Sans être quelqu'un de particulièrement pudique, Lawrence n'était pas non plus du genre à aimer s'exhiber, et pour cette raison le lot qu'il avait reçu à la tombola relavait pour lui véritablement de la punition. Il n'était pas ici pour faire n'importe quoi, il avait un certain sérieux à conserver et une certaine retenue à observer, et se balader pratiquement nu pendant une semaine entière n'était assurément pas la meilleure manière de faire valoir ces deux points. Il n'osait pas songer aux commentaires qui devaient circuler dans les couloirs de service de l'hôtel, et pire encore dans ceux de la mairie ... C'était véritablement désastreux, comme entrée en matière. Il espérait au moins que la mère de Rosie ait assez de jugeote pour surveiller ce que leur fille regardait à la télévision ; Elle avait de la jugeote pour ce qui était de lui casser les pieds concernant son droit de visite, alors elle pouvait bien en avoir pour ça aussi. Lui tentait, de manière plus ou moins réussie, de prendre cela avec philosophie ... la situation était parfaitement ridicule mais soit, le ridicule n'avait jamais tué personne. Et on pourrait maintenant littéralement dire qu'il n'avait plus rien à cacher ou presque, de la cicatrice de son appendicite en passant par son métier s'étalant sur son flanc gauche, devise de la Navy gravée dans sa chair. Même le prénom de son frère et la forme étoilée du grain de beauté sur son omoplate droite n'était plus un secret, tout comme ses choix de couleur en matière de sous-vêtements. Une femme aurait sans doute eu le droit de crier au sexisme en faisant valoir qu'elle n'était pas un bout de viande, mais Lawrence était un homme et sportif qui plus est, alors il n'avait que le droit de la fermer, à l'évidence. Après une journée à errer dans les couloirs en tentant d'ignorer le côté dégradant de la chose, et non sans une certaine frustration à l'idée de devoir reporter à la semaine suivante - peut-être - son exploration des extérieurs, Lawrence s'était néanmoins fait une raison ... pas le choix, c'était à lui de s'adapter. L'heure tournant et les couloirs n'étant pas particulièrement chauds quand on n'avait rien sur le dos, il avait pris le chemin de la cuisine dans l'idée de se faire un thé, un café, n'importe quoi d'un peu chaud, idée qui de toute évidence n'avait pas germé uniquement dans son esprit. « Bonsoir. » Rendant à Naveen le sourire qu'il venait de lui adresser, le barbu avait traversé la pièce tandis que l'indien s'interrompait un instant, visiblement perturbé. Il avait besoin de s'habituer disait-il, et comprenant qu'il faisait référence à sa "tenue" Lawrence avait soupiré avec résignation « Et moi donc. » Mais il doutait de s'habituer, et ne se réjouissait pas à l'idée que chacune de ses conversations de cette semaine soit empreinte d'un certain inconfort, tant de sa propre part que de celle de son interlocuteur. « Faut croire que si tu fais du sport on te catalogue directement comme ayant un besoin sous-jacent de t'exhiber à la moindre occasion. » Conscient néanmoins que Naveen avait sans doute mieux à faire que de l'écouter se plaindre, il avait fait mine de chasser son agacement d'un revers de la main avant de prendre place sur l'une des chaises de bar de la pièce. « C'est vrai ? J'espérais aussi, même si pour toi je ne m'inquiétais pas trop. » La production ne se serait pas privée d'une dose d'exotisme au physique aussi avantageux, et Naveen lui donnait l'impression d'une force tranquille qu'il faisait toujours bon avoir sous la main, qui plus est. Également serviable, puisqu'il n'avait pas tardé à lui proposer de lui préparer un thé, Lawrence n'allait pas refuser la proposition à la fois parce que c'était ce qui l'avait poussé jusqu'à la cuisine en premier lieu, et parce qu'il avait le sentiment que regarder Naveen préparer du thé irait plus loin que de regarder un type balancer deux sachets de thé dans de l'eau bouillante et basta. « Quel genre de vertus ? » le regard curieux, il avait rajouté « Mais je veux bien, oui, merci. » Observant Naveen s'affairer quelques instants, ses doigts s'amusant avec la salière abandonnée sur la table, il n'avait pas pu s'empêcher de faire remarquer d'un ton taquin « Tu fais aussi la cuisine, donc ? T'es vraiment bon à marier. » Il n'avait pas suffisamment côtoyé Naveen pour prétendre l'avoir cerné, mais il avait l'intuition que c'était le genre de remarque qui pourrait le mettre vaguement mal à l'aise, ou le faire bafouiller un instant. Se rappelant alors de leur conversation de la semaine précédente, interrompue par l'arrivée d'un autre candidat, il avait d'ailleurs rajouté sur le ton de la conversation « Et je suis divorcé. » Reposant la salière, il avait relevé les yeux vers Naveen. « La semaine dernière,  tu m'as demandé si j'étais marié. » A vrai dire il ne savait pas vraiment si le divorce était quelque chose de répandu - et de bien perçu - là d'où venait Naveen. Mais puisqu'il ne semblait pas du genre à porter des jugements hâtifs, Lawrence ne voyait pas de raison de ne pas dire la vérité.

Lawrence ne savait pas vraiment ce qu'il croyait, en fait ... Il n'irait pas jusqu'à crier au complot, mais il restait clair et net pour lui que s'il ne s'agissait que de hasard la production avait du se frotter les mains au même titre qu'elle l'aurait fait si le lot était tombé sur Achille, Lloyd, ou même Naveen bien que ce dernier semble empreint d'un certain malaise rien qu'à l'idée d'y penser. « Je ne pense pas que raser les murs soit la meilleure façon de s'assurer une semaine supplémentaire ici. » Il en était même pratiquement certain, la production n'avait sans doute pas choisi ses candidats pour les voir rester cachés dans un coin à attendre sagement que la semaine se passe. Qui plus est Lawrence avait bien trop de mal à rester en place, parvenir à le faire se tenir tranquille pendant plus d'une heure relevait déjà presque de l'exploit. Le point de vue de Naveen sur la question l'avait finalement fait relativiser un peu en se disant que mieux valait lui que l'indien, peut-être ... Il n'était pas à l'aise, certes, et il craignait un peu de l'image que cela pourrait renvoyer de lui d'un point de vie professionnel, mais en soit il s'était un peu résigné et il n'était pas mortifié à l'idée de passer la semaine comme ça. Il s'en remettrait. Semblant presque lire en partie dans ses pensées Naveen avait tenté de le rassurer au sujet de l'impact que cette petite plaisanterie pourrait avoir sur ses tentatives de se présenter professionnellement parlant comme quelqu'un de sérieux. « Je ne sais pas ... certains pourraient finir par se lasser de mes frasques. Mais je verrai bien, j'ai l'habitude. » Il avait haussé les épaules, plus ou moins résigné. Il était habitué oui, à réparer les pots cassés à son propre sujet. Se trimballer peu vêtu dans un écran de télévision ce n'était qu'une goutte dans l'océan de ce qui pouvait être retenu contre lui, au fond. Chassant cela d'un revers de main il avait pris place sur une des chaises de la cuisine, ayant toujours l'impression de dévoiler un peu moins de son anatomie à moitié caché derrière une table ou un plan de travail. Naveen était de toute évidence le seul à douter de ses capacités à faire un bon candidat, mais étrangement Lawrence n'était pas plus étonné que cela « Je suis pratiquement certain que tu dois être un des seuls à ne pas croire en toi. » Parce que ce n'était clairement pas la confiance en lui qui semblait étouffer Naveen, au contraire. Il se demandait si c'était purement culturel, une modestie aussi exacerbée, ou bien si c'était simplement la personnalité de Naveen qui était faite ainsi. Acceptant en tout cas le thé que l'indien venait de lui proposer, il avait demandé non sans une certaine curiosité les vertus qu'il prêtait au thé, parce que si Lawrence était d'ordinaire plus café que thé lorsqu'il consommait ce dernier c'était simplement par goût ou par envie de changer momentanément une habitude. Il ignorait totalement que le thé puisse avoir d'autres avantages que celui-ci, et Naveen pourtant semblait en connaître un rayon à ce sujet « Oh, je touche du bois pour l'instant, oui. Mais je devrais peut-être me mettre au thé un peu plus sérieusement. » Si cela pouvait éviter que tous les excès familiaux dont il ait pu hériter ne reviennent lui sauter en pleine figure d'ici quelques années. Il devait bien y avoir quelqu'un parmi ses employés à même de préparer le thé avec la même connaissance que Naveen. Ce dernier semblait d'ailleurs cacher plus d'une capacité sous ses airs de type un peu gauche et timide, de quoi renforcer l'ait de gendre idéal qu'on pouvait déjà facilement lui prêter « Tu penses ? » Sa mère était donc à ce point obsédée par le mariage ? Pas étonnant que Naveen en ait fait son business. « Ça lui faisait peut-être simplement plaisir d'avoir une activité à partager avec toi. » Et puis la famille semblait être quelque chose d'important pour le candidat, alors Lawrence se faisait un peu cette image clichée de la famille qui partageait plein d'activités ensemble simplement pour le plaisir de le faire. Finalement curieux de la façon dont Naveen s'y prenait pour préparer le thé - et pas contre l'idée de pouvoir se débrouiller tout seul dans les jours qui suivraient - Lawrence s'était de nouveau levé pour observer un peu mieux ce qui se passait du côté du plan de travail, s'accoudant dans un coin tout en gardant une distance suffisante pour ne pas mettre son camarade mal à l'aise avec sa tenue. C'était un peu ironique, que l'évocation de la famille lui rappelle qu'il n'avait pas répondu à la question de Naveen concernant son mariage, mais puisqu'il y pensait il avait répondu, bien que son mariage ne soit clairement pas la meilleure de ses réussites. L'indien n'avait d'ailleurs pas vraiment de raison d'être désolé, ce n'était pas le genre de divorce dont on peinait à se remettre. « C'est moi, oui. » Et de son côté elle avait probablement plus pleuré sur la perte des dollars qui allaient avec Lawrence que sur la fin de leur couple. « Mariage arrangé ça a une connotation un peu négative, chez nous on préfère appeler ça un mariage de convenance. Mais le résultat est un peu le même, nous n'avions pas grand-chose en commun ... ça n'avait de mariage que le nom. » Façon polie de dire qu'ils n'avaient jamais vraiment pu s'entendre, et que la seule raison pour laquelle leur union avait duré si longtemps reposait sur les absences répétées de Lawrence lorsqu'il était encore dans la Navy. « C'est un choix, de ne pas être marié, ou c'est simplement que tu n'as pas encore rencontré celle à qui demander ? » En fait il se rendait compte qu'il avait demandé à Naveen s'il était marié mais pas vraiment s'il était en couple, alors qu'en définitive l'un n'entrainait pas forcément l'autre. « Ou celui. » quoi qu'il doutait que le mariage homosexuel passe aussi bien là d'où venait Naveen. « N'hésite pas à me rembarrer si je suis trop curieux. » lui avait-il finalement conseillé en esquissant un léger sourire. Il ne voulait pas donner l'impression de vouloir le mettre dans une position inconfortable. Attrapant machinalement une clémentine dans la panière de fruits posée au milieu de l'îlot central, il avait planté on ongle dans la peau et commencé à la retirer tout en profitant de l'odeur qui s'échappait du fruit, ses yeux se reposant sur Naveen tandis qu'il le questionnait à nouveau « Une fille. Rosie ... elle a six ans. » Et si Lawrence ne pouvait camoufler un sourire en évoquant sa petite, c'était assurément parce qu'au milieu de toutes les casseroles dont il avait pu se rendre coupable Rosie restait assurément la chose dont il était le plus fier.

Lawrence n'était pas tout à fait d'accord avec la manière de raisonner de Naveen, ou du moins il espérait en tout cas sincèrement que l'atteinte non négligeable à sa dignité qu'avait décidé de lui infliger la production ne le rendait pas aussi utile qu'une plante verte en terme de jeu. Semblant en tout cas craindre que ses paroles aient été mal interprétées l'indien avait tenté de bafouiller une justification maladroite, mais secouant vaguement la tête Lawrence lui avait donné raison « Oh, non tu as raison ... elle est déjà loin, ma dignité. Mais heureusement pour moi le ridicule ne tue pas, alors ... » Alors il n'y avait pas mort d'homme, littéralement. Préférant ne pas mettre Naveen plus mal à l'aise qu'il semblait déjà l'être en acceptant à voix haute le compliment indirect qu'il venait de lui faire, Lawrence s'était contenté d'un sourire amusé tandis que son camarade s'affairait à leur préparer le fameux thé. Selon le brun, il ne donnait pas l'air de quelqu'un qui avait déjà eu quelque chose à se reprocher, et Lawrence n'avait pas su retenir le rire nerveux qui venait de lui échapper « Ça c'est parce que j'essaye désespérément de me racheter une conduite. » Chose qui somme toute devait plutôt bien fonctionner s'il donnait au moins l'impression à quelqu'un de n'avoir rien à se reprocher. « Et si tu continues je vais finir par te demander des cours d'optimisme et de relativisation. » C'était en effet assez hors du commun cette manière qu'avait Naveen de toujours chercher le positif d'une situation, exercice mental dont Lawrence lui ne se donnait pas toujours la peine, souvent simplement irrité lorsque les choses n'allaient pas dans son sens. L'observant avec une certaine attention tandis qu'il s'affairait avec la théière, il avait fait preuve de curiosité concernant les vertus que Naveen prêtait à la boisson, boisson qui aux yeux de Lawrence n'était rien de plus qu'une alternative au café sympathique de temps à autres. A nouveau doucement amusé tandis que l'indien changeait momentanément de couleur, Lawrence avait haussé les épaules « Je vois ... chez nous une ou deux Tequila font généralement l'affaire, pour ça. » Tequila ou n'importe quelle autre boisson alcoolisée en définitive, bien que dans sa ville d'adoption la Tequila gagne haut la main le match face aux autres boissons. Toujours empreint d'une certaine curiosité, et surtout espérant secrètement pouvoir se débrouiller seul la prochaine fois qu'il devrait se faire un thé, il avait quitté la table à laquelle il s'était assis pour finalement aller s'appuyer contre le plan de travail et observer, toujours avec cette attention exacerbée qui le caractérisait. « Vous êtes beaucoup de frères et sœurs ? Je suppose que c'est toujours un peu difficile de voir partir ses enfants ... » Et peut-être Naveen était-il le plus jeune, ce qui pourrait d'autant plus l'expliquer. Lawrence n'avait pas de point de comparaison véritable, il avait été élevé par des gouvernantes plus que par ses propres parents, son père étant en son temps un homme extrêmement occupé, mais il se sentait déjà suffisamment possessif avec sa propre fille pour savoir qu'il n'avait aucune hâte à la voir atteindre l'âge où elle n'aurait plus besoin de lui ou de sa mère. Au fil de la discussion les deux hommes avaient en tout cas l'occasion de se rendre compte de leurs manières de vivre et de leurs visions totalement différentes ... Mais c'était intéressant pour Lawrence, parce qu'il y avait matière à tenter de comprendre l'autre sans essayer de lui imposer quelque chose ou de se justifier. Et il n'y avait rien qui l'agace plus que de devoir sans cesse se justifier. Son mariage ceci dit, plus encore que son divorce, n'était pas ce qu'il y avait de plus reluisant chez lui ... sans compter qu'il était un peu difficile d'en expliquer les tenants et les aboutissants. « Ça toujours été plus ou moins prévu, je crois. Je la connaissais depuis que j'étais môme, j'ai passé toutes mes vacances avec elle, ses parents étaient des amis de mon père ... on s'est jamais trop posé la question. Quand tu sais que tu vas finir avec quelqu'un tu ne perds pas de temps à chercher ailleurs. » Mais peut-être qu'ils auraient du, au fond, peut-être que cela leur aurait évité de se rendre compte bien trop tard que le début d'affection qu'ils avaient pu avoir l'un envers l'autre ne tiendrait jamais le choc face à l'impression de plus en plus pesante au fil des années d'être coincé dans quelque chose qui ne leur convenait absolument pas. « Mais il y a un peu de ça, oui, je n'y crois pas vraiment. Pas pour moi, du moins. » Il pensait simplement qu'il y avait des gens faits pour le mariage et d'autres qui ne l'étaient pas, et lui en l'occurrence ne l'était probablement pas. C'était simplement dommage qu'il ait du attendre dix ans pour s'en apercevoir. Naveen lui se rangeait en revanche sans aucun doute dans la catégorie de ceux qui étaient fait pour le mariage, et puisque Lawrence avait déjà eu l'occasion de lui demander s'il l'était ou pas il était curieux de savoir pourquoi un gaillard qui semblait savoir ce qu'il voulait ne l'avait pas encore obtenu ... Pas qu'il y ait urgence, mais enfin il était curieux. Argumentant d'abord de ne pas encore avoir fait la bonne rencontre le brun avait fini par se rectifier, pour avouer qu'il n'avait pas fait de rencontre tout court, à vrai dire. « Aucune, genre ... jamais jamais ? Même pas un petit béguin ? » C'est qu'il sentait le romantisme - voir même le côté fleur bleue - à plein nez, Naveen, alors Lawrence avait un peu de mal à croire qu'il n'en ait jamais pincé au moins pour quelqu'un. « Tu trouveras peut-être chaussure à ton pied ici, qui sait. » Il disait cela sans savoir s'il parlait sérieusement ou non, lui n'était clairement pas là pour ça mais il avait cru comprendre que certains s'inscrivaient à cette émission dans cette optique, alors pourquoi pas. Ils en étaient venus à parler d'enfants, et Lawrence déduisant du reste de la conversation que Naveen n'en avait pas encore, il avait avoué l'existence de Rosie sans pouvoir retenir le sourire et les petites étoiles dans les yeux qui allaient avec, parce que c'était peu que de dire que sa fille était la prunelle de ses yeux. Sourire qui malgré tout s'était figé un instant lorsque Naveen avait évoqué les fêtes de Noël et l'éventualité que Lawrence et lui puissent les passer ici ... Du moins c'était ce qu'on leur souhaitait. « Je suis rarement avec elle pour les fêtes. » s'était-il en tout cas contenté d'avouer à demi-mot avant de rajouter « Mais je me rattraperai quand je la verrai, c'est déjà prévu. » Peu importe que son assistante doive laisser le sapin décoré dans son bureau et les cadeaux posés à son pied jusqu'au mois de janvier, février ou même après ... Rosie ouvrirait ses cadeaux, et il aurait les deux yeux grands ouverts pour graver cette image dans un coin de sa tête, avec le reste. La proposition qui avait suivie avait laissé Lawrence un peu perplexe, et secouant la tête il avait décliné « Arrête, t'es fou. » Un peu perplexe devant la générosité exacerbée du candidat. Probablement une énième preuve qu'ils avaient été élevés dans deux univers totalement différents, Lawrence plus habitué à entendre son père répéter que le temps c'était de l'argent et que la générosité valait pour ceux qui n'étaient pas capable d'obtenir ce qu'ils désiraient par eux-même. « Et puis les bijoux de famille ça reste dans la famille ... si tu as une fille un jour tu sauras quoi lui offrir. » Et à la façon dont Naveen lui avait demandé s'il avait des enfants il avait cru deviner que si ce n'était pas encore son cas cela semblait être quelque chose qui lui faisait envie.