+Sacha

Je pensais aller mieux depuis quelques jours, je pensais m’être plus ou moins sorti de mes galères et remonter la pense, mais c’est tellement facile de rechuter. Suffit qu’un seul truc ne va pas pour que tout s’écroule de nouveau. Ce soir je n’ai pas le morale et tout ce que je trouve à faire, c’est d’emporter une –bon peut-être pas qu’une en réalité- bouteille de vodka pour boire à m’en rendre malade. Je l’ai jamais fait depuis que l’aventure a commencé, même si ça allait mal mais ce soir la bouteille s’est présentée à moi, et je n’ai pas pu lui résister, lui dire non malgré mes bonnes résolutions. Je sais que c’est une connerie, je sais que je ne devrais pas mais j’ai pas envie de me prendre la tête ce soir, j’ai pas envie de ruminé, juste envie de me lâcher. Le liquide me réchauffe dans la nuit, me monte rapidement aux cerveaux si bien que je commence à avoir du mal à marcher droit. Je décide de rentrer dans la maison, la bouteille presque vide dans ma main gauche et sa jumelle pleine dans ma main droite. Je prends l’ascenseur et je croise Sacha à l’intérieur. « Hm, tu me tiens ça deux secondes. » Je lui refile les deux bouteilles et lorsque les portes s’ouvrent, j’attire Sacha par le bout du tee-shirt pour l’emmener au grenier avec moi. Il a pas le choix, il est obligé de me suivre. « T’oserais pas me laisser tomber ce soir ? » Non il n’oserait pas. On arrive au grenier et je m’assois en tailleur sur le lit. Ce soir, j’ai pas envie du Sacha cracheur de feu, j’ai pas envie du clown, j’ai envie du Sacha pantin, qu’il soit ma marionnette, qu’il me divertisse en faisant tout ce que je veux. « Tu vas pas me laisser boire tout seul ? » Non, ce n’est pas drôle. « Bois. » Je lui ordonne avec un sourire. « Fais pas ta chochotte ! » Je crie en riant alors que je lève la bouteille pour qu’il ne puisse plus doser le liquide qui coule dans sa gorge comme il veut. Je suis brusque, et le liquide en vient à couler sur son menton et son tee-shirt. Il en a plein la mâchoire et j’en ris. Lentement, je touche du bout des doigts sa mâchoire, puis ses lèvres dont je dessine les contours. « Tu dors avec moi cette nuit ? » Je demande sérieusement, sur un ton neutre.

Il commence à se faire tard et j’erre dans les couloirs sans but précis. Je me balade à la recherche de rencontre et de discussion intéressante avec les candidats. J’ai besoin de présence je crois. La solitude me pèse trop et le contact me manque. Ma distance actuelle avec Lou doit y être pour quelque chose. Elsa seule ne suffit pas à combler ce besoin d’affection que j’éprouve. Alors voilà. Quand je croise Aaron qui me traîne jusqu’au grenier je ne rechigne pas. Surtout qu’il n’a pas l’air très frais et que je ressens la nécessité de le surveiller. Je lui tiens donc ses bouteilles. « Je crois que je n’ai pas le choix. » D’une parce que je suis déjà dans la chambre en sa compagnie et de deux, car il n’est pas dans son état normal et que je ne connais pas la quantité d’alcool qu’il a ingéré. Je me méfie. Il s’installe sur le lit et j’en fais de même tout en ne le lâchant pas du regard. Je ne dis rien et me contente d’observer. Il veut que je boive. « Désolé. J’ai déjà bu une bière. » Je lui adresse un regard presque gêné alors que celui-ci s’empresse de se moquer de moi et de m’ordonner en riant de boire et de ne pas faire ma chochotte. Je résiste un temps avant de céder. « D’accord. Mais pas beaucoup. Je tiens pas trop à l’alcool. » Rares sont les fois où j’ai bu à en être malade les lendemain. Je me contrôle tout le temps. Peut-être trop. C’est pourquoi, lorsque la bouteille frôle mes lèvres, je repousse mes limites en avalant une quantité impressionnante de vodka. D’ailleurs, le liquide en vient à sortir de ma bouche et à couler sur mon tee-shirt. Aaron s’en amuse. Mon regard voit en lui un petit diable en cet instant précis. « Je te déteste. » Je sens le liquide descendre au travers de ma gorge et presque aussitôt une sensation étrange m’envahir. Lorsque le garçon me demande de dormir avec lui, ma main le pousse automatiquement pour le renverser alors que je rigole déjà. « Je sais pas. Tu crois que je vais réussir à descendre les marches sans me casser la gueule dans quelques minutes ? » Le temps qu’on parle un peu, la vodka devrait faire effet. Un peu trop je pense pour que je puisse me contrôler entièrement. Déjà que ma main retient le corps quasi-allongé du candidat alors que mon cerveau ne lui a pas donné d’ordre auparavant. Je ne suis pas sûr d'être en mesure de regagner mon lit un peu plus tard.

Non, Sacha n'a pas le choix. Non seulement je veux qu'il m'accompagne, qu'il passe la soirée avec moi mais en plus, je veux qu'il boive avec moi. Et le fait qu'il ait déjà bu une bière n'est pas une excuse du tout, en tout cas elle ne marche pas avec moi. « D’accord. Mais pas beaucoup. Je tiens pas trop à l’alcool. » Oh, ça tombe bien parce qu'on est deux, c'est sans doute pour ça que je ne bois quasiment jamais. Mais pas ce soir, ce soir c'est la soirée des excès, de la folie pure. « Je te déteste. » J'en perds mon sourire, soudainement atteint par ses mots lancés à la volet mais qui m'impacte droit au coeur dans mon état actuel. C'est tout le contraire dont j'ai besoin maintenant. « Aime-moi plutôt. » Je souffle, presque avec fragilité, même s'il l'interprète surement aussi légèrement que son je te déteste. Je veux qu'il m'aime oui, qu'on soit heureux l'espace de quelques minutes, de quelques heures, toute une nuit même. J'en ai besoin, et je sens qu'il en a besoin aussi. « Je sais pas. Tu crois que je vais réussir à descendre les marches sans me casser la gueule dans quelques minutes ? » Oh, j'en doute fort, je suis même persuadé que pour sa sécurité, je me dois de l'empêcher de quitter cette pièce et de le séquestrer dans mon lit toute la nuit hm. Tout semble indiquer qu'il va rester ici. Ses mots ne sont pas surs, mais ses gestes le sont eux.  « Tu ne pourras pas non. » Je souffle en m'allongeant la tête sur l'oreiller, de côté pour le regarder. Je m'empare de la bouteille et boit quelques gorgées avant de la lui repasser, l'incitant à faire de même. « Déshabille-moi. » Je continue mes ordres, dans l'optique d'un Sacha au service de mes moindres désirs. Puisqu'on va dormir ici, c'est normal de se déshabiller non ?

Le comportement d’Aaron ne m’inspire pas confiance. Il a bu et c’est carrément visible. J’ai donc peur pour lui qu’il fasse une bêtise car je sais qu’il ne va pas très bien actuellement. J’ai besoin de le surveiller. C’est surement mon côté bon Saint-Maritain. Si je ne tenais pas à lui, je ne le ferai pas. D’ailleurs, je me laisse entraîner dans ses conneries et j’en viens à boire moi-même et une quantité insoupçonnable d’alcool. Qu’est-ce que je viens de faire ?! Je le déteste ! Et je ne me gêne pas pour le lui dire. Il m’a forcé la main car je ne voulais pas boire et surtout je lui ai dit que je ne tenais pas à l’alcool. « Toi, quand tu bois un peu, tu deviens peace and love, c’est pas possible. » Et moi je crois que je deviens râleur, je ne sais pas. En attendant, maintenant, je suis coincé avec lui. Je me sens déjà plus moi-même. Et j’imagine qu’après ça sera pire. Donc pourquoi pas dormir ici cette nuit. C’est pas comme si j’allais manquer à ma partenaire qui se fait d’ailleurs bien souvent la malle la nuit pour rejoindre les bras de quelqu’un d’autre. A croire que je pue. Ou alors que je ronfle trop fort. C’est peut-être ça. « Il paraît que je ronfle. Tu me diras si c’est vrai ? » Quoi qu’en y réfléchissant, il sera surement pas en mesure de me le dire puisqu’il a bu. Il dormira surement comme une marmotte et puis moi aussi en fait. Ma tête tourne déjà. « Et tu vas un peu vite en besogne toi ! » Je rigole comme un con, déjà bourré alors que mon doigt joue sur le corps allongé du candidat. Il boit une nouvelle gorgée de vodka et m’incite à en faire de même. Comme un imbécile, je m’exécute et bois. Puis, sans rien dire, je me positionne à califourchon autour de ses jambes, j’enlève son tee-shirt tout en riant et en galérant. Et puis après, je décroche son bouton de jean et je fais glisser ce dernier à ses pieds. « Tu croyais pas que j’en étais capable, avoues ! » Je le taquine tout en tapotant je-ne-sais-pourquoi sa hanche tel un djembé contemporain. « C’est que t’as de la graisse dis-moi ! » Je tapote encore un peu sur son corps dénudé jusqu’à en faire de la musique et rire de ma connerie. « On le croirait pas comme ça mais j’ai plus de muscle que toi ! » Je décide aussitôt de le narguer en soulevant mon tee-shirt puis en lui montrant mon corps bien dessiné et sans une trace de graisse. Il faut dire que je suis aidé moi par mon activité professionnelle.

« Toi, quand tu bois un peu, tu deviens peace and love, c’est pas possible. » Je fais une légère moue en désaccord avec ses propos. J'ai toujours été peace and love moi, pas seulement lorsque je bois... Bon, ces derniers temps ce n'était pas le cas mais du coup je me rattrape maintenant hm. « Il paraît que je ronfle. Tu me diras si c’est vrai ? » C'est donc un oui définitive pour dormir ici avec moi cette nuit. « Si vraiment tu ronfles, je ferais en sorte que toi non plus, tu ne dormes pas... » Pas question qu'il puisse dormir si moi je ne le peux pas, ah ça non ! Je le tiendrais éveillé, reste à savoir comment... trouver une occupation pour toute la nuit. Je lui demande, ou plutôt ordonne de me déshabiller en me couchant sur le dos, comme si c'était déjà acquis, que je me préparais à ce qu'il s'exécute bien docilement. Il s'assit à califourchon et je caresse du bout des doigts ses hanches quelques secondes avant qu'il s'occupe de mon tee-shirt, puis de mon jean. «« Tu croyais pas que j’en étais capable, avoues ! » Oh, j'espérais bien que si ! Il ne fait que me déshabiller après tout, c'est pas le truc le plus dur du monde tout de même. « C’est que t’as de la graisse dis-moi ! » il me dit en tapotant mon semblant de graisse dans les hanches. J'hausse les épaules. Je ne suis pas musclé sec, et peut-être bien que j'ai un peu de graisse oui, mais c'est surtout du muscle tout de même. . « On le croirait pas comme ça mais j’ai plus de muscle que toi ! » Je fronce les sourcils, comme si je n'étais pas convaincu. Il a moins de graisse oui, mais pas plus de muscles. Je m'en assure par moi-même voyez vous, je tâte ses hanches lorsqu'il soulève son tee-shirt puis remonte pour lui ôter son tee-shirt. Plus pratique comme ça... Je me relève, juste le dos histoire d'être assis, le retenant contre moi pour l'obliger à rester à califourchon sur moi et mes mains se font baladeuses, venant tâter ses fesses puis lui tient le bas du dos pour le retourner d'un coup, lui bloqué entre le matelas et mon corps. Je lui bloque les mains avec les miennes avec un sourire coquin. « Débats-toi... T'as pas plus de muscles... »

Aaron c’est un vrai bisounours. Il est adorable, câlin et peut-être un peu trop en fait. C’est ce que tout le monde lui reproche. Son côté trop tactile avec les autres. Mais ce soir, je suis clairement pas en état de lui dire quelque chose à ce sujet. J’ai besoin d’affection en plus. J’imagine que dormir dans ses bras ne pourra pas me faire de mal. En revanche, il se pourrait que je ronfle. Je ne sais pas. Je préfère le prévenir au cas où. Il dit que dans ce cas-là il s’efforcera de me tenir éveillé. « Genre ! Tu dormiras avant moi. » Vu son état alcoolisé, ça ne fait pas l’ombre d’un doute. Surtout que la vodka à la longue ça endort. Enfin j’ai déjà pu remarquer ça les seules fois où j’ai trop abusé de la boisson. J’imagine que ce soir je n’échapperai pas à la règle. Surtout que Aaron me tend à outrance la bouteille. On l’a quasiment terminé à deux. C’est évidement mauvais signe. Je suis à califourchon sur lui et je m’exécute en lui retirant ses vêtements. Je trouve ça assez drôle sur le coup alors que ça n’a rien de marrant. Ce qui m’amuse le plus présentement c’est de faire de la musique au travers de sa hanche. Je le charrie sur ses muscles et lui laisse voir les miens. Celui-ci enlève mon tee-shirt et c’est vrai que ça sera plus simple. Ses mains se baladent sur mon corps comme une fourmi pourrait se balader sur le sol. Je ne réfléchis pas. Je ne suis plus en état de réfléchir. Et soudain, je me retrouve en situation de faiblesse, Aaron est devenu maître de la situation et me retient prisonnier entre lui et le matelas. Je rigole, amusé, tout en me débattant. Je veux lui prouver que j’ai des muscles et en l’occurrence plus que lui. C’est sans doute idiot. Et la seule échappatoire que je trouve c’est de soulever ma tête et d’accrocher mes lèvres aux siennes. Je veux le distraire. C’est simplement un moyen pour m’échapper de là. Je poursuis alors le baiser attendant que celui-ci desserre ses mains des miennes. Mais ça n’arrive pas. « Libère moi. » Mon regard s’accroche au sien pour l’en convaincre. Je lui fais du charme, oui. Mais uniquement pour qu’il me laisse tranquille.

Il croit qu'en m'embrassant, je serais déstabilisé, je vais baisser ma garde et il pourra se délivrer de mon emprise mais c'est bien tout le contraire qui se passe. Ses lèvres réveillent en moi mes instincts les plus primaires et je n'ai plus aucun moyen, aucun filet pour les retenir avec l'alcool qui se diffuse à flot dans mon sang. Alors guidé par mes pulsions, je resserre mes doigts contre les siens et je réponds plus sauvagement à son baiser alors qu'il pensait peut-être que j'allais être surpris. « Libère moi. » Non, j'ai aucune envie de le libérer. J'ai toujours envie qu'il soit mon pantin, mon jouet. J'ai envie de plein de choses tout d'un coup, et je compte bien les réaliser ce soir avec lui.   « Si c'est ce que tu veux... » L'emprise sur ses mains se défait lentement, mais à la place, c'est sur sa nuque et au creux de ses reins que mes mains se baladent, s'en saisit comme si tout son corps m'appartenait. Je l'embrasse de nouveau langoureusement, flirtant dangereusement avec sa langue, mes dents qui mordillent ses lèvres... Je suis pas prêt de le laisser filer finalement, c'est clair. Il reste toujours coincé entre moi et le matelas, mais cette fois je lui laisse l'occasion de s'échapper, je lui laisse ses mains pour me repousser.  « Ça m'avait manqué... » Je souffle quand je décolle ma bouche de la sienne pour respirer, souffler puis m'en accaparer de nouveau. La main aux creux de ses reins s'attèle à le débarrasser de son jean, puisqu'il n'y a aucune raison qu'il ne soit pas dans le même état que moi hein. Je me pose plus de questions futiles, j'en suis de toute façon bien incapable. Même si je ne prévois rien, que je me laisse guider par mes envies du moment, nul doute que Sacha comprendra où je veux en venir dans la suite.

Me voilà pris au piège. J’aurai pu sentir l’entourloupe venir mais non, j’ai été sans doute trop naïf. J’ai pas vu clair dans le jeu de Aaron. J’avais même fini par penser que je ne l’intéressais plus et qu’il avait trouvé mieux que moi. Alors ça me surprend au final d’être là, dans ses filets, à essayer de me débattre de ses bras. Je trouve pour unique solution de m’attaquer à ses lèvres afin de le distraire et de pouvoir m’échapper. Sauf que ça ne fonctionne pas, au contraire, il semble apprécier le contact et en redemande. Je lui demande donc gentiment de me libérer. Et il finit par lâcher l’emprise qu’il avait sur mes mains. Sauf qu’il m’attrape autre part et que je suis à nouveau captif. Ma langue flirte avec la sienne dans un baiser passionné mais auquel je finis par y prendre goût. Il ne me viole pas, non, que ce soit clair. Je pourrai très bien l’éjecter violemment mais j'en ai ni la force ni l’envie. Je suis bien dans ses bras. J’ai besoin d’affection. Et l’alcool ne m’aide absolument pas. Au contraire. Je ne serai sans doute pas là si je n’avais pas bu. « Je ne sais pas comment on a fait pour tenir autant de temps. » Finalement, je crois que c’était inévitable. Depuis le début, on se tourne autour. Il me convoite et m’a fait de nombreuses avances et j’ai toujours plus ou moins refusé. Pourtant, c’était pas l’envie qui me manquait. Aaron est incroyablement séduisant et il m’attire vraiment. Mes envies se soir refont surface et oublient tout le reste. Je ne réfléchis nullement. L’alcool s’est emparé de ma cervelle et seules mes parties génitales agissent. Je laisse d'ailleurs le candidat me débarrasser de mon pantalon sans broncher tandis que mes lèvres se collent une énième fois aux siennes et que mon corps s’ancre contre le sien. Ma main se balade contre son torse quasi-dénudé et s’arrête à la frontière de son caleçon. « Tu as gagné. » Je lui susurre ces quelques mots à l’oreille sans même me dire que je ne devrais pas être là avec lui. Je ne pense à rien.

« Je ne sais pas comment on a fait pour tenir autant de temps. » C'est désormais limpide malgré nos deux états mal en point, on va coucher ensemble. C'est inévitable, j'en ai envie, il en a envie et si on aurait chacun des raisons de ne pas le faire, elles sont balayées par l'alcool qui influe dans notre sang. Ses mots me donnent plus envie de lui, et je lui montre par mes baisers, par mes caresses qui se font plus pressantes. Lorsque je lui ôte son jean je prends le temps de l'admirer quelques secondes et replonge sur ses lèvres. « Tu as gagné. » J'esquisse un doux sourire assez satisfait. J'ai gagné... Je ne sais pas si c'est le mot adéquat mais tout ce que je sais, c'est que j'ai envie de lui et qu'il se donne à moi. Je le retourne de nouveau pour me retrouver en dessous et lui sur moi comme avant alors que je flatte ses fesses, le regard empli de désir, comme s'il n'était plus que le seul à mes yeux, l'unique qui existe.  « Occupe-toi de moi... » Je lui souffle à l'oreille, toujours dans un ordre presque suppliant. Il doit l'avoir senti, toute mon excitation contenu sous le tissu du boxer. Mes mains remontent le long de son dos, rase l'arrière de son crane jusqu'au sommet alors que j'incite ses lèvres charnues à descendre le long de mon corps pour me satisfaire. Je m'allonge et ferme les yeux pour profiter de chacune de ses sensations, chacun de ses frottements. Je vais bientôt m'occuper de son cas, mais je veux encore attendre, prendre mon temps pour que le plaisir soit à son paroxysme.