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Khadija

Khadija
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MessageSujet: 14/12 , 14.30 - any time at all.   14/12 , 14.30 - any time at all. EmptyLun 14 Déc 2015 - 10:30

ANY TIME AT ALL
@lawrence
Les ascenseurs, c’est vraiment le truc pour les feignants, excepté aux USA. Non mais attendez, Fake Lover, c’est pas huit étages, c’est un étage. Mais la production a le don du spectaculaire. Les ascenseurs sont divins, ornés d’or et de pourpre, aux miroirs immenses entourant la petite cabine – on se croirait dans un film. Khadi y entre dans un petit bond, légère sous le coup de l’amusement. Elle redevient une gamine de dix ans qui joue à la princesse. Face au miroir, elle croise son reflet, mais s’en désintéresse bien vite alors qu’elle aperçoit une silhouette arrivant derrière elle. Elle voit Lawrence s’approcher en l’observant dans le reflet, jusqu’à ce qu’il se pointe à l’entrée de l’ascenseur. Lors du dernier prime, Akela, rusé, a diffusé la vidéo d’eux avec Achille, dans la salle de sport, se défiant du regard, deux sourires narquois assez semblables sur leurs visages face à face – faisant naitre une certaine gêne chez la réincarnation du guerrier de Troie. Elle s’en souvient parfaitement : elle avait évité de poser les yeux sur Lawrence, presque nu à ce moment-là, et ce dernier l’avait accusée de le gêner en évitant de le regarder. Provocante, elle avait alors détaillé de haut en bas le corps de Lawrence, lui signalant que si elle ne l’avait pas respecté, elle l’aurait probablement maté comme peut le faire une fille sur le sable de la plage. Mais sachant que Lawrence est un homme élégant, tenant à son intimité, et plus gêné que la moyenne à l’idée de se retrouver en caleçon, elle avait tout essayé pour ne pas ajouter à son malaise. Echec, visiblement, puisqu’elle avait augmenté sa gêne plus qu’autre chose. Un mince sourire aux lèvres, elle l’observe entrer dans la cabine d’ascenseur avec elle, et son doigt presse le bouton « un » (puisqu’il n’y a que ça à monter). Ses yeux verts détaillent les vêtements que Lawrence a choisi pour entamer la semaine. Elégant, comme à son habitude, mais Khadi n’est pas en reste. Depuis qu’elle travaille dans la mode, elle a la possibilité d’assortir des pièces uniques entre elles, toutes offertes par des créateurs – français pour la plupart – avides d’apparaître à la télévision, sur un joli corps. Khadi ne comprend pas du tout le mystère-Lawrence ; par exemple, pourquoi porte-t-il des tenues de chef d’entreprise par-dessus un corps de rebelle ? Elle se souvient de ses muscles ronds et fermes, et aussi des nombreux tatouages qui recouvrent sa peau. Comme des pansements faits de diamants pour mieux cacher des cicatrices encore ouvertes… Mais Khadi, elle préfère de loin les blessures de la vie à tout ce qui brille et n’a jamais rien touché d’autre que les mains manucurées d’une vendeuse Dior. Ses yeux verts observent ceux de Lawrence et, avant qu’un des deux n’ait eu le temps de l’ouvrir, la production se débrouille avec malice pour arrêter l’ascenseur. Elle pense immédiatement à une panne contrôlée par les techniciens, parce qu’un ascenseur aussi neuf, récent, ne tombe pas en panne aussi facilement. Elle hausse un sourcil, avant de regarder la caméra d’un œil peu dupe qui dit « je sais très bien ce que vous venez de faire ». Ses yeux se reposent sur Lawrence. — Je crois qu’une entité supérieure a très envie de nous voir faire connaissance, remarque-t-elle à voix basse, amusée par la situation.
Lawrence

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MessageSujet: Re: 14/12 , 14.30 - any time at all.   14/12 , 14.30 - any time at all. EmptyMar 15 Déc 2015 - 9:48

Lawrence pouvait à première vue donner l'impression d'un homme trop habitué à n'avoir qu'à lever le petit doigt pour obtenir quelque chose, pour être capable de prendre lui-même l'initiative de se débrouiller pour accomplir certaines tâches. Et c'est vrai, il n'avait pas utilisé un balai depuis qu'il avait fait ses classes, n'avait jamais touché à une machine à laver, et s'il savait différencier les yeux fermés un P226 d'un P229 il était en revanche incapable de dire combien de temps devait cuire un œuf dur. Mais pour autant le barbu n'était pas de mauvaise volonté, et s'il ne connaissait pas grand-chose aux tâches qui incombaient à l'entretien d'une maison il essayait malgré tout dans le nid de se rendre utile quand il le pouvait, en faisant la vaisselle ou en se proposant pour aider à préparer un repas pourvu qu'on lui dise quoi faire et qu'on ne le lâche pas dans la cuisine en espérant de lui qu'il sache se débrouiller. Il craignait un peu d'être accusé d'en faire moins que les autres ici, et de se tailler à tort la réputation de quelqu'un qui prenait ses camarades pour du personnel de maison ; Il voulait mettre la main à la pâte, persuadé que ce qu'il apprenait ici pourrait toujours lui être utile un jour ... Qui sait, peut-être cela lui permettrait-il même de voir les choses sous un nouvel angle une fois de retour au bercail. Ayant donc ce midi-là observé avec attention les faits et gestes d'Achille, et suivi ses directives tandis qu'ils s'étaient mis en tête de faire des frites, il s'était ensuite proposé de s'occuper de la vaisselle. Une éponge, un peu de liquide vaisselle et un lavabo, c'était bien la seule chose qu'il puisse faire sans devoir s'abaisser à demander comment s'en sortir. Sa besogne enfin terminée il s'était enfin mis dans la tête d'aller explorer plus en détails les extérieurs, ceux-là même dont il n'avait pas pu profiter la semaine précédente, la faute à une tenue totalement inadaptée à une balade au contact de la - capricieuse - météo irlandaise. Il avait fait un rapide tour du propriétaire ce matin, après sa séance de sport journalière, mais il n'avait pas pris le temps de s'intéresser en détail aux différents lieux, notamment concernant cette fête foraine, qui l'intriguait pour le simple fait que Lawrence n'avait jamais mis les pieds dans quelque chose de semblable. Il avait emmené Rosie à Disneyland pour son anniversaire, l'année précédente, mais cela ne lui semblait pas du tout comparable. Très peu friand des ascenseurs il n'avait pas prévu d'emprunter celui du nid, mais lorsque passait à proximité des escaliers il avait vu la silhouette de Khadija s'y engouffrer il s'était inexplicablement décidé à lui emboiter le pas et s'était de ce fait glissé dans la cabine juste avant que les portes ne s'en referment. Croisant d'abord le regard de la jeune femme à travers le miroir qui tapissait le fond de l'ascenseur, il les avait détaillés un peu plus longuement - elle et sa tenue - tandis qu'elle pressait le bouton qui devait les emmener au premier (et unique) étage du bâtiment. Leur vision glissant à nouveau l'un vers l'autre ils donnaient l'impression de se défier du regard, une nouvelle fois, et tandis que la cabine s'immobilisait sans pour autant les libérer, provoquant chez Lawrence un rictus narquois tant tout cela devenait affreusement prévisible, il s'était adossé au miroir en croisant les bras. « Ou très envie de voir dans quelle catégorie nous classer. » A situation cousue de fil blanc probablement scénarios répétés cent fois sous les yeux de la production, qui devait sans aucun doute avoir ses propres théories à ce sujet. Mais soit, faire connaissance qu'elle disait, rictus amusé à l'appui ... il n'était pas contre, lui. Il se demandait simplement comment il était censé s'y prendre puisqu'elle lui tenait depuis le départ rigueur de choses qu'il ne faisait ou ne disait pourtant pas en pensant à mal. « Je pensais pourtant en avoir dévoilé suffisamment la semaine dernière. » Sourire narquois pour aller avec un air légèrement amusé, il avait décroisé les bras et observé un court instant de silence avant de se décider à questionner « Il y a des gens qui te manquent, dehors ? » Il aurait certes pu se contenter de quelque chose d'un peu plus trivial, d'une question bateau sur sa couleur préférée ou autre chose du même genre, mais il avait décidé de la prendre au mot et il n'y avait selon lui pas meilleur moyen d'en apprendre plus sur quelqu'un qu'en étudiant les personnes qui gravitaient autour et faisaient sa vie.
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MessageSujet: Re: 14/12 , 14.30 - any time at all.   14/12 , 14.30 - any time at all. EmptyMar 15 Déc 2015 - 11:23

C’est agaçant, ce rictus un peu narquois et hautain planté sur le visage d’un homme sexy. On ne saurait se décider entre l’envie de fondre devant lui et de lui en coller une. Toujours indécise, Khadija darde son regard vert sur celui de Lawrence, songeant au rythme de ses paroles aux idées qu’elles font naitre en elle. Quelle catégorie, eux deux ? Difficile à dire, même pour Akela lui-même, pourtant très doué dans le décryptage des relations humaines nouées au sein du nid. Ils sont fiers, tous les deux, indépendants et forts. On dit que les contraires s’attirent, c’est vrai, et les caractères qui se ressemblent ont souvent tendance, quand ils sont puissants, à se défier avant de se décider entre l’amour et la haine. Lawrence n’a plus l’air gêné le moins du monde à présent qu’il a passé quelque tissu sur son corps, elle le remarque tandis qu’il en plaisante, faisant écho à son dévoilement de la semaine précédente. Elle hausse un sourcil, un sourire en coin naissant sur ses lèvres roses. — Je suis certaine que ce n’était pas le plus intéressant, elle souffle, faussement sucrée et plus sur le ton de la plaisanterie que de la séduction à deux balles. C’est pourtant vrai, au fond, qu’elle s’intéresse aux gens pour ce qu’ils ont dans le ventre que pour la forme de leur ventre. Ses anciens partenaires étaient (et son toujours) sportifs, voire sportifs de haut niveau. Des corps musclés par l’effort, le sport, la tension. Des nerveux, pour la plupart, capables de foncer avec elle sans regarder derrière eux et d’éviter de se projeter abusivement dans un futur qui reste, de toute manière, imprévisible. Khadija croise ses jambes, essayant de déterminer quelle position pourrait être la plus agréable étant donné qu’ils sont visiblement coincés là pour un moment. La question de Lawrence a beau être banale, elle ne lui a jamais été posée. Elle y réfléchit avant de répondre, les visages de ses parents et de ses amis défilant dans son esprit. Papa et son sourire fier lorsqu’elle s’exprime en bombant le torse, papa et ses histoires de souvenirs d’enfance… Maman et ses inquiétudes, la petite ride entre ses sourcils qui se plisse à presque chaque fois que Khadi énonce un projet… Le groupe de surf, les vannes, les joints, le polissage des planches, la main de Julien qui lui appuie sur la tête pour la maintenir dans l’eau pendant qu’elle se débat en se tordant de rire… — L’océan, murmure-t-elle, le regard perdu ailleurs. Elle bat des cils et repose ses yeux sur Lawrence. — Je suis hyperactive, elle explique d’un ton neutre. — Je mets énormément de choses dans mon activité de surfeuse. Pression, peurs diverses, angoisses de la mort, frayeurs de vivre, incertitudes sur l’avenir, peines, déceptions, espoirs… Tout ce qui, sans l’océan, lui ferait exploser la tête. Tout passe dans la concentration, au creux du rouleau immense, et la petite fenêtre en bout de tube ouverte sur le ciel, la vie. Elle se souvient que Lawrence est divorcé, et papa d’une enfant, ils l’ont dit lors du premier prime, et elle a retenu quels sont les candidats qui sont déjà mère ou père. C’est important, parce qu’on a l’impression qu’ils ont laissé dehors plus de choses que ceux qui n’ont jamais donné la vie. — Et toi, ta petite ? Un sourire vient naturellement éclairer son visage. — La production permet-elle aux parents du nid d’avoir des nouvelles de leurs enfants ? Ce serait on ne peut plus légitime, songe-t-elle en imaginant son Lloyd si jamais la prod le laissait revoir Mei une heure ou deux dans les coulisses, la prendre dans ses bras, la rassurer… se rassurer lui-même.
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MessageSujet: Re: 14/12 , 14.30 - any time at all.   14/12 , 14.30 - any time at all. EmptyMer 16 Déc 2015 - 21:26

Inconsciemment Lawrence devait bien se douter de l'issue probable à une situation qui impliquait que deux candidats soient enfermés en même temps dans une cabine d'ascenseur. Particulièrement quand ces deux candidats donnaient tour à tour l'impression de se jauger ou de vouloir s'étriper. Pourtant il s'était engouffré dans l'ascenseur sans hésitation, et maintenant que la cabine était immobilisée entre les deux étages il ne semblait ni surpris ni particulièrement agacé ... Tout juste un peu blasé, tant la situation était prévisible. Mais au moins aujourd'hui Lawrence était de nouveau dans une tenue décente, évitant à la situation de basculer dans le légèrement bizarre ... Ils pouvaient même faire connaissance, si Khadi y tenait réellement, et puisqu'elle semblait persuadée que le plus intéressant chez lui ne se situait pas dans ce qu'il avait du laisser à la vue de tous durant toute la semaine précédente. Un sourire narquois s'était étiré sur les lèvres de Lawrence, à nouveau, tandis qu'il hésitait sur la valeur et le sens à donner à une telle réflexion. Plutôt que de répondre il avait cependant saisi l'occasion de poser une question le premier, car en définitive il n'avait toujours pas été capable de cerner quoi que ce soit concernant Khadija, comme si derrière son répondant et sa capacité à prendre rapidement la mouche le signal était brouillé, impossible à capter pour tenter de savoir à qui il avait affaire. Même la réponse à sa question restait finalement une énigme, et bien qu'arrachant à Lawrence un sourire amusé tandis qu'il répondait « Je comprends. Chacun sa soupape de sécurité. » Il était bien trop accro au sport pour tenter de dire le contraire, de toute façon. Bien que la sienne, de soupape, ne se situe pas tant dans sa présence assidue dans une salle de sport que dans la pratique de son autre sport de prédilection. « Mais quand je disais "gens" je pensais plutôt à des êtres humains. » Rictus amusé, comme pour lui signifier qu'il en faudrait un peu plus si elle espérait sincèrement éviter sa question. Un "je n'ai pas envie d'y répondre" serait dans ce cas-là probablement plus efficace, de même que n'importe quelle autre réponse éclairerait sans doute sa lanterne. Sans qu'il n'en soit vraiment étonné en tout cas il l'avait observée adopter un sourire calme tandis qu'elle lui retournait la question, posant une présomption en évoquant sa fille sans prendre trop de risque de se tromper. « Pas à ma connaissance, non. » qu'il avait répondu avec résignation quant à savoir si la production permettait aux candidats parents d'avoir des nouvelles de leurs rejetons. On n'avait rien proposé de la sorte à Lawrence en tout cas, bien que contrairement à Lloyd lui n'aurait peut-être pas été beaucoup plus avancé si tel avait été le cas. « Je ne la vois pas beaucoup, je ne suis plus en très bons termes avec sa mère ... alors elle me manque autant qu'elle me manquerait si j'étais dehors. » Autrement dit il avait l'habitude, quelque part. Ça ne lui convenait pas, c'était même sa principale source de contrariété depuis ces derniers mois, mais c'était une situation qu'il avait déjà eu le temps d'apprendre à apprivoiser, et qu'il surmontait en se raccrochant à l'idée que cela ne pouvait être que temporaire. « Je suis désolé si je t'ai froissé, la dernière fois. » Toujours avec cette tendance à passer du coq à l'âne en suivant le fil de ce qui se passait dans sa tête, sans se soucier vraiment d'être difficile à suivre pour les autres. Il avait toujours en tête leur première discussion, la façon dont elle avait pris la mouche, et la manière dont irrité il s'était engouffré dans la brèche. Pour une histoire de prénom, qui plus est, c'était encore plus ridicule que la raison pour laquelle Moïra et lui s'étaient pris en grippe ... et avec Moïra il n'aurait plus l'occasion de rectifier le tir, alors il essayait cette fois-ci de faire un effort, et de prendre sur lui.
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MessageSujet: Re: 14/12 , 14.30 - any time at all.   14/12 , 14.30 - any time at all. EmptyJeu 17 Déc 2015 - 10:25

Soupape de sécurité ? Avec son sérieux, son humour pince sans rire, son vocabulaire et son physique, Lawrence a des airs de militaires… Elle ne saurait se souvenir avec précisions de sa présentation, pourtant diffusée pendant le premier prime. Elle évacue pourtant rapidement l’idée de la carrière dans l’armée : ne lui a-t-il pas confié plus tôt que ses parents l’avaient nommé Lawrence par volonté de choisir un prénom pompeux ? Une lignée bourgeoise, ou aristocratique, ne destine sans doute pas son fils à un avenir militaire… Un nouveau rictus sur les lèvres, Lawrence lui précise sa question : êtres humains. Elle penche sa tête sur la côté avec légèreté. — Eh bien, mes amis, ceux qui partagent ma passion et avec lesquels je surfe presque à longueur de temps, dit-elle sur un ton d’évidence. — Un est un groupe très soudé, ajoute-t-elle dans un bref sourire, en songeant à la dizaine de membres qui compose leur équipe de surf. Un sport certes individuel, mais pas solitaire, du moins pas pour eux. Ils peuvent passer des heures, assis sur le sable, à s’observer surfer les uns les autres. Se conseiller, se féliciter, s’admirer. Elle a évoqué, de son côté, non pas une femme ou des amis, mais la fille de Lawrence. Elle imagine que si quelqu’un doit lui manquer, c’est bien elle. Peut-être accorde-t-elle trop d’importance à la progéniture. Elle ne doute pas, de son côté, que son papa puisse manquer à la fille de Lawrence. Est-il un bon père ? Elle se pose la question au moment où Lawrence lui confie qu’ils ne se voient pas beaucoup. La faute à sa relation avec son ex-femme, visiblement. Elle hoche doucement la tête, sans prendre le risque de lui faire croire qu’elle comprend. Non, elle ne comprend pas, parce qu’elle n’est ni mariée, ni divorcée, ni mère. Elle a beau ne pas avoir avec Lawrence les mêmes réflexes de compassion et de tendresse qu’elle peut avoir avec Lloyd, elle ne peut s’empêcher de froncer les sourcils, sous le coup de la réflexion. — Il y a pourtant des lois, entame-t-elle sur l’interrogative. — Tu n’as pas pu obtenir la garde partagée ? Si non, qu’a-t-il bien pu faire pour qu’un juge impartial soit convaincu que la petite serait plus heureuse avec sa mère ? Elle sait qu’elle va peut-être trop loin dans les questions, mais après tout, pourquoi pas ? Ils sont filmés. L’ex-femme de Lawrence regarde peut-être. Cela pourrait être l’occasion de faire changer les choses… Surprise par ce brusque changement de sujet, Khadija pose sur Lawrence un regard étonné. A quoi fait-il allusion ? Sans doute à leur face à face un peu ironique dans la salle de sport… Du moins, elle ne voit que ça. Elle hausse les épaules. — Ce n’est rien. Je ne voulais surtout pas te mettre mal à l’aise… ce que j’ai totalement raté… Et tu me l’as fait remarquer, conclut-elle dans un sourire moqueur. Lawrence n’avait pas été des plus gentleman en lui signalant qu’elle le gênant en évitant de tout son cœur de l’observer nu. Khadi n’avait fait que ce qu’elle aurait aimé qu’il fasse si elle s’était elle-même retrouvée en petite tenue sous ses yeux. Les malentendus, ça arrive. — Beaucoup de gens t’apprécient vraiment ici, je ne veux pas m’arrêter à ça, elle ajoute dans un sourire, cette fois, sincère. Elle pense notamment à Veen, dont elle sait qu’il aime bien Lawrence, ainsi qu’à son classement de popularité. Les personnes qui ont pu le voir interagir ont décidé de l’aimer et le soutenir ; ce n’est pas pour rien.
Lawrence

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MessageSujet: Re: 14/12 , 14.30 - any time at all.   14/12 , 14.30 - any time at all. EmptySam 19 Déc 2015 - 21:44

Éluder lorsqu'il n'obtenait pas de réponse à une question n'était pas dans les manières de faire de Lawrence, plutôt du genre obstiné. Têtu comme un vieil âne, comme le disait souvent son associé. C'était donc un peu par principe qu'il avait précisé sa pensée quant à la question qu'il avait précédemment posé à Khadija, parce que quand il demandait quelque chose il aimait avoir une réponse ... et puis, elle le rendait curieux. Il ne savait pas vraiment quelle opinion se faire d'elle mais ce qu'il savait en revanche c'était qu'elle le rendait curieux, sans qu'il ne s'explique pourquoi. Peut-être sa façon de répondre par énigmes et sans aller droit au but, justement, tout le contraire de lui en somme. Dans sa réponse également elle creusait un peu plus leur différence, la belle s'inscrivant dans ce genre de personnalités qui évoluaient en bande, avec le besoin d'une groupe comme ciment d'une existence qui ne prenait de sens qu'à plusieurs. Lawrence avait été conditionné à la notion de groupe par des années à vivre et à penser comme un militaire, mais jamais il n'avait été capable de penser de la même manière sorti de ce cadre particulier, incapable de le transposer à son cadre familial toujours bacal peu importe les formes qu'il avait pris au fil des années, ou à un cadre amical dont il n'avait jamais cru à la réelle existence, parce que dans le milieu de requins où on l'avait élevé on n'avait peu voir pas du tout de vrais amis. Laissant finalement la conversation dériver vers lui, puisque Khadija lui avait retourné sa question, il avait avoué à demi-mot et sans aucune fierté ce qu'il en était de sa relation avec Rosie. Il y avait des lois oui, mais les lois au fond n'existaient que pour être interprétées à charge ou à décharge de quelqu'un. « Preuve que faire un enfant avec une avocate est à double tranchant. » Une avocate brillante qui plus est, il était bien placé pour le savoir. Loin de lui l'envie de s'étendre là-dessus ceci dit, car si Lawrence ne rechignait jamais à parler de sa fille, puisqu'elle représentait ni plus ni moins le centre de son univers, évoquer les raisons pour lesquelles il ne pouvait pas être le père qu'il avait envie d'être pour elle n'était pas ce qu'il avait de plus glorieux à raconter. Particulièrement face à quelqu'un qui semblait déjà ne pas avoir une image particulièrement positive de sa personne. Il n'avait rien fait pour, poutant, ou du moins pas consciemment ... et pourtant, dieu sait que Lawrence savait comment s'y prendre lorsqu'il avait décidé de s'auto-saboter. Souhaitant d'ailleurs dissiper le malentendu de la semaine précédente il avait ravalé sa fierté pour s'excuser, sans trop savoir de quoi au juste si ce n'était de l'impression de l'avoir froissée, pour la seconde fois en deux semaines. « Et je manque parfois un peu de tact. » avait-il finalement admis alors qu'elle adhérait à la thèse du malentendu. Qui n'expliquait pas forcément l'atmosphère électrique et le ton sur la défensive de la jeune femme, mais soit. Celle-ci avait d'ailleurs ajouté ne pas souhaiter s'en tenir à cela puisque d'autres candidats qu'elle se faisaient une meilleure opinion de Lawrence, sans que ce dernier ne la juge plus méritée non plus. Haussant les épaules il s'était contenté de faire remarquer « Mais ce qui m'intéresserait c'est que tu te fasses ta propre opinion. Basée sur autre chose que l'avis des autres candidats, et de ce que t'évoque mon prénom, ou les gages foireux de la production. » Il avait décroisé lentement les bras, comme pour donner l'impression d'être moins fermé, et donc de bonne foi « Et comme ça je pourrais me faire une autre opinion à ton sujet que celle de la candidate qui prend la mouche pour un rien. » Cela pouvait ressembler à un reproche déguisé, mais pourtantce n'en était pas un. Ce n'était rien de plus que la tendance de Lawrence à ne pas savoir mâcher ses mots lorsqu'il avait quelque chose à faire remarquer. Et avant qu'ils n'aient eu le temps l'un et l'autre de rajouter quoi que ce soit de plus la cabine s'était remise en mouvement, pour s'ouvrir enfin sur le premier étage tandis que le barbu commentait d'un ton narquois « Le type derrière la caméra devait espérer qu'on se batte comme deux chiffonniers, ou bien qu'on réalise un de ses fantasmes. Ou les deux à la fois. » Probablement que c'était même là la seule utilité d'avoir mis un ascenseur dans cette baraque, puisqu'aucun candidat ne semblait en incapacité physique de gravir une poignée de marches. « Mauvaise pioche. » Et adressant un sourire narquois à la caméra dans l'angle de la cabine et un clin d'oeil fugace à sa camarade, Lawrence avait pris le chemin du bar-bibliothèque, sans se presser.

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