Le prime a été fort en émotions, ce n'est que le premier d'une longue série et il faut dès le début s'habituer au manège des départs. On n'est pas dans cette aventure pour se faire des amis du début à la fin, chacun est là pour faire son bout de chemin et pour aller le plus loin possible. Avec ou sans son partenaire de départ, avec ou sans ses plus proches amis. Allongé sur un transat, sous un parasol, encore mouillé, Ghika profite du soleil du matin sans souffrir de sa brûlure. Le soleil Ghika n'aime pas vraiment ça, comme beaucoup de roux. La piscine est sans conteste un de ses endroits préférés du nid, il y passe chaque jour au moins vingt minutes. Et aujourd'hui ne fait pas exception, c'est quand il entend quelqu'un arriver qu'il ouvre un œil. C'est Adnan qui se pointe. « Je t'aurais bien dit d'aller me chercher un verre de jus de pomme, mais comme c'est ton premier jour de liberté depuis ton entrée, je suppose que ça serait pousser un peu trop. » plaisante-t-il. Adnan et lui n'ont pas eu l'occasion de beaucoup parler, après une semaine entière d'aventure, Ghika connaît tout le monde, bien sûr il en connaît certains mieux que d'autres. Adnan fait partie de ceux qu'il n'a pas encore eu la chance de vraiment découvrir. « Alors ne plus être l'esclave de la maison c'est comment ? » demande un Ghika vraiment intéressé. Parce qu'au fond, quand on y réfléchit bien, Adnan a eu l'opportunité d'expérimenter quelque chose qu'aucun d'entre eux n'a jamais vécu. Il a eu en prime de l'expérience humaine de Fake Lover, l'expérience anthropologique de revivre l'esclavage.

J'engageais cette semaine tel un homme nouveau. Non vraiment, c'était peut-être difficile à croire, mais être libéré de tout ce qui semblait être synonyme d'handicap pour moi était quand même assez plaisant. Bien évidemment, j'avais toujours aimé prendre soin de tout le monde, particulièrement dans mon travail puisque j'étais infirmier au sein d'une maison de retraite, et que beaucoup de personnes dépendaient de moi. Pourtant, ici, ça n'avait pas été la même chose. Il y avait une différence entre aider des personnes dans le besoin, et être au service de certains profiteurs, du moins, c'était ce que j'en avais retenu. Comme dirait l'autre, trop bon, trop con, et même si j'étais réputé pour refaire plusieurs fois les mêmes erreurs, il était certain que celle là, je n'étais pas prêt de la refaire. Oh non, j'avais déjà assez donné durant ces sept derniers jours pour devoir leur faire le plaisir de les servir ne serait-ce qu'un jour de plus. Alors oui, j'étais un homme libre, et je comptais bien en profiter. Bon d'accord, pas plus que d'habitude, ça serait mal me connaitre que de penser le contraire, mais c'était l'intention qui comptait non ? Lâchant un petit bâillement, je m'étais abandonné sur l'une des chaises longues près de la piscine, armé d'un short de bain, d'un tee shirt superman et d'une paire de lunettes de soleil, bien décidé à profiter du beau temps tant que c'était encore possible. Il y avait Ghika non loin de là d'ailleurs, et il n'avait même, pas tardé à m'adresser la parole plaisantant sur mon ex-statut de larbin attitré du nid. « Un peu oui, mais vu que je suis de bonne humeur, je te pardonne va. » Pour ce que ça faisait d'être un homme libre. « J'étais plus trop habitué à vrai dire (...) c'est sympa de savoir que personne ne rappliquera dans la minute pour exiger un massage. » plissant légèrement les yeux, j'ajoutais d'une moue amusée « Pas que masser Aaron soit particulièrement dérangeant non plus, hm. » Oui bon, il fallait bien l'avouer, personne ne cracherait sur cette occasion, et ce bien que j'avais comme à mon habitude était un peu timide sur le moment. « Y'a quelque chose que tu changerais, toi, si tu pouvais revenir en arrière ? » dans cette aventure, j'entendais. Moi, je ne savais pas trop... J'aurais probablement évité la plaine boueuse au moment où Alistair avait décidé d'y faire un tour, hm.

Ghika n'a pas de préjugés sur les gens, enfin si il en a mais il essaye d'en avoir le moins possible. Concernant Adnan, il le voit nécessairement comme quelqu'un d'extrêmement serviable, il a après tout enduré son devoir d'esclave avec une certaine bravoure. Aussi quand Adnan lui fait comprendre qu'il n'ira pas chercher son verre de jus de pomme, Ghika sourit. « Moi qui espérais que ta bonne humeur te ferait faire l'aller-retour à la cuisine pour un verre de jus de pomme... J'suis un peu déçu » plaisante Ghika, d'une humeur plutôt maussade mais qui se souvient d'un cours de psychologie durant lequel il avait entendu que, se forcer à être heureux est le premier pas qui mène à l'être vraiment. Réagissant à son commentaire sur sa liberté retrouvée, Adnan réussit à tirer un sourire plutôt sincère des lèvres de Ghika. « J'ai vraiment été trop gentil avec toi au fond... j'crois pas avoir réquisitionné tes services de la semaine, ça m'apprendra à être trop tête en l'air. » lance-t-il sur le ton du regret. C'est vrai quoi, il n'a même pas profité de l'occasion pour se faire masser. Si seulement il avait eu l'idée de demander... Parler d'Aaron est un sujet un peu sensible à cet instant, mais Adnan n'est pas omniscient et il ne peut donc se douter que Ghika a une dent -injustifiée- contre le jeune homme. « Il paraît qu'Auguste et Aaron ont fait plus que se masser hier dans les coulisses... » souligne-t-il avec amusement et irritation. Il reste un peu amer sur les récents événements. Clémentine qui part, être collé à Auguste sans qu'on lui demande son avis, ce dernier qui préfère passer sa première soirée d'homme en « couple » dans l'aventure avec quelqu'un d'autre que son nouveau partenaire. Tout ça fait un peu beaucoup à digérer en une grosse dizaine d'heures. Voilà que vient une question totalement hors de propos. Revenir en arrière... c'est un joli rêve, mais Ghika n'est pas vraiment un rêveur. C'est sans vraiment réfléchir à la façon dont ses mots peuvent être perçus qu'il finit par répondre. « C'est irrationnel de refaire l'histoire, on ne peut pas revenir en arrière. Aller dans le futur scientifiquement c'est probablement faisable, ça demanderait des moyens extraordinaires, mais la physique quantique dit qu'on devrait pouvoir atteindre des mondes futurs. Bon le trajet de retour n'est pas compris dans le billet mais... » Ghika marque une seconde de pause, le temps de retrouver sa respiration et d'être sûr de ce qu'il va dire. « Clémentine. Le premier soir, celui du prime, quand on est rentré j'ai pas été super cool avec elle. J'étais pris dans l'excitation du moment tu vois ? Vous étiez tous là depuis un moment, j'ai vu Pia et j'ai couru vers elle pour lui dire qu'on l'avait fait, qu'on était rentré. Et j'ai laissé Clémentine seule... j'ai pas été le meilleur partenaire qui soit sur le coup... » conclut-il sans regarder Adnan, les yeux dans le vague. Il ne lui faut pas plus de cinq secondes pour tirer un trait sur cette nostalgie un peu trop violente qui s'est emparée de lui et de la faire taire en une douce langueur maussade. Se distraire en parlant avec un jeune homme plutôt sympathique à l'oeil et à l'oreille n'est pas un mauvais plan. « Avoue que tu choisirais toi-même ton cadeau à la tombola si tu pouvais revenir en arrière, tu ne laisserais pas la main innocente d'une fille te condamner à nouveau à une semaine de travaux forcés ! » rigole Ghika, presque soulagé de voir qu'Adnan est en fin de compte quelqu'un d'agréable. Ghika doit l'admettre, il ne se souvient qu'assez vaguement de son portrait, même s'il a pris des notes dans son iPad, mais il n'en avait rien retenu de transcendant. Une erreur qu'il compte bien réparer.

J'avais été l'esclave d'un bon nombre pendant toute une semaine, et ce sans même rechigner ne serait-ce qu'une fois... alors oui d'après moi, je méritais bien un petit break. Le jeune homme avait espéré que je le fasse de moi même, le tout en plaisantant. Moui, non. « Quand les gens commenceront à avoir des gestes envers moi, alors on pourra en reparler. » dis-je en haussant les épaules. Je voulais bien être sympa, mais ça n'était pas à moi de toujours faire des efforts sans rien recevoir en retour, enfin, il devait en avoir conscience. En tout cas, il est vrai que le garçon ne m'avait jamais rien demandé jusqu'ici, ce qui était assez rare par ici pour être noté. « C'était sympa de ta part d'ailleurs, vraiment. » je le remerciais d'un franc et rayonnant sourire, comme à mon habitude. Si tout le monde avait fait comme lui, il est certain que j'aurais eu bien moins de problèmes. Mais bon, ça n'était pas le cas et il fallait maintenant laisser tout ça derrière moi, pour redémarrer mon aventure comme il le fallait. Comme je le méritais. Ghika me parla par la suite d'Aaron et Auguste, qui avaient, il semblerait, fait plus que des massages. Oh. Bon cela dit, ça ne m'étonnait qu'à moitié. « Vraiment ? Comment tu l'as su ? » Ça m'intéressait moi, j'avais toujours l'impression d'être le dernier au courant de ce qu'il se passait dans le nid. A croire que j'étais à l'Ouest les trois quarts du temps. « Tu... » Est ce que je pouvait vraiment le lui demander ? « Tu es jaloux ? » Il était en droit de l'être après tout, si il avait des vu sur l'un d'entre eux. « Je serai muet comme une tombe, si c'est ce qui t'inquiètes. » Parce que je n'étais pas vraiment réputé pour dire les secrets des autres. Enfin, il n'était pas non plus obligé de me le dire si ça le gênait, je comprendrais parfaitement. Finalement, j'en étais venu à lui demander si il changerait quelque chose à son parcours, si il avait pu revenir dans le passé. Il me disait que c'était impossible, et j'hochais vaguement la tête sans trop savoir pourquoi il me parlait de physique quantique. Il était lourd quand même. Je ne savais même pas ce que c'était, moi je voulais juste savoir si il changerait un truc. Ah, voilà, il répondait enfin à ma question. Clémentine donc, lors du premier prime. C'est vrai que j'avais passé toute ma soirée avec ma partenaire, et que j'avais présumé que tout le monde avait fait pareil, ce qui n'était apparemment pas le cas. « Je suis sûr qu'elle ne t'en veut plus. » Oui, elle avait l'air plutôt chouette comme fille. Là dessus, le garçon plaisanta sur mon tirage de la tombola, ce qui eut le don de me faire rire. « Je suis presque certain que j'aurais eu bien pire si j'avais tiré de moi même. » m'amusais-je alors que ma tête naviguait de droite à gauche. J'étais incroyablement malchanceux de toute façon. « Non, je ne sais pas... Je pense que c'était quand même quelque chose de nécessaire pour moi. Tu sais, pour que je ne fasse pas confiance à n'importe qui trop vite. Au moins, ça a posé les bases de mon aventure... Tu vois ce que je veux dire ? » Non parce que je pouvais parfois être difficile à suivre.

Il rit à la réponse d'Adnan, voilà qu'il montre un peu de caractère, Ghika commençait à croire qu'il n'était que gentillesse et douceur, ce qui aurait été étonnant et assez perturbant au fond.« Bonne résolution, j'approuve ! » rétorque-t-il en levant un verre imaginaire à la santé de la décision d'Adnan de ne plus être le larbin de tout le nid. Quand il se fait remercier, ou quelque chose du genre, par le garçon pour avoir eu un comportement un peu moins tyrannique que certains Ghika sourit. C'est pas tellement qu'il a bon cœur, juste qu'il ne trouvait pas juste qu'une personne soit assignée à toutes les tâches ingrates. Et puis il n'avait rien contre Adnan, alors lui faire récurer les chiottes ou lui demander une omelette lui aurait paru quelque peu cruel. « Je trouvais ça idiot d'abuser de ta situation, au fond c'était juste une histoire de conscience professionnelle et de kharma... si tenté qu'on croit au kharma. » plaisante-t-il, comme pour se dédouaner d'avoir été cool sans raison. Ghika est comme ça, il aime mériter la sympathie des gens, la gagner pour n'avoir pas été aussi bête et méchant que les autres c'est un peu contre ses principes. Quand Adnan s'intéresse à l'histoire charnelle du prime de la veille entre Auguste et Aaron, Ghika rigole. Au fond ils sont tous les mêmes, qu'ils le veuillent ou non. Ghika aime à croire qu'il est au dessus du lot, et il pense que tout le monde se pense un peu meilleur que les autres, mais au fond, ils aiment tous apprendre des choses croustillantes sur leurs congénères. C'est un des aléas de la vie en société. « J'ai entendu deux filles en parler alors qu'on rentrait du plateau, je crois qu'une d'elle était ta partenaire, ou une autre blonde, je les confonds un peu de dos. » explique-t-il, sans être capable de savoir s'il s'agissait de McKayla, de Maddy ou d'une autre. Il est un peu confus de n'avoir pas reconnu la voix de la jeune fille, mais l'annonce lui a fait un choc qui a obstrué son esprit d'analyse, ouais ça doit être ça. « Jaloux ? » s'esclaffe-t-il, peut-être un peu plus fort qu'il ne le devrait. C'est ridicule, il n'a pas de quoi être jaloux. C'est pas comme s'ils avaient signé un contrat Auguste et lui. Ils sont seulement partenaire de jeu... Mais les mots du jeune infirmier font leur chemin dans sa tête, il voit bien que ce qu'il ressent est bien au-delà de la déception d'une curiosité assouvie. Il a eu l'impression d'être... trahi en quelque sorte. « Pas au sens romantique du terme, c'est juste... je sais pas, Clémentine venait de partir, on nous avait à peine collés ensemble, je m'attendais à ce que ce soit vers moi qu'il se tourne, pas vers la queue d'un gars. M'enfin, j'crois qu'on a réglé ce problème un peu plus tôt ce matin, faut aller de l'avant de toute façon. » Le problème n'a pas vraiment été réglé -parce qu'il n'y avait pas de problème pour commencer- sous la douche, à cinq heures du matin. Tout à fait normal comme résolution de conflit non ? Il sourit, attendri, par la gentillesse et la prévoyance d'Adnan, ce type a vraiment un cœur d'or, pas étonnant qu'il dédie sa vie à rendre celle des autres meilleure. « Et même si elle m'en voulait encore, elle peut difficilement me le faire sentir de là où elle est. » constate-t-il, un peu cynique. C'est sa façon d'exorciser les choses en général et la déception de voir sa partenaire sortir la première de l'aventure mérite définitivement une séance. « Et donc, tu as appris que tu ne pouvais pas faire confiance à qui au travers de ta semaine d'esclavage ? » Il devait bien y en avoir au moins un ou deux qui avaient largement dépassé les bornes, c'est dans la nature humaine de profiter des gens qu'on estime ses subordonnés ou plus faibles que soi...

J'espérais ne pas avoir sorti une remarque un peu trop déplacée, mais en même temps c'était normal non ? Après avoir donné autant de moi même, j'espérais bien que certains auraient la gentillesse de me retourner la pareille, bien que j'en doutais fortement. Je me trouvais dans un jeu, et je ne l'oubliais pas, oui, je savais que le but était d'aller le plus loin possible et que l'on ne pouvait réellement compter que sur soi-même, ou sur les réels alliés que l'on pouvait se faire, même si ça pouvait rester risqué. « Oh, moi j'y crois au karma. » lui répondis-je en hochant la tête. Il faut dire que je croyais à un peu trop de choses pour mon propre bien aussi, alors forcément, ça n'arrangeait pas souvent mon cas. Mais je croyais clairement au fait que faire une mauvaise action ne pouvait que se retourner contre soi. Bon après, je n'arrêtais pas de me prendre les pieds dans les tapis du salon, et je n'avais pas non plus l'impression d'être quelqu'un de foncièrement mauvais... alors peut-être qu'il y avait des nuances bien plus complexes que ça. Ou peut-être n'étais-je vraiment pas doué... chose plus que probable. Aaron et Auguste avaient donc hm... approfondi leur relation. Je trouvais ça étrange, si rapidement, mais ne jugeais pas pour autant. C'était leur choix après tout, et puis même si j'appréciais Aaron, ça ne voulait pas dire que j'étais apte à lui dire comment il devait agir. Non, j'étais plutôt partisan du "chacun sait ce qu'il fait", même si ça n'était pas toujours vrai. Ça serait donc McKayla qui l'aurait dit ? « C'est vrai qu'elle parle beaucoup... Enfin je vois mal comment elle aurait pu le savoir. » du bouche à oreille je suppose, je venais bien de l'apprendre comme ça après tout. Etait-il jaloux ? Vu son sourire, ça avait l'air de plus l'amuser qu'autre chose. Non apparemment, il reprochait à Auguste de ne simplement pas avoir fait assez attention à lui. « On ne sait peut-être pas tout... » Enfin, moi je voulais surtout éviter de le blâmer trop vite le pauvre, peut-être qu'il avait eu une très bonne raison d'aller rejoindre Aaron après le prime. « (...) Y'a quand même quelqu'un qui est venu te réconforter j'espère ? » parce que c'était franchement nul de leur part, si ça n'était pas le cas. Enfin, je veux dire, il fallait aussi faire attention aux autres. « Tu me le diras la prochaine fois que tu n'iras pas bien, hm ? » ou qu'il aura envie de parler. Moi j'aimais bien essayer d'arranger les choses, même si je ne m'y prenais pas toujours de la bonne manière. Oui bon, j'étais un peu trop maladroit pour mon propre bien, que ça soit avec des mots ou des gestes. « Et donc... il ne te plait pas, Auguste ? » Parce que c'était ça ma question initiale, et qu'il n'y avait pas franchement répondu. Pour ce qui était de Clémentine, je me contentais d'hocher vaguement la tête, ne sachant trop quoi lui dire d'autre, puisque je ne lui avais jamais parlé. Peut-être en aurais-je l'occasion en sortant d'ici ? Pour ce qui était de ma semaine d'esclavage. « Y'a bien Alistair qui m'a volontairement demandé de tomber dans la boue... » soufflais-je légèrement honteux « Mais me connaissant, je lui aurai pardonné d'ici la fin de la semaine. » c'était ça d'être une bonne poire... « Et puis Ohana qui est venue me déranger alors que j'étais avec Gaëtane, je crois que ça m'a encore moins fait plaisir pour le coup. » Parce que du coup, Gaëtane était partie « D'autant plus qu'elle a autant de tact qu'un chauffer poids lourd, alors t'imagines bien la scène. » Oui bon, c'était pas très sympa, mais en même temps ça n'était pas comme si elle avait montré une once de sympathie à mon égard, ce soir là. « Sinon dans l'ensemble ça peut aller ! Pourquoi, y'a des gens avec qui t'as du mal ? » Qu'on se le dise, ça n'était pas à moi qu'il fallait demander de détester quelqu'un, hm.