GIOANOUCHKACESARLUCYPENNYZIYANSIDKARLAACHANAALYCRISTOPHERRHEA
FAWNGOLSHIFTEHLINADASHRICHARDBASTIANLEONJOAQUIMMAZEJULIETTEULISESTIMEO
-45%
Le deal à ne pas rater :
WHIRLPOOL OWFC3C26X – Lave-vaisselle pose libre 14 couverts – ...
339 € 622 €
Voir le deal

Partagez
 

 hold your breath, le 23/05 à 09:47.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Sayid

Sayid
MESSAGES : 2507
AGE : 46
LOCALISATION : PRIMROSE HILL, LONDON, UK ~ PREVIOUSLY KINSHASA, RDC
EMPLOI : PRIMATOLOGUE @ ZSL LONDON ZOO
CITATION : LONELINESS IS DANGEROUS, ADDICTING. ONCE YOU SEE HOW PEACEFUL IT IS, YOU DON'T WANNA DEAL WITH PEOPLE.
JUKE BOX : CARLOS SANTANA, europa + DIRE STRAITS, sultans of swing + QUEEN, another one bites the dust + GENESIS, illegal alien + DAVID GRAY, say hello wave goodbye + DURAN DURAN, ordinary world + PINK FLOYD, another brick in the wall + THE CRANBERRIES, animal instinct + GARY MOORE, parisienne walkaways + THE BEATLES, hey jude
POINTS : 457

LOVER'S LIFE
CAGNOTTE: 41,700€
RELATIONS:
PARTENAIRE: (CLAUDIA) (SIMONE) ADELIE
http://madebyumita.tumblr.com

hold your breath, le 23/05 à 09:47. Empty
MessageSujet: hold your breath, le 23/05 à 09:47.   hold your breath, le 23/05 à 09:47. EmptyMar 19 Mai 2015 - 3:42

SAYID & @ALLEN
samedi 23 mai - 09:47


Il ne savait pas trop pourquoi, parce qu'elle n'avait pas été beaucoup plus trépidante que la précédente, mais il avait la sensation que cette semaine était passée beaucoup plus vite que la semaine dernière. Samedi déjà, la veille du prime qui verrait la révélation de tous les secrets qui n'avaient pas pas été découverts au cours de ces dix semaines. L'heure du bilan peut-être, quoi que Sayid avait l'impression d'avoir déjà fait le sien il y a plusieurs semaines, lorsqu'il avait décidé de lâcher un peu l'affaire quitte à y laisser des plumes. Il se demandait si les autres candidats cogitaient à propos de leur révélation, ou bien si pour certains cela coulait tellement de sources qu'il n'avait aucune raison d'appréhender le prime du lendemain ; Lui-même ne savait pas trop ce qu'il était censé faire, ou comment il était censé réfléchir. La situation ne s'était encore jamais présentée à lui, du moins pas sous cette forme-là ... D'habitude il n'avait pas besoin de passer ainsi aux aveux, les gens découvraient son secret tous seuls et cela lui mâchait un peu le travail, même lorsque les réactions auxquelles il faisait face s'avéraient négatives. Alors il cogitait un peu malgré tout, sans même s'en rendre compte et alors qu'il était déjà occupé à tenter de se raser sans se couper. Il n'aimait pas croiser son reflet dans le miroir de la salle de bain, ce qui n'aidait pas vraiment dans sa besogne, mais comme pour tout un tas d'autres choses il prenait sur lui et il se forçait. Pas mécontent pourtant d'avoir autre chose à observer que son propre reflet quand Allen était entré dans ma pièce à son tour et que Sayid l'avait suivi des yeux depuis le miroir. Il semblait chercher quelque chose, et attendant d'avoir donné un coup de rasoir sur son menton il avait ensuite fait remarquer d'une voix calme « Si c'est une montre que tu cherches, elle est sur l'étagère, là. » D'un signe de tête il avait désigné la dite étagère, où peu de temps avant il avait posé la dite montre en se disant qu'elle était mieux là que près des lavabos où un candidat peu soigneux risquait de la noyer et donc de l'abimer. « Ça sera quoi, la première chose que tu feras quand tu sortiras d'ici ? » Il avait entendu il ne savait plus trop qui poser cette question en début de semaine, cela lui semblait un peu surfait mais de la part d'Allen il espérait une réponse intéressante, une réponse qui le ferait rêver un peu puisque lui n'était pas vraiment capable de répondre à cette question. Il n'en savait rien. Il en était encore à peser le pour et le contre de rester la semaine suivante, partagé entre l'appréhension de ce qui pourrait l'attendre à l'extérieur et la crainte de la réaction de certains candidats une fois son secret révélé. « Je n'aimerais pas être à ta place. » qu'il avait finalement fait remarquer à Allen non sans une certaine maladresse, se sentant alors obligé de préciser sa pensée pour qu'elle soit compréhensive. « La plupart des gens ici te voient déjà comme le gagnant de la saison. Ça doit être beaucoup plus de pression que pour ceux dont on n'attends et n'espère rien. » Mais après tout Sayid voyait cela avec ses yeux à lui, avec sa préférence pour le fait de passer inaperçu et de ne pas se faire remarquer autrement que lorsqu'il le décidait lui-même. Allen lui cherchait la reconnaissance, et l'avis des autres avait assurément une importance à ses yeux.
Allen

Allen
MESSAGES : 1566
AGE : 43
LOCALISATION : CALGARY, CANADA.
JUKE BOX : SIA, ELASTIC HEART - YEARS & YEARS, KING - SELAH SUE, ALONE - RIHANNA & KANYE WEST & PAUL MCCARTNEY, FOURFIVESECONDS - THE WOMBATS, GREEK TRAGEDY.
POINTS : 548

LOVER'S LIFE
CAGNOTTE: 47 800,50€
RELATIONS:
PARTENAIRE: (AGATA)
http://upsettingmetaphor.tumblr.com/

hold your breath, le 23/05 à 09:47. Empty
MessageSujet: Re: hold your breath, le 23/05 à 09:47.   hold your breath, le 23/05 à 09:47. EmptyMer 20 Mai 2015 - 0:09

C'est bien sûr la veille du prime et alors qu'il tenait par principe à ranger toutes ses affaires, que le canadien avait trouvé le moyen de perdre sa montre. Un comble quand on sait qu'il était parvenu à retrouver tout ce qu'il avait pu perdre au fil des semaines. Cette montre n'avait pas une immense valeur en soi, mais c'était l'une des choses qui lui rappelaient l'époque où il avait passé beaucoup de temps avec son oncle, et c'était suffisant pour en faire un objet hautement symbolique à ses yeux. Alors bien sûr, il s'en remettrait s'il devait ne jamais la retrouver, mais il comptait tout de même mettre sa matinée à profit pour tâcher d'approfondir ses recherches. Instinctivement, il avait commencé par fouiller sa chambre, puis s'était orienté vers le dressing, au cas où sa montre aurait trouvé le moyen de se perdre entre deux piles de vêtements. Mais ses recherches restant infructueuses, c'est finalement dans la salle de bain qu'il finit par entrer, notant presque aussitôt qu'il n'était pas seul, Sayid se trouvant en effet face au miroir, manifestement entrain de se raser. Le saluant à travers un sourire, il ne perdit pas plus de temps et se remit à chercher. Mais voilà que la voix de son camarade s'éleva bientôt pour lui faire remarquer qu'une montre se trouvait sur l'étagère. Et en effet, c'est d'un rapide coup d’œil qu'il put l'identifier comme étant la sienne. « Oh, oui, justement je n'arriverais plus à mettre la main dessus » qu'il s'enthousiasma alors en s'approchant de ladite étagère et en passant sa montre à son poignet, avant d'échanger un regard avec son camarade par le biais du miroir. « Merci. » Il lui était reconnaissant de l'avoir retrouvée, mais plus encore d'avoir posé sa montre à l'abri, car il savait qu'il n'aurait jamais eu le réflexe de la poser ici, lui qui avait même trouvé le moyen de l'oublier dans un coin. A nouveau concentré sur sa montre, il entendit par la suite son camarade le questionner sur l'après-jeu, au sens très propre du terme. « Eh bien, j'ai promis à Mylah de l'emmener dîner au restaurant une fois qu'on serait sortis d'ici, mais quelque chose me dit qu'on ferait mieux de laisser passer quelques jours si on ne veut pas que la soirée soit immortalisée dans le premier magazine people venu » répliqua-t-il alors sur un ton légèrement amusé, car il avait peut être paru extrêmement sérieux lorsqu'il avait émis cette idée, seulement il n'était pas naïf, il savait bien ce qui les attendrait une fois qu'ils auraient quitté le nid. « La semaine dernière, Ranja avait l'air de dire que les paparazzis étaient tenaces, tout du moins les premiers jours. » Il s'était justifié après quelques secondes, au cas où Sayid le penserait parano. Sa discussion avec la blonde lui avait fait prendre conscience que la presse leur laisserait peu de répit, ainsi il se devait de raisonner en conséquences. « Alors je me contenterai probablement de jouer les touristes, de découvrir un peu les environs. Parce que quitte à être pris en photo, autant que ce soit devant un joli lac ou près d'un célèbre monument. » Il n'avait pas la moindre idée de ce qu'il pourrait bien trouver par ici, n'ayant jamais quitté le Canada, mais l'idée de découvrir un peu le coin  lui plaisait, effectivement. « Tu sais ce que tu feras, toi ? » le questionna-t-il ensuite en retour, supposant qu'il lui avait peut être posé la question car lui savait justement ce qu'il ferait en premier lieu après avoir quitté le nid. Le canadien afficha en tout cas une mine doucement perplexe lorsque son camarade laissa entendre qu'il n'aimerait pas être à sa place, car il ne voyait pas nécessairement où il voulait en venir, mais surtout il ne savait pas comment il était censé le prendre. Mais Sayid lui précisa bientôt le fond de sa pensée et c'est une mine légèrement rassurée qu'il arbora. « Je suppose que ça le serait si je prenais tout ça très au sérieux, et si je considérais que j'ai un devoir envers ceux qui se persuadent que parce que j'ai été présenté comme quelqu'un de populaire, je suis forcément en passe de gagner » confia-t-il alors dans un premier temps, sur un ton il est vrai quelques peu pensif, car il n'avait jamais tellement réfléchi en terme de pression, ne s'étant jamais posé tellement de questions en fait. « Mais j'ai depuis le départ un certain recul vis à vis de tout ça. Je sais pertinemment que je ne suis pas un joueur redoutable, que je n'ai ni un esprit stratège, ni beaucoup d'intuition, et pas même l'ambition de forcément m'enrichir ou d'aller au bout du jeu. » Il n'estimait pas être dur avec lui-même, il savait juste qu'on ne pourrait pas lui inventer un profil qui n'était assurément pas le sien. Il n'avait pas brillé dans la chasse aux secrets ou tenté des stratégies pour perdurer dans le jeu, il avait laissé les choses se faire, tout simplement. « On a du m'apprécier au sein du nid parce que j'étais un type pas contrariant, avec qui il était facile de s'entendre, mais prétendre à la victoire c'est autre chose. En l'occurrence, je ne pense pas que je ferais un si bon gagnant. » Il n'était pas entrain de dire qu'il cracherait sur la première place, car ça n'était pas le cas. Ce serait bien sûr une immense fierté, et ça lui redonnerait pour de bon confiance en lui. Simplement, à l'échelle du jeu, il ne voyait pas pourquoi on voudrait le voir gagner. « Mais quand bien même on me jugerait méritant, je ne pense pas qu'on puisse de toute façon prédire ce genre de choses » conclut-il dans un léger haussement d'épaules, pensant effectivement qu'on pouvait toujours faire des pronostics mais que compte tenu du fait qu'ils étaient encore dix à être en jeu, il était impossible de prédire la moindre victoire. « Je suis sûr que tu es d'accord avec moi. » Il avait ajouté dans un nouveau sourire, imaginant assez facilement que Sayid n'était pas de l'avis de ceux dont il parlait, justement. Pas parce qu'il ne lui souhaitait pas la victoire, mais parce qu'il savait que tout resterait imprévisible jusqu'au dernier moment. « Tu en veux vraiment à Gekko ? » qu'il osa ensuite lui demander, un peu timidement car il avait conscience que le sujet qu'il mettait sur le tapis était sensible. Il voulait bien sûr parler de cette histoire de cagnottes qui l'avait visiblement agacé, pendant le prime. Le canadien n'avait pas nécessairement compris sa réaction mais il n'était pas non plus à sa place. Pour lui, l'argent n'avait pas la même importance que pour son camarade, il l'avait bien compris. « Je n'ai pas l'intention de prendre parti, mais je ne crois pas qu'il l'ait fait pour t'embêter, ou pour t'empêcher de concrétiser ton rêve. » Peut être qu'il donnerait justement l'impression de se ranger du coté de Gekko, mais ça n'était pas le cas, il se contentait simplement de lui livrer son ressenti, à savoir que d'après lui le candidat n'avait pas eu de mauvaises intentions. Parce qu'il aimait penser que ça n'était pas son genre, ni celui de quiconque ici à vrai dire.

Spoiler:
Sayid

Sayid
MESSAGES : 2507
AGE : 46
LOCALISATION : PRIMROSE HILL, LONDON, UK ~ PREVIOUSLY KINSHASA, RDC
EMPLOI : PRIMATOLOGUE @ ZSL LONDON ZOO
CITATION : LONELINESS IS DANGEROUS, ADDICTING. ONCE YOU SEE HOW PEACEFUL IT IS, YOU DON'T WANNA DEAL WITH PEOPLE.
JUKE BOX : CARLOS SANTANA, europa + DIRE STRAITS, sultans of swing + QUEEN, another one bites the dust + GENESIS, illegal alien + DAVID GRAY, say hello wave goodbye + DURAN DURAN, ordinary world + PINK FLOYD, another brick in the wall + THE CRANBERRIES, animal instinct + GARY MOORE, parisienne walkaways + THE BEATLES, hey jude
POINTS : 457

LOVER'S LIFE
CAGNOTTE: 41,700€
RELATIONS:
PARTENAIRE: (CLAUDIA) (SIMONE) ADELIE
http://madebyumita.tumblr.com

hold your breath, le 23/05 à 09:47. Empty
MessageSujet: Re: hold your breath, le 23/05 à 09:47.   hold your breath, le 23/05 à 09:47. EmptySam 23 Mai 2015 - 3:10

Ce n'était clairement pas la bonne semaine pour laisser trainer ses affaires, maintenant que les uns et les autres commençaient à rassembler leurs affaires et réarranger leurs valises ; Ça pouvait arriver si vite, un bien qui finissait par mégarde dans la valise de quelqu'un d'autre. Il suffisait de voir la façon dont Lamine semblait courir après ses affaires depuis quelques temps, parait-il qu'on lui avait volé des vêtements ou quelque chose comme ça, Sayid n'avait pas très bien compris de quoi il était question et probablement qu'il s'en souciait assez peu parce que lui n'attachait que peu d'importance à ses affaires. Bien sûr il allait tenter dans l'ensemble de ne rien oublier en partant, surtout parce qu'il préférait effacer toute trace de son passage quelque soit l'endroit où il allait, mais s'il en venait à oublier un tee-shirt ou à perdre une chaussette il n'en ferait pas une maladie. Sans doute aussi qu'il raisonnait ainsi parce qu'il ne possédait pas vraiment d'objets de valeur, du moins pas ici, mais à en juger par la montre qui trainait près du lavabo à son arrivée dans la salle de bain ce n'était pas le cas de tout le monde. Mettant donc la dite montre de côté en se disant que son propriétaire viendrait bien la récupérer un jour, il ne s'en était plus occupé avant qu'Allen ne débarque avec l'air de chercher quelque chose, justement. La montre, sans aucun doute, et c'était pour cette raison que s'interrompre dans ce qu'il faisait Sayid lui avait indiqué son emplacement pour lui faire gagner du temps. « Oh, oui, justement je n'arriverais plus à mettre la main dessus. Merci. » Léger sourire de Sayid à travers le miroir, en réponse à celui qu'Allen venait de lui adresser, tandis qu'il reprenait son rasage. S'interrompant pourtant à nouveau rapidement, empruntant au canadien ce qu'il avait déjà reconnu chez lui comme une tendance à ne pas aimer laisser le silence s'installer, Sayid avait fini par lui demander ce qu'il pensait faire en premier lorsqu'il sortirait d'ici. On en apprenait toujours beaucoup sur quelqu'un avec la réponse à cette question, lui semblait-il. « Eh bien, j'ai promis à Mylah de l'emmener dîner au restaurant une fois qu'on serait sortis d'ici, mais quelque chose me dit qu'on ferait mieux de laisser passer quelques jours si on ne veut pas que la soirée soit immortalisée dans le premier magazine people venu. » Magazine people ? Mais Sayid avait presque oublié qu'il avait devant lui une ancienne gloire de la télévision, et que Mylah jouissait elle probablement de la réputation d'un papa homme politique. Sayid était également curieux de savoir comment quelqu'un d'aussi foncièrement gentil qu'Allen arrivait à supporter quelqu'un d'aussi froid et brusque que Mylah, mais c'était là un mystère dont il n'avait pas envie de connaître la réponse. « La semaine dernière, Ranja avait l'air de dire que les paparazzis étaient tenaces, tout du moins les premiers jours. Alors je me contenterai probablement de jouer les touristes, de découvrir un peu les environs. Parce que quitte à être pris en photo, autant que ce soit devant un joli lac ou près d'un célèbre monument. » Le britannique avait pris sur lui de ne pas répondre à cette confidence par une grimace de dégoût, parce qu'en ce qui le concernait l'idée de faire du tourisme comme un vacancier, ou de voir sa tête sur la couverture d'un torchon people ne lui faisait pas envie, du tout. « Tu sais ce que tu feras, toi ? » La réponse lui semblait couler de source, et pourtant Sayid avait laissé passé une seconde ou deux avant de répondre « Je sauterais dans le premier avion pour Londres, j'essayerai de tirer un peu de profit de ce que j'ai à révéler dimanche, et après ça je rentrerai à Kinshasa pour me faire oublier. Le plus tôt sera le mieux. » Sayid n'avait jamais eu vocation à être autre chose qu'une personne anonyme, et cette histoire de paparazzis dont lui parlait Allen avait plutôt tendance à le mettre mal à l'aise. Assez pour qu'après quelques secondes il ne demande à ce dernier d'un ton incertain « Tu penses que nos casseroles personnelles ont pu ressortir dans la presse ? » C'est que cela avait potentiellement de quoi l'inquiéter. Il n'avait pas envie de trouver à sa sortie l'interview d'un de ses anciens camarades de classe qui révèlerait quel gamin dérangé il était, ou un article sur les raisons supposées de son accident ; La vérité était tellement stupide au fond, quel n'importe quelle feuille de chou serait tentée d'enjoliver la réalité pour quelque chose de plus spectaculaire. Alors que ce qu'il y avait à en dire au fond, personne d'autre que Sayid lui-même n'en avait jamais eu connaissance, et s'il devait révéler quoi que ce soit ce serait sous ses conditions à lui. Préférant changer de sujet afin d'éviter de commencer à s'angoisser, il avait passé son rasoir sous le robinet d'eau avant de reposer les yeux sur Allen pour lui faire une réflexion d'un autre genre. C'était vrai qu'il n'aurait pas aimé être à la place d'Allen, parce que Sayid était trop habitué à entendre quelle source de déception il était et que plus on partait de haut plus les chances de décevoir étaient élevées. La popularité constante d'Allen en était le parfait exemple, les gens attendaient probablement beaucoup plus de lui que de n'importe quel autre candidat. « Je suppose que ça le serait si je prenais tout ça très au sérieux, et si je considérais que j'ai un devoir envers ceux qui se persuadent que parce que j'ai été présenté comme quelqu'un de populaire, je suis forcément en passe de gagner. Mais j'ai depuis le départ un certain recul vis à vis de tout ça. Je sais pertinemment que je ne suis pas un joueur redoutable, que je n'ai ni un esprit stratège, ni beaucoup d'intuition, et pas même l'ambition de forcément m'enrichir ou d'aller au bout du jeu. » Sayid était à la fois fasciné et désemparé par la capacité d'Allen à s'accorder si peu de crédit personnel tout en ayant malgré tout l'air de savoir pertinemment ce qu'il faisait et où il mettait les pieds. C'était typiquement le genre d'aisance naturelle que Sayid enviait, et jalousait un peu, au fond. « On a du m'apprécier au sein du nid parce que j'étais un type pas contrariant, avec qui il était facile de s'entendre, mais prétendre à la victoire c'est autre chose. En l'occurrence, je ne pense pas que je ferais un si bon gagnant. » Il avait arqué un sourcil, un peu malgré lui, ne pouvant finalement pas s'empêcher de demander avec une certaine curiosité « Et qu'est-ce qui fait un bon gagnant, selon toi ? » Pour sûr que ce n'était pas Sayid qui risquait de savoir ça, lui qui avait surtout l'habitude de rester un peu en retrait et de profiter ou de s'inspirer de l'aura des gens qui possédaient réellement une autorité ou un charisme naturel. « Mais quand bien même on me jugerait méritant, je ne pense pas qu'on puisse de toute façon prédire ce genre de choses. Je suis sûr que tu es d'accord avec moi. » Puisqu'Allen supposait, alors Sayid en concluait forcément qu'il était supposé être d'accord avec lui, et sans chercher plus loin il avait acquiescé d'un léger signe de tête en guise d'affirmation. Bien sûr qu'il n'était pas en train de dire que les jeux étaient faits, il n'avait jamais suivi cette émission mais avait cru comprendre, lorsque les deux collègues à l'origine de leur idée d'envoyer quelqu'un ici avaient tenté de le briefer, que parfois les vainqueurs n'étaient pas ceux à qui l'on s'attendait. Une vague histoire d'award maudit ou il ne savait trop quoi, il avouait sans mal n'avoir écouté que succinctement les explications des deux jeunes femmes, et souvent décroché malgré lui. Attrapant la serviette qui pendait à côté du lavabo Sayid s'était essuyé la figure avec pour retirer les restes de mousse à raser qui subsistaient sur ses joues, et avait été un peu pris au dépourvu lorsqu'Allen lui avait demandé « Tu en veux vraiment à Gekko ? » Se tournant lentement pour faire entièrement face à Allen, il ne savait pas trop si sa question n'en était qu'une ou bien s'il fallait y comprendre un reproche ou un sous-entendu qu'il n'était pas à même de déceler. « Je n'ai pas l'intention de prendre parti, mais je ne crois pas qu'il l'ait fait pour t'embêter, ou pour t'empêcher de concrétiser ton rêve. » C'était cette fin de réflexion là plus que la question d'origine qui avait finalement piqué Sayid au vif, au point que d'un ton brusque il s'entende répondre « Évidemment, je lui en veux. » sans en avoir véritablement que chose à faire de passer pour un mauvais joueur, ou un râleur. Mais c'est qu'Allen n'y était pas vraiment, lui non plus, il ne s'agissait pas de "réaliser un rêve" au sens futile que cela semblait avoir. « Je suis ici pour ça, l'argent, je m'en suis jamais caché à personne. Je suis pas là pour réaliser un rêve, cet argent j'en ai besoin parce que l'endroit où je travaille est endetté jusqu'à la moelle, chaque mois c'est le coup de massue au moment de faire les comptes et de réaliser que c'est chaque fois pire. Je vais pas aller jusqu'à dire que sans argent dans six mois j'irai pointer au chômage, parce que c'est faux ... du boulot j'en trouverais ailleurs, j'en trouverais toujours. Mais je ne veux pas aller ailleurs, je veux rester où je suis, je veux que cette réserve réussisse à se remettre debout. » Il avait marqué une pause, se mordant l'intérieur des joues en réalisant trop tard qu'une fois de plus il s'emportait lorsqu'il était question de son lieu de vie. Mais c'était plus que cela pour lui, cette réserve c'était le premier endroit depuis le début de son existence où il se sentait véritablement bien, à sa place ... Pas de trop, ou à côté de la plaque, mais simplement à sa place. Et ça le tuait, de voir cet équilibre menacé pour une question de pognon. « Dix-huit mille euros c'est rien pour Gekko. C'est de l'argent de poche, pour un type qui s'inquièterait à peine si on retirait un zéro à la fin du montant de son compte en banque. Pour lui c'est juste un jeu, mais l'argent c'est pas un jeu pour tout le monde, y'a des gens pour qui c'est une nécessité. Pour moi c'en est une, et ça me tue qu'un mec riche comme crésus vienne me pomper du fric parce qu'il a eu la stupidité de jouer sa cagnotte à la roulette et de tout perdre. J'ai économisé cette cagnotte pendant des semaines, et lui il arrive l'air de rien, pour me prendre de l'argent dont il n'a même pas besoin ... tu trouves ça juste, toi ? » Naïvement Sayid avait mis cette rancœur dans un coin de sa tête, depuis qu'Agata avait vaguement abordé le sujet avec lui il avait tenté de ne plus y penser parce qu'il savait qu'il n'y avait plus rien qu'il puisse faire à ce sujet. Mais finalement la question d'Allen, aussi anodine soit-elle, lui était apparue comme une agression parce qu'il n'admettait pas que ce soit sa réaction que l'on remette en cause, plutôt que l'égoïsme de Gekko. « Si j'avais perdu ma cagnotte en perdant mon secret je n'aurais pu m'en prendre qu'à moi-même, de ne pas l'avoir assez bien protégé. Mais perdre du fric parce qu'un type a décidé de jouer avec le feu en tournant la roulette, je trouve ça injuste. Personne l'a forcé à tourner la roulette, je m'en suis pas tenu éloigné pour rien, je vois pas pourquoi c'était à Leandro, à Mackenzi et à moi de payer pour son imprudence. » Et ça Allen ou quelqu'un d'autre pourrait bien en penser n'importe quoi, Sayid ne changerait pas d'avis à ce sujet et sa rancœur contre Gekko ne diminuerait plus. « Tu as le droit de me trouver égoïste si tu as envie. » qu'il avait finalement fait savoir d'un ton neutre. Il se contentait de donner son point de vue à Allen, puisqu'il le lui avait demandé, mais au fond même si cette situation le frustrait elle ne l'énervait plus, parce que Sayid était comme le disait Gigi quelqu'un de résigné et que la résignation chez lui ne passait pas par l'énervement. Sayid ne savait pas s'énerver, de toute façon.

Spoiler:

Contenu sponsorisé

hold your breath, le 23/05 à 09:47. Empty
MessageSujet: Re: hold your breath, le 23/05 à 09:47.   hold your breath, le 23/05 à 09:47. Empty

 

hold your breath, le 23/05 à 09:47.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» hold your breath and count to ten + 31.01 18h
» this is the end, hold your breath and count to ten + 20.04 14h43
» 25.01 - 15.30 , i hold the lock, and you hold the key.
» BAD BREATH - 21/05/11, 2:21
» behind each breath, 23:47 - 01/01 (khadija)

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
FAKE LOVER :: Les différents chapitres :: Les chapitres :: CHAPITRE CINQ :: Saison 14 :: PREMIER ÉTAGE :: La salle de bain-