T’es déjà dans ton pieu, tranquillement. Il est pas tard, pourtant, mais ce soir, t’as décidé de te coucher plus tôt. T’as eu une journée un peu éprouvante, en fait. T’as fait pas mal de sport, et t’as fait quelques activités nautiques qui t’ont claqué. Donc te voilà maintenant dans ta chambre, seul, dans ton lit, en attendant ta partenaire. Tu ne savais pas si elle allait venir vite. Tu ne sais même pas ce qu’elle faisait en ce moment-même. Tu profites juste de ce moment calme, allongé en étoile dans ton lit, comme au bon vieux temps. Tu t’es habitué, à dormir avec elle, là n’est pas le problème. Puis, après deux semaines, vaut mieux que t’aies plus de problème à partager un lit. Mais des fois, t’aimes t’étendre sur ton pieu, seul, à rien faire. Très peu vêtu, déjà prêt à dormir, t’es quand même au-dessus des draps. Ton seul boxer t’empêche d’être nu sous les caméras. Bon, c’est pas spécialement ce qui te gêne, mais bon. Et là, alors que tu te reposes, t’entends des bruits dans la chambre, des bruits qui s’approchent et qui viennent jusqu’à toi. Tu souris, tu ouvres un œil pour remarquer Medhi. Tu poses ta main sur son bras, et tu l’attires vers toi, afin que son corps tombe par-dessus le tien. Et maintenant, tes doigts caressent son visage, replaçant ses cheveux. Pour quelqu’un qui râlait il y a deux semaines, te voilà bien proche d’elle aujourd’hui. Ton regard se pose sur ses lèvres, les tiennes s’humidifient au passage de ta langue. Ouais, t’y penses grandement.

Jusqu’à maintenant, tu te reposais. Tu reprenais des forces tranquillement sur ton lit en attendant qu’elle revienne. C’est quand elle décide de pointer le bout de son nez qu’un de tes yeux s’ouvre pour s’assurer que ce soit la bonne personne, et après avoir vu sa chevelure blonde, tu attrapes son bras pour l’attirer jusqu’à toi. Maintenant, son corps est contre le tien, tes doigts frôlent doucement sa peau et dégagent les cheveux qui ont décidés de t’importuner. Ton regard est fixé sur ses lèvres, t’es loin d’être discret et t’as vraiment pas envie de l’être. T’as envie de lui faire comprendre ce qui te trotte dans la tête. « J’aurais dû venir me coucher plus tôt. Tu es incapable de t’endormir sans que je ne t’aie bordé. » Un sourire se dessine sur tes lèvres, tes mains glissent le long de son corps et se posent sur sa taille. « Honte à toi, t’as foiré, j’ai pas envie de dormir du coup. », dis-tu en plongeant ton regard dans le sien. Tu cherches à la provoquer un peu, mais finalement, tu me dis que vous avez trop attendu. Tes lèvres rencontrent fougueusement les siennes, échangeant un baiser des plus torrides. Et tes mains, elles, se font plus baladeuses, et vont empoigner ses fesses.

Ca y est, t’as passé le cap. Si durant les dernières semaines, les choses avaient été plutôt ambiguës entre vous, sans dépasser aucune limite, ce soir, les barrières tombent. T’as franchi le pas, tes lèvres se sont enfin posées sur celles de ta partenaire. T’en avais envie depuis un moment, et tu savais que c’était réciproque. Mais ce soir, tu tentes le tout pour le tout. Tu la colles contre toi, t’hésites pas à glisser tes mains sur des parties de son corps qui sont plutôt intimes. Et elle est réceptive, elle prolonge ce baiser avant de mettre un peu de distance entre vous le temps de retirer son petit haut. Tu prends quelques secondes pour regarder et apprécier ce corps, un sourire aux lèvres. Elle réduit à néant la distance entre vos deux corps, ses mains viennent se balader sur le tien et te provoques de nombreux frissons. Vous vous embrassez à nouveau, tu ne peux te résoudre à te séparer de ses lèvres, à arrêter de caresser sa peau à la fois passionnément et sauvagement. Tu glisses tes doigts le long de sa peau, et tu trouves qu’il y a un bout de tissu en trop. Tu fais donc descendre son sous-vêtement, le laissant tomber au sol avec son haut. Tes mains se font un peu plus baladeuses, désireuses de lui procurer du plaisir. Les esprits s’échauffent rapidement. Tu l’allonges sur le lit, tu continues tes caresses, tu continues de l’embrasser. Et finalement, tu lâches ses lèvres. « Bouge pas, j’arrive. » Tu l’embrasses une dernière fois, puis tu t’éclipses.