JoanèsMESSAGES : 184 JUKE BOX : BACK TO BLAK, AMY WINHOUSE - COCAINE, ERIC CLAPTON - STAIRWAY TO HEAVEN, LED ZEPPELIN (GRAMATIK) - RADIOHEAD, CREEP - WHERE IS MY MIND, PIXIE POINTS : 3
LOVER'S LIFE CAGNOTTE: 13 500€ RELATIONS: PARTENAIRE: YITSHIFHRU
| Sujet: Re: Sixième prime - 06.04, 19:30 Lun 7 Avr 2014 - 21:31 | |
| Déception ? Amertume ? Regret ? J'sais pas quoi penser. J'aurais aimé rester, mais le public en décida autrement. C'est pas à moi de choisir, juste de subir. Je m'y attendais. En quelque sorte. Je suis content que Jouko reste, il mérite d'aller loin. Titi, la même chose. Amy... j'en sais trop rien ; Cupidon semble aimer les scènes de cul, alors, oui, qu'elle reste, qu'il puisse continuer de trifouiller la nouille. Pour le reste, j'suis sans avis. Peu importe. J'accepte et j'assume le choix du public. Néanmoins, mon nom tombe comme un coup de masse. J'suis sonné. Les gens autour de moi réagissent. Mais je ne prête mon attention qu'aux personnes auxquelles j'ai eu l'occasion de m'attacher durant cette aventure. Commençant par Jouko. Puis Jasmine ; j'aurais aimé plus la connaître, lui apporter et recevoir davantage d'elle; elle a tant à offrir, mais il y a si peu de personnes qui s'en rendent compte. Surtout après ce qu'elle vient de lâcher à Titi. Je la vois s'enfuir vers les coulisses. Elle reste sans le moindre doute ma meilleure rencontre, ici. Puis Apolline. J'aurais aimé lui dire au revoir aussi. Mais pas le temps. Pas le courage. J'pensais que j'irais plus loin dans cette aventure, mais faut croire que j'suis pas à la hauteur ; sans doute, j'suis trop haut pour qu'ils me comprennent. Puis Tifenn. Arf, Tifenn. J'ai pas envie de la laisser. Pas ici. Pas seule face à tous ses chacals en rute. Je ne sais même pas quoi lui dire. Dans ces moments là, il n'y a rien à dire. Rien de plus qu'il a déjà été dit. Je pose mes yeux sur elle, la dévisage en long et en large. Je m'attarde sur chaque trait de son visage, chaque détails. Je veux encrer son visage dans ma mémoire, chaque partie. Ne rien oublier d'elle ; de ses sublimes iris bleutés, jusqu'aux délicieuses pommettes que creuse son sourire. Pour elle, rien que pour elle, j'aurais aimé rester ce soir. Ses yeux pétillent, brillent,... mais ce n'est en rien positif. Elle pleure. J'ai l'impression de fondre, de me briser en milles morceaux à chaque nouvelle larme sur sa joue. Pourquoi ? Comment ? J'ai mal. Dans toute ma poitrine. Elle ne dit rien, se contente de m'embrasser. Un baiser bref, mais qui en dit tant. Je pose une de mes mains sur sa joue, essuie de mon pouce quelques larmes qui y glissent. Mon regard se porte sur le sien. Je me laisse séduire par la profondeur de ses yeux. J'essaye d'ouvrir la bouche. Je veux parler. Lui dire au revoir. A bientôt ? Je n'y arrive pas. Alors je la regarde, simplement, comme si c'était la dernière fois, ou plutôt la première. Elle m’émerveille toujours autant. Comme si je la redécouvrais, à chaque fois. Il n'y a pas de mots à mettre sur cet instant. Il est troublant, déstabilisant... une part de magie y réside. Une part d'amertume aussi. Je ne veux pas m'en détacher. Je ne veux pas m'en éloigner. J'aimerais rester avec elle, qu'elle parte avec moi. Mais je sais très bien que c'est impossible. J'me trouve idiot. Idiot d'avoir à me retrouver brisé, face à elle, sur le point de partir, pour prendre réellement conscience de ce qui nous lie, elle et moi. Oui, nous sommes liés, c'est une évidence. Sa peine me submerge. Putain, non, je ne chialerais pas. Tant bien que mal, un sourire se fraye une place sur mes lèvres tremblantes. « Tu es magnifique » Je ne cesse de le lui répéter, mais chaque jour, elle me le prouve davantage. Magnifique. Sublime. Exceptionnelle. Chaque seconde, je me félicite plus d’avoir réussi à la séduire. Elle ne me mérite pas. Elle mérite mieux, bien mieux. Mais pour rien au monde je ne voudrais m’en passer. J’avance mon visage vers son oreille, lui y souffle « Je t’aime, tu le sais, ne l’oublie jamais » Ca fait bien longtemps qu’elle le sait. Je pense même qu’elle l’a toujours su, mais j’avais besoin de le lui réaffirmer. Je décale mon visage face au sien. Je lui dérobe un baiser, tendre, passionné. Ma main glisse dans sa nuque. J’appuie ce baiser, le laisse trainer sur des secondes qui me paraissent trop courtes. Finalement, je m’en sépare. « Rendez-vous à Berlin. » lui soufflai-je sous un délicat sourire. Ce n’est pas un revoir. Nous nous reverrons. C’est une certitude. |
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