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 blurry face (24/01 17h30)

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Enola

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MessageSujet: blurry face (24/01 17h30)   blurry face (24/01 17h30) EmptyLun 18 Jan 2016 - 21:25


Habituée à toujours tout prévoir à l'avance, la jeune femme avait déjà préparé sa tenue pour le prime de ce soir depuis déjà quelques jours. A vrai dire, elle n'avait que ça à faire de réfléchir à ce qu'elle allait porter chaque dimanche puisqu'ils étaient censés être toujours au top de l'élégance prime après prime. Rien n'était jamais laissé au hasard avec Enola, il fallait qu'elle ait mûrement réfléchi avant de se lancer dans quoi que ce soit et les tenues qu'elle portait à chaque apparition ne dérogeaient pas à cette règle. Finalement, cette semaine, elle avait opté pour une petite robe noire en dentelle, rien de bien original si ce n'est sa symbolique. C'était un cadeau d'Adam, le genre de cadeau qu'il lui offrait à chaque fois qu'elle était contrariée. La salvadorienne n'était pas le genre de femme qu'on achetait avec des cadeaux mais elle n'avait jamais eu le courage de lui avouer, sûrement parce qu'il était le genre d'homme peu présent et beaucoup trop maladroit avec les femmes pour s'en rendre compte. Alors elle acceptait, comme toujours, avec un sourire faussement plaqué sur les lèvres. Cette petite robe noir, c'était son dernier cadeau venant de lui avant qu'il ne s'en aille à l'autre bout du monde pour jouer les héros. Funeste présage quand on y repensait. Enola n'avait jamais eu le courage de la jeter même si c'était le sort qu'elle avait réservé à tous ces autres cadeaux après sa mort, elle tenait à la porter encore et toujours parce que ce petit bout de tissu revêtait une importance toute particulière à ses yeux. L'heure du prime approchait lorsqu'elle avait pris la direction du dressing pour enfiler sa tenue qu'elle avait soigneusement mis de côté le matin même. Sauf qu'en entrant dans le dressing, elle n'y était plus. Aucune trace de la petite robe noire en dentelle qu'elle comptait porter ce soir là. Elle fronce les sourcils, elle ne comprend pas. Sa robe, elle était là, sur un cintre et maintenant elle n'est plus. Elle s'approche des lieux du crime pour vérifier que sa vision ne lui joue pas des tours mais toujours rien. Mais où est-elle passée ? Prise de panique, elle se met à fouiller frénétiquement dans sa penderie avec le mince espoir de retrouver sa tenue. Rien, toujours rien. Elle ne comprend toujours pas, elle tourne en rond un peu partout. Si jamais elle retrouve le candidat qui a osé lui voler sa robe, il risque de passer un sale quart d'heure. Tout mais pas cette robe. La porte s'ouvre sur un autre candidat, Lawrence qui semble avoir eu la même idée qu'elle à l'approche du prime. Sauf qu'Enola est tellement perturbée par cette disparition qu'elle n'a même plus la force de lui sourire. « Je ne comprends pas, je ne comprends vraiment pas  ». Elle souffle en s'approchant de sa penderie pour y jeter un dernier coup d’œil sous le regard interloqué de son camarade. Juste au cas où. « Ma robe ... elle est plus là  ». Elle tente d'expliquer tant bien que mal même si la simple idée d'avoir perdu cette robe suffit à la rendre totalement incohérente dans ses propos. « C'était un cadeau Lawrence ». Elle précise dans un souffle avant de baisser totalement les bras, sa robe est perdue à tout jamais, elle n'a plus aucun espoir de la retrouver maintenant et elle ne va certainement pas fouiller dans les affaires de ses camarades pour essayer de la chercher. Tant pis pour elle, c'est de sa faute après tout. « C'est bon je ... j'me calme. C'est pas grave c'est qu'une robe après tout, c'est pas la fin du monde ». Elle essaye de se convaincre tant bien que mal en vrillant son regard dans celui du barbu pour essayer de se calmer. Lawrence, lui qui était toujours d'un calme olympien en toute circonstance et qu'elle n'avait jamais vu flancher. C'était encore un coup de la production avec leur fantôme en mousse qui hantait le dressing nuit et jour en dérobant les effets personnels des candidats du nid. « Je les déteste ». Elle souffle hargneuse à l'égard de la production qui n'avait pas eu de meilleure idée que de dérober la robe qui avait le plus d'importance à ses yeux. Encore un peu fébrile, elle laisse ses doigts caresser l’étoffe des autres pièces de sa penderie pour se rassurer.  
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MessageSujet: Re: blurry face (24/01 17h30)   blurry face (24/01 17h30) EmptyMer 20 Jan 2016 - 0:02

Comme souvent Lawrence espérait bien échapper à la cohue d'avant-prime dans le dressing et la salle de bain en montant préparer ses affaires avec un peu d'avance. Le dimanche il aimait bien passer l'après-midi à la piscine ou à la salle de sport, sans doute dans un besoin d'occuper ses muscles à défaut de pouvoir occuper son esprit ; Ils étaient arrivés à un stade où voir un banc de nominés sans au moins une personne pour qui s'inquiéter du départ potentiel n'était plus possible, et Lawrence était bien le premier surpris de voir qu'il s'était attaché à la présence de certaines âmes, dans le nid. Surveillant l'heure il avait quitté le bassin chloré suffisamment tôt pour pouvoir passer à la douche avant que la salle de bain ne se retrouve envahie des candidates cherchant un miroir pour se maquiller, et enfilant à nouveau ses vêtements de la journée le temps que l'après-midi s'achève il avait malgré tout pris le chemin du dressing pour y mettre de côté le costume qu'il comptait enfiler pour la soirée. Et tombant contre toute attente sur une Enola déjà occupée de son côté du dressing il s'apprêtait à la saluer lorsque son expression l'en avait dissuadé, lui arrachant à la place un « Est-ce ça va ? » curieux, parce que la jeune femme justement ne semblait pas dans son état normal. Elle semblait marmonner dans son coin, elle ne comprenait pas mais il ne savait pas quoi, et finalement elle avait relevé les yeux vers lui. Sa robe n'était plus là, disait-elle, et à la manière dont elle avait précisé qu'il s'agissait d'un cadeau il avait compris que c'était la valeur sentimentale qu'elle attachait au vêtement qui la mettait dans un tel état. « Comment ça elle n'est plus là ? » Elle ne pouvait pas s'être évaporée, les vêtements ne disparaissaient pas tous seuls ... ou du moins c'est ce qu'il s'apprêtait à dire pour faire preuve d'un peu de bon sens, avant de se rappeler où ils se trouvaient. Évidemment, qu'ici des choses disparaissaient. Et tandis qu'il écoutait Enola dire qu'elle se calmer en tentant de rationaliser, il voyait bien qu'elle faisait tout le contraire ; Il le voyait et il le savait, parce qu'il était à peu de chose près dans le même état deux semaines plus tôt en constatant la disparition de sa montre. « Okay, non, viens-là. » L'attrapant par le bout des doigts comme s'il n'osait pas trop, il lui avait indiqué le fauteuil posé près du grand miroir posé dans l'angle de la pièce pour qu'elle s'y assoie. « Respire deux minutes, on va la retrouver, ta robe. » Quitte à aller faire un sit-in dans la cabane en bois, pourquoi pas, parce que les plaisanteries les plus courtes étaient les meilleures. « Tu es sûre que ce n'est pas une candidate qui te l'aurait empruntée ? » Après tout il y avait de quoi penser que les tenues d'Enola lors des primes puissent faire des envieuses, Lawrence était le premier à reconnaître que les tenues de la salvadorienne étaient presque toujours celles qui attiraient son regard. « Mais elle n'est pas perdue, tu vas la récupérer. » Du moins il lui semblait savoir que la plupart des candidats qui s'étaient plaint d'avoir perdu un objet de leur penderie, lui y compris, avaient tous fini par retrouver leurs affaires ensuite. Désignant d'ailleurs la montre qui brillait à son poignet il avait rajouté « Elle a disparu pendant deux jours et finalement je l'ai retrouvée là où j'étais certain de l'avoir laissée en premier lieu. » Tentative sans doute de la production de leur faire croire qu'ils perdaient un peu la boule, mais Lawrence lui savait où il rangeait chacune de ses affaires. Ce n'était pas un hasard si depuis cet incident sa montre, sa chevalière et la plaque de Josh restaient dans sa table de chevet lorsqu'il ne les portait pas, et non plus au dressing. « Tu tenais à la porter ce soir particulièrement ? » Il avait fini par s'accroupir près du fauteuil, pour se mettre à sa hauteur. C'était peut-être un jour spécial, ou une occasion particulière, mais si tel était le cas peut-être que l'énoncer à voix haute persuaderait la production de lui rendre son bien. Ils avaient des yeux et des oreilles partout, après tout.
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MessageSujet: Re: blurry face (24/01 17h30)   blurry face (24/01 17h30) EmptyMer 20 Jan 2016 - 23:08

Elle l'a longtemps évité cette robe, se contentant de la laisser moisir dans le fond de sa penderie en attendant que son unique propriétaire ne daigne la porter. Enola n'avait eu de cesse de repousser ce moment depuis le début du jeu, pourtant ce soir elle se sentait prête à la revêtir. Son bijou, son cadeau, le dernier d'une liste bien trop longue. Le seul qu'elle gardait sans aucune raison apparente, ce n'était certainement pas le plus beau ni même le plus raffiné mais elle s'y accrochait quand même. Au petit matin, elle s'était rendue dans le dressing pour la mettre de côté bien en évidence sur un cintre à la vue de tous et personne peut imaginer sa surprise lorsqu'elle se rend compte que sa précieuse robe a disparu dans la journée. Prise d'une panique que beaucoup jugeront comme irrationnelle, la salvadorienne s'acharnait comme une forcenée contre sa penderie pour retrouver cette pièce si chère à son cœur. Enola ne comprend pas ce qui est passé par la tête de la production ou d'une de ses camarades pour s'approprier ses effets personnels. Incapable de cacher son angoisse derrière un sourire, elle offre à Lawrence un bien triste portrait. Enola n'est pas dans son état normal, il le sait. Intrigué il lui demande si tout va bien, elle serait tentée de lui répondre par la positive mais elle ne peut pas, elle n'y arrive pas. C'est plus fort qu'elle, sa robe accapare toutes ses pensées si bien qu'elle en devient même totalement confuse dans ses propos. « Non » souffle Enola, les yeux rivés sur sa penderie comme si l'objet de ses convoitises allait soudainement réapparaître comme par magie. Relevant les yeux vers lui, elle n'a d'autre choix que de lui expliquer la situation, ou du moins essayer. Sa voix tressaille lorsqu'elle tente de lui faire comprendre l'importance que revêt cette robe à ses yeux, un cadeau certes mais par n'importe lequel. « Elle était là ce matin et je ne la retrouve plus ». Qu'elle annonce en essayant de reprendre ses esprits. La salvadorienne désigne d'un geste de la main sa penderie où tous ses autres vêtements demeurent intacts La jeune femme tente de rationaliser, en essayant de se convaincre elle-même qu'elle est en train de se calmer, qu'elle en est presque ridicule de se morfondre pour une chose aussi futile qu'une robe. Lawrence n'est pas dupe, du boit des doigts il tente de la sortir de sa rêverie pour lui indiquer un fauteuil où elle aurait tôt fait de se calmer. Craintive, elle recule de la même manière que lorsque Salvador s'était emparé de son bras la semaine précédente lorsqu'il s'était proposé de jeter un coup d'œil aux bleus qui zébraient sa peau. « Pardon » s'excuse-t-elle avant de finalement écouter son camarade et de prendre place sur ce fauteuil qui lui paraît si accueillant à ce moment-là. Il a beau lui dire qu'elle va la retrouver, Enola a désormais perdu l'espoir de serrer l’étoffe de sa robe tout contre elle aujourd'hui. Néanmoins, elle laisse la voix de Lawrence la guider, écoutant scrupuleusement le moindre de ses propos. Elle va essayer de se calmer, pour de vrai cette fois. Il finit par formuler à voix haute une pensée qui a furtivement traversé son esprit. Et si une candidate avait eu le malheur de lui piquer sa robe ou "emprunter" comme son voisin le suggérait ? « Pourquoi feraient-elles une chose pareille ? » l'interroge-t-elle toujours aussi perdue. N'était-ce dont pas plus simple de demander ? Elle se serait fait un plaisir de prêter une pièce de sa garde-robe à une candidate du nid, n'importe quelle pièce mais pas celle là. De son côté la salvadorienne préfère se convaincre qu'il ne s'agit que d'un canular de la production visant à la rendre folle, plutôt réussie comme plaisanterie. Elle leur serait gré d'arrêter leur petit jeu maintenant et de lui rendre ce qui lui appartient de droit, ce n'est même pas drôle. Son regard glisse vers la montre du barbu lorsqu'il lui indique qu'il l'avait perdu quelques semaines plus tôt dans cette même pièce et qu'il avait fini par la retrouver deux jours plus tard à l'endroit même où il l'avait laissé. « Cette montre ... elle a une importance particulière à tes yeux ? ». Elle se hasarde à lui demander ne détachant pas les yeux du cadran de la montre, qui trônait fièrement au poignet de l'américain, où les aiguilles dansaient sous ses yeux. L'observant d'un œil distrait s'accroupir pour se poster à sa hauteur, elle relevait finalement la tête pour croiser son regard. « Je me suis souvenue que son anniversaire approchait à grand pas ». Elle confesse dans un soupir, le cœur au bord des lèvres, certaine qu'il comprendrait à qui elle faisait référence. Inconsciemment, elle s'en voulait d'avoir oublié qu'il aurait pu avoir trente deux ans dans quelques jours si la vie n'en avait pas décidé autrement. « Je vais devoir me débrouiller autrement, on dirait » constate-t-elle en haussant les épaules encore un peu fébrile. « C'était l'occasion de la porter une dernière fois ». Avant de lui réserver le même sort qu'à tous ses autres cadeaux, un moyen de se libérer de l'emprise qu'Adam avait sur elle même deux ans après sa mort une bonne fois pour toute.            
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MessageSujet: Re: blurry face (24/01 17h30)   blurry face (24/01 17h30) EmptySam 23 Jan 2016 - 19:04

Évidemment que non, ça n'allait pas, il avait posé la question par principe mais il n'avait pas vraiment eu besoin qu'elle réponde à voix haute pour en avoir un aperçu. Ce qu'il s'apprêtait plutôt à faire c'était à lui demander quel était le souci, mais finalement elle avait répondu d'elle-même à la question, prétextant la disparition d'une robe qu'elle assurait pourtant avoir laissée ici le matin même, à l'endroit qu'elle devait de désigner du bout des doigts. Et si en temps normal il se serait contenté de faire remarquer qu'un ton un peu évident que les objets, vêtements y compris, ne disparaissaient pas d'eux-même - quoi que les chaussettes laissaient planer le doute, parfois - il s'était rappelé juste à temps que dans ce dressing-là justement oui, les choses disparaissaient toutes seules. Avant de revenir toutes seules également, mais souvent au moment où l'on cessait de les chercher, pas avant. Désireux de la voir se calmer un peu dans un premier temps il l'avait vue se dérober lorsqu'il avait machinalement tenté de lui attraper la main, et tandis qu'elle s'excusait il avait secoué la tête « Non, c'est moi. » C'est lui qui s'excusait, parce qu'il avait déjà eu l'occasion de se rendre compte qu'elle avait un souci avec les contacts physiques mais que l'espace d'un instant cela lui était sorti de la tête. Tandis qu'elle consentait malgré tout à s'asseoir un instant Lawrence en avait profité pour évoquer la possibilité qu'une autre candidate ait vu la robe et décidé de l'emprunter ; Ce qui certes ne serait pas très réglo, mais voudrait dire que la robe en question n'était pas perdue. « J'en sais rien, c'est pas un truc de nanas de s'échanger les fringues ? » La réflexion n'était qu'à demi-sérieuse, en témoignait le sourire léger que Lawrence avait esquissé pour l'accompagner, mais au fond lui-même ne voyait pas de candidate susceptible de subtiliser les affaires de quelqu'un d'autre sans lui demander son avis au préalable. Non, tout cela n'était qu'une œuvre supplémentaire de la production, dont on se demandait bien si elle n'avait pas mieux à foutre que de jouer à cache-cache avec les affaires d'autrui. C'était comme sa montre, qu'ils lui avaient subtilisé il y a deux semaines avant de lui rendre ni vu ni connu, probablement après que le voir s'énerver et tourner comme un lion en cage soit devenu lassant. « C'était celle de mon frère. Je lui avais offert pour ses trente ans. » Et maintenant il ne portait plus que celle-là. Il en avait d'autres pourtant, des à lui, des plus récentes ou même des moins abîmées puisqu'il refusait de changer le cadran malgré les quelques rayures qui s'étaient accumulées dessus. Mais il ne portait que celle-là. Il n'était pas question de sa montre pour l'instant, cela dit, et pour en revenir à la robe disparue Lawrence avait employé un ton plus doux pour demander à la jeune femme s'il y avait une raison au fait qu'elle veuille porter celle-ci et pas une autre. Et il y en avait bien une, en effet, sans qu'il n'ait besoin de demander à qui elle faisait référence puisqu'il pensait l'avoir deviné aisément « Une dernière fois ? » Il ne savait pas bien si elle voulait dire par là qu'elle considérait ce prime comme étant son dernier, ou bien si c'était la robe qu'elle n'avait plus l'intention de porter ensuite. Et faute de mieux il s'était contenté de froncer les sourcils, l'air faussement réprobateur « Et si on disait plutôt que ce soir tu allais porter une autre robe, ce qui ne t'empêchera pas de penser à lui si tu en as besoin ? » Et puis un rien l'habillait, Enola, ce n'était pas faute que Lawrence lui ait déjà fait la réflexion à plusieurs reprises. « Et la semaine prochaine - parce que tu seras encore là, la semaine prochaine - quand celle que tu veux aura réapparue, on s'arrangera pour qu'elle ne disparaisse pas et que tu puisse la porter dimanche ? » Et ce même s'il fallait pour ça qu'elle lui demande de garder un œil dessus lorsqu'elle ne pouvait pas le faire elle-même, ça ne le dérangeait pas lui, c'était déjà plus ou moins ce qu'il faisait avec sa montre par peur qu'elle ne disparaisse une seconde fois. « Je suis sûr qu'il comprendrait. » qu'il avait finalement murmuré à voix basse, comme pour tenter de la rassurer, de la convaincre.

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