J'étais un perdue dans mes pensées, me baladant un peu aux hasard dans le parc d'attraction, quand je tombais sur Lawrence prêt de l'attrape peluche. Sa question était tout à fait légitime, mais en même temps, il y avait des choix que l'on faisait sans vraiment réfléchir et d'autre au contraire qui était issue d'une grande réflexion. Le fait d'utiliser des jokers lors de la rubrique de Rowan faisait partie de cette seconde catégorie. Je n'avais pas fait cela par manque d'envie de prendre des risques, mais plus par désir de me confronter aux gages de l'animatrice. Es
J'aurais pu citer des noms cela ne m'aurait pas dérangé. Je voulais juste m'amuser un peu en me confrontant à l'un des gages de Rowan c'est tout.
Après je ne m'attendais pas à un tel gage. Faire un calin à Colin chaque matin, c'était presque impossible. Mais bon, pour le moment on peut dire que je ne m'en sortais pas trop mal. Cela dit, je regardais les peluches, toutes vraiment mignonne. J'avais cru comprendre que Lawrence avait un peu de mal avec cette appareil et en tant que partenaire je lui proposais mon aide :
J'ai entendu dire que t'arrivais pas à attraper une de ces peluches, si tu veux je peux essayer.
Je comptais de toute manière essayer quoiqu'il arrive donc, si en plus de cela ça pouvait rendre service, c'était mieux :
Tu voudrais laquelle ?
Elles étaient toutes très jolies. Après ça dépendait à qui il voulait offrir cette peluche, même si je me doutais bien que ce cadeau serait pour sa fille.  Quoi qu'il arrive, la simple idée de l'aider me faisait bien plaisir et je m'appliquerais au maximum pour tenter d'attraper la dite peluche.

Je me promène, à croire qu’être enrhumé et à moitié défoncée en permanence me donne très envie de profiter du paysage. Il n’y a pas grand-chose à faire et le temps passe encore plus lentement avec une vilaine goutte qui, peu importe le nombre de mouchoirs venus l’essuyer, continue de couler et de m’emmerder. Je ne suis pas de ce groupe de personnes qui reniflent, combien de fois ais-je fait la réflexion à mon fils lorsqu’il était plus jeune, et aujourd’hui encore d’ailleurs, lorsqu’il était malade et qu’il préférait renifler comme un porc plutôt que d’utiliser un kleenex pour se moucher. Le pire dans tout cela c’est que la gorge en prend un vilain coup ensuite et que la toux emboite le pas aux symptômes liés au rhume. Chacun est libre de faire comme il souhaite cela dit, j’ai opté pour l’épuisement des ressources de mouchoirs du coin et je suis à deux doigts d’aller faire un concours du plus gros nez rouge avec le vilain clown creepy qui anime la grande roue. Encore un ou deux mouchoirs et j’aurais atteint le prochain niveau en la matière… A défaut, et en attendant, j’aperçois deux de mes camarades près des attrapes peluches, je n’ai pas réussi à avoir mon minion la semaine dernière aux côtés de Gaël, pourraient-ils conjurer le mauvais sort ? Je me lance, grillée par un éternuement tout sauf gracieux. « A mes souhaits… » On n’est jamais mieux servi que par soi-même n’est-ce pas ? « Zélie, tu essaierais de m’avoir un minion aussi ? Je suis nulle à ce truc ! »