Elle avait raison, enfin je le pensais, oui après tout j’avais le droit d’être heureux, si je le méritais je ne savais pas, après tout ce n’est pas nous même qui étaient aptes a le dire, ni personne enfaite, c’était juste… Comme ça. Le destin, d’ailleurs c’était un concept auquel je croyais, la destinée, en même temps vu mon secret il aurait été étonnant que je n’y crois pas. Elle se leva et se plaça devant un tableau dans le but de l’examiner sans doute, je m’approchai d’elle par derrière et passai mes bras autour de sa taille, posant ma tête sur son épaule, l’enfouissant dans son cou pour y déposer un baiser. « Je le mérite tout autant que toi, tu peux penser ce que tu veux, tu mérites de gouter au bonheur. » de ce que j’avais compris sa vie n’avait pas été des plus heureuse, je savais pourtant qu’elle n’allait pas l’être d’avantage avec moi car j’étais comme elle finalement, j’étais capable d’aller voir ailleurs même si mes sentiments étaient pour elle et rien que pour elle. C’était dans ma personnalité, un point qui n’avait jamais changer depuis mes 17 ans et qui ne changerais probablement jamais. Je levai la tête et ajoutai. « Je sais, j’aurais voulu éviter ce genre de connerie, mais bon, j’ai sans cesse envie de t’avoir près de moi, c’est plus fort que loi… »

Nolan s'approcha alors de moi, m'enlaçant et enfouissant sa tête dans mon cou pour y déposer un baiser, je souriais et le laissais faire, comme parcouru d'un frisson entier. Je méritais de goûter au bonheur, il avait raison, mais tout comme lui, je n'étais pas une fille capable de m'attacher, j'étais capable du pire et je l'avais déjà prouvé, juste un peu. Jouer avec les gens ne m'inquiétais pas, du moment qu'ils ne savaient rien de moi, je pouvais leur mentir, les manipuler, c'était simple et délicat, presque jouissif. Calmement, je répondis à Nolan « J'ai peur de te rendre malheureux » Une peur qui m'avait poussé de nombreuses fois à ne pas entamer de relation durable. Il levait alors sa tête, ajoutant qu'il devait éviter ce genre de connerie mais qu'il ne pouvait pas, qu'il avait sans cesse envie d'être près de moi, je souriais, d'un ton plein de malice, je lui répondis « Je t'avais prévenu, une fois, que j'étais ne véritable sorcière » Je riais avant de tourner sur moi même, déposant mes bras autour de son cou, mes mains derrière lui, je l'embrassais doucement « J'ai fais un filtre d'amour, tu ne pourras jamais me résister » Je lui tirais la langue, bien entendu, tout ceci était faux, mais j'avais envie d'arrêter ces idioties et rire légèrement, avec lui

Je me raidis quand elle avait dit ça, comment lui faire confiance si elle-même n’avait pas confiance en elle ? Impossible. Elle devait elle-même me prouver que je pouvais lui faire confiance et la croire sur paroles a tout ce qu’elle disait, seulement là elle me prouvait surtout le contraire. Mais au moins je savais a quoi m’attendre… « Je ne pourrai pas te faire confiance si toi-même tu n’as pas confiance en toi. » dis-je d’un ton un peu plus sec, elle se tourna alors vers moi et passai ses bras autour de mon cou, m’embrassant tendrement, je fermai les yeux quelques secondes encore après notre baiser puis les ouvrit doucement, je n’avais pas voulu qu’elle brise le contact mais bon. Je souris, amusé, oui elle m’avait une fois dit ça et quelques minutes après nous étions d’ailleurs en froid, j’avais cru qu’elle me prenait pour son jouet ou allez savoir quoi, y repensant je me demandais si ce n’était pas encore le cas maintenant d’ailleurs. Décidément j’étais assailli de doutes… « Pff, ça ne marche pas sur les mediums ça, sorcière de pacotille » dis-je avec un sourire.

Il voulait que j'ai moi même confiance en moi, je soupirais lentement, le regardant avec un air suppliant « J'ai confiance en ce que mon coeur me dicte » N'étais-ce pas une preuve suffisante pour lui prouver qu'il devait me faire confiance pour que je puisse m'accrocher à lui, pour que je puisse ensuite avoir confiance en ce que j'étais et m'ouvrir entièrement? Je l'enlaçais à présent, je riais à sa remarque « C'est toi le médium de pacotille » Je m'approchais une nouvelle fois de lui, l'embrassant plus tendrement encore, je me reculais pour lui demander « Tu ne l'as pas vu venir celui là? ... Tu n'as jamais su lire en moi » Je riais, quelque peu fière d'être un frein à son don

Je haussai les épaules, j’avais compris le message, je devais alors avoir confiance en elle, mais ça prendrait plus de temps que ça, je n’étais pas naïf non plus, je n’allais pas m’accrocher à elle avec autant de force qu’elle l’espérait sans doute. « Pas moi, enfin, je n’ai jamais eu confiance en ce que mon cœur me force a faire, il ignore ma raison, un peu trop et je préfère être prudent que me bruler les ailes » dis-je avec une petite grimace, espérant de ne pas l’avoir blessée. Elle me dit alors que j’étais un medium de pacotille et m’embrassai, je prolongeai un peu ce baiser, ne la laissant pas couper le contact en plaçant ma main derrière sa nuque, pour finalement la laisser s’éloignée. « Tu n’as pas tout compris, c’est qu’un instinct sur-développer, tu sais connaitre les gens a l’instinct toi ? » demandais-je avec un petit air moqueur. « Bon, après tout je te l’ai jamais expliqué, enfaite j’ai du mal moi-même a l’expliqué ! » dis-je avec un petit rire avant d’a nouveau plongé sur ses lèvres, de plus en plus emplis de passion a chaque seconde qui passait, profitant ainsi au cas ou j’allais partir.

Il préférait écouter sa raison plutôt sur son coeur, je haussais les épaules, répondant un peu trop rapidement « Je n'ai pas de raison » Je fixais mon regard dans le sien, ajoutant comme pour me rattraper « Mais n'ai pas peur de moi » Je caressais sa joue alors que nous nous embrassions déjà, parlant de médium et de sorcellerie, je riais alors qu'il souhaitait m'expliquer son don « Je suis trop bête pour comprendre, je suis blonde tu .. » Il coupa ma réponse par un baiser se faisant de plus en plus passionnant, je me laissais aller, continuant moi même dans cette direction, glissant ma main le long de son dos que je caressais, ne le laissant pas couper notre baiser

Je souris, bien sur… « Oui, je m’en suis rendu compte ! » dis-je avec un rire taquin. J’étais de bonne humeur, oubliant tout mes doutes pendant quelques instants. Je n’avais pas vraiment peur d’elle mais de ce qu’elle pourrait faire, peut être n’aurais-je pas du m’attacher a elle comme ça… Elle entamai alors une phrase ne la finissant pas puisque, ne l’écoutant même plus, je l’avais embrassé, ça avait été plus fort que moi, encore une fois c’était plus un besoin qu’une envie. Elle passait sa main dans mon dos, je la collai encore une plus à moi tandis que notre baiser se prolongeai, ni l’un ni l’autre ne voulant y mettre fin. Finalement, je m’éloignai de quoi, deux centimètres de son visage, avant de poser mes lèvres sur sa mâchoire, remontant doucement vers son oreille et une fois arrivé là je répondit « Je n’ai pas peur de toi. »

Il semblait me connaitre mieux que je ne le pensais, avouant qu'il savait que je n'avais pas de raison, je souris et partageais avec lui un moment de tendresse, mélangé à une passion commune, un baiser que je n'avais pas envie de terminé, un baiser qui voulait tellement dire. Je le caressais alors qu'il me collait un peu plus sur lui. Finalement, il fut le premier à briser ce silence, cet envoutement mutuel, il approcha son visage du mien, déposant un baiser avant d'ajouter qu'il n'avait pas peur de moi, dans un murmure inaudible sauf pour lui, je lui demandais alors « Donnes toi à moi alors » Je reportais mon attention sur son visage, mordillant le lobe de son oreille, je déposais un baiser sur sa joue, au creux de ses lèvres pour mordiller sa lèvre inférieur avant de l'embrassais une nouvelle fois

J’avais envie de lui répondre mais elle passai directement a l’action, je continuai alors, la collant contre le mur peut être un peu fort d'ailleurs, sur un espace assez grand entre deux tableau, mordillant sa lèvre, passant une main sur sa hanche, puis je m’éloignai a nouveau. « Je … Je sais pas. » pourtant j’avais envie de le faire, être complètement et entièrement a elle, je voulais aussi qu’elle soit complètement mienne mais je nous connaissais, c’était impossible, peut être y arriverions nous quelques jours mais l’un de nous deux finirait par craquer, ainsi étions-nous.

Ses premiers gestes me firent du bien, il me colla contre le mur, un peu trop brutallement maias je ne dis rien, savourant le gout de ses lèvres, ses caresses qui me faisait frissonner quand il s'arrêta, m'avouant qu'il ne savait pas. Je l'attrapais alors par son pull, l'obligeant de nouveau à se rapprocher de moi, l'embrassant avec une fougue nouvelle, je ne lui laissais plus le choix, je le tenais toujours d'une main, l'autre parcourant sa chevelure que je caressais rapidement