Prime terminé. Et j’avais juste envie d’hurler, une espèce de boule dans la gorge accompagnée d’un goût âcre dégueulasse dans la bouche. Non mais c’était quoi ce délire. Alisk, partir. Et Poppy aussi. Autant Poppy je ne m’entendais pas tant que cela avec elle, depuis là fois où elle m’avait promis un vol plané dans les escaliers. Passons. J’en revenais pas. Après Rafael, maintenant Alisk, à qui le prochain. Si les gens avec qui j’arrivais à m’entendre se barraient au fur et à mesure j’allais juste péter les plombs. Et puis, tout ça pour quoi ? Pour que l’inintéressante et fantomatique Ashley puisse rester. Le monde à l’envers. J’étais ensuite allée dire au revoir à Alisk et Poppy, leur souhaitant une bonne continuant. En espérant –touchons du bois- que, comme Leone, un jour on aurait la chance d’en faire réintégrer une. N’est-ce pas. Je fulminais presque, assise sur le canapé les yeux rivés dans le vide. Ce goût amer, tellement amer, toujours en bouche et qui me restais tellement en travers que je n’avais même pas envie de leur beugler à quel point ils étaient tous cons. Et particulièrement, Austin, c’était quoi ce mec sérieux. Petit personnage déprimant et tellement idiot, d’une niaiserie qui dépassait l’entendement, mais au final bien calculateur et chanceux. Je me levais ensuite et allais prendre l’air avant d’exploser. Et je savais que si je perdais mon sang-froid ce n’était pas des mots avec lesquels je déciderais de frapper.. Or, la violence était prohibée tout autant je n’étais pas, d’ordinaire du moins, violente. Je frissonnais au contact de l’air froid, glacial, sur ma peau de porcelaine et me dirigeais vers la cascade. M'accoudant ensuite à la rambarde, le froid meurtrissant ma peau, je resserrais mes bras autour de moi et soupirais.