce petit gars. T’en déduisais que c’était un héros d’une série télévisé, d’un film ou encore d’un livre. En tout cas, toi, tu n’en avais jamais entendu parler. Il fallait dire que tu n’étais pas du genre à regarder la télévision ou encore aller au cinéma. Tu avais du voir dans ta vie en tout et pour tout 4 films en entiers, peut-être. Pas plus. Non, rester planter sur une chaise à regarder une histoire ridicule, ce n’était vraiment pas fait pour toi. Bref. Jack Dawson, donc. Tu la regardes, te demandant bien si c’était un compliment ou une réprimandation. Tu hausses donc les épaules. « Si tu le dis. » Tout ça, c’est parce que tu ne sais pas du tout de quoi elle parle, en fait. Et ça doit sûrement se voir. M’enfin bon. « Je t'avais dit que j'étais du genre jalouse. » Non, elle ne te l’avait pas dit. Ou peut-être que si, mais tu avais oublié, en fait. Tu ne retenais pas nécessairement tout ce qu’elle pouvait te dire, soyons honnête. Sûrement parce que ce n’était pas souvent important, aussi. Et que ta mémoire était réservée à autre chose. Hm. « C’est triste… » Oui, c’était triste qu’elle soit jalouse. Pour elle, du moins. Parce que ce n’était pas parce qu’elle était jalouse que tu arrêterais quoi que ce soit. Tu n’étais pas comme ça. A moins qu’elle soit ce genre de folle qui fasse tout pour faire foirer tous les coups possibles avec les femmes. M’enfin, ici, la question ne se posait pas, vu que le choix était limité. Qu’importe. Monroe te dit que de retour à Paris, tu vas affreusement t’ennuyer. T’en sais trop rien, tu verrais bien en temps voulu. Ce qui était sûr, c’était que tu n’avais jamais, jusqu’ici, croisé quelqu’un comme Monroe. Un vrai phénomène celle-là. Genre vraiment. Dans tous les cas, tu finis par l’embrasser. Parce que tu avais affreusement envie de ses lèvres. Mais malheureusement, comme chacun de vos baisers, il fallait qu’il s’arrête à un moment donné. « Sale con, bis.» Tu lèves les yeux au ciel. Comme si tu n’avais pas compris. « Tu sais bien que c'est impossible. Nos corps se fondent l'un dans l'autre à la perfection que tu ne trouveras pas un meilleur vagin pour ton pénis. Et je suis tellement douée avec ma langue que je préfère l'utiliser pour caresser la sienne. Et tu sauras qu'il n'y a pas meilleur que moi pour le ménage. Donc, tu vas tellement t'ennuyer que tu m'appelleras au secours. » Rien que ça. Tu la regardes, étonné de tout ce qu’elle pouvait déblatérer en si peu de temps. Elle disait vraiment que des conneries. Surtout la dernière partie. Comme si tu allais l’appeler au secours. Toi. N’importe quoi. Il ne fallait pas rêver, non plus. Quant à ton pénis et son vagin… « Je suis sûr que je peux trouver un vagin plus adapté. Et puis il faut savoir tout faire avec sa langue. » Genre laver ton appartement aussi. Bon, il fallait croire que Monroe commençait à te contaminer, parce que tu racontes vraiment de la merde. Pourtant, tu gardes ton sérieux d’apparence. « Enfin non peut être que c'est moi ça. Et en plus c'est mieux si je suis là, tu pourras t'assurer qu'on ne me regarde pas. » Est-ce qu’elle essayait de te convaincre qu’il fallait qu’elle vienne chez toi ? Ça y ressemblait beaucoup en tout cas. Beaucoup trop. Tu arques un sourcil, donc. Tes yeux ne lâchent pas les siens. Quant au fait que personne ne la regarde… tu savais bien que c’était impossible. Mais le voir de tes propres yeux, en face de toi… ça te rendrait sûrement fou. T’étais possessif et jaloux, c’était plus fort que toi. Alors dans ces cas-là, la distance était ce qu’il y avait de mieux. De cette manière tu restais dans l’ignorance. « Si je t’engage comme femme de ménage, la tenue est obligatoire tu sais… Et tu ne seras sûrement pas payé avec de l’argent. » La petite tenue de conchita, sexy et tout. Bien sûr, qu’est-ce qu’elle croyait ? Enfin, tu savais bien que ça ne risquait pas trop d’arriver donc bon.

Bon d'accord, flop totale. Et ça me fait sourire, enfin juste un peu, et je ne me moque pas de lui, juste de moi en fait. De toujours comparer les vrais gens à des personnages de fictions, ouais bon parfois j'ai tendance à oublier qu'il a passé un moment dans un pays sous développé, où la mort est plus fréquente que les virées au ciné. Enfin cela dit, il devait avoir, hum, onze, peut être douze ans quand Titanic est sorti, donc il ne devait pas être en Afghanistan ou je ne sais où. Peu importe, enfin c'est drôle parce qu'il n'a pas l'air de savoir qui est ce Jack. Non mais Jack quoi. Un mythe a lui tout seul. « Si tu le dis. » J'en ai la confirmation, voilà. Il doit s'en moquer royalement que je lui dise qui est Jack et pourquoi je l'ai comparé à lui parce que clairement, ils n'ont rien d'autres en commun que d'être doués par le dessin, même si Sandro l'est plus je trouve. Rose elle ne ressemble pas tant à Rose faut être honnête alors que son dessin me ressemble à s'y méprendre. Et je lui rappelle que je lui ai dit que j'étais jalouse, genre la semaine dernière m'enfin pas grave. Encore une fois j'ai la sensation qu'il se moque de moi. C'est triste, oh oui c'est triste. « Surtout pour toi. » Il a dû aussi oublier que je lui ai dit vouloir être sa seule obsession, sa raison de vivre, la seule qui hante ses pensées, il pensait que je ne voulais pas de ça, et finalement si ça peut l'empêcher d'aller voir ailleurs hein. Enfin bon, on y est pas, on est encore là et si ça se trouve on ne se reverra plus jamais, et cette pensée me brise le cœur. Un baiser très agréable plus tard, je me remets à parler, à lui faire part de mon avis sur la question, sa prétendue femme de ménage, le fait qu'il va s'ennuyer sans moi, et d'ailleurs, il ne me dit plus de me la fermer, les choses changent, bref. Je pars un peu dans un délire, mais d'un côté j'suis comme ça, moi, je délire, mais mes délires sont souvent assez réels. Enfin là ouais, même si j'exagère, toujours. « Je suis sûr que je peux trouver un vagin plus adapté. Et puis il faut savoir tout faire avec sa langue. » Que des conneries, enfin peut être, mais pour le moment il a l'air plutôt satisfait, même s'il n'a pas d'autres choix. Je secoue la tête. « Oh non les tâches ingrates sont pour les grognasses soumises, t'écoute vraiment rien. » Quant au vagin, ouais sauf doute, mais il faudrait qu'elle le supporte la grognasse. Il est pas facile. Il a cru que ma langue allait toucher le sol de son appart ? Même pas en rêve, pas même s'il me promet des tas de choses géniales, il ne faut pas exagérer quand même. Et puis quoi encore ? « Si je t’engage comme femme de ménage, la tenue est obligatoire tu sais… Et tu ne seras sûrement pas payé avec de l’argent. » C'est censée me repousser ? Quand il s'agit de sexe, je suis assez ouverte. Très, trop peut être. Alors je hausse les épaules. « J'adore me déguiser, je peux aussi le faire nue, ou en burka si ça te fait plaisir. Et hors de question que tu me payes j'suis pas une pute, je peux faire le ménage et te satisfaire sans que ça puisse avoir le moindre rapport. T'as oublié que j'étais folle de toi ? » Je l'aime de tout mon cœur alors quand on aime on a pas besoin de compensation, c'est évident. Et comme je suis folle de lui, je l'embrasse avec tendresse, j'aime bien ce genre de baisers. « Je ne vais même pas te manquer un tout petit peu ? » Je suis si proche de lui que mes lèvres effleurent les siennes, mes iris ne veulent toujours pas quitter les siennes. Je ne sais pas pourquoi je pose cette question, c'est stupide. « Ne réponds pas en fait, c'est mieux... » Parce que je suis sérieuse et bon, il va piétiner mon pauvre petit cœur, c'est sûr. Mon pauvre petit cœur qui bat à une allure folle, c'est con, mais c'est comme ça.

Contrairement à ce que tu t’attendais, mademoiselle se moque pas de toi parce que tu n’as pas l’air de connaître son Jack. Bon. Tant mieux, d’un côté. Enfin, tu t’en fous. Toi, t’as pas honte de ne pas connaître ce genre de choses, ce n’était pas comme si c’était vraiment utile dans la vie, n’est-ce pas ? Une culture cinématographique n’était pas nécessaire pour toi, du moins tu ne l’estimais pas. Surtout que tu détestas regarder des films. Bon. Elle dit qu’elle est jalouse, et tu déclares que c’est dommage pour elle. Non, parce que bon, ce n’était pas parce qu’elle était jalouse que tu irais lui obéir ou quoi que ce soit, c’était clair, ça. Hors de question. Enfin, une femme ne dirigeait jamais tes faits et tes actes. « Surtout pour toi. » Non, ça va, tu ne trouves pas si triste, toi. Tu hausses encore une fois les épaules. Autant dire que Monroe n’obtiendrait sûrement jamais ce qu’elle voulait de ta part. Alors non, pour toi, ce n’était pas triste. « On verra bien. » Ouais, on verra bien si c’était plus triste pour toi que pour elle. Même si tu connaissais déjà la réponse, hm. Bon, qu’importe. Tu gardes la belle brune près de toi. A croire que c’était une habitude de l’avoir toujours collée contre toi, comme si c’était quelque chose d’essentiel. Alors que bon, t’étais presque certain de pouvoir survivre sans. Tu vas t’ennuyer sans elle, donc. « Oh non les tâches ingrates sont pour les grognasses soumises, t'écoute vraiment rien. » Tu arques un sourcil, et un léger sourire amusé se dessine sur ton visage. Tu hausses une épaule, sans cesser de la regarder. Elle venait de soulever un point important, là. « Qui dit que tu n’en es pas une ? » Non, tu n’allais pas trop loin. Pas du tout. Ou peut-être que si… Mais bon. Toi, tu t’en fichais, tu faisais ça tout le temps. Après, peut-être qu’elle n’y ferait même pas attention et qu’elle ne se vexerait pas, hein. Bref. Monroe femme de ménage, alors. « J'adore me déguiser, je peux aussi le faire nue, ou en burka si ça te fait plaisir. Et hors de question que tu me payes j'suis pas une pute, je peux faire le ménage et te satisfaire sans que ça puisse avoir le moindre rapport. T'as oublié que j'étais folle de toi ? » T’as pas vraiment le temps de répondre puisqu’elle t’embrasse. Baiser que tu lui rends. Peut-être que tu ne devrais pas, ces baisers tendres et tout ça, ça ne te ressemblait pas. Pourtant, t’avais l’air d’y prendre goût. Et ce n’était pas bien, ça. De prendre goût à ce genre de baiser. Pendant qu’elle t’embrasse tu passes ta main sur sa cuisse, et tu la fait asseoir sur toi, histoire de la coller encore plus contre toi. Une fois vos lèvres détachée, tu murmures. « Toute nue c’est bien aussi… Puis je suis pas sûr que tu puisses être à la hauteur pour me satisfaire. » un léger, très léger sourire taquin se dessine sur tes lèvres, tandis que ton autre main se déposes sur le creux de son rein. « Je ne vais même pas te manquer un tout petit peu ? » Vous lèvres se frôlent, tu ne la quittes pas du regard, et ton pouce caresse sa cuisse d’un geste circulaire. Si elle allait te manquer. Bon. « Ne réponds pas en fait, c'est mieux... » Ne pas répondre. Il fallait savoir ce qu’elle voulait. De toute manière, toi non plus tu ne savais pas ce que tu voulais. Et puis, même si elle allait te manquer, tu ne le lui dirais pas, et elle le savait très bien. Tu lui avais déjà dit que si tu ressentais quoi que ce soit, tu le garderais pour toi. Avait-elle oublié ? C’était une question d’égo, tu crois. De ne pas être capable d’avouer ce genre de choses. T’avais toujours été comme ça. Enfin, presque toujours. Y’a une époque, tu étais un beau canard tout de même. Plus maintenant. « On verra bien la semaine prochaine… » Oui, voilà. Parce que bon, pour sûr, la semaine prochaine, tu retournais à Paris. Donc ce n’était pas un oui, mais pas un non. Parce que même dans l’éventualité que tu penses un oui, tu ne le prononcerais jamais à voix haute.

J'suis pas une grosse garce, j'vais pas me moquer d'un manque de culture cinématographique. Je suis sûre qu'il s'y connait dans tout un tas de domaines dont j'ignore tout. Des tas, genre la boxe et moi ça fait deux par exemple alors voilà, c'est pas un drame. En plus j'suis pas du genre à me moquer, j'pourrais juste pour le faire chier mais bon, non j'ai pas envie, je me contente donc que d'un haussement d'épaules. Ouais c'est mieux de toute façon on a d'autres choses à se dire. J'en profite d'ailleurs puisque Sandro est incroyablement bavard ce matin d'autant qu'il raconte presque autant de conneries que moi. Quel miracle. C'est vrai que j'suis jalouse, sans doute beaucoup moins que lui, non c'est certain même, j'aime pas trop qu'on s'approche trop près de la personne que je peux aimer, ou qu'on flirte avec cette personne. J'ai un peu de mal avec l'infidélité aussi mais c'est un peu normal non ? J'suis pas tellement partisane de l'union libre, ça finit toujours par merder. Autant ne pas se mettre en couple, c'est plus simple. Enfin là n'est pas la question puisque le jour où je serais un couple avec Sandro n'est pas arrivé, déjà il faudrait qu'il accepte l'idée et qu'il le dise, ouais, faut pas rêver. Bref, j'suis jalouse et selon lui c'est triste. Il n'a pas idée. « On verra bien. » Et ça me fait rire parce que s'il peut être un salop. Je peux être la pire des garces. En tout cas, j'évoque les belles garces qui vont lui se mettre à ses pieds à la moindre occasion et qui auront trop peur pour le contredire, la femme de ses rêves surement. Pas du tout mon genre. Il sourit, tiens, c'est la soumission qui l'amuse ou bien ? « Qui dit que tu n’en es pas une ? » De grognasse soumise ? Moi ? Il m'a bien regardé. Je pourrais me vexer, ouais non finalement je ne me vexe pas souvent moi. Alors me vexer, non, je pourrais lui hurler dessus, je suis assez impulsive. Mais non. Je lève simplement les yeux au ciel et je souris. « Et en quoi je te suis soumise au juste ? » J'aimerais bien qu'il éclair ma lanterne. Sa lessive je lui fais parce qu'on avait un deal et qu'honnêtement, laver trois t-shirt et trois pantalons de plus ça ne va pas changer ma vie. Et si je les repasse et que je les range c'est parce que je n'ai rien d'autre à faire, et c'est de la gentillesse pas de la soumission. On vient de décréter que je serais femme de ménage, la sienne. Je lui fais part de mes idées et je l'embrasse tendrement, pendant ce temps il m'invite à m'asseoir sur lui. J'peux pas être plus collée du coup moi ça me va. J'passe un bras autour de son cou, et passe distraitement mes doigts contre sa nuque et légèrement dans ses cheveux. « Toute nue c’est bien aussi… Puis je suis pas sûr que tu puisses être à la hauteur pour me satisfaire. » Je suis obligée de rire encore une fois. Il est pas mal gonflé lui. « T'es entrain de sous entendre que j'suis nulle ? De toute façon, j'suis même pas au tiers de mes aptitudes. » Oh non, je ne suis pas entrain de me vanter même si mon sourire le laisse à croire mais bon c'est juste qu'ici on ne peut pas faire tout ce qu'on veut parce qu'il y a des gens autour et même si ça ne m'empêche pas de m'envoyer en l'air, ça m'empêche de faire certaines choses. J'sais pas pourquoi je lui demande si je vais lui manquer et me ravise aussitôt. C'est stupide, il ne me le dira pas. Ou il me dira non sans forcément que ce soit la vérité. Alors, c'est mieux si je me ravise. « On verra bien la semaine prochaine… » J'ai ma main posé sur son torse, et je le regarde, les yeux sans doute un peu trop... brillant. Je souris néanmoins. « Peut être que tu seras encore là la semaine prochaine. Ce serait mieux que tu sois là même. » Après tout c'est pas impossible, ça fait combien de semaines qu'il pense partir et finalement il est toujours là. « Apparemment t'as des fans à l'extérieur... » Je lance dans un sourire avant de l'embrasser à nouveau. Oh oui ce serait mieux qu'il soit encore là. Ce sera trop bizarre s'il ne l'est plus.

« Et en quoi je te suis soumise au juste ? » En quoi elle était soumise, donc. Tu savais pas trop. En soi, elle n’avait rien fait qui le prouvait, qu’elle était soumise. Et tu savais bien que ce n’était sûrement pas le genre de Monroe. Bon, bref, tu hausses les épaules, t’as pas envie de déblatérer sur ce sujet. Surtout que tu n’avais pas d’arguments. Ouais, c’était sûrement pour ça, en fait. Mais encore une fois, il faudrait te menacer de beaucoup de choses pour que tu l’avoues. « Rien, rien… » Ouais, voilà, rien. Tu secoues la tête de droite à gauche. Alors. Monroe ta femme de ménage, donc. Tu la fais asseoir sur toi, une main sur ses hanches, l’autre sur sa cuisse, la rapprochant de toi. « T'es entrain de sous entendre que j'suis nulle ? De toute façon, j'suis même pas au tiers de mes aptitudes. » Tu souris un peu. Oh, si elle était nulle, tu n’aurais pas fait tout ce que tu avais fait. Puis tu arques un sourcil à sa déclaration, et tu secoues encore une fois la tête de droite à gauche. « Oui, t’es plutôt nulle… Et puis je n’engage pas les femmes de ménages qui ne se donnent pas à 100% tu comprends. » Exactement. Mademoiselle n’était même pas au tiers de ses aptitudes, donc. Tu ne savais pas trop comment le prendre, ça. Pas très bien, sûrement. Tu le supposais. Bref, elle te demande si elle va te manquer. T’en sais rien, si Monroe allait te manquer. Tu verrais bien. Et même si c’était le cas, tu ne le lui dirais sûrement pas. Ce n’était pas ton genre. Vraiment pas. Elle pose sa main sur ton torse, et te regarde plutôt bizarrement. Comme d’habitude, ton regard ne quitte pas le sien. « Peut être que tu seras encore là la semaine prochaine. Ce serait mieux que tu sois là même. » Ça serait mieux. Ah bon ? Comment pouvait-elle savoir ce qui était mieux pour toi ou pas. Et puis, tu ne seras pas là la semaine prochaine, tu en étais quasiment sûr. C’était ta dernière semaine au sein du jeu. Et même si les « anciens » pouvaient rester tu ne resterais sûrement pas, toi. « En quoi ça serait mieux, hm ? » Tu lèves les yeux au ciel donc. Non parce que bon, il fallait bien revenir dans la vie réelle à un moment donné. « Apparemment t'as des fans à l'extérieur... » Et elle t’embrasse, et ta main se glisse à nouveau dans sa nuque. Faut dire que tu ne t’en laissais pas, de ses baisers. Puis finalement tu recules très légèrement la tête, parce que t’as besoin de respirer. C’est con, ce besoin de respirer, franchement.. bref. Tu murmures, tes lèvres frôlant les siennes. « Te fais pas de fausses idées, c’est très probablement mon tour cette fois-ci. » Oui, exactement. Il n’y avait pas photo. Il restait que très peu de personnes, et tu étais le moins apprécié.

Honnêtement j'aimerais juste qu'il me donne un argument prouvant que je suis soumise. Parce qu'il ne pourra pas trouver, je ne suis pas soumise et on le sait tous les deux. Je suis simplement gentille, bonne joueuse, serviable. Mais soumise jamais, jamais. Même amoureuse folle je ne le suis pas. C'est pas mon truc la soumission. Je peux éventuellement l'être le temps d'une nuit mais je préfère commander, c'est comme ça. Il ne pourrait pas me contredire, il est pareil. « Rien, rien… » Et là j'peux pas m'empêcher de faire ma fière. « Tu vois, tu as tord j'ai raison. » Et là, j'suis sûre qu'il ne va pas apprécier mais il a beau essayer de le nier, il a tord j'ai raison. Je sais reconnaître quand j'ai tord mais là j'ai raison. Alors voilà. Et puis il s'agit de moi qui fait tout pour le convaincre de m'engager pour être sa femme de ménage. Enfin en quelque sorte. C'est plus une excuse qu'autre chose mais bon cette idée m'amuse assez à vrai dire. J'viens de m'asseoir sur lui, à sa demande, comme quoi il y a du progrès, d'habitude je fais ce genre de choses seule. Bref. Alors comme ça je suis nulle. Mais bien sûr. « Oui, t’es plutôt nulle… Et puis je n’engage pas les femmes de ménages qui ne se donnent pas à 100% tu comprends. » Oh oui je comprends bien. Non mais si j'suis nulle c'est pour ça que j'suis là encore, il aime ça la médiocrité, comme tout le monde. Oui oui. « Tu mériterais que je te prouve que tu as tord, là toute suite. Et puis te méprends pas, je me donne toujours à 100% dans ce que je fais, je ne t'ai simplement pas tout montré. » Cultiver l'intérêt, donner envie d'en voir plus c'est un truc de filles ça. Mais en général ça fonctionne. Enfin tout ça pour dire que je devrais vraiment être sa femme de ménage attitré. C'est tout. Je ne préfère pas savoir si je vais lui manquer, je préfère me dire que oui, c'est meilleur pour l'ego. Et évidemment il me dit qu'on verra la semaine dernière, il est chiant à être défaitiste. Je suis peut être trop optimiste mais au moins à nous deux on fait la balance. C'est surtout que je ne veux pas imaginer qu'il puisse partir avant moi. Et j'crois que je parle trop, cette fois je le regrette presque. « En quoi ça serait mieux, hm ? » Evidemment il relève cette partie. « Ce sera mieux pour moi, pas pour toi. Parce que tant que tu es là je n'ai pas besoin de me demander quand je pourrais t'embrasser à nouveau. » Et là, je n'en reviens pas de ce que j'viens de dire, pourquoi je lui ai dit ça, c'est beaucoup trop romantique pour lui sans doute. Clairement. La preuve on s'embrasse encore et ça, ça va être terrible si je ne peux pas le faire toutes les secondes, ou au moins une fois par jour, deux. Bon, c'est trop horrible d'y penser. « Te fais pas de fausses idées, c’est très probablement mon tour cette fois-ci. » Je soupire légèrement, et lui vole un baiser, un petit baiser tout simple comparé aux autres mais bon ça m'énerve. Je passe mes deux bras autour de lui, pour le sentir un peu plus contre moi. « T'es le meilleur pour plomber l'ambiance c'est pas possible. » Je secoue la tête, il est pas obligé de me mettre de mauvais poil toute suite, j'aurais tout le temps d'en vouloir à la terre entière et de pleurer son départ s'il venait à partir, j'préfère profiter le temps que je peux. « Donc tu ne resterais pas si tu pouvais ? » C'est ce que ça veut dire non ? Enfin c'est ce que je comprends. Il n'avait pas l'air totalement contre la dernière fois dans le club de striptease, pourtant il était en colère contre moi.

« Tu vois, tu as tord j'ai raison. » Et bien évidemment, tu la fusilles du regard. Tu n’as pas besoin de dire quoi que ce soit pour qu’elle comprenne ce que tu pouvais bien penser à ce moment-là. Elle le savait très bien, oui. Tu secoues la tête de droite à gauche. Tu n’es pas d’accord. Tu n’avais jamais tort. Jamais. Tu ne pouvais pas admettre ce genre de chose. Mais tu ne dis rien, tu te contentes de lui lancer un regard noir comme tu sais si bien faire. C’est ta spécialité, en quelque sorte, il faut dire. Mais qu’importe. Elle n’avait pas raison, donc. Et elle voulait être ta femme de ménage. Pourquoi pas après tout, même si tu doutais fortement qu’elle aille quitter tout ce qu’elle pouvait avoir à Los Angeles pour venir faire femme de ménage dans un petit appartement de Paris. Oui, tu en doutais fortement.  Mais donc mademoiselle n’est qu’au tiers de ses aptitudes, qu’elle dit. Tiens donc.« Tu mériterais que je te prouve que tu as tord, là toute suite. Et puis te méprends pas, je me donne toujours à 100% dans ce que je fais, je ne t'ai simplement pas tout montré. » Tu arques un sourcil. Elle ne t’avait pas tout montré. Bon. Elle devrait tout te montrer, vraiment. Ça serait mieux pour elle. Enfin pour toi, surtout. Hm. Tu l’embrasses dans le cou, doucement. « Oui, j’mériterai vraiment que tu me montres que tu as raison, là, tout de suite » que tu murmures avec un léger sourire aux lèvres. Non, mais t’aimais pas qu’on te cache des choses. Enfin, en soi, tu t’en foutais carrément. Mais là, dans cette optique là… C’était différent. Bref. Tu vas partir la semaine prochaine, c’est certain. Mais Monroe affirme que ce serait mieux si tu restais. Tu n’es pas vraiment d’accord, et surtout, tu ne vois pas pourquoi. Alors forcément, tu lui demandes. Et tu ne t’attendais franchement pas à cette réponse. « Ce sera mieux pour moi, pas pour toi. Parce que tant que tu es là je n'ai pas besoin de me demander quand je pourrais t'embrasser à nouveau. » Cette fois-ci, tes sourcils se froncent. Tu n’avais pas réellement l’habitude d’assister à ce genre de déclaration plutôt niaise. Pourtant sur le coup, tu ne peux pas t’empêcher de penser qu’à toi aussi, ça te ferait bizarre, de ne pas l’embrasser tout le temps. Mais ça, tu ne le lui dis pas. Tu te contentes donc d’hausser les épaules, et de prendre finalement la parole. « Tu t’habitueras bien à vivre sans. » Exactement. Certes, tu te répétais encore et encore, mais bon. Ce n’était pas si grave, de dire toujours la même chose à la même personne. Parce que t’étais certain qu’au bout d’une semaine séparé l’un de l’autre, Monroe t’aurait déjà oublié, et serait dans les bras d’une autre personne. Donc bon. Elle sera triste peut-être deux jours. Maximum trois. Pas plus. En tout cas, t’es près à parier une belle somme d’argent comme quoi la semaine prochaine tu ne ferais plus parti du jeu. C’était évident, vu les candidats qu’il restait. Et bon, tu le fais bien comprendre à Monroe. Cette dernière n’a d’ailleurs pas vraiment l’air d’apprécier tes dires. Tant pis pour elle, hein. Alors qu’elle passe ses bras autour de toi, tu te contentes de la regarder comme tu le fais d’habitude, la gardant tout contre toi. Tu ne savais pas trop, tu aimais bien la sentir contre toi, au final. « T'es le meilleur pour plomber l'ambiance c'est pas possible. » Bah tiens, bien sûr, tout était de ta faute. Tu hausses les épaules et souris un peu, parce que bon, tu ne faisais que dire des faits réels, alors ce que disait là Monroe était plutôt ridicule, un peu. « Je ne dis que la vérité. » Ce n’était donc pas de ta faute si ce que tu disais plombait l’ambiance ou non. M’enfin. Elle pensait ce qu’elle voulait, tu t’en fichais pas mal au final.  « Donc tu ne resterais pas si tu pouvais ? » C’était ce que tu venais exactement de prétendre. Elle n’était pas si bête que ça la jolie Monroe. Tu secoues donc la tête, puis reposes finalement ton regard sur elle. « J’pense qu’il vaut mieux que je rentre directement chez moi. » Oui, c’était une meilleure idée, une meilleure solution. Une semaine de plus ou de moins… ça ne changeait rien. Autant retourner directement à Paris. Tu avais pleins de choses à faire. Payer le loyer de ces deux derniers mois, par exemple. Reprendre l’entraînement des boxeurs qui t’avaient engagé. Tout ça quoi.

J'aurais dû parier parce que j'ai droit à un beau regard tout gentil. En mode Sandro. Un regard noir et tout. Ça m'amuserait presque en tout cas je m'en moque pas mal. Honnêtement ses regards ne me font pas tellement peur. J'sais bien qu'il n'aime pas avoir tord, et j'sais bien que j'ai raison c'est tout pas la peine d'épiloguer là dessus encore longtemps. C'est totalement irréel ce truc de femme de ménage, mais bon si ça peut lui permettre de m'accepter chez lui, à la limite je m'en fous, je fais bien mon ménage, parfois, non enfin tout le temps mais j'suis plus souvent dehors que chez moi aussi. Et ça dérape un peu, j'parle de mes aptitudes mais on sait tous les deux que ça ne concerne plus tellement le ménage. Et cette provocation j'y réponds volontiers. J'en arrive à la conclusion que le mieux dans tout ça c'est que je lui montre qu'il a tord sur le champs et là bizarrement, il est d'accord. « Oui, j’mériterai vraiment que tu me montres que tu as raison, là, tout de suite » Il sourit et moi aussi, je prends un air un peu plus, coquin, un sourire qui veut tout dire. « Avec plaisir, bon par contre je te préviens, je ne peux rien faire si tu portes ne serait-ce qu'une seule couche de vêtements. » Le nu intégral est de rigueur, je sais bien que ça devient compliqué et que c'est gênant pour lui de se dénuder devant moi - ou pas, mais bon c'est la seule condition sinon je ne pourrais rien faire pour lui et ce serait carrément dommage. Bien sûr il fait chier à dire qu'il va partir la semaine prochaine, je ne veux pas qu'il parte et j'ai envie d'obtenir ce que je veux. Même si pour le coup je suis totalement impuissante face à tout ça. Je ne peux pas du tout décider de son sort. Et du même fait je lui explique avec la plus grande honnêteté les raisons qui me poussent à le vouloir rester. J'crois bien qu'il ne s'attendait pas à ça. Mais enfin ce n'est pas étrange de se dire que je me suis attachée à lui, je le répète tout le temps, pas forcément sérieusement mais c'est pourtant vrai. On est de plus en plus proche en plus, j'crois même qu'il apprécie, il n'agirait pas comme ça sinon. Alors pourquoi s'arrêter comme ça ? C'est stupide. « Tu t’habitueras bien à vivre sans. » Je soupire à nouveau, j'ai l'impression de repartir des semaines en arrières. C'est fou ce que ses actes tranchent avec ses paroles. « Oui sans doute, sauf que je n'ai pas envie de m'habituer. » Ça ne peut pas être plus clair. C'est vrai que d'habitude je prends plutôt des pincettes, je lui ds que j'aimerais bien qu'on se revoit par exemple, je lui demande s'il veut lui, et tout, sauf que là je suis on ne peut plus clair. Je n'aime pas ce revirement de situation, j'aime pas j'sais pas c'est comme si j'avais dit un truc qu'il ne fallait pas et qu'il venait de se refermer totalement. Alors déjà il est persuadé de partir, peut être, mais tant qu'on est pas dimanche on en sait rien.« Je ne dis que la vérité. » Je secoue la tête, et le fusille du regard à mon tour, il commence à m'énerver étrangement. Enfin non ce n'est pas du tout étrange au fond. C'est juste que ça sent la fin et ça m'emmerde. « T'en sais rien, très probablement mais t'en sais rien. Et plus je t'entends parler plus j'espère que les gens voteront pour toi rien que pour te contredire. » Ce serait drôle tiens, d'ailleurs j'suis un peu plus froide alors que je ressers un peu plus mes bras autour de son cou, plus il parle de cette manière et plus j'ai la sensation qu'il m'échappe. Je pose la question de trop en plus. « J’pense qu’il vaut mieux que je rentre directement chez moi. » Je me sens super mal d'un coup, vraiment, j'ai l'impression que tous mes organes me lâchent un à un. C'est une sensation étrange, j'crois même que si ça ne me mettait pas à ce point en colère je pourrais pleurer. Ce que je ne fais pas. « Parce que quoi ? Plus tu resteras et plus ce sera difficile de partir ? Parce que tu te rends compte que tu t'étais habitué à moi et qu'en plus ça te plait pas mal cette proximité ? Je sais que tu ne vas pas répondre mais j'suis pas stupide. » Je sais que je n'aurais pas dû le dire mais merde j'ai juste l'impression qu'il me prend pour une débile aveugle de surcroît. Je l'embrasse parce que je n'ai pas envie d'exploser, et que ses lèvres m'appellent, je les entends, elles sont désespérée, elles me le disent. Si si.

Non, tu n’avais pas tort. Tu n’avais jamais tort. Et elle le savait très bien. Mais qu’importe, ce n’était pas nécessaire de parler plus dessus. Tu savais très bien que tu avais raison. Qu’importe. Monroe ta femme de ménage, alors. Ça ne te dérangeait pas plus que ça, la demoiselle n’aurait seulement pas de salaire. Pas bien grave, n’est-ce pas. Puis, le sujet change. On parle de ses aptitudes. Et pas celles pour faire le ménage. T’en conclus qu’il vaut mieux qu’elle te prouve que tu as tort genre là maintenant tout de suite. Oui, ça te paraissait bien ça. « Avec plaisir, bon par contre je te préviens, je ne peux rien faire si tu portes ne serait-ce qu'une seule couche de vêtements. » Tu souris un peu, ça ne te dérangeait pas plus que ça. Ce n’était pas comme si elle t’avais pas déjà vu nu, hein. Tu l’embrasses encore un peu dans le cou avant de répondre. « Tu devrais me déshabiller, alors.. » Exactement, ça te paraissait être une bonne idée, ça. Quelle te déshabille et qu’elle te montre tout ça. Bon. Tu vas partir la semaine prochaine, t’en es certain. Ça te paraissait carrément évident en fait, vu les candidats qu’il restait. Pourtant tout ce que tu dis n’a pas l’air de plaire à Monroe. Ce n’est pas de ta faute, tu ne fais que dire ce que tu penses et ce qui est vrai. Ce n’était même pas comme si tu étais en train de baratiner quelque chose pour la faire chier. Il y avait qu’à voir la côte de popularité, par exemple. Bref. Monroe n’aime pas le fait que tu puisses partir parce qu’elle veut t’avoir près d’elle pour qu’elle puisse t’embrasser n’importe quand. Bon. C’était vrai que d’un côté, tu commençais vachement à t’habituer à ses lèvres, et ses baisers n’étaient pas rien. Mais vous n’avez pas vraiment le choix, vous allez être séparé dans peu de temps. Ce n’était même pas comme si c’était toi qui décidais. « Oui sans doute, sauf que je n'ai pas envie de m'habituer. » Elle n’a pas envie de s’habituer à être sans tes lèvres. Tu ne sais pas trop quoi dire, tu la regardes comme d’habitude, un instant. Il était évident que tu ne te rendais pas compte de certaine chose. Tu n’étais qu’un crétin qui ne voulais pas voir la vérité en face, après tout. Ce n’était pas de ta faute. « On a pas vraiment le choix. » que tu répliques. Effectivement, vous ne pouviez pas trop choisir, elle ne pourrait pas t’embrasser à la même fréquence dès la semaine prochaine. Voir elle ne pourrait plus t’embrasser du tout, en fait. Et bien en tout cas c’est à son tour de te fusiller du regard. Comme si elle pouvait se le permettre. Ce n’était pas de ta faute si tu étais réaliste. Ta sortie à toi était plus proche que la sienne. « T'en sais rien, très probablement mais t'en sais rien. Et plus je t'entends parler plus j'espère que les gens voteront pour toi rien que pour te contredire. » Tu lèves les yeux au ciel. Ce n’était franchement pas la peine d’espérer. Alors qu’elle resserre ses bras autour de ton cou, tes bras à toi entourent sa taille pour la garder contre toi. « Arrête de dire n’importe quoi. » Ouais, elle disait vraiment que des conneries, quand même. M’enfin bref. Elle avait compris l’idée principale. Tu étais le prochain sur la liste. Ce n’était pas la mort, en soi. Non, vraiment pas. Tu lui apprends donc que tu n’as donc pas vraiment l’intention de rester au sein du jeu si tu étais éliminé. Tu n’avais plus rien à faire ici, et il valait mieux que tu retournes directement à ta vraie vie. Oui, c’était mieux. Rester auprès de Monroe n’était pas une bonne idée. Tu commençais à beaucoup trop changer quand tu étais avec elle, en sa présence. Ce n’était pas bien. « Parce que quoi ? Plus tu resteras et plus ce sera difficile de partir ? Parce que tu te rends compte que tu t'étais habitué à moi et qu'en plus ça te plait pas mal cette proximité ? Je sais que tu ne vas pas répondre mais j'suis pas stupide. » Tu soupires un peu, et secoues la tête. Tu n’aimais pas le fait de plutôt bien l’aimer, et elle avait l’air de l’avoir compris vu ce qu’elle te disait là. Ce n’était pas vraiment de ta faute, tu n’y pouvais rien. T’avais l’habitude de rester seul, et de n’apprécier personne. Tu n’aimais pas ça, tu n’aimais pas ce qu’il y avait quand vous étiez tous les deux, ce que tu pouvais ressentir. C’était pas habituel, c’était flippant. Alors tu devais partir, c’était mieux. Vraiment mieux. Elle t’embrasse alors tu n’as pas vraiment le temps de répondre. Alors tu profites de ce baiser, avant de reculer légèrement la tête, mais pas assez pour que vos lèvres ne se frôlent plus. « Non, effectivement, tu n’es pas stupide… Donc tu sais très bien pourquoi il faut que je parte directement. » tu murmures doucement en secouant la tête. Ce n’était même pas la peine qu’elle espère que tu dises quoi que ce soit à voix haute.

Je ne sais pas pourquoi mais on dirait que ma petite proposition a suscité son intérêt. Et ça ne m'étonne pas trop c'est toujours plus sympa quand on est nu de toute façon. Enfin j'aime aussi être contre lui quand on est fringué mais c'est tout aussi bien quand on est nu. Et avec tout ça j'apprécie chaque baiser qu'il me fait dans le cou si bien que je ferme les yeux quelques instants. « Tu devrais me déshabiller, alors.. » Je souris assez malicieusement. J'suis d'accord, je devrais le déshabiller.  « C'est terrible il faut toujours que je te déshabille moi même. » J'dis ça, mais je ne me plains pas, il ne faut pas croire, j'adore ça je crois lui retirer ses fringues. Et c'est ce que je commence à faire. J'attrape le bas de son t-shirt et le fais glisser très lentement, profitant du même fait du contact de sa peau sur mes doigts. Et voilà, un peu d'aide de sa part et le t-shirt va rejoindre mes fringues de la veille qui doivent traîner autour du lit. Une bonne chose de faite. Je me penche un peu pour embrasser son cou, son épaule et je me redresse pour le regarder à nouveau. Surtout qu'après il m'énerve à dire qu'il va partir, qu'est-ce qu'il en sait. Peut être, mais peut être pas, il n'est pas encore nominé, on peut attendre de voir au lieu de le jeter dehors directement. Du coup ça m'agace et j'sais pas il n'a pas l'air de comprendre, c'est bizarre. J'sais pas, j'ai l'impression d'être assez claire non ? Il me répète encore qu'il va falloir que je m'habitue à son absence mais je n'en ai pas envie. « On a pas vraiment le choix. » Il est vraiment bête. Non c'est sûr qu'on a pas le choix s'il est éliminé et si je suis encore là ça c'est sûr mais pour le reste.  « Evidemment qu'on a le choix, il faut juste le vouloir et je le veux. J'ai envie d'être avec toi crétin. » Heureusement que je n'ai pas de soucis lorsqu'il s'agit d'exprimer mes sentiments au moins parce qu'on serait vraiment mal barré lui et moi. J'attends pas qu'il me dise que c'est pareil pour lui, il est un peu dans le déni mais ce n'est pas de sa faute, j'crois que c'est son état général, le déni, le déni pour ça et pour le sujet qui fâche et que je n'évoquerais plus je pense, ou alors plus tard dans longtemps. Je change un peu de position et je l'enlace, ses mains se posent sur ma taille. J'suis pas de si bonne humeur, enfin si mais il a tendance à me taper sur les nerfs là. « Arrête de dire n’importe quoi. » Ouais bah j'en sais rien, c'est vrai que les gens ici ne l'apprécient pas tellement, c'est super dommage d'ailleurs mais bon c'est comme ça, à l'extérieur par contre il a plus d'admirateurs alors on en sait rien aussi. Et du coup je soupire, je ne réponds pas parce que je n'ai pas envie d'être désagréable déjà que je me sens super énervé là toute suite. Il veut partir, autant la dernière fois il n'était pas contre rester et là, alors qu'on se rapproche de plus en plus, il veut partir, évidement. C'est tellement logique. N'importe quoi. Je suis un peu vive, je lui pose des questions rhétoriques parce que de toute façon il ne me répondra pas. Et c'est ce qu'il fait, je l'embrasse pour l'en empêcher. Il répond au baiser mais se détache. Je crains le pire. Non vraiment. On est toujours aussi proche. Je sens son souffle sur mes lèvres, ses lèvres qui m'effleurent alors qu'il se remet à parler. « Non, effectivement, tu n’es pas stupide… Donc tu sais très bien pourquoi il faut que je parte directement. » Il n'a rien dit en soit, mais il en a dit suffisamment pour que je sache, je m'en doutais, ça se voit mais là c'est évident. Je pose mes mains sur son visage et je le regarde.  « Je sais, j'ai compris et j'pense que c'est d'autant plus stupide que tu partes. Parce que t'as beau penser ce que tu veux, ça ne changera rien. T'as pas l'air malheureux, comme ça avec moi. T'as pas l'air d'avoir envie de me lâcher là non plus, j'vois pas pourquoi on devrait arrêter d'être comme ça parce que l'émission est terminée pour l'un de nous. Je t'ai dit que j'ai toujours voulu visiter Paris, en fait je m'en fous de Paris, je veux juste être avec toi.  » J'inspire parce que j'crois que j'ai parlé un peu trop, j'ai l'impression d'avoir joué ma vie là, c'est stupide mais j'ai toujours tendance à appréhender ses réactions. Surtout après ce genre de discours. Je réduis la distance de nos lèvres, il a droit au plus tendre des baisers qu'il soit, tout en douceur, tout en passion.